Management Stratégique Flashcards
Acquisition
manoeuvre de base de la croissance externe non contractuelle.
Acteur stratégique
individu, groupe ou organisation jouant un rôle important dans l’univers stratégique de l’entreprise.
Actif
l’entreprise mobilise et transforme deux types de ressources, les compétences et les actifs (matériel, immatériel,) et peuvent être créés, acquis ou mis à disposition par des partenaires
Action stratégique
déploiement d’énergie ayant une influence sur la compétitivité, la sécurité et la légitimité de l’entreprise. La décision d’engager une action stratégique doit intégrer les réactions de la concurrence susceptible de contrarier les effets attendu de cet investissement.
Activité stratégique
ensemble de tâche qu’un acteur coordonne afin de réaliser une prestation ou une famille (gamme) de prestations offertes à la clientèle. Le partage de ces tâches élémentaires entre les membres du système d’offre doit faire l’objet d’évaluation périodiques.
Adaptation
conduite d’ajustement à des conditions que l’entreprise estime ne pas pouvoir contrôler.
Adversaire - partenaire
oxymore visant à souligner le caractère ambivalent des relations avec les autres. « Partenaire » commercial ou concurrent, tout acteur est animé par des motivations qui lui sont propres (l’intérêt notamment) et est lié aux Autres par une communauté de projet ou de destin.
Affrontement
comportement visant l’élimination ou la soumission de l’Autre. Considéré comme mécanisme typique des jeux à somme nulle, l’affrontement est généralement destructeur de valeur pour les protagonistes considérés dans leur ensemble. Voir évitement et coopération.
Aléa
possibilité d’une variation future cernable en terme de probabilités. Dans les situations aléatoires, les acteurs disposent d’informations importantes qui leur permet de modéliser de façon adéquate le système dans lequel ils interviennent. Bon nombre de jeux de société offrent des situations aléatoires (les jeux de dés, la roulette, le bridge…) Voir incertitude et risque
Alliance
collaboration nouée entre des concurrents. Voir partenariat, entente.
Analyse
(ou approche) contingente : courant de pensée développé en réaction au « one best way » Taylorien, avec comme idée centrale qu’il n’existe pas de solution universelle aux problèmes d’organisation in « analyse (…) contingente » : et que le choix d’une solution adéquate dépend des circonstance (Technologique, d’environnement, etc…).
Apprentissage
phénomène collectif d’acquisition et d’élaboration des compétences, qui plus ou moins profondément et durablement modifie la gestion des situations et les situations elles-mêmes.
Asymétrie informationnelle
situation (habituelle) dans laquelle les acteurs en présence ne dispose pas de la même information. les situations de parité informationnelle sont des exceptions.
Atout
facteur de compétitivité. Les atouts varient selon le degré de maturité de l’activité. Voir attrait.
Attrait
Valeur attribué à une activité, un secteur, un pays, un segment de clientèle, … en général dans le cadre d’un processus d’allocation des ressources. L’attrait est, à tord, souvent présenté comme un caractéristique intrinsèque de l’objet (par exemple le taux de croissance de la demande dans un secteur donné). En fait, un même objet peut revêtir un intérêt très différent selon les entreprises. Les analyses proposés par le BCG, McKinsey, Arthur D. Little reposaient sur une comparaison des activités en portefeuille sur la base de leur attraits respectifs et des atouts détenus par l’entreprise pour chacune d’elles. Voir atout.
Avantage concurrentiel
ce par quoi une entreprise est susceptible de l’emporter sur une autre dans un domaine d’activité. Un avantage est soutenable lorsqu’il a démontré sa capacité à résister aux menées de la concurrence. Un avantage soutenable n’est pas nécessairement durable, car il peut être mis à mal par des évolutions qui ne sont pas dues à la concurrence, par exemple l’évolution des attentes des la clientèle.
Barrière à la sortie
obstacles susceptible d’empêcher l’abandon d’une activité. Des investissements très spécifiques, difficile à réaliser sur le marché de l’occasion, des indemnités de licenciement particulièrement élevées peuvent constituer des barrières à la sortie.
Barrière à l’entrée
obstacles qui rendent difficile l’implantation d’un nouveau concurrent dans un secteur. L’importance des dépenses en publicité consenties par les entreprises déjà installées peuvent, comme c’est le cas pour les cigarettes ou les lessives, constituer une barrière efficace à l’entrée.
Bricolage
action pour objet de a) détourner un objet, un instrument, une idée, une institution, etc…, de leur système de référence et de leur finalité propre, pour les intégrer dans un système nouveau et leur donner une finalité nouvelle : b) transformer un assemblage d’éléments pour le doter de propriétés et de finalité nouvelles.
But
le but est une fin ultime qui, en tant que telle, n’est pas susceptible d’être atteinte ; il en va ainsi, par exemple, de la maximisation du profit. Le but a vocation à définir l’orientation générale de l’entreprise. Voir Objectif.
Capacité
pouvoir de réalisation qui implique la combinaison de ressources.
Chaine de valeur
ensemble de contribution fonctionnelles de l’entreprise à la valeur d’un bien ou d’un service, telle qu’apprécier par le client. Introduite par Porter, cette notion s’inscrit dans une logique de démarcation. L’idée de valeur s’oppose à celle de coût, et celle d’enchainement privilégie l’articulation du système de la firme avec les fournisseurs et les clients.
Champ concurrentiel
partie de l’environnement de l’entreprise formé par les concurrents directs (le secteur proprement dit), les entreprise susceptibles d’entrer dans le secteur, les entreprises offrant des produits de substitution, les fournisseurs et les clients. voir secteur.
Coercition
manoeuvre positive visant à la réalisation d’un projet. Voir interdiction
Collaboration
désigne le travail réalisé en commun par plusieurs acteurs autonomes poursuivant à la fois un projet collectif et leurs intérêts particuliers. Les collaborations sont donc généralement marquées au coin de la coopération et de la compétition. Celle-ci forment les points extrêmes du spectre décrit par les collaborations réelles.
Compétence
aptitude, individuelle ou collective, à réaliser certaines tâches.
Compétitivité
la capacité à créer et à conserver une clientèle constitue une caractéristique essentielle de l’entreprise compétitive. Pour que cette capacité trouve à s’exprimer il n’est pas nécessaire q’une concurrence existe. A coté des situations où il importe de gagner ou de préserver des parts de marché, il en est d’autres en effet où l’essentiel consiste précisément à créer le marché qui n’existe pas encore. La compétitivité suppose pour être durable de satisfaire à la fois des exigences d’efficience et d’efficacité. Voir ces termes.
Compléteur
le terme désigne les entreprises juridiquement indépendantes qui offrent des produits se présentant comme des compléments essentiels l’un de l’autre, comme c’est le cas des ordinateurs et des logiciels. La dynamique de la relation dépend de la possibilité qu’ont les entreprises de changer de partenaires et des coûts liés au changement.
Concentration de l’activité :
focalisation des efforts sur les groupes de clients, les types de produits, les zones géographique pour lesquels l’entreprise estime disposer des meilleurs chances.
Concentration d’un secteur
réduction du nombre de firmes présentes sur le marché.
Concurrence
rivalité entre les acteurs qui se disputante des ressources. La concurrence est dite empêchée lorsqu’elle est totalement éliminée, restreinte lorsqu’elle est réduite, même si cette réduction ne porte que sur certains paramètres ou à l’intérieur de certaines limites et faussée lorsqu’un accord ou une pratique conduits à placer des entreprises concurrentes dans des conditions inégales.
Confiance
sentiment de sécurité dans une relation avec un tiers. Le fait d’accorder sa confiance conduit à accepter d’être vulnérable vis-à-vis d’une autre partie sur la base de la croyance que cet autre est compétent, franc, concerné par mon bien être et/ou celui de la collectivité.
Construction
l’idée de construction est à opposer à celle d’adaptation. Elle suggère que les situations ne sont pas données et que les comportement quoique contraints ne sont pas déterminés.
Coopération
action contributive à une oeuvre collective. Contrairement à la collaboration la coopération est une conduite qui n’est pas influencé par la divergence des intérêts. Voir affrontement, évitement et collaboration.
Coût caché
pour être géré, un coût doit être identifié et mesuré. L’identification d’un coûts ne s’accompagne pas toujours d’un effort pour le mesurer. Les coûts de transaction dont la prise en compte est pourtant essentielle dans toutes les décisions de types « faire ou faire faire » ont longtemps été ignorés et leur mesure reste encore aujourd’hui difficile.
Coût d’option
sacrifice qu’un acteur est prêt à consentir afin de préserver la possibilité dompter ultérieurement pour une solution qu’il ne souhaite pas adopter immédiatement.
Coût d’agence
ensemble des coûts engagés par l’agent (ou mandataire) et son principal (ou mandant) du fait de l’existence d’une relation de délégation ou de représentation entre des acteurs aux intérêts divergents. Les coût d’agence comprennent les coûts de surveillance engagés par le principal, afin de limiter les comportement opportunistes de son mandataire, les coûts d’obligation supportés par l’agent afin de mettre en confiance son mandant, et enfin les coûts d’opportunité supportés par les acteurs en raison de la divergence de leur intérêts.
Coût de transaction
ensemble des coûts supportés par les co-échangistes, dans le repérage du partenaire adéquat, l’élaboration, la surveillance et la police du contrat qui les lient. Une définition étendue inclut les coûts de captation et de protection des droits de propriété lorsque ceux-ci ne font pas l’objet d’un échange volontaire de la part des détenteur.
Coût de transfert
coûts supportés par le client à l’occasion d’un changement de fournisseur.
Coût d’opportunité
(ou d’alternative) : valeur du choix le plus intéressant, auquel il a fallu renoncer en raison de la décision prise.
Croissance
augmentation du volume d’activité.
Croissance contractuelle
la croissance n’a pas nécessairement de traduction patrimoniale directe pour l’entreprise. L’investissement peut être le fait de partenaire de la firme. La franchise est un mode de croissance de type contractuel.
Croissance externe
croissance réalisée par l’acquisition ou la mobilisation de ressources déjà organisées (une équipe de recherche, une unité de production,…) par des acteurs extérieurs à l’entreprise.
Croissance interne (ou organique) :
croissance réalisée par combinaison de ressources élémentaire au sein de l’entreprise.
Culture
ensemble de manière de penser, de sentir et d’agir qui sont communes aux membres d’un même groupe social. La culture est l’univers où les acteurs peuvent communiquer, identifier ce qui les rapproches, les différencie et les oppose, où il leur est possible enfin de développer un sentiment individuel et collectif d’appartenance.
Délibéré
généralement opposé à émergent, ce terme est utilisé pour qualifier la composante intentionnelle d’une stratégie. Sauf dans les rares cas où l’environnement est parfaitement prévisible ou contrôlable, les stratégies réalisées sont toujours le produit d’intentions et d’émergences. Voir émergence.
Démarcation (politique de)
Terme générique qui désigne à la fois la politique de différenciation et de distinction (voir ces termes). Dans les deux cas , l’objectif consiste à donner au client le sentiment qu’on lui offre quelque chose d’incomparable, notamment en terme de prix. La différence entre différenciation et distinction tient au degré de similitude des systèmes d’offre.
Désengagement :
réduction du volume de ressources mobilisées. Le désengagement peut être motivé par des difficultés ou le manque d’attrait de l’activité que l’on abandonne, mais il est fréquemment un moyen de financer la croissance d’autre activité. Voir recentrage.
développement
ensemble des manoeuvres de croissance et de désengagement (investissement/ désinvestissement) qui contribuent à la pérennité de l’entreprise.
Différenciation organisationnelle
processus par lequel les éléments de l’organisation (des rôles, des services, …) initialement semblables acquièrent des propriétés fonctionnelles différentes. Les organisations quand elle croissent ont tendance à se différencier. Afin d’éviter que cette différenciation ne menace la cohérence de l’entrepose, il est nécessaire de renforcer les mécanismes d’intégration. les principes complémentaires de différenciation et d’intégration (ou de coordination) que l’on doit à T. Parsons, ont été introduits en gestion par Lawrence et Lorsch.