Management des systèmes d’informations Flashcards
Modèle IDC de H.A Simon
Dans ce modèle, Simon explique en quoi il est important d’intégrer des outils d’aide à décision.
Il y a 3 phases :
-intelligence : dans cette première phase, les données pertinentes sont collectés et balayées. SIAD permettent d’automatiser la collecte des données et analyser l’ensemble des données vastes et complexes.
-Conception : Cette phase, implique la génération de solutions à partir des données collectés. Les SIAD peuvent faciliter le processus en utilisant des modèles, des algorithmes et des techniques d’analyses avancées.
-Choix : Cette phase consiste à évaluer les solutions générées et à faire le choix optimal. Le SIAD peut contribuer en fournissant des critères d’évaluation, des résultats préliminaires afin de faire le choix optimal.
SIRH
Les SI se positionne comme des piliers fondamentaux pour la gestion de l’information au sein des organisations, et cette importante s’etend particulièrement aux domaines liés à la gestion des RH. Le SIRH joue un rôle crucial dans la rationalisation des processus RH. Ce système offre une palette de fonctionnalités, englobant la gestion de formation, le processus de recrutement, la gestion de compétences et dès carrières.
Exemple : Cornestone Ondemand utilisé par la BNP Paribas.
CRM / GRC - Gestion de la relation client
Les SI opérant en tant que soutien essentiel à l’écosystème des entreprises, et les progiciels de gestion intégrés joue un rôle crucial dans cette dynamique. Le CRM sert à orchestrer la relation client avant et après la vente, en cherchant à établir une connexion avec les clients pour les comprendre et les fidéliser. Les fonctionnalités du CRM incluent l’utilisation stratégique des réseaux sociaux pour interagir avec clients, l’intégration de cartes de fidélité pour récompenser les clients fidèles et l’utilisation d’outils modernes tels que des tablettes.
Exemple : Sephora
- progressive filling
ERP - Enterprise Resource Planning
Un système ERP est une base de donnés partagés pour gérer et suivre l’ensemble des informations d’une entreprise.
ERP va collecter les information des différents départements d’une entreprise afin de les rassembler dans une seule base.
Les différents départements :
-finance / comptabilité
- gestion des achats
- logistiques / stocks
-ventes / clients
-RH
- gestion de la production
Ainsi, ERP apporte une vue globale et en temps réel de toutes les données de l’entreprise.
-permet se gérer le risque, automatisé les opérations commerciales, amélioré l’image de l’entreprise.
Exemple ERP : peoplesoft, oracle.
Les risques ERP
La mise en place d’un ERP, bien que cruciale pour une organisation comporte des risques significatif qui peuvent affecter le succès du projet.
-problème de mise en œuvre -> retards et problèmes techniques
-dépassement du budget -> 45 % respecte
L’acceptabilité
Un projet SI constitue une démarche complexe et cruciale pour les organisations, impliquant plusieurs étapes clés telles que l’adoption, l’implantation et surtout l’acceptabilité.
L’acceptabilité d’une technologie peut se définir comme la prise en compte de son intégration dans des schémas d’usage, de valeurs et d’organisations préexistante.
Les 3 phases de l’acceptabilité
Le concept de l’acceptabilité se déploie sur 3 phases.
- la phase d’acceptabilité à priori :
Évaluation de la technologie avant l’implantation.
Il s’agit d’une période cruciale car il faut déterminer la pertinence de la technologique par rapport aux besoins des clients.
- la phase d’acceptation :
Se situe dans la mise en œuvre concrète se la technologie. les utilisateurs sont directement confrontés à la nouvelle solution. Leur réaction initiale dépend fortement de deux facteurs clés identités parle modèle TAM : l’utilité perçue et la facilité d’utilisation.
- la phase d’appropriation:
Se situe après l’acceptation initiale et implique l’intégration continue des technologies au quotidien. Les utilisateurs commencent à s’approprier la technologie, l’adaptant à leurs besoins spécifiques.
Ces phases visent un ajustement optimal entre le SI et l’utilisateur.
Modèle TAM
Dans le modèle TAM explique comment les utilisateurs acceptent ou non l’introduction d’une nouvelle technologie.
On peut identifier 2 clés de facteur de succès.
-Utilité perçue :
Représente la conviction des utilisateurs que l’utilisation de la nouvelle technologie améliorera leur performance ou facilitera l’accomplissement de leurs tâches.
Si les utilisateurs perçoivent la nouvelle technologie comme un outil bénéfique et pertinent pour les besoins, alors ils peuvent l’accepter.
-facilite d’utilisation :
Représente la simplicité avec laquelle les utilisateurs peuvent interagir avec la nouvelle technologie. Plus la technologie est perçu comme facile d’utilisation plus il seront prêt à l’accepter.
Critique TAM
Le modèle TAM Developpè par Fred David en 1989, propose une approche théorique pour comprendre et expliquer l’acceptation des technologies de l’information par les utilisateurs. Bien que ce module ai été largement utilisé et influencé fait aussi face à de nombreuses critiques :
-modele trop simple qui prend en compte que deux variables en négligeant potentiellement d’autres variables importantes.
-Manque de prise de contexte
-prend pas en compte l’émotion des utilisateurs
Il est important de note que le modèle TAM a été modifié et entendu au fil du temps pour aborder certaines de ces critiques. Dès variantes comme le TAM 2, TAM 3, ont intégré des éléments supplémentaires pour améliorer la capacité du modèle a expliqué l’acceptation des technologies chez les utilisateurs.
Facilité d’Usage perçue : La mesure dans laquelle une personne croit que l’utilisation de la technologie sera sans effort (Davis et al. 1989)
•Subjective Norms : L’intensité avec laquelle un individu perçoit que la plupart de ses proches pensent qu’il devrait ou ne devrait pas utiliser le système
• Image : L’intensité dans laquelle la personne pense que l’utilisation de la technologie améliorera son statut dans son svstème social
Job Relevance : la mesure dans laguelle une personne estime que la technologie est importante pour l’exécution des tâches dans son travail
• Output quality : perception personnelle de la capacité du système à effectuer des tâches spécifiques
Result demostrability : ça fait référence à la perception de la tangibilité des résultats de la technologie
Alignement stratégique
L’alignement stratégique représente un élément fondamental dans la gestion moderne des entreprises, cherchant à intégrer les objectifs et informatiques pour assurer la cohérence et la performance globale. Henderson et Venkatraman mettent la lumière sur 4 formes d’alignement stratégique.
Ces formes sont des orientations stratégiques spécifiques pour aligner les systèmes d’information globale de l’entreprise.
4 formes d’alignement stratégique
-Exécution opérationnelle de la stratégie :
Cette forme d’alignement se concentre sur l’utilisation des SI pour améliorer l’efficacité opérationnelle de l’entreprise. Les SI sont alignés de manière à soutenir la mise en œuvre quotidienne de la stratégie organisationnelle.
Exemple : ERP SIFac
-Vecteur de changement technologique :
Cette forme d’alignement considère les SI comme un moyen de stimuler et de soutenir le changement technologique au sein de l’entreprise. Les SI ne sont pas simplement des outils pour exécuter des stratégies existante mais également perçu comme des moteurs de transformation.
Exemple : Pernot-Ricard
-Améliorer de la qualité des services :
Cette forme d’alignement sur l’utilisation des SI pour améliorer la qualité des services fournis par l’entreprise. Les technologies de l’information sont utilisées pour optimiser les interactions avec les clients, fournisseurs et partenaires.
Exemple : Michelin / pneu
-Source d’avantage concurrentiel :
Cette forme d’alignement stratégique considère les SI comme des leviers pour obtenir un avantage concurrentiel sur le marché. L’entreprise utilise des technologies d’information de manière à se distinguer de ses concurrents.
Exemple : PLM
Stratégie digitale
La stratégie digitale, définie comme l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication au service d’une entreprise. La stratégie digitale va au-delà d’une simple stratégie marketing, elle englobe les méthodes et techniques digitales visant à construire un avantage concurrentiel. Il y a une émergence des CDO qui témoigne de la prise de conscience des entreprises quant à l’importance de cette transition digitale.
Les 3 degrés de la stratégie digitale
La stratégie digitale, définie comme l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication visant à construire un avantage concurrentiel.
On peux identifier 3 degrés :
- l’automatisation des processus internes
L’automatisation des processus internes constitue le premier degré de la stratégie digitale. Il s’agit d’une approche axé sur l’efficacité opérationnelle, ou les technologies digitales dit déployées pour rationaliser et optimiser les processus internes de l’entreprise. L’objectif est d’accroître l’efficacité, de réduire les coûts et d’améliorer la précision des opérations internes.
-la digitalisation de la relation clients :
Le deuxième degré de la stratégie digitale se concentre sur la transformation de la relation avec les clients grâce à digitalisation. Cela implique l’utilisation des plateformes en ligne, les réseaux sociaux, application mobile pour interagir avec les clients. des outils tels que des chatbots, les analyses prédictive et les plateformes de gestion de la relation client (CRM) sont souvent mis en œuvre pour optimiser les interactions et renforcer la fidélité des clients.
-construire de nouveaux modèle économique sur le marché digitale et saisir les opportunités
Le troisième degré de la stratégie digitale repousse les frontières traditionnelles de l’entreprise en explorant de nouveaux modèles économiques dans l’écosystème digital. Cela va au-delà de l’automatisation et de la digitalisation de la relation client pour exploiter les opportunités émergentes sur le marché numérique. Les entreprises cherche à innover, à créer de nouveaux produits ou services basés sur la technologie comme l’intelligence artificielle (IA), l’internet des objets (IOT), et la blockchain.
L’objectif ultime est de rester compétitif dans un environnement en constante évolution et de saisir les opportunités uniques offertes le numérique.
Piste de dépassement TAM
de nouveau éléments sont à prendre en compte comme la symbiose.
La technologie n’est pas forcément penser comme un corps étranger que l’humain doit accepter ou refuser. La technologie est de plus en plus une partie de nous-mêmes.
Symbiose : «notion qui restitue l’idée qu’humains et technologiques sont reliés par des rapports de forte dépendance mutuelle» Brangier et al. 2009
Co-conception :
Est un concept participative entre ingénieurs et utilisateurs qui s’entre aident durant les 3 phases de l’acceptation.
Augmenting TAM
En explorant de nouvelles pistes, une recherche plus approfondie a révélé l’émergence de facteurs cruciaux tels que la confiance numérique et l’attention dans le paysage de l’acceptabilité.
Confiance numérique :
Fait référence à la confiance des individus dans l’utilisation des technologies numériques, notamment sur Internet et dans les espaces virtuels. Dans un contexte de recherche sur l’acceptabilité, la confiance numérique peut jouer un rôle crucial. Les utilisateurs doivent avoir confiance dans les systèmes, les applications, les services en ligne, etc., pour les accepter pleinement. Les aspects de sécurité et de confidentialité sont liée à la confiance numérique.
Attention :
L’attention est un autre élément essentiel dans le paysage de l’acceptabilité, surtout dans un monde numérique caractérisé par une surabondance d’informations.
Les utilisateurs ont une attention limitée, et la manière dont une technologie capte et maintient cette attention peut influencer considérablement son acception. Une compréhension approfondie de la psychologie de l’attention peut être cruciale pour concevoir des produits et des services numériques acceptables.