Maladies infectieuses Flashcards
4 sites les plus colonisés par une flore
– Les muqueuses du tube digestif (intestin++)
– La muqueuse urogénitale
– La muqueuse respiratoire supérieure (bouche/gorge++)
– La peau (zones humides++)
Systèmes entièrement stériles (3)
–
Cardiovasculaire (Sang et tissus)
–
Musculo squelettique (muscles/os/articulations)
–
Neurologique (liquide céphalo rachidien)
Principaux pathogènes potentiels VRS (4)
1- Streptococcus pneumoniae
2- Streptocoques B-hémolytiques
3- Moraxella catarrhalis
4- Haemophilus influenzae
Principaux pathogènes potentiels bouche (2)
- Streptocoques groupe viridans
- Anaérobes
Principal pathogène grêle + côlon (1)
Entérobactéries
Principaux pathogènes peau (2)
1-Streptocoques B-hémolytiques
2- Staph. aureus
Le sommaire microscopique et la culture
d’urine: quand les prescrire?
Habituellement chez tous les patients qui se
présentent avec symptômes urinaires compatibles
Exception: on peut l’éviter chez les jeunes femmes non enceintes avec symptômes typiques, sans fièvre et sans facteur de risque d’infection résistante.
*Note: on ne prescrit pas une culture d’urine chez un patient asymptomatique, sauf exceptions
Analyse (SMU) et culture d’urine:
comment les prescrire?
- Avant les antibiotiques
- « SMU/DCA »
– Habituellement sur une urine mi jet , après désinfection
Quels sites anatomiques peuvent contaminer SMU-DCA ?
Grêle+côlon
Génito-urinaire
Peau
L’analyse et la culture d’urine:
comment les interpréter?
1) L’urine est “ relativement ” stérile
2) Mais , pour la plupart des prélèvements , dont le
mi jet qui est le plus répandu , elle peut se
contaminer au passage par les flores digestive,
génito urinaire et cutanée
3) L’interprétation du résultat dépend du sommaire
d’urine , de la bactérie identifiée et de la quantité
(décompte) retrouvée
Principales bactéries à infection urinaires ?
SEEK PP :
- Staph. saprophyticus
- E. Coli
- Entérocoque feacalis
- Klebsiella
- Pseudomonas
- Proteus mirabilis
La culture des expectorations:
Quand la demander?
Pneumonie nosocomiale : Recommandée
Recommandée si
* pneumonie nécessitant
hospitalisation/sévère
* Histoire de colonisation par des
germes plus résistants
* Détérioration sous antibiotique
* Hospitalisation récente et utilisation d’antibiotiques dans les 3 mois
Pneumonie acquise en communauté :
En externe, habituellement pas recommandée
Culture des expectorations:
comment la prescrire?
- Avant les antibiotiques, si possible
- « Culture des expectorations »
– Un seul spécimen (de qualité) suffit
– Ça ne fonctionne que si notre patient peut expectorer..!
Culture des expecto : comment l’interpréter (3)
1) Ce n’est pas un spécimen stérile
*Flore normale colonisants
2) La/les bactéries qu’on retrouve ne sont pas
nécessairement l’agent étiologique de la
pneumonie
3) L’interprétation du résultat dépend , entre autres ,
de la qualité du specimen et de l’examen
microscopique
Utilités culture expecto (4)
- Surtout utile pour les
pneumonies bactériennes à
germe « typique » - Si culture positive, peut
identifier le germe
responsable - L’antibiogramme fait sur la
culture permet de donner
un traitement ciblé - Permet de connaître
l’épidémiologie
Limites culture expecto (4)
- Il faut pouvoir expectorer
- Il faut interpréter en
fonction du fait que la flore
peut être retrouvée sans
être en cause
– Jugement clinique.. - Il faut idéalement obtenir le
spécimen avant les antibio - Le résultat de la culture
prend quelques jours à
sortir
Les hémocultures: Quand les
demander?
Si probabilité élevée de bactériémie :
Sepsis/choc septique
Ostéomyélite/
discite
vertébrale/abcès épidural
Méningite
Arthrite septique (non
traumatique)
Suspicion d’endocardite et autre
infection intravasculaire
Infection de cathéter
Si probabilité modérée de
bactériémie :
Pyélonéphrite
Cholangite
Abcès du foie
Pneumonie acquise en communauté
(PAC ) sévère
Pneumonie acquise sous ventilateur
(PAV)
Cellulite chez
immunosupprimé
Hémocultures: comment les prescrire?
- Avant les antibiotiques
- « Hémocultures X 2 » (au minimum)
– 2 ponctions veineuses différentes (en périphérie le + souvent)
– 2 bouteilles par ponction (aérobie et anaérobie)= 4 bouteilles
3 grandes considération hémocultures
1) Le sang est normalement stérile
2) Pour prélever les hémocultures , il faut passer à
travers la peau qui n’est pas stérile
3) L’interprétation du résultat depend de la bactérie
identifiée , du tableau clinique et d’autres
informations en lien avec le prélèvement
La ponction lombaire en infectiologie:
Quand la demander/la faire?
En cas de suspicion
d’infection du système
nerveux central, comme une
méningite ou une
encéphalite:
La ponction lombaire est
nécessaire ET urgente
Ponction lombaire:
comment la prescrire?
- Avant les antibiotiques, SI ça ne retarde pas le tx (rarement réaliste en pratique)
- « Analyses à faire sur le liquide céphalo rachidien »
– Prescrire chaque analyse voulue, habituellement - Biochimie sur le LCR (glucose et protéines)
- Gram « STAT » et culture bactérienne
- Décompte cellulaire
- Autres analyses, telles que le PCR méningite « multiplex » et le PCR spécifique Herpès types I et II.
ATTENTION! En cas de suspicion d’infection du SNC comme une méningite ou une encéphalite, SI vous ne pouvez pas
procéder en urgence à la ponction lombaire:
A) Vous retardez l’administration du traitement le temps
d’avoir la PL car il faut absolument faire la culture avant
B) Vous donnez le traitement et vous laissez faire la PL, de
toute façon , la culture sera négative ensuite
C) Vous donnez le traitement et faites la PL dès que possible
D) Vous prélevez des hémocultures en urgence et administrez
le traitement. Vous faites la PL ensuite dès que possible.
E) Vous faites la PL, même s’il y a une contre indication, c’est
une urgence
D) Vous prélevez des hémocultures en urgence et administrez
le traitement. Vous faites la PL ensuite dès que possible.
3 grandes considérations LCR
1)
Le LCR est normalement stérile
2)
Lors de la ponction lombaire , il faut passer à
travers la peau qui n’est pas stérile
3)
L’interprétation du résultat dépend de la
biochimie , du décompte cellulaire , de la bactérie
identifiée et du tableau clinique