Maladies du couvain Flashcards
Qu’est-ce qui est à déclaration obligatoire selon la loi québécoise sur la protection sanitaire des animaux (LRQ, c. P-42) ?
Présence ou détection :
- Petit coléoptère de la ruche
- Acariens du genre Tropilaelaps spp.
- Abeilles africaines ou hybrides
- Loque américaine.
Dans quels cas doit-on décider de traiter ou non une colonie ?
Il faut traiter que les colonies suffisamment fortes !
– lorsque décelable cliniquement = déjà très perturbée.
– lors de maladies de couvain, action des médicaments insuffisante = donc doit être très forte !
C’est la population adulte qui assure le nettoyage (si assez grande).
Pourquoi doit-on considérer le rucher entier dans le traitement des maladies ?
En raison de certains comportements de l’abeille : dérive, pillage, erreurs de vol, etc.
*Maladies contagieuses –> tout le rucher peut être atteint et même toute l’exploitation.
Dans quelles conditions se présente la loque américaine, au Québec ?
Se manifeste de façon sporadique, lorsque la ruche a subi un débalancement aigu de son milieu.
Quel est l’agent causal de la loque américaine ?
Paenibacillus larvae sous espèce larvaae
– bactérie Gram +, dont la spore se colore en périphérie
Quel agent a fait en sorte que l’abeille allemande a été remplacée par l’abeille italienne ?
L’agent de la loque américaine : Paenibacillus larvae sous espèce larvaae.
Est-ce que la bactérie de la loque américaine est résistante ?
NON, fragiles !
Elles vont cependant sporuler rapidement. Les spores sont extrêmement résistants.
Quels sont les caractéristiques des spores de la loque américaine ?
- Résistent 30-50 ans dans le milieu (cire, miel, propolis)…
- Résistent à la putréfaction
- Résistent à la congélation et à l’ébullition.
- Résistent au milieu sec, rayons soleil, plusieurs désinfectants (phénol) et ATB.
DESTRUCTION :
- Formol
- Oxyde éthylène
- Rayons X et UV
Comment se produit la transmission de la loque américaine ?
Par transmission de spore par les abeilles ouvrières et nourrices.
Seule transmission de la bactérie
Comment se produit la contamination des abeilles par la loque américaine ?
Larves se contaminent lorsqu’elles ingèrent (moins de 2,5j) gelée nourricière contaminée de spores que les abeilles nourrices ont dans leur appareil digestif supérieur (glandes hypopharyngiennes).
Les larves vont avoir la bactérie qui se développera dans son TGI –> hémolymphe –> mort au stade de pupe (operculation).
*Les abeilles nettoyeuses sont +++ contaminées, car une seule larve morte peut contenir 2,5 milliards de spores.
Quel pays est particulièrement affecté par la loque américaine ?
Danemark
— 10 % des ruches contiennent du miel contaminé avec des spores de la loque, sans manifestations cliniques de la maladie.
Qu’est-ce qui influence le nombre de spores nécessaire à l’apparition de signes cliniques de la loque américaine ?
Selon :
- Virulence agent
- Bagage génétique de la larve
- Environnement (nourriture; ++ pollen = - - croissance bactérienne)
- Équilibre de la ruche
Quelles sont les moyens de dissémination des spores de la loque américaine ?
Abeilles ouvrières (et autres) propagent par : 1- Pillage 2- Miel infecté 3- Pollen contaminé provenant ruches contaminées mais apparemment saines 4- Interventions humaines 5- Contacts sociaux entre abeilles 6- Industrie 7- Fleur 8- Parasites (fausse teigne) 9- Dérive (-)
Quelles sont les manifestations cliniques de la loque américaine ?
Principalement vues à l’operculation.
- Apparence de mosaïque.
- Trou et aspect concave des alvéoles operculées.
- Larve devient grise-jaune vers brune, s’affaisse et colle au fond de l’alvéole.
- Larve morte est visqueuse (test de l’allumette et étirement), ne sort pas de l’alvéole.
- Odeur de colle ou de putréfaction.
MORT lente de la ruche, si non tx.
Quelles sont les méthodes de diagnostic de la loque américaine ?
- Clinique : operculation, adhérence caractéristique larve morte à l’alvéole
- Frottis direct au labo (Gram+ et spores)
- Culture
- Immunofluorescence
- Lait en poudre –> devient transparent
- Test allumette
- Soumission labo Qc : bactériologie et antibiogramme. Existe aussi PCR (peu utilisé).
- Autres cultures : géloses sang moutons, de miel.