Liens drogues et crime Flashcards

1
Q

Modèle tripartite de Goldstein

A

Selon ce modèle, la consommation de substances psychoactives mène au crime de trois façon différentes

Modèle psychopharmacologique
Modèle économico-compulsif
Modèle systémique

Il ne s’agit PAS de types exclusifs

Ainsi, dans certaines situations, on peut lier plus d’un modèle au comportement de la personne.

«Environ la moitié des détenus canadiens affirment que leurs délits sont liés d’une manière ou d’une autre aux substances psychoactives»

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Q

Modèle psychopharmacologique

A

Il s’agit des crimes commis sous intoxication

La personne ne se comporte pas «normalement»

Perte de contrôle de pulsions internes par la substance

Peut devenir un prétexte, une excuse ou un désinhibiteur moral

Individu antisocial, criminel qui jette le blâme sur sa consommation

Utile contre son propre code moral

Donne du courage

prise de substance = intoxication = réactions psychopharmacologiques = criminalité

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3
Q

limites modèles psychopharmaco

A

Cible une minorité

Lien quasi exclusif alcool-violence

Plusieurs facteurs ne sont pas pris en compte

Caractéristiques personnelles

Contexte

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4
Q

modèle économico-compulsif

A

Le crime est commis avec comme but ultime : se payer ou se procurer une substance
La consommation coûte cher (héroine, cocaine, cannabis jeune)

Crime habituellement utilisé en dernier recours
Épuisement des ressources disponibles avant tout

Particulièrement vu chez les usagers réguliers et dépendants
La consommation plus fréquente * prix de la substance coûteuse = Difficultés

substances = couts élevés = diversification des revenus = criminalité lucrative

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5
Q

limites modèle économico-compulsif

A

On voit la personne comme étant malade

Affirme que le comportement est guidé par la dépendance

Ignore ceux qui parviennent à réduire ou arrêter leur consommation

Ignore aussi ceux qui la contrôlent

Ne prend pas en considération les consommateurs aisés

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6
Q

modèle systémique

A

Crimes commis en relation avec le milieu d’approvisionnement et de distribution des drogues illicites

Lié au contexte illégal de l’activité
Système «judiciaire» propre à lui
Utilisation de duperie
Moyen de collecte de dettes
Vols, fraudes
Compétition territoriale

contexte illégal du milieu d’approvisionnement et de distribution = duperie, vols, dettes, compétition = represailles et violence

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7
Q

limites modèle systémique

A

S’applique à une minorité de transactions
Autres façons de régler un conflit

Difficulté à savoir ce qui vient en premier

D’autres facteurs peuvent expliquer l’utilisation de violence
Pauvreté
Éducation déficiente
Caractéristiques personnelles

Situation exclusive à certains pays?

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8
Q

modèle proximal inversé

A

Dans ce modèle, c’est le style de vie délinquant, l’acte criminel, qui mène à la consommation de substances psychoactives par trois différentes façons:

Argent
Contacts
Légitimation

donc : activité criminelle = 3 aspects = conso

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9
Q

argent modèle proximal inversé

A

Explique les gains d’un crime peuvent mener à la consommation
Lorsque les crimes sont commis, il y a une récompense d’argent, les policiers sachant ça, les criminels seront poussés à dépenser vite l’argent et à donc consommer des drogues, des prostitué(e)s

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10
Q

contacts modèle proximal inversé

A

Le fait d’être entouré d’autres délinquants lors de nos activités criminelles peut conduire à la consommation.

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11
Q

légitimation modèle proximal inversé

A

Dit que la consommation est une suite logique à l’adoption d’un mode de vie délinquant.
Dans la tête des jeunes (associant drogue et crimes) délinquants, ils se disent que commettant des délits comme ils le font, il se doit de consommer également étant donné que les deux sont reliés dans leur tête, ça fait partie du mode de vie

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12
Q

limites des modèles causaux

A

Néglige les caractéristiques personnelles de l’individu

Néglige le contexte entourant les activités

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13
Q

modèles corrélationnels

A

Avec causes communes
Psychopathologique
psychosocial

Sans cause commune

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14
Q

modèle psychopathique

A

La personnalité antisociale chapeaute tous les comportements déviants

Le faible contrôle de soi précipite aux agissements déviants

personnalité antisociale = crime, activités déviantes, conso

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15
Q

limites modèle psychopathique

A

Études ne reflètent pas la réalité
Sujets déjà en traitement
Difficultés multiples déjà bien ancrées
Sociale
Criminelle
Consommation

Encore l’oeuf ou la poule

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16
Q

modèle psychosocial

A

facteurs de protection et de risque affecte déviance

Il existe de nombreuses prédispositions à l’adoption de comportements déviants:

Facteurs biologiques
Hérédité

Facteurs psychologiques
Trouble de personnalité
Inadaptation
Sociale, scolaire et professionnelle

Facteurs contextuels
Milieu familial inadéquat
Pairs deviants

Facteurs sociaux
Conditions de vie ardues

Il existe aussi plusieurs facteurs de protection

Attachement aux parents

Bon engagement et rendement scolaire

Bonne estime de soi

Pairs prosociaux

Adhésion aux normes et valeurs de la société

Etc…

17
Q

modèle sans cause commune

A

Il n’existe pas de lien entre la consommation et la délinquance, si ce n’est que du synchronisme de leur apparition chez l’individu.

18
Q

modèle intégratif de brochu

A

Modèle qui base son approche sur le «style de vie déviant»

Ce modèle tient compte simultanément des éléments individuels et sociaux, qui favorisent l’amorce d’une trajectoire déviante, et des facteurs d’activation et de désistement. (Brochu, 2006)

Ce modèle n’est pas linéaire
Possibilité de reculer et de s’en sortir…ou d’avancer et s’enfoncer.
C’est là l’utilité des facteurs de progression, de maintien et d’interruption

19
Q

3 composantes modèle intégratif de brochu

A

1- Les niveaux de facteurs de risque
Faible

Moyen

Sévère

2- Les facteurs de progression, de maintien et d’interruption du mode de vie = Les facteurs de progression, de maintien et d’interruption du mode de vie sont différents des facteurs de risque!!

3- Les quatre stades du style de vie déviant
Occurrence
Engagement déviant
Renforcement mutuel
Économico-compulsif

20
Q

stade occurence

A

Consommation faible et irrégulière

Les moyens utilisés sont légaux ou faible gravité

Consommation opportuniste, volontaire, peu couteuse (payée par ses amis peut-être), consommation sociale/curieuse/nouveauté.

21
Q

stade de l’engagement déviant

A

Consommation de drogues est plus fréquente

Moyens utilisés pour consommer deviennent un peu plus sérieux

22
Q

stade du renforcement mutuel

A

Consommation régulière et plus diversifiée

La consommation est la cause et la conséquence de la criminalité.

Moyens utilisés sont criminels et peuvent utiliser de la violence

23
Q

stade économico-compulsif

A

Dépendance accrue aux drogues

Moyens utilisés : crimes graves, violents, diversifiés

Une consommation par habitude, consommation nécessaire pour vivre (craving, sevrage, souffrance).Oublie qu’on a des enfants, un travail, des responsabilités…Criminalité +++ : agressions, tueries (minorité mais dans l’extrême)