Les théories de la mémoire sémantique Flashcards

- Connaître les différents modèles de la mémoire sémantique - Identifier les similitudes et les différences entre ces modèles de la mémoire sémantique

1
Q

Quels sont les deux modèles extrêmes de l’organisation de la mémoire sémantique ?

A
  • Modèle de la cognition incarnée
  • Modèle de la cognition non-incarnée
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Q

Comment décrit-on globalement les théories non-incarnées ?

A
  • La cognition serait un système symbolique, abstrait.
  • La mémoire sémantique serait indépendante de son implémentation physique.
  • Complète indépendance entre les régions cérébrales impliquées dans la sémantique et les aires sensorimotrices.
  • Analogie d’un ordinateur
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3
Q

Comment décrit-on globalement les théories incarnées ?

A
  • La cognition dépend de la corporéité (= physique (sensoriel et moteur))
  • Ancrage de l’individu dans son environnement matériel, social et culturel
  • L’information sémantique est multimodale.
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4
Q

Quel type de théorie sémantique engloberait le MAF ?

A

Théorie non-incarnée

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5
Q

Nommer les 4 types de théories et leur niveau d’incarnation.

A
  1. Non-incarnée : Théorie sensorielle / fonctionnelle
  2. Théorie d’incarnation secondaire : Modèle du hub sémantique
  3. Incarnation faible : Modèle des zones de convergence
  4. Incarnation forte : Théorie neurale des concepts incarnées
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6
Q

Vrai ou faux : Dans la théorie de la cognition incarnée, les concepts sont des symboles abstraits représentés et traités dans un système sémantique autonome complétement séparer des système sensoriel et moteur

A

Faux, c’est dans la théorie de la cognition non-incarnée

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7
Q

Vrai ou faux : Dans la modèle de la cognition incarnée, les aires sensorielles et motrices primaires représentent le contenu sémantique dans un réseau distribué.

A

Vrai

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8
Q

Comment les théories non-incarnées voient la mémoire sémantique ?

A
  • Organisation de type « base de données » / « encyclopédie »
  • Représentations amodales (= indépendante des modalités sensorielles de sortie ou d’entrée), abstraites, décontextualisées et stables
  • Indépendante (de l’action, la perception, etc.)
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9
Q

Nomme une théorie non-incarnée

A

La théorie sensorielle / fonctionnelle

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10
Q

Décrire comment les concepts sont catégorisés dans la théorie sensorielle / fonctionnelle (théorie non-incarnée)

A
  • Les concepts appartenant aux catégories biologiques (animaux, fruits, etc.) sont surtout définis par des attributs sensoriels.
  • Les concepts appartenant aux catégories manufacturées (outils, instruments, etc.) sont surtout définis par des attributs fonctionnels.
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11
Q

Nommer des appuis à la théorie sensorielle / fcontionnelle (théorie non-incarnée)

A
  • Déficits de catégorie spécifiques chez les patients avec encéphalite herpétique.
  • Nombreuses descriptions de cas cliniques présentant des dissociations biologiques vs manufacturés.
  • Pour les gens typiques, les concepts biologiques sont plus difficiles à traiter que les objets manufacturés.
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12
Q

(Théorie sensorielle / fonctionnelle) Comment peut-on expliquer que chez les patients qui présentent des déficits pour des catégories spécifiques, la séparation entre concepts préservés et déficitaires ne correspond pas exactement à la différence entre catégories biologiques vs manufacturées ?

A

En fait, les déficits de « catégories spécifiques » sont aussi des déficits de « modalités spécifiques ». Les personnes qui présentent des déficits pour les concepts biologiques sont aussi plus affectés pour le traitement de leurs attributs visuels que fonctionnels.

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13
Q

Critiques de la théorie sensorielle/fonctionnelle (théorie non-incarnée)

A
  • Chez les patients qui présentent des déficits pour des catégories spécifiques, la séparation entre concepts préservés et déficitaires ne correspond pas exactement à la différence entre catégories biologiques vs manufacturées
  • Activation d’aires sensorielles et motrices durant les tâches sémantiques en études IRMf. Donc les modalité sensorielle et motrice ne sont pas séparées ?
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14
Q

Comment les théories d’incarnation secondaire voient la mémoire sémantique ?

A
  • Représentations amodales
  • Indépendante, mais associée avec l’information sensorielle / motrice
  • Attributs de modalité spécifique + « hub » sémantique
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15
Q

Quels sont les différences entre les théories non-incarnées et les théories d’incarnation secondaire ?

A
  • La mémoire est associée avec l’information sensorielle pour la théorie d’incarnation secondaire.
  • La mémoire sémantique comporte des attributs de modalités spécifiques pour la théorie d’incarnation secondaire.
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16
Q

Quelles est la théorie associée à l’incarnation secondaire ?

A

Le modèle de hub and spoke (hub sémantique)

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17
Q

Qu’est-ce que le “hub” dans la théorie hub and spoke ?

A

Le « hub » soutient l’activation des représentations de TOUTES les modalités et de toutes les catégories sémantiques. Le hub sémantique relie les attributs de modalités spécifiques.

18
Q

Où se retrouve le hub sémantique selon la théorie du hub ans spoke ?

A

Lobe temporaux antérieurs (LTA)

19
Q

Qu’est-ce qui arrive si le LTA est atteint (théorie du hub and spoke) ?

A

Si le « hub » (= LTA) est atteint, les difficultés sémantiques se manifesteront pour toutes les modalités d’entrée (image, mot, son, etc.) et de sortie (production orale et écrite, dessin, etc.)

20
Q

Nommer les appuis de la théorie du hub and spoke (théorie d’incarnation secondaire)

A
  • Variante sémantique de l’aphasie primaire progressive : dégradation de la mémoire sémantique (anomie et difficultés de compréhension des mots).
  • Maladie neurodégénérative caractérisée par :
  • Une atrophie des lobes temporaux antérieurs bilatéraux
  • Une atteinte sélective des habiletés sémantiques, affectant les sphères réceptive et expressive pour toutes les catégories de concepts (de façon plus ou moins équivalente).
21
Q

Critiques de la théorie du hub and spoke (théorie d’incarnation secondaire)

A

Est‐ce que le LTA est vraiment le seul « hub » sémantique ?
- L’atrophie du lobe temporal médian est plus associée aux déficits sémantiques que les LTA.
- Une lésion du cortex d’association ou des aires sensorielles primaires affecte la perception, mais aussi le traitement sémantique (la reconnaissance et le rappel de l’information).

22
Q

Nommer la théorie associée à l’incarnation faible

A

Modèle des zones de convergence

23
Q

Comment les théories d’incarnation faible voient la mémoire sémantique ?

A
  • Les représentations sémantiques sont constituées d’informations sensorielles et motrices. Ces informations ont un vrai rôle sémantique (pas d’activation secondaire)
  • Certain niveau d’abstraction
  • Dépendance de l’info sensorielle et motrice : pas au niveau du cortex primaire, mais du cortex adjacent
24
Q

Quels sont les différences entre les théories d’incarnation secondaire et les théories de faible incarnation ?

A
  • Les représentations sémantiques sont constituées d’informations sensorielles et motrices (pour la théorie d’incarnation faible).
  • Les informations de la mémoire sémantique ont un vrai rôle sémantique et ne sont pas due à une activation secondaire (pour la théorie d’incarnation faible)
25
Q

Que sont les zones de convergence dans le modèle des zones de convergence (théorie d’incarnation faible) ?

A
  • Une « zone de convergence » (ZC) associe différents aspects (« fragments ») du concept
  • Les ZC (= ensembles neuronaux ≠ des cortex primaires) ont le mécanisme de « reliure » multimodale nécessaire pour reconstruire une expérience
26
Q

Expliquer le chemin que traverse les infos sémantiques dans le modèle des zones de convergence.

A

Perception des traits sensoriels de l’objet
1. Pattern d’activation neuronale (cortex primaire A)
2. Zone de convergence locale (Cortex primaire associatif A)
3. Zone de convergence non locale (Cortex associatif secondaire)
4. Zone de convergence non locale (cortex primaire associatif B)
5. Pattern d’activations neurones (cortex primaire B)

27
Q

Que contiennent les cortex sensoriel et moteur primaire dans la théorie des zones de convergence ?

A

Les cortex sensoriels et moteur primaires contiennent les « fragments » d’une expérience

28
Q

Vrai ou faux : Les zones de convergence ont de multiples zones distribuées dans le cerveau.

A

Vrai,
Il y a une ZC qui encode les associations entre la forme et le nom d’un objet, une ZC qui encode les associations entre la couleur et le mouvement…

29
Q

Vrai ou faux : Certaines ZC deviennent plus importantes pour certaines « catégories » sémantiques.

A

Vrai,
Par exemple, la zone de convergence entre « forme » et « action» est plus importante pour les outils

30
Q

Expliquer comment l’info sémantique est manipulée dans notre cerveau dans le modèle des zones de convergence

A
  1. Le traitement sémantique implique l’activation de multiples ensembles de neurones localisés dans les différentes aires sensorielles et motrices primaires.
  2. La combinaison d’activité neuronale synchronisée, engendrée lors de la perception d’un objet, est enregistrée dans des zones de convergence locales situées dans les aires sensorielles et motrices associatives.
  3. La combinaison d’activité neuronale synchronisée générée dans les zones de convergence locales est enregistrée dans des zones de convergence non- locales, situées dans les aires associatives secondaires
  4. Une rétroaction via des projections entre les différents niveaux permet la réactivation des ensembles de neurones dans les aires primaires.
31
Q

Appuis à la théorie des zones de convergence (théorie d’incarnation faible)

A
  • Déficits perceptuels nuisant au rappel de traits sémantiques : Associations observées entre la performance à des tâches de perception visuelle des couleurs et des tâches verbales d’évocation des couleurs, chez des patients cérébrolésés
  • Projections des cortex sensoriels convergeant vers des régions plus antérieures, mais non pas vers une seule et unique région.
32
Q

Nommer une théorie qui fait partie de l’incarnation forte

A

La théorie neurale des concepts incarnés

33
Q

Comment les théories d’incarnation forte voient la mémoire sémantique ?

A
  • Mémoire sémantique = aires sensorielles et motrice primaires seulement (isomorphisme)
  • La cognition et le système conceptuel sont enracinés dans le cerveau, le corps et l’environnement
  • Représentations dynamiques liées à la perception‐ action et à l’expérience
  • Le contenu sémantique se représente à travers la « simulation »
34
Q

Est-ce que les théories d’incarnation forte sont abstraites ?

A

NON

35
Q

Quels sont les différences entre les théories de faible incarnation et les théories d’incarnation forte ?

A

Pour la théorie d’incarnation forte, la mémoire sémantique est seulement associées aux aires sensorielles et motrices primaires (isomorphisme).

36
Q

Que stipule la théorie neurale des concepts incarnés ?

A
  • Les concepts sont multimodaux, c’est-à-dire qu’ils sont constitués par des réseaux neuronaux fonctionnels utilisés à la fois pour les actions et la perception
  • Les mêmes systèmes neuronaux pour perception, action, imagerie et langage
  • « Cluster fonctionnel » : réseau cortical qui fonctionne comme une unité dans les aires primaires qui font l’intégration multimodale. Ces « clusters » font la simulation des représentations
37
Q

Appuis à la théorie neurale des concepts incarnés

A
  1. Neurones multimodaux : Certains neurones du cortex prémoteur répondent aux stimuli visuels, auditifs ou somatosensoriels
  2. Neurones canoniques : Certains neurones du cortex prémoteur déchargent lors de la réalisation d’une action, mais également lors de l’observation d’un objet associé
  3. Neurones miroirs : Ceux-ci déchargent lors de la réalisation d’une action, mais également lors de l’observation de cette action réalisée par autrui
38
Q

Critique à la théorie neurale des concepts incarnés

A
  • Une lésion focale dans les aires sensorielles et motrice primaires ne donne pas de problèmes de conceptualisation abstraite / raisonnement.
  • Pas seulement les aires primaires qui s’activent durant le traitement sémantique
39
Q

Quels sont les deux modèles plus probables et qui sont appuyés par les études chez des patients cérébrolésées ?

A

Le théorie du hub and spoke (incarnation secondaire) et la théorie des zones de convergence (faible incarnation)

40
Q

Comment la théorie neural des concepts incarnés aborde les concepts abstraits ?

A

Ce sont des métaphores conceptuelles. Il y a un mapping entre une source perceptuelle et un domaine non-perceptuel.

41
Q

Quelles théories sont plus facilement traduites en clinique ?

A

Les théorie non-incarnées et d’incarnation secondaire