Les modèles d'identification lexicale Flashcards

- Connaître les différents modèles de sélection lexicale à l’oral et à l’écrit - Identifier les similitudes et les différences entre ces modèles de sélection lexicale

1
Q

Nommer les trois modèles de sélection lexicale

A
  • Modèle des logogènes
  • Modèle de la cohorte
  • Modèle trace
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Q

Qu’est-ce que la sélection lexicale ?

A

La sélection d’une seule entrée lexicale parmi l’ensemble des entrées précédemment activées.

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3
Q

Quelles composantes du modèle des logogènes sont équivalentes au système des lexiques dans le MAF ?

A
  • Le système auditif des logogènes
  • Le système visuel des logogènes
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4
Q

Que sont les logogènes dans la modèle des logogènes ?

A

Ce sont des détecteurs de mots.
- Ils produisent la représentation consciente d’un mot.
- Chaque mot du lexique correspond à un logogène (c’est comme un équivalent abstrait du mot qui est stocker dans le lexique).

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5
Q

Vrai ou faux : Quand un certain seuil d’activation est atteint, le logogène se déclenche ce qui fait en sorte que le mot qui lui est associé est reconnu.

A

Vrai

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6
Q

Qu’est-ce que le modèle des logogènes permet d’expliquer ?

A
  • Fréquence : Les seuils des logogènes sont souvent utilisés à un niveau d’activation plus bas en permanence.
  • Répétition : Toute utilisation d’un logogène contribue à faciliter son activation subséquente en abaissant son seuil de réponse au repos.
  • Amorçage : Diminution progressive de son niveau d’activation (le logogène activé retrouve peu à peu son niveau initial).
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7
Q

Vrai ou faux : La présentation d’une amorce diminue le seuil d’activation du mot cible.

A

Vrai

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8
Q

Comment qualifie-t-on le flux d’information dans le modèle des logogènes ?

A

bottom‐up : Les informations provenant de l’AV ou de l’AA activent les logogènes.

top‐down : Les connaissances générales d’une personne (= système cognitif) activent les logogènes.

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9
Q

Que veut dire le terme “top-down” ?

A

Info descendante
Système cognitif –> Vers les logogènes

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10
Q

Que veut dire le terme “bottom up” ?

A

Info ascendante
Périphérie (analyse visuelle / analyse auditive) –> vers le lexique (logogène)

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11
Q

Quelle est le mot clé à retenir pour le modèle des logogènes ?

A

ACTIVATION

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12
Q

Quelle est le mot clé à retenir pour le modèle de la cohorte ?

A

POINT D’UNICITÉ

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13
Q

Quelle est le mot clé à retenir pour le modèle de la trace ?

A

INTERACTIVITÉ

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14
Q

Nommer les types d’analyse pour chaque modèle

A
  • Modèle des logogènes : analyse visuelle et auditive
  • Modèle de la cohorte : analyse auditive
  • Modèle de la trace : analyse visuelle et auditive
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15
Q

Quelle est l’idée principale du modèle de la cohorte ?

A

Un auditeur sélectionne dès les premiers phonèmes qu’il entend un ensemble de candidats (cohorte) possibles commençant par ces phonèmes.

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16
Q

Explique le concept de réduction progressive de la cohorte dans le modèle de la cohorte.

A

Chaque nouveau phonème élimine de la cohorte les candidats qui ne correspondent plus au signal acoustique. Au fur et à mesure qu’on entend les sons qui forment le mot, on réduit progressivement le nombre de candidats possibles. Lorsqu’il ne reste plus qu’un seul candidat dans la cohorte compatible avec le patron acoustique spécifié, le mot est alors reconnu.

17
Q

Comment appelle-t-on le moment précis où il ne reste qu’un seul candidat possible avec la séquence phonologique présentée dans la modèle de la cohorte ?

A

Le point d’unicité

18
Q

Définition du point d’unicité

A

Le moment précis auquel un mot diffère de tous les autres appartenant à la même cohorte initiale

19
Q

Lien entre la longueur du mot et le point d’unicité

A
  • Mots courts : ce point est atteint en fin de mot (ex : mur, vol…) –> car ils ont bcp de voisins phonologiques

-Mots longs : ce point peut se trouver avant la fin du mot (ex : vocabulaire) –> moins de candidats phonologique possible

20
Q

Vrai ou faux : A longueur identique, les mots avec un point d’unicité précoce sont traités plus lentement que ceux avec un point d’unicité tardif

A

Faux, les mots avec un point d’unicité précoce sont traités plus vite que ceux avec un point d’unicité tardif

21
Q

Comment qualifie-t-on le flux d’information dans le modèle de la cohorte ?

A
  • ↑ bottom‐up : La priorité est donnée aux informations issues du signal pour la reconnaissance des mots.
  • Pas d’influence top-down des représentations de plus haut niveaux (ex : système sémantique vers lexique phono d’entrée)
22
Q

De quel type de modèle est le modèle de sélection lexicale ?

A

Modèle connexionniste de reconnaissance des mots écrits et entendus
- Il prône un traitement similaire à ceux des neurones

23
Q

Décrire l’organisation hiérarchique dans le modèle de la trace ?

A

3 niveaux :
1. Traits (acoustiques / visuels)
2. Phonèmes / lettres
3. Mots

24
Q

Vrai ou faux : Les niveaux opèrent en série dans le modèle de la trace.

A

Faux, ils opèrent en parallèle (même si les infos n’ont pas terminé d’être traitées dans le niveau inférieur)

25
Q

Vrai ou faux : Dans le modèle de la trace, l’activation d’un trait inhibera les autres traits du même niveau.

A

Vrai

26
Q

Comment qualifie-t-on le flux d’information dans le modèle de la trace ?

A

Totalement interactif entre chaque niveau :

  • bottom‐up
  • top‐down

L’identification d’un phonème est influencée par les infos de bas niveau (niveau des traits), mais aussi par les infos de haut niveau (niveau des mots)

27
Q

Vrai ou faux : Il existe des connexions facilitatrices « inter‐niveaux » et des connexions inhibitrices « intra‐niveau » dans le modèle de la trace

A

Vrai

28
Q

Comment procède-t-on à la réduction de candidats lexicaux dans le modèle de la trace ?

A

Il y a une compétition entre les différentes unités à l’intérieur d’un même niveau. Les unités les plus activées inhibent les moins activées, ce qui permet la réduction des candidats lexicaux.

29
Q

Vrai ou faux : Les connexions sont bi-directionnelles dans le modèle de la trace.

A

Vrai

30
Q

Vrai ou faux : La dynamique d’activation interactive et les processus inhibiteurs entre les candidats activés permettent la sélection de plusieurs entrées lexicales.

A

Faux, la dynamique d’activation interactive et les processus inhibiteurs entre les candidats activés permettent la sélection d’une seule entrée lexicale.

31
Q

Qu’est-ce que le modèle de la trace permet d’expliquer ?

A

Il permet d’expliquer les effets de :
- Fréquence : Chaque unité a un niveau d’activation particulier au repos.

  • Répétition : Reconnaître un mot qui vient d’être présentée nécessite moins d’activation pour atteindre son seuil d’activation.
  • Amorçage : Une unité lexicale activé précédemment reste partiellement activée pendant un certain temps.
32
Q

Nommer le seul modèle qui ne reçoit pas d’information top-down.

A

Le modèle de la cohorte