Les séries-télés Flashcards

1
Q

John Landgraf et le concept de « Peak TV

A

concept inventé en 2015 dans le cadre de la TCA (Television Critics Association), pour rendre compte du fait qu’actuellement il y a une explosion de l’offre sérial, cette explosion doit accompagner un essoufflement.

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2
Q

L’économie d’attention

A

correspond au temps que le spectateur accorde à tel produit de divertissement. Dans cette offre multiple, on compte chaque année: quelles séries sont gagnantes et lesquelles sont perdantes.

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3
Q

Cliffhanger

A

fin d’épisode, fin de saison et au moment de la coupure pub

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4
Q

Le serial

A

Ancêtre de la série. Un des sérials qui va le plus marquer la culture américaine, c’est The perils of Pauline.

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5
Q

Le livre “Les séries télévisées, l’avenir du cinéma ?”

A

Ouvrage très important de Jean-Paul Esquenazi, nous dit que la série est une adaptation de production pour la télévision.

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6
Q

Différences entre la télévision et le cinéma (3)

A
  • Le spectateur de cinéma est un spectateur actif (il choisit son film, il se déplace au cinéma, il est aussi actif économiquement) alors que le spectateur de télévision est un spectateur passif, le programme vient à lui.
  • La télévision va aussi adapter les programmes aux rythmes de la vie domestique. C’est donc l’invention des grilles de programmes. Il s’agit de créer des rendez-vous.
  • « La télévision c’est de la radio filmée » Orson Welles. Il y a une place très importante de la parole à la télé.
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7
Q

Comment les séries captent l’attention ?

A

Inviter le téléspectateur à se poser des questions pour qu’il attende des réponses

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8
Q

La Shark Theory

A

Avec les séries, le « bel animal », devient une sorte de requin, car dès le début, le but de la série est de vous attraper à l’aide de sa mâchoire etc…

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9
Q

La sérialité (3)

A
  • capte le spectateur sur le long terme.
  • forme de répétition qui est utilisée pour fidéliser le spectateur.
  • s’est généralisée à la tv, toutes les émissions cherchent à créer un rdv.
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10
Q

Idée de différences et de répétitions

A

principe structurant, différences dans les nouveaux épisodes mais la structure narrative et les plans restent les mêmes. Ce dispositif nous réconforte et nous rassure, le spectateur se sent un peu maître des histoires. Le phénomène de rendez-vous avec le spectateur est donc très fort.

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11
Q

exemples de séries avec un phénomène de rdv marqué

A
  • L’exemple de Cold Case: le phénomène de rdv et de répétition est le fait qu’à chaque épisode, un ancien mystère est résolu.
  • L’exemple de The Sopranos: à chaque début d’épisode, le protagoniste pied nu en peignoir va chercher son journal à l’entrée de demeure.
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12
Q

Principe de fidélisation

A
  • Le spectateur s’attend à l’avance de ce qu’il va voir par un phénomène de rdv.
  • Permet de rentabiliser les coûts de production sur le long terme.
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13
Q

Le principe d’amortissement

A

offre garantie aux annonceurs publicitaires

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14
Q

Le principe de valorisation

A

motivation d’appâter et rassurer les annonceurs publicitaires.

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15
Q

Le principe d’amortissement

A

la télévision a un système de financement privé qui fait rentrer de l’argent principalement par la publicité. Cela permet d’appâter et de rassurer les annonceurs publicitaires.

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16
Q

3 ancêtres de la série

A
  • La littérature populaire (les trois mousquetaires, fantomas, le mystère de la chambre jaune), publiés à l’époque au fur et à mesure dans des journaux.
  • Le serial cinématographique (Flash Gordon, Les mystères de New-York)
  • Le feuilleton radiophonique (The romance of Helen Trent, Ma Perkins)
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17
Q

Le Feuilleton (5)

A
  • Processus mémoriel: chaque épisode garde la mémoire des épisodes précédents
  • La forme a du mal à s’imposer à la télévision mais prend un nouveau développement dans les années 90 grâce au magnétoscope.
  • exemples contemporains: Strangers Things, Breaking Bad,…
  • Une intrigue découpée en plusieurs épisodes
  • L’unité vient de la continuité.
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18
Q

Le previously

A

(ce qui s’est passé précédemment) est une forme qui permet de synthétiser des informations importantes pour permettre au spectateur de suivre ce qu’il s’est passé.

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19
Q

La série (au sens strict) (5)

A
  • Columbo, Mission impossible
  • nouvelle intrigue par épisode
  • Amnésie narrative des épisodes
  • Un spectateur privilégié: l’amateur de la répétition
  • l’unité vient de la répétition d’une formule
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20
Q

La formule d’une série

A

concept et/ou un dispositif qui s’exportent. Exemple: la version canadienne de caméra café ou modern family qui s’inspire de fais pas ci fais pas ça.

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21
Q

Les anthologies-saisons

A

L’habillage des épisodes fait l’appartenance à une collection. Chaque saison est autonome par rapport aux autres.
American Horror Story.

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22
Q

Un pilote

A

C’est un test, qui va guider la série, et déterminer l’esthétique de la production générale.

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23
Q

Les mini-séries

A
  • mini-feuilletons, tels que : Queen’s Gambit et Normal People.
  • Deux épisodes minimum, 13 maximum et 13 heures maximum. C’est une catégorie définie par les Emmy Awards.
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24
Q

Pourquoi un développement des mini-séries ? (6)

A
  • vouloir attirer vers les séries, un public plus attiré par le cinéma (une forme plus courte et surtout finie).
  • Permet de limiter les risques financiers et cela permet aussi d’avoir de plus gros budget pour l’ensemble de la production.
  • Permet d’attirer des stars de cinéma.
  • Limiter les déceptions dues aux annulations.
  • Le temps de tournage est plus réduit qu’une série classique.
  • Plus de temps pour l’écriture de chaque épisode,
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25
Q

Deux-supers genres

A
  • Aventure: Il faut à l’origine, un mystère, une énigme. Il faut alors que le récit prenne la structure d’une enquête ainsi que la figure ou les figures d’enquêteurs, et une grande figure d’opposition, à savoir le « Grand Méchant »
  • Mélodrame: Il faut à l’origine un groupe de personnages. Ce qui va alors être le sujet de la série c’est l’évolution des rapports entre les personnages.
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26
Q

La formule (4)

A
  • On part du genre (ex: policier) en faisant un mouvement de spécification (caractéristiques de la série) qui donne une formule.
  • elle évolue au fur et à mesure de l’avancée de la série
  • La formule d’une série est inscrite dans la « bible » de la série, à laquelle les différents producteurs, scénariste, réalisateurs, acteurs se réfèrent pour créer des épisodes.
27
Q

Les caractéristiques de Columbo (2)

A
  • Très grande inventivité dans la manière dont les crimes sont commis. Permis notamment par le fait que l’écriture est plus proche du film que de la série.
  • Son aspect intellectuel: c’est une série qui va opposer des esprits. Il n’y a pas de violences, d’effusions de sang etc…
28
Q

Axe de l’attribution

A

Le récit, la fiction attribue au personnage un certain nombre de caractéristiques, pour donner au personnage son image

29
Q

Anti-Whodunit

A

L’enquête est déjà résolue pour les spectateurs: c’est un Anti-Whodunit, opposé à la structure du Whodunit. (« Who done it »). L’enquête repose alors sur un type très particulier de suspens.

30
Q

Comment la formule de Columbo s’est créée?

A
  • axe de l’attribution du personnage: Le k-way de Columbo, est une excentricité dans le contexte Californien, son chien immobile, sa voiture, sale et vieille (la Peugeot 403),…
  • L’intrigue: Il n’est pas possible qu’un tueur soit de la même classe sociale que Columbo. Ils considèrent toujours mettre en œuvre des crimes parfaits (grâce à leur sentiment de domination). Cela permet aux criminels de baisser leur garde et de laisser une place à Colombo pour résoudre le mystère.
31
Q

Une formule est tripartite

A
  • Le début: la mise en place, dans laquelle les showrunners peuvent jouer avec les codes. Les showrunners mettent en place les éléments pour l’histoire et nous montrent le crime.
  • L’intrigue (la confrontation)
  • La résolution, construite en inversion avec le début. La mise en scène est cette fois-ci orchestrée par l’enquêteur.
32
Q

Hybridité générique

A
  • apparaît dans les années 80
  • nouveau genre, un mélange entre différents genres.
  • La série de la mutation, fondatrice de cette hybridité générique est Hill Street Blues (Capitaine Furillo en France).
33
Q

Contexte de de la télévision américaine dans les années 80

A

paysage divisé entre les productions de Prime Time (le soir, destiné à un public masculin) et les productions de Day Time (la journée, destiné à un public féminin, c’est les soaps opéras).
Les « woman’s things » (Day Time), sont souvent considérés comme des productions inférieures.

34
Q

“Dallas” et l’hybridation (3)

A
  • constitue la première révolution dans le monde des séries. Pour la première fois, un Soap Opera va pouvoir intéresser un public de prime time.
  • Dallas est ce qu’on appelle un « night-time soap », une série de Prime Time qui a été diffusé entre 1978 et 1991. C’est la première fiction hebdomadaire avec des épisodes à suivre
  • Dallas a ouvert de nouvelles portes, a permis de nouvelles libertés pour l’écriture sérial et pour les showrunners.
35
Q

Bourdieu et les séries

A

ce qui va faire que les formes se renouvellent c’est que l’on se trouve face à une impasse dans la création, et que la seule solution possible soit d’inventer une nouvelle forme. Face à une impasse, les créateurs de la série vont inventer une nouvelle forme.

36
Q

L’exemple de Desperate Housewives (5)

A
  • Cette série est caractéristique/symptomatique de la production de série dans les années 2000 (concept d’arène)
  • série chorale
  • rôle important du voice over
  • présence du previously-on
  • c’est un “ensemble show”
37
Q

concept de l’arène

A

lieu où tous les conflits vont s’exacerber, parce que les personnages sont concentrés au même endroit.

38
Q

série chorale (5)

A
  • série qui évolue autour d’un groupe de personnages.
  • émergence d’une communauté, plutôt que l’individu.
  • permet aussi une identification multiple. Mais permet aussi une multitude de point de vue
  • permet de représenter des membres de toutes les communautés
  • Chaque personnage sert de contraste aux autres personnages.
39
Q

choralité hiérarchisée

A

séries chorales, organisées autour d’un personnage central, qui guide l’action. (24 heures chrono). Une des choses les plus importantes est de faire vivre la singularité des personnages tout en entretenant le groupe.

40
Q

L’acousmatique

A

fait de diffuser des sons sans en montrer les sources. La voice-over est donc un phénomène acousmatique, les personnes en voix-off sont des acousmêtre, des personnages dont on ne voit pas le corps.

41
Q

Les 4 pouvoirs de l’acousmêtre selon Michel Chion

A
  • L’ubiquité (le fait d’être présent partout), c’est le meilleur moyen de guider la fiction
  • Le panoptisme (le fait de tout voir), c’est le meilleur moyen de guider l’attention des personnages sur certains éléments
  • L’omniscience (le fait de tout savoir)
  • Leur toute puissance (le fait qu’elle semble pouvoir agir sur les personnages).
42
Q

previously-on

A

permet d’introduire chaque épisode. Il y a des reprises d’extraits, associés à une voix-off:
- Il n’est pas forcément là pour résumer les épisodes précédents
- Il est question de rappeler ce qui va servir dans le nouvel épisode

43
Q

Le générique (3)

A
  • rituel pour le spectateur
  • élément à part entière de la série
  • Il s’agit de condenser en quelques images, l’esthétique et le thème de la série.
44
Q

Desperate Housewives, est une série qui allie deux types de série

A
  • Un « Driven Character Show », est une série dont l’histoire est majoritairement guidée par le personnage que par l’histoire. C’est l’évolution sentimentale et psychologique du personnage qui compte.
  • Un « Formula Show », c’est une série qui organisé à partir d’une série de règles, de contraintes (ex : Columbo).
45
Q

ensemble show

A

série mettant en scène un nombre important de personnages réguliers, et donc un nombre tout aussi important d’intrigues. Chaque intrigue correspond alors à une grande question dramatique, autrement dit à un problème que les personnages vont devoir résoudre.

46
Q

Crossover d’intrigues

A

les histoires se mêlent

47
Q

métaphore du tressage narratif

A

Une tapisserie (lors de sa création), est encadrée par un cadre (la formule), à l’intérieur duquel vont avoir lieu les différents tressages (l’apparition et l’entremêlement des intrigues).

48
Q

principe d’équilibre

A

équilibre entre une structure de narration qui s’adresse aux spectateurs fidèles et aux spectateurs infidèles. Les deux types de public doivent être satisfaits par l’épisode.

49
Q

L’exemple de Normal People (2)

A
  • Mini-série irlandaise de 12 épisodes
  • dynamique des liaisons et des déliaisons : Les personnages sont représentés dans le même plan puis sont séparés dans le plan d’après.
50
Q

Les séries aux USA (3)

A
  • impossible de diffuser un programme en simultanée partout aux USA.
  • La télévision aux USA est privée depuis le tout début de son histoire
  • Les chaînes ne sont donc pas nationales mais locales ( Il y a cependant des networks qui possèdent des chaînes, ce qui explique pourquoi NBC, ABC, CBS soient présentes dans tout le pays)
51
Q

DMA, Designated Market Area (2)

A
  • L’unité de base du secteur télévisuel aux USA est divisée en DMA: bassin de foyers couvert par les mêmes médias
  • Chaque chaîne locale doit diffuser en continu. Les chaînes ont la possibilité d’aller acheter des programmes qui ont été produits pour l’ensemble du territoire américain.
52
Q

Network

A
  • Les programmes locaux sont produits par des networks
  • Les Networks peuvent être propriétaires d’un certain nombre de chaînes, et ne peuvent pas concentrer un trop grand nombre de chaînes car cela nuit à la concurrence.
  • The big four : ABC, CBS, NBC, FOX
53
Q

Défintion de Network selon la FCC

A
  • Un service de TV sans abonnement
  • a pour obligation de produire plus de 15h en Prime Time
  • Diffusion sur plus de 75% des foyers.
54
Q

Contraintes des Networks (3)

A
  • Ils sont obligés de diffuser des programmes familiaux entre 19h et 20h
  • Il y a aussi des règles de censure
  • La FOX n’est pas soumise aux mêmes règles
55
Q

Stratégie de networks

A

vendre des séries qui ont dépassé les 100 épisodes (dont la production a été largement amortie), pour que d’autres chaînes puissent les rediffuser pour remplir leur grille de diffusion.

56
Q

Le câble (les chaînes payantes)

A

devient un acteur important de la TV des USA dans les 70’s. Ce sont des abonnements proposés aux spectateurs (des regroupements de chaînes privés). Les chaînes ont alors plus de liberté en se détachant des grands networks.

57
Q

câble « premium »

A

HBO, et Showtime. Sur ces chaînes, les spots commerciaux ne sont pas diffusés au milieu des programmes, mais seulement entre les programmes

58
Q

les plateformes

A

révolutionnent la manière de produire des programmes.

59
Q

échelle de Nielsen

A

permet de déterminer l’audience, la grandeur ainsi que la composition des programmes de TV.

60
Q

Les Upfronts

A

Présentation des grilles de programme et des analyses des résultats de la saison passée. C’est là que les annonceurs se positionnent. Les prix des espaces publicitaires sont donc fixés des mois avant la diffusion. Pour faire acheter les espaces publicitaires, les Networks assurent des audiences minimales.

61
Q

Les screenings

A

Période où les acheteurs viennent assister à des projections de pilots pour mettre une option dessus.

62
Q

Les sweeps (weeks)

A
  • depuis 1954, ce sont des carnets de bords envoyés à des foyers destinés à noter pendant une semaine les habitudes télévisuelles
  • Les sweeps sont des périodes stratégiques. Durant la semaine des sweeps, les producteurs de série intensifient les fictions, pour créer le buzz et augmenter l’audience.
63
Q

Bottle episode

A

épisode où les coûts sont diminués pour permettre la continuité de la diffusion