Analyse Flashcards

1
Q

Selon Jacques Aumont le terme “interpréter” peut être compris (4)

A
  • comme comprendre: doter de sens un phénomène
  • comme traduire: traduire l’oeuvre en langage
  • comme expliquer: pénétrer l’oeuvre dans sa logique
  • comme innover: proposer une interprétation nouvelle et “réinventer” la compréhension de l’oeuvre interprétée
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Les qualités de l’acte interprétatif et de l’interprète selon Jacques Aumont

A
  • ajouter de soi
  • être juste
  • faire du sens
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

L’interprétation de Jacques Aumont Sonate d’Automne, Ingmar Bergman, 1978 (2)

A
  • Jeux d’interprétation = 2 actrices interprète 2 perso qui interprètent différemment une œuvre
    -Séquence se construit autour de regards
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Bazin et le spectateur (2)

A
  • L’esprit du spectateur épouse naturellement le point de vue car montage invisible.
  • Participation émotionnelle qui repose sur l’expérience du spectateur.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Griffith et le spectateur

A

Principe de déduction et de participation active.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Eisenstein et le spectateur (3)

A
  • le schéma interprétatif du spectateur n’est pas déductif.
  • idée d’une force et d’une intensité d’émotions contradictoires par le montage qui créent du choc.
  • le spectateur, de lui-même, dépasse une contradiction première entre deux images.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Montage d’attraction d’Eisenstein

A
  • Développement génératif des idées effectuées par le montage.
  • Continuité au-delà des différences entre les images. - L’attitude du spectateur et de ses compétences repose sur l’imaginaire.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

La symphonie visuelle (un cinéma pur) - DuLac (2)

A
  • Dans l’école européennes des années 20, on cherche des impressions et des sensations pures.
  • On éduque l’œil et on veut l’ouvrir à des sensations nouvelles par le cinéma: on préfère ouvrir la sensibilité du spectateur que lui donner du sens.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

La sémiologie - Christian Metz (2)

A
  • Tous les éléments de la vie sont porteurs de signe et ont un sens.
  • Entrelacements de phénomènes multiples avec un maillage qui structure une séquence et qui produit du sens selon ses propres modalités.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

La sémiopragmatique - Roger Odin (2)

A
  • l’approche de l’objet film et de l’objet cinéma selon le bagage du spectateur et son expérience du film
  • Dans cette analyse, un film n’a pas de sens en soi. On ne repose plus sur la déduction mais sur l’interprétation en fonction des usages.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Les 7 modes de spectateurs - Roger Odin

A

Ces modes lui servent d’outil pour analyser:
- Le mode spectaculaire: distraire par le spectacle, multitudes d’informations (ex: blockbuster).
- Le mode fictionnel: le spectateur participe à l’illusion. Immersion qui repose sur l’empathie et l’illusion.
- Le mode énergétique: vibrer au rythme des images sans égard sur le contenu. Interprétation focalisée sur la sensation “pure” et l’exercice des sens.
- Le mode privé: celui qu’on éprouve le plus souvent, lorsque l’on regarde des images produites par nous-mêmes (ex: photos de famille)
- Le mode documentaire: il s’agit d’informer. L’interprétation ne se réfère pas qu’à l’image mais aussi à ce que l’on connaît dans le monde réel.
- Le mode artistique: attitude de spectateur qui met en lumière l’œuvre de l’auteur avec une interprétation qui se fait en fonction d’une connaissance précise et particulière. Approche essentiellement comparative.
- Le mode esthétique: développe un intérêt pour le travail des images et des sons.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Partie de Campagne, Jean Renoir, 1936-1946

A

Mode énergétique où la mise en place de la fiction passe par un mode spectaculaire dans la musique. On se laisse aller discrètement dans l’univers de la fiction qui va de paire avec l’écoulement de l’eau du film.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Umberto Eco (2)

A
  • courant structuraliste
  • sens infini du film, idée de multiplicité symétrique avec la théorie de Roger Odin.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Deux types d’interprétation à distinguer: Umberto Eco et la lecture du roman policier

A
  • L’interprétation sémantique: processus par lequel le destinataire, face à la manifestation linéaire du texte, la remplit de sens
  • L’interprétation critique: essaie d’expliquer pour quelles raisons structurales le texte peut produire ces interprétations sémantiques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Le crime était presque parfait, Alfred Hitchcock, 1954 (3)

A
  • L’interprétation critique tente de se valider sur le texte qu’elle construit.
  • Film linéaire dans une construction temporelle, coupé par des entractes car adaptation d’une pièce de théâtre
  • pour analyser le film il faut voir six récits diff du mm crime
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

La nature du narrateur et du spectateur - Umberto Eco

A

Le narrateur et le spectateur ont une double nature:
- Une nature “idéelle”, c’est-à-dire abstraite et théorique, dont les compétences sont induites par le film et qui peuvent être étudiées par l’analyse.
- Une nature empirique, plus vers la réalisation et les sciences humaines.

17
Q

Eco et la sémantique

A

Tout fil et tout texte contiennent un nombre infini d’interprétations

18
Q

Umberto Eco et le texte

A

La limite de l’interprétation ne repose pas sur des critères scientifiques ou des dogmes, mais c’est le texte lui-même.

19
Q

Les trois types d’intetio - Umberto Eco

A
  • L’intention de l’auteur: la volonté de l’émetteur du texte.
  • L’intention de l’œuvre: le sens littéral, l’aspect brut sans les formes d’ironies.
  • L’intention du lecteur: la place laissée au spectateur.
20
Q

Edgar Morin, Jean Rouch, Chronique d’un été, 1961

A

Mise en abyme dans le film puisque les personnages débattent à la fin du film sur ce qu’ils viennent de voir: porosité entre idéel et empirisme.

21
Q

Le Celluloïd et le marbre (1966)

A

L’enjeu de la discussion entre Simon et Rohmer devient la question de la représentation de la réalité, avec d’un côté l’affirmation de la réécriture et de l’autre, de l’image enregistrée.

22
Q

Le nouveau roman

A

Ensemble d’auteurs qui remettent en cause le roman traditionnel et qui cherchent à renouveler le genre romanesque. Ces auteurs, pour la plupart, sont publiés aux Éditions de Minuit entre 1950 et 1970. Robbe-Grillet est le théoricien le plus médiatisé du nouveau roman.

23
Q

Les films-romans

A
  • utilisé pour présenter un un mode de récit, un art basé sur des techniques modernes qui emploie des procédés de narration datant du siècle dernier.
  • Ce sont des auteurs qui manient beaucoup les symboles et les métaphores.
24
Q

manières de s’adresser au spectateur qui repose sur l’imaginaire:

A
  • roman
  • nouveau roman
    -film roman
25
Q

Murs Murs, 1982 (3)

A
  • Portrait d’une ville, des aspirations de ses habitants, de leurs colères
  • La grande majorité des scènes du film sont des plans de peintures murales dans Los Angeles
  • Le film alterne entre une narration d’Agnès Varda et des commentaires des peintres, des habitants: polyphonie.
26
Q

Le cinécriture de Varda

A

ce qui est contenu dans l’image, et le rythme de la composition de l’image sont les éléments essentiels qui fondent la vérité et l’expressivité de son cinéma.

27
Q

Le ciné peinture

A
  • Apparition d’une oeuvre (image dans le décor, visite de musée)
  • Citation d’une oeuvre (reconstitution filmique d’un tableau)
28
Q

Documenteur (4)

A
  • L’autre côté de Los Angeles sans soleil ni glamour, à travers l’histoire d’une femme exilée.
  • Les Murals dans Documenteur: d’un sujet de documentaire à un motif émotionnel
  • Peinture et cinéma: des canons artistiques comme source d’inspiration directe ou indirecte, consciente ou non
  • Un dyptique en miroir entre documentaire et fiction
    multiples formes (génériques) et partage de voix
29
Q

Il Deserto rosso, Antonioni, 1964 (6)

A
  • La névrose du personnage comme relais de la vision artistique du réalisateur
  • L’usine: hostilité du paysage et dépression de Giuliana
  • La couleur de la pellicule et la peinture filmée sur les décors
  • La couleur: une substance plastique qui tend vers l’abstraction
  • Couleur, aplat et avant-garde picturale: lien avec le film d’Antonioni et influence de Matisse et du tableau Harmonie rouge.
  • La couleur: une substance plastique névrotique
30
Q

Cinq propositions peuvent être avancées quant au rapport entre cinéma et allégorie - Jean-Louis Leutrat

A
  • L’allégorie est perçue comme une figure datée, ancienne
  • Le caractère réaliste de l’image cinématographique atténue l’aspect arbitraire que peuvent avoir les “attributs” de l’allégorie
  • Au statisme et à l’unité de l’image symbolique, on a opposé la mobilité interne et externe de l’image allégorique. Elle serait plus une modulation qu’un moule.
  • Se pose à sa suite la question de l’interprétation et de la traduction.
  • Les films sont le plus souvent à la fois des représentations et des récits; l’allégorie possible en eux est par conséquent susceptible d’apparaître à ces deux niveaux au moins.