Les récepteurs membranaires Flashcards
De combien de sous unités est composé un récepteur à tyrosine kinase de et sous quelle forme se présente le récepteur lors de sa synthèse ?
Un récepteur à tyrosine kinase est composé de 2 sous unité alpha extra-cellulaire et 2 sous unité bêta transmembranaires reliés par des ponts disulfures. Il est sous forme tétramérique.
Quelles sont les caractéristiques des sous-unités alpha du récepteur à tyrosine kinase de l’insuline ?
Les sous-unités alpha sont constituées au niveau de leur site de liaison avec l’insuline (N
terminal) de deux domaines nommés L1 et L2 séparées par un domaine riche en cystéine.
Le côté C-terminal de ces sous-unités correspond à celui du site de fixation du facteur de croissance insulinique 1 (IGF1 - Insulin Growth Factor 1). Ces deux récepteurs dérivent donc probablement d’un ancêtre unique. La sous unité alpha (non liée) exerce un fort effet inhibiteur sur
l’activité tyrosine kinase de la sous unité bêta.
Que se passe-t-il après l’activation du récepteur à l’insuline par la liaison d’une molécule d’insuline ?
Après la liaison de l’insuline sur L1 et L2, il y a un changement de conformation bêta. c’est à dire qu’il y a un rapprochement des sous-unités bêta. Le récepteur devient une tyrosine kinase activée.
Quelles sont les caractéristiques des sous-unités bêta du récepteur à tyrosine kinase de l’insuline ?
Les sous-unités bêta, outre leur activité de protéine kinase, sont impliquées dans les
effets de l’insuline en tant que facteur de croissance. La séquence de ces sous-unités est homologue à 84 % à celle
du récepteur de l’IGF1. Ces sous-unités bêta possèdent donc un domaine tyrosine kinase avec la présence de plusieures séquences composées de tyrosine. Ces dernières sont la cible de phosphorylation.
Citer plusieurs seconds messagers du récepteur à l’insuline. Expliquer brièvement chacune des voies activés après recrutement des ces seconds messagers.
Il y a plusieurs seconds messagers possible : La protéine Cbl active une cascade de phosphorylation > active le transport du glucose.
L’insuline peut aussi jouer le rôle d’un facteur de croissance, le récepteur active Shc (ou Gab1) qui intervient dans la voie des MAPK et permet l’expression de gène (prolifération cellulaire et inhibition de l’apoptose).
On a aussi IRS = insulin receptor substrat (protéine d’ancrage), qui va être phosphorylé. PIP3 se fixe alors sur IRS et s’active. Cela initie le transport du glucose (glycolyse, glycogénogénèse, inhibition de lipolyse).
Présentez brièvement les récepteurs aux protéines G ?
Il s’agit de récepteurs composés de sept domaines transmembranaires. Lorsqu’ils se lient avec une hormone,il y a un changement de conformation. Le récepteur se rapproche de la protéine G. Le GDP de la sous-unité alpha de la protéine G va être échanger en GTP. Pour garder la sensibilité du système il faut un retour au repos , cela se fait avec la GTPase intrinsèque qui déphosphoryle le GTP. La protéine G active régule alors l’activité des effecteurs voisins (phospholipase C par exemple).
Citez plusieurs exemple de relations possibles entre récepteurs et protéines G ?
Les sous-unités alpha des protéines G ont un domaine GTPase et un domaine hélice alpha. Il existe un grand nombre de sous unités alpha, classées en familles, dont voici quelques exemples :
*Gs (stimulateur) : activation de l’adénylate cyclase (synthèse d’AMPc)
*Gi (inhibiteur) : inhibition de l’adénylate cyclase
*Golf (olfacteur) : associé aux récepteurs olfactifs
*Gt (transducine) : transduction des signaux visuels (rétine - rhodopsine)
*Gq - stimule la phospholipase C
*La famille G12/13 : régulation du cytosquelette et de certains processus liés au mouvement
Comment s’effectue la désensibilsation du système dans le cas des récepteurs aux protéines G ?
Le récepteur est lié avec une hormone. lorsque cette liaison dure trop longtemps. Une enzyme va phosphoryler la région C-ter du récepteur (GRK). Lorsque cette partie C-ter est phosphorylée alors la beta-arestine se fixe. Le récepteur est alors découplé de la protéine G.
Cela permet la désensibilisation du système.
Citez deux exemples de familles de G-protéine et la résultante de leurs activations par le récepteur ?
Il y a par exemple les protéines Gq. Ces dernière ont une action sur Phospholipase C qui transforme PIP2 en PiP3(phosphatidylinositol). PIP3 active les mouvements calciques. Elles ont aussi une action sur DAG qui agit alors sur la protéine kinase C.
On peut prendre comme second exemple les protéines Go. elles agissent sur les transducine, les canaux calciques, les canaux potassiques.