Les principaux sous-genres de la comédie Flashcards
Type de comédie hérité du Moyen Âge où le rire s’exerce contre l’ordre social, en particulier contre les figures
dominantes comme le roi, l’évêque, le seigneur, le moine. Dans ces pièces courtes, les personnages, dénués de
caractérisation psychologique, incarnent des types : le mari, la femme, le galant, etc.
La farce
Type de comédie importé d’Italie qui repose sur des personnages dont les noms (ex. : Pantalon, Arlequin,
Polichinelle, Colombine, Scaramouche, Scapin, Isabelle, etc.), les caractères (ex. le vieillard riche et avare, le
soldat fanfaron, la soubrette, etc.) et les jeux véhiculent des stéréotypes. Les acteurs improvisent des bouffonneries et des jeux de mots à partir d’un canevas qui fixe grossièrement les éléments de l’intrigue.
Commedia dell’arte
Comédie d’intrigue légère et sans prétention qui s’est développée au XIXe siècle et qui vise, par son propos, à ridiculiser les bourgeois. Ses thèmes gravitent autour des affaires (oppositions de classes, conflits d’intérêts), de la famille (conflits de générations) et, bien sûr, de l’amour (divorce, triangle amoureux, adultère, etc.). L’intrigue y est souvent loufoque; multipliant les quiproquos et les coups de théâtre (rebondissements inattendus). Un auteur représentatif de ce courant pourrait être : Georges Feydeau (1862-1921) .
Vaudeville (ou théâtre de boulevard)
Comédie plus sérieuse dont Molière (1622-1673) est le plus célèbre représentant. Elle se donne pour ambition de faire rire tout en corrigeant les vices des hommes. Sur le plan formel, elle cherche à se rapprocher des grandes
tragédies en se soumettant au même genre de règles édictées par les théoriciens du XVIIe siècle.
Comédie classique
Forme moderne de la comédie qui prend son essor au milieu du XXe siècle. Elle prend des accents
tragiques en dénonçant l’absurdité de l’existence humaine. Auteurs marquants : Eugène Ionesco (1909-
1994) et Samuel Beckett (1906-1989) .
Théâtre de l’absurde ou de la dérision