Les cours de Gabriel April-Lalonde Flashcards
La nutrition en santé publique
Définition des problèmes nutritionnels d’une population et de leurs facteurs d’influence, en vue de développer des interventions pertinentes pour améliorer la santé.
Différence entre nutrition publique et nutrition clinique
Approche de l’intervention: populationnelle vs. individuelle.
But de l’intervention: création d’environnements favorables à la saine alimentation; chgmt de cmpts des populations en agissant sur les déterminants de santé
vs.
soutien des personnes dans l’application d’un plan de ttt nutritionnel; soutien des personnes dans la prise en charge de leur santé
Stratégies d’intervention: éducation N., action communautaire, dvpt communautaire, mise en oeuvre de politiques publiques
vs.
consultation ind., accompagnement, entrevue motivationnelle
Type de messages:
compréhensifs et non restrictifs vs. prescriptifs
changement de vision sur la santé au XXe siècle
Étudier les besoins nutritionnels optimaux pour promouvoir la santé, plutôt que de prévenir les maladies, et favoriser davantage le développement social
Vision holistique de la santé
L’un des documents fondateurs de la promotion de la santé:
Nouvelles perspectives de la santé des Canadiens (1974)
L’un des documents de la promotion de la santé:
Charte d’Ottawa pour la promotion de la santé (1986)
Les aspects influençant la santé:
biologique, psychologique, social, environnemental
Épidémiologie:
Étude de la distribution et des déterminants d’états de santé ou d’événements liés à la santé dans des populations données, et application de cette étude à la lutte contre les problèmes de santé (qui, quand, où)
Les déterminants de la santé:
Caractéristiques, expériences et comportements individuels
Envrmt social
Envrmt économique
Système de santé et de services sociaux
Les déterminants de la santé:
Caractéristiques, expériences et comportements individuels
Envrmt social
Envrmt économique
Système de santé et de services sociaux
Éducation et littératie c’est l’un de déterminant de santé de catégorie “Envrmt social”?
Non, envmt économique
La principale cause de décès dans le monde
les maladies cardiovasculaires
2e cause de décès dans le monde
cancers
Nommer les principaux facteurs de risque de décès prématuré
- l’hypertension artérielle,
- le tabagisme, l’obésité,
- l’hyperglycémie
- les facteurs de risque environnementaux, notamment la pollution atmosphérique.
Nommer 3 carences majeurs de nutriments dans le monde
en fer, en vitamine A et en iode
Qu’est-ce que le double fardeau nutritionnel?
La coexistence de 2 types de malnutrition dont sous-nutrition et surnutrition chez un individu, une famille ou une population (typique pour les pays en développement)
Quel impact a le COVID-19 sur environnement alimentaire?
augmentation de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire
combien de messages clés de l’OMS sur la nutrition on connaît?
10
Combien de l’objectifs de DD on a?
17
Les 5 messages de l’OMS:
- Toutes les formes de malnutrition doivent être éliminées afin d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Les six cibles mondiales pour la nutrition et les cibles relatives aux maladies non transmissibles liées à l’alimentation constituent les principaux défis dans ce domaine.
- Tous les pays sont touchés par une ou plusieurs formes de malnutrition.
- Une mauvaise nutrition affecte l’économie, et investir dans une bonne nutrition a potentiellement d’importantes répercussions positives sur l’économie.
- La malnutrition doit être éliminée à tous les stades de la vie et l’accès à une alimentation saine est un droit humain.
- Une bonne nutrition au début de la vie est essentielle pour la santé et le développement de l’enfant et pour la capacité fonctionnelle de l’adulte.
Les 5 messages de l’OMS:
- Les causes fondamentales sous-jacentes de la malnutrition résident dans les systèmes alimentaires qui n’incitent pas à une alimentation saine, la faiblesse des systèmes de santé et des défis liés à l’environnement.
- Améliorer la nutrition nécessite d’agir dans de multiples secteurs et avec de multiples partenaires simultanément, notamment la sécurité sanitaire des aliments, l’eau et l’assainissement, et l’activité physique, comme décrit dans le Cadre d’action de la Deuxième Conférence internationale sur la nutrition.
- Fournir une alimentation saine à tout le monde est fondamental pour garantir aux personnes et à la planète une santé optimale.
- On dispose de données robustes pour élaborer des programmes et politiques efficaces, et une action doit être menée d’urgence à grande échelle, en mettant à profit la Décennie d’action des Nations Unies pour la nutrition.
- Améliorer la nutrition relève de la responsabilité de tous les acteurs de la société, mais le leadership des gouvernements est essentiel pour s’assurer que toutes les actions sont menées dans l’intérêt public.
Les stratégies de “double usage”
protection et promotion d’allaitement;
actions pour optimiser la nutrition précoce;
la nutrition maternelle et les programmes de soin anténatal;
programmes de nutrition scolaire;
régulation de marketing
compléter: «La nutrition est un déterminant transversal pour de nombreux enjeux de _____ et de ______, et il pourrait jouer un rôle catalyseur pour la _____ ______ et de cibles mondiaux de premier plan.»
santé, développement, réalisation d’objectifs
Quels sont les déterminants de la santé?
individu: hérédité, cmpt, valeurs
milieux de vie: envmp physique, réseaux sociaux, milieu familial, milieu de travail, quartier habitat, service de proximité, milieu scolaire
Envmt global: modèles socio-culturels, économie, valeurs et normes, organisation sociale et politique, marché du travail, services de santé, politiques publiques, médias, lois et règlements.
Nommer les groupes de facteurs de modèle écologique
- facteurs individuels
- micro-envmt et facteurs interpersonnels
- facteurs sociétaux, politiques et législatifs
définition de l’envmt alimentaire
« l’ensemble des conditions dans lesquelles une personne ou un groupe de personnes a accès aux aliments, les choisit et les consomme » (MSSS 2009).
qu’est-ce que l’envmt obésogène?
« un environnement qui ne facilite pas les choix favorables au maintien du poids, à la saine alimentation ou à un mode de vie physiquement actif » (MSSS 2012).
Envmt alimentaire aujourd’hui
nommer 4 déterminants de l’envm alimentaire:
- politique
- économique
- physique
- socioculturel
le mouvement “Sun” c’est
mobilisateur des acteurs politiques et autres pour améliorer la nutrition et contribuer à la réalisation de tous les objectifs de DD
les exemples des facteurs socioculturels:
les rapports sociaux, les normes et la commercialisation
tous les stimuli qui peuvent influencer les perceptions de la population
D’après la FAO, les programmes d’éducation nutritionnelle devraient comporter au moins trois composantes destinées aux différents groupes de la société. Lesquelles?
1) Amélioration des connaissances nutritionnelles et de la prise de conscience du grand public et des décideurs
2) Promotion de comportements alimentaires et de pratiques nutritionnelles souhaitables
3) Augmentation de la diversité et de la quantité des disponibilités alimentaires de la famille
Au Canada quels aliments contribuent le plus à la production de GES?
viande, lait, huiles végétales, céréales
Quels sont les aspects favorables de circuit court?
le producteur se sent responsable de la qualité des aliments étant donné qu’il forme un lien de confiance avec le consommateur ;
il y a établissement d’un sentiment de communauté ;
le producteur peut mieux réagir aux remarques des consommateurs
Quels sont les aspects favorables de circuit court?
le producteur se sent responsable de la qualité des aliments étant donné qu’il forme un lien de confiance avec le consommateur ;
il y a établissement d’un sentiment de communauté ;
le producteur peut mieux réagir aux remarques des consommateurs
Déterminants d’inégalité:
Facteurs biologiques
Choix personnels
Hasard
Répartition inégale des facteurs sociaux et économiques (p. ex. le revenu, le niveau de scolarité, l’emploi et le soutien social)
Exposition variable aux conditions et environnements sociaux qui influent sur la santé
Ce qui caractérise l’environnement bâti dans les quartiers défavorisés
Rareté des infrastructures récréatives et sportives
Concentration d’établissements de restauration rapide
Rareté de marchés d’aliments frais
Qu’est-ce que c’est le désert alimentaire
Secteur qui procure un faible accès à des commerces pouvant favoriser une saine alimentation et qui est défavorisé sur le plan socio-économique.
Qu’est-ce que c’est la marais alimentaire?
Secteur où les détaillants en alimentation sont raisonnablement accessibles, mais où la population est aussi surexposée à des boissons et à des aliments mauvais pour la santé.
Secteur où les choix alimentaires sains existent, mais sont inaccessibles pour certains.
Mirage alimentaire
Occidentalisation des habitudes alimentaires observée dans les pays en développement dû à l’urbanisation et la globalisation
transition nutritionnelle
Acculturation alimentaire
Processus par lequel sont adoptées, par les migrants, les habitudes alimentaires pratiquées dans l’environnement d’accueil, et à une plus faible proportion, la modification des habitudes alimentaires des natifs du pays d’accueil selon ceux des nouveaux arrivants.2 Comprise comme une stratégie d’adaptation cognitive, comportementale et des valeurs.
Pourquoi l’acculturation mène à surconsommation
- L’accès à l’abondance de nourriture
- L’adoption des habitudes alimentaires nord-américaines souvent + riches en sucres, en lipides et en calories et potentiellement + pauvres en fruits, en légumes et en fibres que ce à quoi ils ont été habitués dans leur pays d’origine.
- Remplacement des protéines végétales pour des protéines animales
- Surconsommation de plats pré-préparés et surtout de desserts et pâtisseries commerciales.
Nommer les facteurs contribuant à la transition alimentaire chez les immigrants noirs:
accès aux aliments,
commodité,
enfants,
caractéristiques maternelles
Quels produits sont le plus souvent mentionnés par les enfants immigrants au Canada?
pizza, jus
Les conséquences d’acculturation pour repas?
Petit déjeuner change peu
Repas de midi le plus susceptible de changer
Souper reste souvent traditionnel: contexte familial
Les conséquences d’acculturation pour aliments?
- Sources de protéines - changent en variété et quantité (augmentation de consommation de bœuf et poulet
car facile à obtenir, moins cher en Amérique du nord; diminution de protéines provenant des poissons et fruits de mer et sources végétales (légumineuses), augmentation de produits laitiers)
altération de la qualité des aliments consommés
Les facteurs qui expliquent la dégradation de santé des immigrants
les emplois pour lesquels ils sont surqualifiés
la discrimination
la dépression
Qu’est-ce que peut aider les nutritionnistes à faciliter l’instauration de changement des habitudes chez les patients?
le respect et la relation de confiance
Ce n’est que dans les pays à revenu élevé que les personnes de faible statut socioéconomique continuent d’être moins touchées par l’obésité
faux (pays à faible revenu)
Niveau de preuves élevé d’une relation entre pauvreté, insécurité alimentaire et obésité dans les pays à revenu ________
élevé
Quel droit a chaque personne selon ONU 1996?
«Droit de chaque être humain d’avoir accès à une nourriture saine et nutritive conformément au droit à une nourriture adéquate et au droit fondamental de chacun d’être à l’abri de la faim.»
«Capacité de tout temps d’approvisionner le monde en produits de base, pour soutenir une croissance de la consommation alimentaire, tout en maîtrisant les fluctuations et les prix.» (FAO, 1974)
sécurité alimentaire
4 dimensions de sécurité alimentaire
Disponibilité alimentaire
Accès économique et matériel à la nourriture
Utilisation des aliments
Stabilité dans le temps
les 6 dimensions de sécurité alimentaire qui se dégagent de sa définition actuelle
- agencéité (tous les êtres humains ont)
stabilité CT et durabilité LT (à tout moment) - accès (un accès physique, social et économique)
- disponibilité (une nourriture suffisante)
- utilisation (saine et nutritive, besoins énergétiques)
6 dimensions de sécurité alimentaire
Disponibilité: productivité, prospérité Accès: équité Utilisation: nutrition, santé Stabilité: diversité, résilience Agencéité: autodétermination Durabilité: Régénération
Les banques alimentaires (service de dernier recours) permettent de
- nourrir les personnes dont les revenus sont insuffisants;
- combler et diversifier l’offre alimentaire des déserts alimentaires;
- réduire le gaspillage alimentaire
les limites de politique alimentaire
On ne parle pas de: Changements climatique Hors quota Petite ferme Multifonctionnalité Circuit court, bien que achat local et marcher de proximité y figure OGM / étiquetage Accès aux terres
Les 5 grandes orientations du plan d’action intégré 2020-2022
1 Améliorer l’accès au marché montréalais pour les produits locaux
2 Diminuer l’empreinte écologique du système alimentaire
3 Réduire l’insécurité alimentaire des personnes vulnérables
4 Améliorer la qualité nutritionnelle de l’alimentation
5 Œuvrer pour la consolidation des projets structurants et la collaboration intersectorielle au sein du système alimentaire montréalais
Qu’est-ce qu’une urgence?
«Toute situation dans laquelle il existe une menace exceptionnelle et généralisée pour la vie, la santé et la subsistance de base, qui dépasse la capacité d’adaptation des individus et de la communauté »
Oxfam Humanitarian Policy, 2003
Qu’est-ce qu’une urgence complexe?
Crise humanitaire majeure de nature multi causale, résultant essentiellement d’un conflit interne ou externe et nécessitant une réponse internationale allant au-delà du mandat ou de la capacité d’un seul organisme.
Urgence complexe
Crise humanitaire majeure de nature multi causale, résultant essentiellement d’un conflit interne ou externe et nécessitant une réponse internationale allant au-delà du mandat ou de la capacité d’un seul organisme.
Les continents le plus touchés par la famine
Asie et Afrique
Vulnérabilité socio-économique
Pauvreté, surpopulation, infrastructures d’assainissement de qualité inférieure, exposition à la pollution urbaine et aux matières dangereuses, manque de terres et fréquentes pénuries alimentaires
Vulnérabilité politique
Discrimination, persécution
Zones inondables ou sujettes à la sécheresse, changements climatiques, lignes de front des conflits
Vulnérabilité géographique
Malnutrition, maladies infectieuses, maladies chroniques
Vulnérabilité sanitaire
caractéristiques d’une urgence
- Longueur (court terme, chronique)
- Cause (naturelle, liée à un conflit, complexe, économique et politique)
- Impact (destruction des infrastructures, des systèmes agricole, sanitaire et social)
- Groupes touchés (personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, réfugiés, populations stables)
- Réponse humanitaire (réponse à grande échelle, pas de réponse du tout)
Quelle est la principale préoccupation dans les situations d’urgence
le risque accru de malnutrition aiguë, étroitement liée à la mort
(Souvent déficit nutritionnel quantitatif et qualitatif, combiné infection)
Indicateurs de malnutrition aiguë modérée (enfant 6-59 mois)
Émaciation sévère (< 2-3 Z scores P/T)
Périmètre brachial moyen (115-125 mm)
Indicateurs de malnutrition aiguë sévère (enfant 6-59 mois)
Émaciation sévère (< 3 Z scores P/T)
Périmètre brachial moyen (<115 mm)
Œdème
Les personnes les plus vulnérables en situation d’urgence
Vulnérabilité physiologique Enfants de moins de 5 ans Femmes Personnes âgées Personnes atteintes de maladies chroniques, maladies infectieuses, malnutrition
Les signes de MARASME
Perte sévère du gras et du muscle Côtes saillantes Visage de vieille personne Pas d’œdème Généralement alerte
Les signes de KWASHIORKOR
Œdème
L’enfant peut paraître gros à cause de l’œdème
Changement au niveau de la chevelure: perte de pigmentation,
Lésions et dépigmentation de la peau
Apathique, irritable
Les phases de l’insécurité alimentaire aiguë
Ph.1 Aucune/minimale Ph.2 Stress Ph.3 Crise Ph.4 Urgence Ph.5 Catastrophe/Famine
Les niveaux d’insécurité alimentaire chronique
N.1 - IAC nulle/minimale
N.2 - IAC légère
N.3 - IAC modérée
N.4 - IAC sévère
Les phases de la malnutrition aiguë
Ph1 acceptable Ph2 alerte Ph3 sérieuse Ph4 Critique Ph5 extrêmement critique
Principes d’intervention pour l’optimisation nutritionnelle
Augmenter la densité calorique pour un volume à peu près constant sur la base des apports recommandés
Diète basée sur les préférences alimentaires et les habitudes alimentaires
Augmentation de la fréquence des repas : idéal 8 (au moins 5)
Privilégier l’alimentation orale
Les défis de la nutrition en situation d’urgence
Manque d’impartialité dans les réponses aux urgences nutritionnelles: la réponse ne correspond pas aux besoins au niveau mondial
Focalisation politique et médiatique souvent suivie de taux de réponse plus élevés
La plupart des enfants sous-alimentés vivent dans des pays «non urgents»
Dominance de l’aide alimentaire: représente le domaine le plus financé de toutes les interventions humanitaires.
Contraintes de l’environnement opérationnel: l’accès aux populations dans le besoin est souvent difficile pour de nombreuses raisons telles que la faiblesse des infrastructures et l’insécurité
Les interventions ciblées en matière de sécurité alimentaire à plus long terme comprennent :
- soutien nutritionnel
- réduction de la pauvreté
- protection sociale
- développement agricole
Les rôles de nutritionnistes en aide humanitaire
Conseils techniques pour l’élaboration de programmes ou politiques
Suivi et évaluation des programmes/ politiques
Développement de matériel de communications et de promotion de la nutrition
Recommandations pour les décideurs
Gestion de projets
Diplomatie en santé globale
Recherche
Utilités des bilans alimentaires
Mesurer et analyser la disponibilité alimentaire
Évaluer la situation alimentaire
Suivre les progrès réalisés par rapport aux objectifs de développement fixés
Inspirer des décisions politiques fondées sur les données probantes
Analyses comparatives entre pays
Quantité d’un produit brut ou transformé disponible à la consommation humaine durant une période de référence donnée, au niveau de la vente au détail
Disponibilité totale divisée par le nombre d’habitants du pays
Disponibilité alimentaire
Somme de la valeur énergétique des différents produits alimentaires par habitant (bilans par produits).
Disponibilité énergétique alimentaire
Prévalence de la sous-alimentation (PSA)
«La probabilité qu’un individu sélectionné de manière aléatoire dans la population ait un apport énergétique alimentaire insuffisant pour satisfaire les besoins que nécessite une vie saine et active »
Disponibilité énergétique alimentaire totale divisée par le nombre d’habitants du pays
indice Gini
la répartition d’une variable (salaire, revenus, terres) au sein d’une population
Varie de 0 (égalité parfaite) à 100 (inégalité totale)
L’enquête sert à brosser un tableau détaillé et à jour non seulement des aliments et des vitamines et minéraux que les gens consomment, mais aussi de l’impact que cela a sur leur santé et leur bien-être.
Elle évalue également les changements au niveau de la consommation d’aliments, de la nutrition et de la santé depuis que cette enquête a été menée en 2004.
L’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes - Nutrition
les objectifs de L’enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Nutrition
(1) Recueillir des données détaillées sur la consommation d’aliments et de suppléments nutritifs auprès d’un échantillon représentatif de Canadiens à l’échelle nationale et provinciale;
(2) Estimer la distribution de l’apport alimentaire habituel en termes d’éléments nutritifs provenant des aliments, des groupes alimentaires, des suppléments nutritifs et des habitudes alimentaires;
(3) Recueillir des mesures anthropométriques (physiques) pour évaluer avec précision la taille et le poids corporels afin d’interpréter l’apport alimentaire;
(4) Soutenir l’interprétation et l’analyse des données de l’apport alimentaire en recueillant des données sur certains problèmes de santé, et sur les caractéristiques socioéconomiques et démographiques; et
(5) Évaluer les changements au niveau de l’apport alimentaire par rapport à l’ESCC - Nutrition de 2004.
Étude sur l’Alimentation, la Nutrition et l’Environnement chez les Premières Nations
Recueillir de l’information chez 100 collectivités de Premières Nations sélectionnées au hasard dans l’ensemble du Canada concernant :
L’usage actuel des aliments traditionnels et des aliments du commerce
Les valeurs nutritives et les contaminants environnementaux dans les aliments traditionnels
Les métaux lourds et les métabolites pharmaceutiques dans l’eau potable et l’eau de surface
La sécurité alimentaire
Module d’enquête sur la sécurité alimentaire du ménage (MESAM)
Accès incertain, insuffisant ou inadéquat aux aliments
Utilisation différente des aliments
En raison d’un manque de ressources financières
Pouvant compromettre l’apport ou les habitudes alimentaires
Classification de l’insécurité alimentaire selon le MESAM
En sécurité alimentaire : accès, en tout temps au cours de l’année précédente, à suffisamment de nourriture pour permettre à tous leurs membres de mener une vie saine et active
En insécurité alimentaire (IA) marginale (données de 2011 et non de 2004) : Inquiétudes par rapport au manque de nourritures et/ou la sélection des aliments en raison du manque d’argent pour en acheter
En IA modérée : Réduction de la qualité ou de la quantité des aliments consommés (portions réduites, saut de repas)
En IA grave : Réduction de leur apport alimentaire ou une perturbation de leurs habitudes alimentaires (faim, jour(s) sans nourriture, perte de poids)
les limites de Rappel alimentaire de 24 heures
Repose sur mémoire
Aliments consommées peu fréquemment oubliés avec un seul rappel de 24h
1 jour n’est pas représentatif de l’alimentation habituelle des individus
les avantages de Rappel alimentaire de 24 heures
Collecte de données alimentaires précises et quantitatives
N’exige pas d’estimation de fréquences
Relativement simple, utiles auprès d’analphabètes
Aliments spécifiques rapportés
Permet comparaison de groupes populationnels
Préavis pas toujours nécessaire
Questionnaire de fréquence alimentaire
Forces:
Méthode de choix dans études épidémiologiques d’envergure (gestion de coûts, personnel, analyses)
Peu de fardeau, taux de réponse élevé
Limites:
Liste d’aliments non-exhaustive (ex. mets composés, plats culturels, méthodes de cuisson)
limitée par temps d’entrevue et fardeau imposé au sujet
Processus cognitif parfois difficile, complexe pour sujet
Connaissances sur aliments consommés?
Estimation de fréquences (surtout sur longue période de temps)
calculnécessaire pour considérer saisons
Estimation des portions habituelles
Auto-administration inappropriée chez individus peu-scolarisés, personnes âgées (problèmes de vision, dextérité, cognition …)
Imprécision (sous- ou surestimation des apports
Histoire diététique
Forces:
Catégories d’aliments et aliments spécifiques
Quantités consommés habituellement
Menu-type
Vérifications croisées (méthodes multiples)
Limites:
Longue
Qualité dépend de l’intervieweur
Journal alimentaire
Données sur des apports usuels servent à l’enseignement diététique et aux analyses statistiques
Forces :
Ne repose pas sur mémoire
Précis
Limites :
Fardeau pour sujet
Sujet peut modifier son alimentation pour simplifier tâche («réactivité»)
Peut inscrire alimentation «idéale» (désirabilité sociale)
JA pesé implique transporter balance
Sujet à la sous-estimation