Les Agressions Sexuelles Flashcards
Quelle est la différence entre de la violence sexuelle intrafamiliale et extrafamiliale ?
I : L’agresseur est un membre de la famille immédiate ou élargie
E : L’agresseur n’est pas un membre de la famille immédiate ou élargie
Quelles sont les 4 formes d’agressions sexuelles ?
- AS avec pénétration
- AS avec tentative de pénétration
- Attouchements sexuels
- AS sans contact
Quelles peuvent être les différentes formes de violence sexuelle ?
- Agressions sexuelles
- Harcèlement sexuel
- Exploitation sexuelle
- La violence sexuelle en contexte de relation professionnelle et en contexte militaire
- La coercition reproductive
Quelle est la définition de la violence sexuelle selon l’Organisation Mondiale de la Santé ?
Tout acte sexuel, tentative pour obtenir un acte sexuel, commentaire ou avances de nature sexuelle, ou actes visant à un trafic ou autrement dirigés contre la sexualité d’une personne en utilisant la coercition, commise par une personne indépendamment de sa relation avec la personne victime, dans tout contexte, y compris, mais sans s’y limiter, au foyer et au travail
Selon la perspective légale, quels éléments doivent être présents pour qu’il y ait une agression sexuelle ?
- Un contact
- La nature sexuelle
- Une absence de consentement
- Une intention criminelle
Mythe : L’agression sexuelle est une problématique grave mais qui touche peu de personnes
Réalité : Les enquêtes populationnelles montrent que l’agression sexuelle est une problématique dont l’ampleur est importante, particulièrement envers les mineurs, et ce, tant au QC qu’en Amérique du Nord
Mythe : Les enfants qui sont victimes d’AS auront à porter toute leur vie les séquelles de ce traumatisme
Réalité : L’AS peut engendrer des conséquences importantes à court et à long terme chez les enfants qui en sont victime, mais certaines conditions, dont le soutien offert par l’entourage, sont connues comme pouvant favoriser l’adaptation de la victime
Mythe : Plusieurs enfants inventent des histoires d’agression sexuelle car plusieurs accusations se concluent par un acquittement
Réalité : Les fausses allégations d’AS faites délibérément par des enfants sont rares. Le fardeau de la preuve incombant à la poursuite, un acquittement suite à un processus judiciaire ne signifie par nécessairement qu’aucun crime n’a été commis et que la victime a fait de fausses allégations
Mythe : Les personnes qui commettent des agressions sexuelles envers des enfants sont des pédophiles
Réalité : Le terme est souvent utilisé à tort pour parler de toute personne qui commet une agression sexuelle envers un enfant, alors qu’une minorité des auteurs d’AS rencontrent les critères d’un dx de pédophilie
Mythe : Un individu peut avoir une relation sexuelle avec une personne intoxiquée à l’alcool sans être accusé d’AS
Réalité : Selon le CC, une personne ne peut donner son consentement à une activité sexuelle si elle est incapable de le formuler, notamment dans les cas d’intoxication
Mythe : Un adulte qui soupçonne qu’un enfant a été victime d’une AS devrait le questionner à ce sujet
Réalité : Lorsqu’un adulte soupçonne un cas d’AS, il doit éviter de questionner l’enfant de manière suggestive pour ne pas risque de bouleverser davantage et de contaminer son témoignage. Il doit signaler la situation au DPJ
Mythe : Des prédispositions biologiques rendent les hommes plus à risque d’AS puisqu’ils ont un plus grand besoin d’assouvir leurs pulsions sexuelles
Réalité : Le fait de commettre des AS est un phénomène multifactoriel, mais n’est pas un problème de pulsions sexuelles incontrôlables. Plusieurs agresseurs sexuels sont motivés par un désir de pouvoir, de domination et de contrôle. De plus, des femmes peuvent aussi être responsables d’AS
Mythe : Les garçons qui ont été victimes d’AS dans l’enfance commettront des AS à l’âge adulte
Réalité : Même si environ le quart des AS auraient vécu une AS dans leur enfance, la majorité des victimes d’AS dans l’enfance ne deviendront pas des AS
Mythe : La plupart des agresseurs sexuels sont des prédateurs, mentalement perturbés et peu réhabilitables
Réalité : Les personnes qui commettent des AS sont la plupart du temps connues de leur victime et préméditent leur crime. Pour la grande majorité, elles fonctionnent normalement en société. Suite à un traitement, une minorité de ces personnes récidivent
Quels facteurs de risque individuels sont associés à la victimisation sexuelle pendant l’enfance ?
- Sexe féminin
- Entre 6 et 11 ans (intra)
- Entre 12 à 17 ans (extra)
- Avoir vécu de l’abus physique/AS dans le passé
- Présenter des besoins particuliers
Quels facteurs de risque relationnels/familiaux sont associés à la victimisation sexuelle pendant l’enfance ?
- Faible supervision des parents
- Consommation de drogue ou d’alcool des parents
- Problèmes de SM des parents
- Présence dans la famille d’un conjoint qui n’est pas le père de l’enfant
Quels facteurs de risque communautaires sont associés à la victimisation sexuelle pendant l’enfance ?
- Tolérance de l’agression sexuelle
- Faibles sanctions face à l’AS dans une communauté
Quels facteurs de risque sociétaux sont associés à la victimisation sexuelle pendant l’enfance ?
- Présence d’hypersexualisation des jeunes dans une société
- Refus historique de reconnaître l’AS envers les enfants
- Normes traditionnelles quand au rôle des deux sexes
- Présence d’une idéologie des droits sexuels dominants de l’homme sur la femme
- Faibles sanctions légales de l’AS envers les enfants et des normes sociales soutenant l’AS
Quels facteurs de risque individuels sont associés à la victimisation sexuelle pendant l’âge adulte ?
- Femme
- Jeune âge
- Avoir vécu des mauvais traitements dans l’enfance
- Avoir déjà été victime d’AS
- Consommation de drogues/alcool
- Travailler dans l’industrie du sexe