Lecture: The Empirical Base of PCC and the RNR Model of Assessment and Crime Prevention Trough Human Service

Question 1

Nommez et expliquez les deux principes fondamentaux du modèle RBR

Answer 1

1. Respect des personnes et du contexte normatif :
   - Les interventions doivent être éthiques, humaines et adaptées au contexte spécifiques (ex. : jeunes contrevenants, protection de l’enfance).
   - Les besoins des populations spécifiques (femmes, jeunes) sont prioritaires (ex. : prise en compte des traumatismes).
2. Théorie psychologique :
   - Le modèle repose sur une approche basée sur la personnalité générale et l’apprentissage social cognitif.
   - L’accent est mis sur le comportement humain plutôt que sur la sanction punitive.

Question 2

Quels sont les 3 principes centraux du modèle RBR ?

Answer 2

1. Principe du risque : Adapter l’intensité des services selon le niveau de risque du délinquant.
2. Principe du besoin (criminogène) : Se concentrer sur les besoins criminogènes qui influencent directement la récidive (ex. : attitudes pro-criminelles). Les besoins criminogènes sont des facteurs de risque dynamiques qui, lorsque modifiés, sont associés à des changements dans les probabilités de récidive
3. Le principe de réceptivité
   - Générale : Utiliser des stratégies cognitivo-comportementales et d’apprentissage social pour influencer les comportements.
   - Spécifique : Adapter les interventions aux caractéristiques individuelles (âge, genre, culture, niveau de motivation).

Question 3

Nommez 4 principes cliniques supplémentaire du modèle RBR

Answer 3

Principe 9 Breadth (ou Multiplicité) : Les interventions doivent cibler plusieurs besoins criminogènes pour maximiser l’impact, surtout chez les délinquants à haut risque.

Principe 10 Strength (Forces) : L’évaluation des forces permet d’améliorer la prédiction de la récidive et de renforcer la réceptivité spécifique.

Principe 11 Structured Assessment (Évaluation structurée) : Importance d’utiliser des outils standardisés et validés, car ces outils surpassent les jugements cliniques non structurés en fiabilité.

Principe 12 Discrétion professionnelle : Les intervenants peuvent dévier des recommandations standardisées, mais cela doit être documenté et justifié par des analyses fonctionnelles.

Question 4

Nommez deux principes organisationnels du modèle RBR

Answer 4

Les services basés dans la communauté sont privilégiés pour favoriser la réinsertion.

L’efficacité dépend de la capacité des intervenants à établir des relations de qualité (respect, collaboration) et à structurer les interventions (modélisation prosociale, restructuration cognitive).

Question 5

Quels sont les résultats d’études sur l’efficacité du modèle RBR

Answer 5

1. Les programmes adhérant aux RBR entraîne des réductions significatives de la récidive, notamment lorsque les services sont adaptés au niveau de risque.
   - L’impact des interventions est plus fort chez les délinquants à risque élevé
2. Les interventions intensives auprès des délinquants à faible risque peuvent augmenter la récidive en les exposant à des influences antisociales.
3. Les outils standardisés surpassent largement le jugement professionnel non structuré pour prédire le risque et guider les interventions.

Question 6

Vrai ou faux: Les programmes doivent cibler les criminogènes majeurs en priorité pour maximiser la réduction du risque.

Answer 6

Vrai

Question 7

Quels sont les 3 alternatives au modèle RBR ?

Answer 7

1. Good Lives Model (GLM)
2. Modèle de désistance
3. Justice réparatrice

Question 8

Expliquer le modèle Good Lives Model (GLM) et nommez ses critiques

Answer 8

1. Principe central : Le GLM propose que la réduction de la criminalité passe par l’amélioration du bien-être personnel et de la qualité de vie des délinquants, en leur permettant de mener des « vies satisfaisantes ». Il met l’accent sur des besoins humains fondamentaux, comme les relations amicales, le travail valorisé et la satisfaction sexuelle.
2. Critiques du GLM par les partisans du RBR :
   - Le GLM ne propose pas d’intervention directe sur les facteurs criminogènes (ex. : attitudes pro-criminelles).
   - L’accent mis uniquement sur le bien-être personnel ne garantit pas nécessairement une réduction de la récidive.
   - Les facteurs criminogènes sont des priorités incontournables si l’objectif est de prévenir les délits.

Question 9

Quels sont les deux différences principales entre le modèle RBR et GLM

Answer 9

1. Approche du risque :
   - Le RBR cible les criminogènes et s’appuie sur une intervention basée sur le risque.
   - Le GLM se concentre sur la promotion du bien-être global, sans insister spécifiquement sur les facteurs liés à la criminalité.
2. Impact des interventions :
   - Le RBR a montré, par des preuves empiriques, des réductions significatives de la récidive.
   - Le GLM est vu comme une approche complémentaire, mais pas comme un substitut, car il manque de preuves solides démontrant son efficacité à réduire les comportements criminels.

Question 10

Qu’est que des principes globaux ou transversaux ?

Answer 10

Ces principes sont appelés “overarching principles”, car ils définissent des lignes directrices fondamentales applicables à tout type de service ou d’intervention, au-delà des principes spécifiques du RBR.

Question 11

Nommez et expliquer les deux principes globaux et transversaux du modèle RBR

Answer 11

Principe général 1 Respect des normes et du contexte normatif:
- Toutes les interventions doivent respecter des normes éthiques, légales, humaines et économiques.
- Les services doivent être adaptés aux particularités du contexte d’intervention (ex. : protection en milieu carcéral versus santé mentale).
Distinction entre normes et principes actifs : Les normes (éthique, légalité, décence) sont des exigences minimales attendues dans toute intervention, elles ne remplacent pas les « principes actifs » du RNR (risque, besoin, réceptivité), qui sont directement liés à la réduction de la récidive.
- Application: Les professionnels doivent tenir compte des normes spécifiques à leur contexte (ex. : empathie et soin dans un service de santé mentale, règles de sécurité dans un milieu carcéral).

Principe général 2 Basé sur des théories psychologiques solides :
- Les interventions doivent s’appuyer sur des théories psychologiques validées pour comprendre et influencer les comportements criminels.
- L’approche recommandée est celle de la GPCSL (General personality and cognitive social learning).
A. Avantages de la GPCSL :
Identification des pratiques cliniques efficaces et des stratégies d’influence interpersonnelles (ex. : modélisation prosociale, restructuration cognitive).
Définition précise des facteurs de risque, de besoin et de réceptivité.
Intégration possible de nouvelles approches (ex. : entretien motivationnel).
B. Application GPCSL : Cette théorie offre un cadre pour comprendre les comportements criminels en tenant compte des facteurs individuels, biologiques, sociaux et culturels.