Lecture : L’utilisation des tests Flashcards

1
Q

Internet, notamment, permet un accès au marché mondial et l’offre de tests qui viennent de partout ne cesse de se multiplier.

Cependant, il faut prendre garde. En réalité, cette impression d’abondance est en bonne partie fausse… Donne les 2 raisons

A
  1. Un certain nombre de ces tests ne répondent pas aux critères scientifiques requis à la création de tels outils.
  2. De plus, la très grande majorité des nouveaux outils n’a pas été standardisée sur la population québécoise, ce qui donne lieu à des traductions libres ou à des adaptations-maisons de tests dont la validité et la fidélité se trouvent ainsi affectées.
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2
Q

Il y a une accélération du rythme de production ou de révision des tests, comme ceux servant à évaluer le QI, ce qui entraîne pour les utilisateurs des coûts importants associés à l’achat du matériel ou à l’engagement dans les activités de formation ou de mise à jour que cela implique.

C’est quoi le principale risque qui découle de ce fait?

A

certains utilisateur pourraient être tentés d’utiliser du matériel pourtant désuets.

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3
Q

D’autre part, l’article 48 du nouveau Code de déontologie précise que :

Le psychologue reconnaît les limites inhérentes aux instruments de mesure qu’il utilise et interprète le matériel psychométrique avec prudence, notamment en tenant compte : (3)

A
  1. des caractéristiques spécifiques des tests ou du client qui peuvent interférer avec son jugement ou affecter la validité de son interprétation ;
  2. du contexte de l’intervention ;
  3. de facteurs qui pourraient affecter la
    validité des instruments de mesure et nécessiter des modifications quant à l’administration des tests ou à la pondération des normes.
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4
Q

Afin de se conformer aux dispositions de ce dernier article, le psychologue a tout intérêt à consulter les manuels fournis avec les tests puisqu’il s’y trouve de l’information indispensable sur : (10)

A
  1. le rationnel du test ;
  2. la description du test ;
  3. les objectifs poursuivis ;
  4. le développement du test, y incluant
    les items ;
  5. les consignes pour l’administration et
    la correction ;
  6. les données concernant la fidélité et la
    validité ;
  7. les tables de normes ;
  8. l’interprétation des résultats ;
  9. l’explication des profils ;
  10. la bibliographie.
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5
Q

En ce qui touche la désuétude possible de certains tests, il y a quelques indices qui devraient mettre la puce à l’oreille aux éventuels utilisateurs.

Il y a, entre autres : (4)

A
  1. l’année de mise en circulation du test
  2. L’existence possible d’une version plus récente ;
  3. La parution prochaine d’une nouvelle version ;
  4. la présence, dans certaines épreuves du test, d’un contexte ou de situations en référence qui n’ont plus cours actuellement et qui collent mal au quotidien des personnes ciblées.
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6
Q

S’il advenait toutefois qu’un test utilisé n’ait pas été normalisé ou standardisé auprès de la population dont fait partie la personne à évaluer, que les normes ne soient pas récentes ou que le test ait été conçu pour des fins autres que celles déterminées par le mandat confié au psychologue, qu’est-ce que le psychologue doit faire? (2)

A

celui-ci devrait en faire clairement état dans son rapport

et

se montrer très prudent dans l’interprétation et l’utilisation des résultats

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7
Q

L’exercice de chaque profession requiert de ses membres qu’ils procèdent à des évaluations et il est légitime que tous ces professionnels développent des outils et s’y appuient pour s’acquitter adéquatement de leur mandat.

Donc, ce qui distingue chacune des professions concerne plutôt….

A

l’objet des évaluations à faire.

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8
Q

Le groupe Trudeau a prévu notamment de réserver aux psychologues … (3)

A
  1. l’évaluation des troubles mentaux,
  2. l’évaluation du retard mental
  3. l’évaluation des troubles neuropsychologiques,
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9
Q

L’APA qui, dès les années 1950, a développé des normes éthiques liées à ____ et ____.

A

la vente et à la distribution du matériel de tests.

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10
Q

Il faut noter à cet égard que la limitation de la vente et de la distribution des tests à des usagers reconnus compétents ne permet d’assurer qu’une qualification minimale, puisque.. (2)

A

les mesures prises ne garantissent pas que l’usager soit formé et préparé pour utiliser adéquatement un test donné dans tous ses aspects et à chacune des étapes.

ce système ne peut contrer la reproduction illicite ou le piratage du matériel.

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11
Q

Vrai ou Faux : la validité des tests psychologiques laisse à désirer.

A

FAUX!!! au contraire

la validité des tests psychologiques est effectivement très forte et tout à fait comparable à la validité des tests médicaux (rayons X, imagerie par résonance magnétique et autres) et qu’ils permettent de colliger des informations permettant aux psychologues de mieux comprendre les problématiques qui leur sont soumises.

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12
Q

L’évaluation psychologique repose d’abord et avant tout sur ____ et non ___.

A

l’entretien clinique

l’utilisation de batteries de tests.

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13
Q

Le clinicien débordé par une situation clinique difficile pourrait être tenté de se tourner vers l’évaluation par les tests. Il faut toutefois éviter le piège qui consiste à avoir recours aux tests uniquement pour ______.

A

pallier un sentiment d’impuissance.

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14
Q

Avant d’entamer une démarche d’évaluation par les tests, le clinicien devrait se demander si : (3)

A
  1. les résultats sont susceptibles de modifier l’orientation du traitement,
  2. de permettre des accommodements sur le plan académique ou professionnel
  3. d’avoir des conséquences légales.
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15
Q

C’est quoi les 2 facteurs qui contribuent probablement à perpétuer un cloisonnement des approches en évaluation par les tests?

A

L’idéalisation que certains cliniciens entretiennent envers leurs tests fétiches,

conjuguée au manque de connaissance véritable à propos des autres tests,

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16
Q

Il y a d’une part les tests dits de «performance », c’est-à-dire que le client effectue une tâche qui est ensuite codifiée par le clinicien.

Ce type de procédure vise à faire ressortir…

A

des caractéristiques qui sont inaccessibles à l’introspection.

17
Q

Toutefois, en l’absence de standardisation et de validation empiriques, le clinicien qui se base uniquement sur un procédé d’analyse qualitative risque à son insu…

A

de sélectionner seuls les résultats qui valident son hypothèse initiale
(biais de confirmation).

18
Q

Pour effectuer un disagnostic, le meilleur compromis est probablement de structurer les hypothèses cliniques à partir des ____ et de les enrichir secondairement avec les _____.

A

données quantitatives

interprétations qualitatives.

19
Q

Les tests de type autorapportés (p. ex. les échelles, inventaires et questionnaires) offrent quant à eux une méthodologie complètement différente, puisqu’ils utilisent …

A

la perception que le client a de lui-même.

20
Q

En conjuguant différents types de tests (de performance, autorapportés), on obtient un portrait plus __.

A

nuancé

C’est le best!!!

21
Q

De nombreux tests sont théoriquement neutres et ne font ressortir que des traits et des caractéristiques descriptives du fonctionnement psychologique.

Ainsi, il incombe au clinicien : (3)

A

1) de sélectionner les résultats pertinents,
2) d’en faire une synthèse,
3) de les intégrer dans un modèle psychologique selon une orientation théorique donnée et d’élaborer une compréhension clinique cohérente.

22
Q

En psychologie clinique, il peut par exemple être utile de regrouper dans un premier temps les résultats obtenus selon cinq grands domaines du fonctionnement :

A

1) symptomatologie et stress transitoire,
2) fonctionnement affectif et autorégulation,
3) fonctionnement cognitif et troubles de la pensée,
4) relations interpersonnelles,
5) identité et perception de soi.

23
Q

Plus le clinicien possède d’informations sur son client (motif de consultation, histoire personnelle, antécédents, etc.), plus l’interprétation des résultats aux tests sera pertinente.

On peut faire ressortir des tests une foule de données; certains résultats sont centraux à la compréhension de la problématique, d’autres sont plus périphériques.

Le clinicien doit donc toujours exercer son jugement clinique. Trois cas de figure peuvent alors se présenter :

A

1) les résultats aux différents tests sont convergents,
2) les résultats sont complémentaires,
3) les résultats sont divergents.

24
Q

Lorsque les résultats semblent contradictoires, c’est quoi que le clinicien doit faire?

A

exercer son jugement clinique et déterminer quels résultats semblent pertinents.

25
Q

Lorsque les résultats semblent contradictoires, le clinicien doit exercer son jugement clinique et déterminer quels résultats semblent pertinents.

Pour résoudre ce problème, le clinicien peut notamment se poser les questions suivantes :

A
  1. Y a-t-il des erreurs de codification ? La codification a-t-elle été vérifiée par ordinateur ?
  2. Le client a-t-il été bien préparé et a-t-il bien collaboré à l’évaluation ? Avait-il donné un consentement éclairé ?
  3. Si le test comporte plusieurs groupes normatifs (p. ex. normes américaines vs canadiennes, sujets cliniques vs non cliniques, etc.), le clinicien a- t-il choisi les normes les plus appropriées ? A-t-il tenu compte des artéfacts statistiques pouvant affecter certains résultats (p. ex. distributions non normales de variables rares, résultats à plus de trois écarts-types de la moyenne, etc.).
  4. Dans quel ordre les tests ont-ils été faits ? Les passations ont-elles été interrompues (p. ex. fatigue, désorganisation du client) ? Est-ce que plusieurs tests ont été faits consécutivement le même jour ? Si oui, cela était-il susceptible d’avoir un impact sur leurs résultats ?
  5. Le client présente-t-il des troubles d’apprentissage ou une scolarité en deçà de ce qui est requis pour l’administration d’un test donné (p. ex. niveau de lecture insuffisant) ?
  6. Le client était-il en état d’effectuer la passation du test ce jour-là ? Était-il fatigué, trop anxieux ou méffiant ? Était-il potentiellement intoxiqué ? Présentait-il des symptômes importants (p. ex. ralentissement psychomoteur, hallucinations, etc.) ?
  7. Y a-t-il une possibilité que le client ait exagéré (voire simulé) ou minimisé ses difficultés ? Les tests sélectionnés permettent-ils une détection de ces problématiques ?

si vous réussissez a vous rappeler de toute sa je vous paye un shot au bar

26
Q

L’utilisation des rapports informatisés.

L’interprétation des tests assistée par ordinateur est d’une grande utilité, puisqu’elle permet dans certains cas : (2)

A
  1. d’éviter les erreurs de calcul

2. certaines erreurs de codification tout en assurant de faire ressortir les principaux résultats.

27
Q

Les paragraphes d’interprétation issus des rapports informatisés sont présentés en fonction d’un arbre décisionnel standardisé basé sur des limites d’inclusion statistiquement déterminées. Ces limites d’inclusion sont établies pour maximiser à la fois la : (2)

A
  1. sensibilité du test (c. à-d. bien détecter un phénomène ou bien classer le client dans un groupe clinique et éviter ainsi les erreurs de type 2 – faux négatifs)
  2. sa spécificité (c.-à-d. ne classer que les sujets présentant une caractéristique donnée dans le groupe cible ou le groupe clinique et donc éviter les erreurs de type 1 – faux positifs).
28
Q

Les rapports informatisés manquent souvent ___ et ne considèrent généralement que ….

A

de nuance

l’interprétation la plus probable en fonction du résultat obtenu, et non les cas d’exception.

29
Q

Le principal défi auquel est confronté le clinicien ne relève pas de l’utilisation des tests en elle-même, mais de …

A

l’intégration et de la synthèse clinique qui en résulte