Le traitement de l'information Flashcards
Décrire un modèle simple de traitement de l’information.
Le traitement de l’information est le système qui nous permet d’extraire des informations de notre environnement, de les utiliser pour prendre une décision, puis de fournir une réponse : données d’entrée, prise de décision, données de sortie.
Données d’entrée : informations apportées par les sens, ce que l’on peut voir, entendre, ressentir (stimuli)…
Données de sortie : actions posées pour répondre aux données d’entrée, prise de décision
Feedback : retour d’informations, le résultat des actions posées
Décrire le modèle de traitement de l’information proposé par Welford.
Le modèle de Welford comprend :
Les organes sensoriels : vue, ouïe, toucher, proprioception (perception de la position des différentes parties du corps)…
La perception : position/mouvements de l’adversaire → anticipation
La mémoire à court terme : actions posées et leurs résultats à court terme
La mémoire à long terme : entraînements, expérience
La prise de décision : choix du mouvement à effectuer
Le contrôle des effecteurs : finalisation de la préparation du mouvement, production du geste par les muscles squelettiques
Le rétrocontrôle : retour d’informations sur les mouvements posés influencera le mouvement en cours et les prochains mouvements (boucle de rétroaction)
Résumer les composantes associées aux entrées sensorielles.
Rôles d’un récepteur : capter de l’information, les stimuli et transmettre le message
Il existe différents types de récepteurs :
Extérorécepteurs : s’intéressent au monde extérieur
Intérorécepteurs : s’intéressent au monde intérieur
nomme et explique les récepteurs Extérorécepteurs
Les télérécepteurs : la rétine (vue) et la cochlée (oreille interne, ouïe). Ils sont stimulés par des phénomènes ondulatoires.
Les chémorécepteurs : l’olfaction et la gustation. Ils sont stimulés par des molécules chimiques.
Les récepteurs cutanés : sensibilité tactile (mécanorécepteurs), sensibilité thermique (thermorécepteur), sensibilité à la douleur (nocicepteur)
nomme et explique les récepteurs Intérorécepteurs
Les propriocepteurs : nous renseignent sur la position des membres dans l’espace et les uns par rapport aux autres
Récepteurs tendineux de Golgi : localisés dans les tendons (contraction musculaire)
Récepteurs articulaires (position et déplacement des articulations)
Récepteurs fusoriaux localisés dans les muscles (contraction musculaire)
Le système vestibulaire (oreille interne)
Sensibilité statique : renseigne sur la position de la tête
Sensibilité dynamique : renseigne sur les mouvements de la tête
Pathologie : vertiges et des troubles de l’équilibre
inconscients
Les chémorécepteurs : sensibles à la concentration en oxygène et en dioxyde de carbone du sang
Les barorécepteurs : sensibles à la pression sanguine
Les thermorécepteurs : mesurent la température du corps, permettent le maintien de l’homéostasie
Les osmorécepteurs :
Régulation de la sensation de soif
Régulation de l’osmolarité sanguine par les reins
Expliquer le processus de détection des signaux.
On reçoit plus de 100 000 informations (extérieures et intérieures) par seconde
Signal : information importante qui doit être captée, détectée
Processus de détection, comparaison et de reconnaissance des signaux (Swets, 1964)
Le bruit de fond : toute information non-essentielle qui peut interférer avec l’information essentielle
Le bruit de fond peut être intérieur ou extérieur
Le probabilité de détecter un signal dépend de l’intensité du stimulus comparativement à l’intensité du bruit de fond
facteurs qui influencent la sensibilité individuelle aux signaux
l’efficacité des organes sensoriels (yeux, oreilles, système vestibulaire, etc.)
expérience et entraînement de l’individu avec les signaux (les signaux familiers sont détectés plus rapidement)
détection précoce des signaux
amélioration de la détection des signaux
Ex. : temps de réaction au signal de départ
État d’éveil de l’individu :
Activation de la formation réticulée activatrice (FRA) du tronc cérébral impliquant le système nerveux autonome (accélération du rythme cardiaque et augmentation de la pression sanguine)
Activation du système endocrinien (production d’adrénaline et de cortisol)
État d’alerte : meilleure sensibilité perceptive, plus grande rapidité de traitement cognitif et réponses motrices plus rapides
Identifie les caractéristiques du registre sensoriel(mémoire sensorielle)
Structure qui garde pendant une très courte période (0,5 seconde) l’information sensorielle de l’environnement (sons, images, odeurs)
La majorité de ces informations sont traitées inconsciemment et sont perdues
Si on porte une attention particulière aux stimuli sensoriels, ils seront gardés en mémoire de manière durable
Identifie les caractéristiques du mémoire à court terme
Structure qui conserve l’information provenant des stimuli de l’environnement qui ont été traités (auxquels on a porté attention) pendant une courte période (10 secondes)
90% de l’information arrivant dans la mémoire à court terme est perdu après 10 secondes
La capacité de la mémoire à court terme est limitée à 7 ± 2 parcelles d’information
Si on porte une attention particulière aux informations traitées par la mémoire à court terme, elles seront gardés en mémoire de manière durable (mémoire long terme)
Identifie les caractéristiques du mémoire à long-terme
Capacité : espace de stockage illimité
Durée : enregistrement de l’info à long terme
Récupération des informations : excellente (limitée par le vieillissement et les pathologies/accidents cérébraux)
L’amorçage : si on donne un indice, la première lettre d’un nom, les initiales… Cela guide la « recherche systématique » dans le bon réseau neuronale pour retrouver l’information
Mémoire déclarative : stockage d’informations pouvant être exprimées par le langage (ex. connaissances, événements)
Mémoire procédurale : stockage d’informations concernant les compétences motrices (ex. faire du vélo, du ski, ça se perd pas!)
Mémoire perceptive : stockage d’informations concernant les sons, les odeurs, les goûts…
Distinguer les caractéristiques du registre sensoriel, de la mémoire à court terme et de la mémoire à long terme.
Discuter du lien entre l’attention sélective et la mémoire.
- Porter attention au signal et élimination du bruit de fond pour une concentration maximale sur les objectifs
- Capital pour l’exactitude et la rapidité de réponse
- L’attention sélective intervient au niveau du registre sensoriel et/ou de la mémoire à court terme
- La capacité limitée de la mémoire à court terme force à filtrer l’information en provenance du registre sensoriel
- Amélioration possible par la pratique et l’expérience (en lien avec la mémoire à long terme)
Identifie et décrire Première étape de la mémorisation
Comparer plusieurs méthodes d’amélioration de la mémoire.
Stratégie de base la plus utilisée : la répétition
- Mentale → Bon pour le sport?
- Vocale
- De mouvements → La pratique
La pratique :
Répéter un mouvement un grand nombre de fois pour améliorer sa mémoire procédurale, et améliorer ses compétences motrices (programme moteur)
Le regroupement :
Classer des mots, des idées, des informations selon des catégories
L’association :
Se créer des images dans la tête et les associer à des mots, des noms, des nombres, des informations, faire des liens
Définir le terme temps de réponse.
Résumer les facteurs qui déterminent le temps de réponse.
Évaluer le concept de période réfractaire psychologique (PRP).
Théorie du canal unique : une seule information peut être traitée à la fois
PRP : période de temps durant laquelle la réponse à un 2e stimulus est retardée en raison du traitement encore en cours d’un premier stimulus
Dans les sports interactifs, on prend continuellement avantage de la PRP…
Décrire un programme moteur.
Un ensemble de mouvements stockés dans la mémoire comme un tout, que le rétrocontrôle soit utilisé ou non pour leur exécution.
- Lorsqu’une habileté est apprise, un plan ou programme global (routine) de cette habileté se construit dans la mémoire à long terme (procédurale)
- Le programme d’exécution est constitué d’un certain nombre de sous-routines qui consistent en de petites unités d’apprentissage du mouvement
- Le programme est classé par ordre séquentiel, il est capable de dire aux muscles dans quel ordre produire les sous-routines appropriées
Décrire des programmes moteurs en tant que systèmes en boucle ouverte
Boucle ouverte :
Exécution d’une habileté motrice rapide qui implique un environnement instable et imprévisible dans lequel un objet/une situation/un adversaire est en mouvement et détermine le moment auquel initier l’action, sans avoir recours au rétrocontrôle
Il s’agit de mouvements faits « naturellement », presque sans réfléchir
Aucun rétrocontrôle pendant le mouvement : Une fois l’habileté apprise, le modèle de la boucle ouverte suggère qu’elle peut être réalisée sans que le rétrocontrôle ne soit utilisé pour contrôler/ajuster le mouvement
Rétroaction à la fin du mouvement : la connaissance des résultats n’est utilisée qu’à la fin du mouvement pour donner à l’exécutant une rétroaction sur le résultat
Résumer le rôle du rétrocontrôle dans les modèles de traitement de l’information.
Définition : retour d’informations sur les mouvements posés
Types
Intrinsèque : sensation, perception du mouvement; résultats du mouvement (que l’on peut voir nous-mêmes)
Extrinsèque : retour d’informations fourni par un entraîneur, un professeur ou un appareil (temps, poids, distance)
- Rétrocontrôle de connaissance du résultat : quel résultat a donné notre action (intrinsèque : ce qu’on voit; extrinsèque : appareil de mesure)
- Rétrocontrôle de connaissance de la performance : les sensations associées à la réalisation du mouvement
- Concomitant : la sensation durant la réalisation du mouvement
- Terminal : une fois le mouvement terminé, la perception d’un entraîneur
Résumer le rôle du rétrocontrôle dans le processus d’apprentissage.
