Le Temps De L’innocence Flashcards

1
Q

Difficulté à s’intégrer au sein de cette communauté aristocrate:

A

Mrs. Julius Baufort construit son personnage auprès de la société de New-York, renvoyant l’image, qu’elle « dominait de haut les soucis d’une maîtresse de Maison » car elle est présente à l’opéra. Mrs, Manson Mingott est comme Mrs Baufort, elles ne sont pas issues de familles totalement aristocrates. Il faut donc qu’elle crée un évènement pour parvenir à exister dans cette société.

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2
Q

Accès aux perplexités intérieurs de l’individu (1):

A

Archer est « fier du regard qu’elle attirait». Le personnage de Newland est construit sur une fracture intérieure. Cette fracture interne est décrite par René Girard, expliquant que nos désirs ne viennent pas de nous mais qu’ils sont imités, passant par la méditation d’un autre : « l’homme désire toujours selon le désir de l’autre ». Une partie de Newland désir selon le désir mimétique, il aime May car elle a tout les attraits nécessaires, son éducation lui a fait intégrer toutes les conventions de l’aristocratie et elle incarne parfaitement toutes ces qualités.
-Son attachement envers May se nourrit de l’envie que les autres ont pour elle.

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3
Q

Accès aux perplexités intérieures de l’individu (2):

A

On observe toute la complexité de l’individu avec ce second amour pour Ellen. Newland se découvre pas à pas et il est tiraillé entre sa volonté propre d’aller vers une femme que la communauté n’accepte pas ou de rester fidèle à May qui répond à tous les codes de cette société. Janney va qualifier tout cela de « romanesque », ce sont ses fractures intérieures dont elle parle, qui sont la matière du roman, mais aussi la base de toute communauté.

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4
Q

Les conventions empêchent la complexion de l’individu (1):

A

Dans cette société qui est remplie de règles et de loi, il ne faut pas laisser paraître sa personnalité profonde, car on sort des conventions, faisant exister un sentiment qui menace la stabilité. La mère de May « ne comprendrait » que sa fille ne fasse pas comme tout le monde. Ainsi, donner accès à sa spontanéité ou révéler qui on est réellement est mauvais genre, car on peut créer du malaise.
–Wharton montre donc comment les conventions du vieux New York empêchent la complexion de l’individu.

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5
Q

Les conventions empêchent la complexion de l’individu (2):

A

Newland compare les individus à des « poupée découpées dans une feuille de papier pliée ». Il critique la pseudo originalité car c’est une originalité qui est en accord avec ce que la société souhaite. La vraie la vraie originalité est d’« être un peu nous-mêmes », en oubliant la logique de la communauté. Une originalité qui serait finalement être originel avant d’avoir absorbé les principes de la société.
–La vie en société oblige donc une modification de notre comportement, en en adoptant des stratégies de parade et d’hypocrisie sociale pour que notre action corresponde à la volonté de tous.

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6
Q

L’individu peut il se détacher de sa communauté:

A

Newland est remplie de contradiction :
Il critique la bourgeoisie de New York et veut intégrer la culture européenne, notamment lorsqu’il fait livrer des ouvrages depuis Londres. Il veut se distinguer de sa famille et de ses amis qui se tiennent à l’écart de la culture européenne et de ces mœurs.
Mais il est en réalité incapable de se détacher de sa classe. Lorsqu’il s’entretient avec Ned Winsett, il le perçoit comme « stimulant intellectuel ». Cependant, il fait preuve de condescendance à son sujet et juge « inutile de prolonger la discussion », au cours de laquelle Winsett remet en question les valeurs bourgeoise.

De la même manière, il sort en général stupéfait de ses conversations avec la comtesse qui bouleverse son code moral, il est « ému et troublé ». Il ne peut intégrer le bouleversement moral qu’il souhaite et que Ellen incarne.
Son refus à la fin du roman de revoir Ellen est synonyme de la mort de Newland qui aurait pu exister.

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7
Q

L’individu prisonnier de sa communauté: la question du mariage.

A

Newland s’interroge longuement sur le rôle du mariage qui est le pilier de sa communauté. Il constate que les mariages qui l’entourent comme celui des Lefferts ou des Bauforts sont malheureux et hypocrite. Il comprend ainsi que son mariage avec May est moins « la camaraderie tendre et passionnée » qu’il imaginait mais plus «une morne association d’intérêts matériels ».
À la fin du roman, Dallas décrit le mariage de ses parents, il les compare à « un duo de sourds-muets ». C’est ainsi, sur l’unité bancale et taciturne du couple que repose un ordre social oppressif et hypocrite.

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8
Q

L’individu prisonnier de sa communauté, la querelle des femmes:

A

Au cœur de ses mariages bourgeois se trouve l’inégalité sociale fondamentale entre hommes et femmes.

La narration explore les mécanismes d’autocensure qui anime les femmes du vieux New York : « les femmes “comme il faut” […] ne revendiqueraient jamais jamais le genre de liberté auquel il faisait allusion. » Ainsi, le statut d’individu est refusé au personnage d’Ellen et May, transformées en représentantes de leur communauté respectives.

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9
Q

L’individu prisonnier de sa communauté, le moule familial:

A

Le roman semble dire que l’individu n’existe pas sans sa communauté:« que suis-je désormais ? » se demande Newland après son mariage. Pour lui, c’est évident. « je suis un gendre, rien de plus». Pour les personnages l’individu est entièrement formé par le moule social, en particulier le moule familial.

Ellen est consciente que l’individu n’existe pas sans la communauté qui l’entoure. Lorsqu’elle interroge Newland : « nous ? », « Il n’y a pas de nous dans ce sens là. »
Elle comprend que les individus et les couples qu’ils forment n’ont pas d’importance en dehors de leur rôle sociaux.

Ainsi la grossesse de May qui vient interrompre l’histoire d’amour entre Newland et Hélène et qui vient restaurer l’ordre social traduit bien cela.
Cette grossesse est l’affirmation de l’ordre social bourgeois traduisant un destin biologique inévitable, le destin social qu’il l’est tout autant.

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10
Q

L’individu prisonnier de sa communauté: May garde-fou du vieux New-York ou Diane vengeresse ?

A

La question de la pureté féminine est centrale. Cette qualité est souvent attribuée à May mais Ellen en est une épreuve également lorsqu’elle refuse d’être la maîtresse de Newland, par peur de compromission morale.
Le personnage de May est bien plus complexe que ce qu’on perçoit Newland. Elle est associé à l’innocence. Pourtant elle a en elle une forme de violence que que traduit bien sa pratique du tir à l’arc, elle est à sa place « dans ce vieux New York, où l’on donner la mort sans effusion de sang » car elle parvient à maintenir ce masque de l’innocence et de la chasteté, tout en triomphant sur sa rivale qu’elle met symboliquement à mort.
Newland s’aveugle autant que Beaufort, qui prétend que les flèches de May « n’attendront jamais d’autres cibles. ».

Cependant, à la fin du roman, May reste prisonnière du passé, incapable de « s’adapter au mouvement du temps » de son époque.
Le caractère immobiliste de May l’éloigne peu à peu de sa famille, puisque son mari et ses enfants lui cachent leur véritable pensées pour « maintenir autour d’elle, l’illusion de l’uniformité ».
Le roman, nous laisse ainsi une image de May prisonnière de son étroitesse intellectuel, enfermé dans le cocon du passé.

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