Le Spleen Flashcards
Présentation du texte :
- poème tiré des Fleurs Du Mal de Charles. Baudelaire
- Charles.Baudelaire : poète maudit du XIX ème siècle + tempérament romantique à la plume moderne
- Poème composé de 5 quatrains = alexandrins = vers régulier = rimes croisées
Memo
Spleen : mélancolie sans cause apparente
Opiniâtrement : obstinément
Despotique : tyrannique
Theme du texte
Le spleen
Mouvement
I-vers 1 à vers 12
—> La représentation angoissante du Mal qui ronge notre poète : Le Spleen
II-vers 13 à la fin :
—>La victoire du Spleen : le mal triomphant
Problématique
Comment Charles.Baudelaire représente-t-il sa mélancolie son Spleen ?
Le développement
Vers 1
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
I-La représentation angoissante du Mal qui ronge notre poète : Le Spleen
Vers 1 : “pèse”, “bas” et “lourd” —> champs lexical de l’écrasement.
Comparaison “comme un couvercle” —> sensation d’angoisse, d’enfermement.
Vers 1, vers 2, vers 3 : “ciel” , “esprit” , “horizon” = liberté / évasion.
Le développement
Vers 2
Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Vers 2 : opposition —> “en proie” = esprit non libre
“Tout le cercle” —> (“tout” adverbe de totalité limite de l’horizon = non infini)
Le développement
Vers 4
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
Vers 4 : oxymore —> “jour noir” = angoisse/ nuit/ noirceur
Comparatif de supériorité met l’accent sur la tristesse et l’angoisse —> “plus triste que les nuits”
Le développement
1ère strophe
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l’horizon embrassant tout le cercle
II nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
1ère strophe —> V1/V2/V3/V4 => sensations d’angoisse, de tristesse, d’enfermement
Le développement
Vers 5
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Vers 5 : description d’une prison —> “cachot humide” , “plafonds pourris” , “les murs” (prison, angoissante, sale…) => métaphore filée.
Le développement
Vers 6
Où l’Espérance, comme une chauve-souris,
Vers 6 : personnification de l’espérance = on voit une majuscule à l’Esperance —> elle est comparée à une chauve-souris (animal de nuit : nuit/noirceur : ténèbre/ pénombre)
Le développement
Vers 6,7,8
Où l’Espérance, comme une chauve-souris,
S’en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Vers 6, vers 7, vers 8 : animal qui représente l’espérance est enfermée dans le cachot : prison = “battant” , “cognant la tête” = action de combat, d’envie —> mais il est enfermé = combat qui est vain —> angoisse, emprisonnement, l’espoir est perdu =angoisse
Le développement
Vers 9
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
Vers 9 : adjectif de grandeur avec l’expression “immenses traînées” => impression d’enfermement/ d’emprisonnement.
Le développement
Vers 11
Et qu’un peuple muet d’infâmes araignées
Vers 11 : métaphore de l’araignée = symbolise l’ennui (animal utilisé —> animal pénombre, du mal …)
Adjectif qui souligne la noirceur de l’animal, “infâme”
Le développement
Vers 10-12
D’une vaste prison imite les barreaux,
Et qu’un peuple muet d’infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Vers 10-vers 12 : métaphore filée de la prison “barreaux” , “filet” , “vaste prison” (mise en évidence par son adjectif de grandeur)
=> retrouve la prison = angoisse/enfermement et la métaphore de l’ennui.
Bilan-transition
Baudelaire dans sa première strophe produit une sensation d’angoisse, de tristesse et d’enfermement dans sa 4ème strophe, il parle principalement d’un espoir perdu dans ces deux dernières strophes.
Le développement
Vers 13
Des cloches tout à coup sautent avec furie
II- la victoire du Spleen : le mal triomphant
Vers 13 : “tout à coup” —> rupture
“Sauter avec furie” , “lancer” —> action forte
L complément circonstanciel de manière (C.C.M)
—> souligne une action brutale, de brutalité
Le développement
Vers 14, 13, 16 :
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
Vers 14 : “affreux hurlements”
Vers 13 : “cloches sautent” Bruits forts/désagréables
Vers 16 : “geindre”
—> allitération en -dr/r = sons angoissants, dominants
—> le bruit désagréable domine l’harmonie du poème
Le développement
Vers 17 :
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Vers 17 : “corbillards” , “silences” , —> évocation de la mort “sans tambours, ni musique” —> double négation —> silence
Le développement
Vers 18 :
Défilent lentement dans mon âme ; l’Espoir,
Vers 18 : “lentement” —> adverbe de mouvement lent —> fait penser à la mort
Le développement
Vers 19 :
Vaincu, pleure, et l’Angoisse atroce, despotique,
Vers 18-vers 19 : personnification de l’Espoir et l’Angoisse (VAINCU-DÉSESPOIR DU POÈTE)—> action humaine (pleurer)
Le développement
Vers 20 :
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Vers 20 : Angoisse —> plante son drapeau = victoire de l’angoisse + “noir” drapeau = mort / noirceau , ténèbres
Le mot “triomphe”, le Spleen l’empire sur le poète
Bilan mouvement II
Baudelaire dans sa 4ème strophe produit des sons angoissants et dominants grâce à des allitérations en -dr/r. Il y a également une sensation de bruits désagréables qui domine l’harmonie du poème.
Dans la 5e strophe, les sujets évoqués sont la mort, le silence, le désespoir, l’angoisse…
Conclusion :
Dans la poème “le Spleen”, Baudelaire produit une sensation d’angoisse, de tristesse, d’enfermement ; il évoque notamment l’espoir perdu. Pour en 2ème partie évoquer la mort, le silence, le désespoir et les sensations de bruits désagréables. Baudelaire est vaincu par son Spleen.
Ouverture :
Le poème “Le spleen” peut être rattaché au poème numéro 120 “l’Alchimie de la douleur”, les deux poèmes peinent le Spleen.