Le Serpent Qui Danse Flashcards by Coline Bossis

Présentation du texte :

Poème de Charles.Baudelaire
Tiré des Fleurs Du Mal
Poème lyrique (expression des sentiments) —> teinté d’érotisme
Section “Spleen et Idéal”
9 quatrains, rimes croisées

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Mémo

Indolente : personne qui évite de se donner de la peine, de faire des efforts physiques ou moraux.
Âcre : très irritant
Vergue : longue pièce de bois en forme de croix servant à fixer et porter la voile.

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LECTURE

Prononciation du e :

On prononce pas : fin de vers + suivi d’une voyelle
On prononce : suivi d’une consonne

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Theme du texte

L’amour pour la femme fatale

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Mouvement

I-Le poète charmé et transporté par la femme aimée
II-Une femme fatale à la beauté charnelle (érotisme/sensualité …)
III- Un poète enivré, pouvoir de la femme fatale

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Problématique

Comment Charles. Baudelaire représente-t-il le visage ambivalente de la femme : une femme séduisante et fatale ?

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Développement
Vers 1
Que j’aime vois, chère indolente

I-Le poète charmé et transporté par la femme aimée

Vers 1 : “Que j’aime voir…!” => Que exclamatif = expression des sentiments —> trouble le poète

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Développement
Vers 2
De ton corps si beau,

Vers 2 : “si beau” = adverbe d’intensité => met en valeur la beauté du corps —> le poète est charmé.

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Développement
Vers 1,2&3 :

Que j’aime voir, chère indolente
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante

Vers 1 :“voir”
Vers 2 : “miroiter”
Vers 3 : “une étoffe vacillante”

V1/V2/V3 : vue comblée

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Développement
1ère strophe

Que j’aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !

1ère strophe —> femme semblable à une pierre précieuse, sens comblée, poète charmée.

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Développement
Vers 6&7 :
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde

Vers 6&7 : sens comblée = odorat, odeur du corps

Champs lexical de l’odeur : “âcres parfums” ; “mer odorante”

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Développement
Vers 7&8 :

Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,

Description de la “chevelure” => symbole de la féminité, comparée à la mer : “flots bleus” “mer odorante” (vers 7&8)

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Développement 
2e strophe 
Sur ta chevelure profonde 
Aux âcres parfums, 
Mer odorante et vagabonde 
Aux flots bleus et bruns,

2e strophe : odorat, charmé par son corps

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Développement
Vers 9 &11

Comme un navire qui s’éveille

Mon âme rêveuse appareille

Vers 9&11 : comparaison entre “navire” et “mon âme”

Il est emporté par la femme, par ses charmes.

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Développement
Vers 9,11&12 :

Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain

Vers 12, vers 9 & vers 11 : “ciel lointain”, “s’éveiller”, âme rêveuse”

Le poète rêve, fantasme à propos de la femme

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Développement
3e strophe :

Comme un navire qui s’éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain

3e strophe : amour du corps, poète charmé, évasion amoureuse

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Développement
Vers 14, 15,16 :

De doux ni d’amer,
Sont deux bijoux froids où se mêlent
L’or avec le fer.

II-Une femme fatale à la beauté charnelle (érotisme, sexualité)

Vers 14 : “de doux ni d’amer”
Vers 16 : “l’or et le fer”.
Vers 15 : “bijoux/froids”

= plusieurs opposition (la femme au double visage : séduit et trompe)

Développement :
4e strophe

Tes yeux où rien ne se révèle
De doux ni d’amer,
Sont deux bijoux froids où se mêlent
L’or avec le fer.

4e strophe —> double visage de la femme

Développement
Vers 16,18,19,20

A te voir marcher en cadence,
Belle d’abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d’un bâton.

Vers 17,18,19&20 : allitération en d/t/b = consonnes dentales : mine la démarche langoureuse de la femme

-comparaison : femme à “un serpent qui danse”
symbole du mal, ruse, séduction, tromperie (=mythes d’Adam&Eve)

Vers 20 : “Bâton” —> sexe du poète, objet de forme phallique (pènis)

Développement
5e strophe :

A te voir marcher en cadence,
Belle d’abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d’un bâton.

5e strophe : érotisme, ébats amoureux (relations sexuel)

Développement
Vers 22 :

Ta tête d’enfant

Vers 22 : “ta tête d’enfant” —> la femme est comparée à un enfant
Opposition avec la strophes précédentes : enfant = figure de naïveté, de l’innocence
=> opposition car avant on était dans l’érotisme, la séduction …

Développement
Vers 24 :

D’un jeune éléphant

Vers 24 : comparée à “un jeune éléphant 🐘” —> exotisme de la femme désirée, typique du XIXème siècle = amour pour l’étranger femme créole ici peinte et désiré => Jeanne Duval

Développement
Vers 21&23 :

Sous le fardeau de ta paresse

Se balance avec la mollesse

Vers 21&23 : sensualité de la scène peinte : “mollesse“, “ paresse” = sensualité

Développement
6e strophe :

Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d’enfant
Se balance avec la mollesse
D’un jeune éléphant,

6e strophe : sensualité double visage de la femme, exotisme

Poème —> liés à l’échange amoureux, sensualité, amour

Développement Vers 25 : Et ton corps se penche et s’allonge

Vers 25 : charnel = verbe d’action sensuelle : “ se penche et s’allonge”. érotisme

Développement Vers 26 : Comme un fin vaisseau

Vers 26 : comparaison entre “son corps” et un “fin vaisseau” = objet puissant, puissance du corps de la femme fatale —> corps qui est son arme pour charmer le poète. -verbe d’action qui peuvent faire penser à un rapport sexuel —> joue sur la définition des mots => action du vaisseau (dans le poème) peuvent se rapporter à l’action du corps dans l’échange amoureux :

Développement Vers 27&28 : Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau.

Vers 27&28 : “plonge” et “roule” —> “vergues” l’oreille ressemble au terme “vergue” = joue avec les sonorités = érotisme, amour charnel.

Développement 7e strophe : Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau.

7e strophe = érotisme, amour charnel

Bilan transition (II)

Dans ce second mouvement, le poète peint le corps et la beauté de la femme, une femme qui se fait fatale. Elle séduit tout en trompant son bien-aimée = double visage de la femme fatale, la femme-serpent !

Développement 8e strophe : Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents,

III-Un poète envivré, pouvoir de la femme fatale : 8e strophe —> 2 premiers vers —> alliteration en “g” Met l’accent sur le désordre

Développement Vers 29 : Comme un flot grossi par la fonte

Vers 29 : action du flot qui grossit, envahissement, pouvoir de la mer * Comparaison du corps de la femme avec “un flot grossi” puissance de la femme semblable à celle de la mer. * Froideur de la femme = opposition à la sensualité précédente —> (chaleur du corps ; ébats amoureux)

Développement Vers 30 : Des glaciers grondants,

Vers 30 : “glaciers grondants”

Développement 31&32: Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents,

Dans les 2 derniers vers —> image de la femme - serpent * Périphrase “ l’eau de la bouche” —> peut designer la salive de la femme/le venin du serpent (femme serpent) * Périphrase “au bord de tes dents” —> peut designer la mâchoire de la femme / les crochets d’un serpent

Développement 8e strophe : Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents,

8e strophe —> pouvoir de la femme, femme serpent

Développement Vers 33 Je crois boire un vin de bohême,

Vers 33 : comparaison de la salive de la femme avec : | “Un vin de Bohème” —> alcool = la femme enivré le poète possède le poète

Développement Vers 34 : Amer et vainqueur,

Vers 34 : “amer et vainqueur” = oxymore | —> ambivalence de la femme, retour du double visage

Développement Vers 35 : Un ciel liquide qui parsème

Vers 35 : “ciel liquide” => métaphore pour designer le sperme, moment de jouissance du poète

Développement Vers 35&36 : Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon cœur !

Vers 35&36 : “parsème d’étoiles” => exagération | —> pluriel = orgasmes, plaisir du poète

Développement 9e strophe : Je crois boire un vin de bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon cœur !

9e strophe —> orgasme du poète, pouvoir de la femme fatale, puissance de la femme.

Conclusion :

Poème lyrique (expression des sentiments amoureux), teinté d’érotisme, poème qui peint Jeanne Duval, amour charnel. séduction de la femme fatale : celle qui séduit et qui trompe à la fois, séductrice, dangereuse, tentatrice, tente le poète au péché de luxure.

Ouverture :

Le poème “le serpent qui danse” peut-être rattaché aux poèmes numéro 107 “la chevelure”, les deux poèmes font référence à l’image et la sensualité de la femme.