Le soi Flashcards

1
Q

Pourquoi le soi intéresse-t-il la psychologie sociale?

A

Soi = contenu intraindividuel

MAIS, soi –> construction sociale par les interactions sociales (directes VS indirectes)

(directe: définition classique de soi [soi vs. les autres] indirecte: le construit qu’on se fait en lisant, regardant la télé, etc.)

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2
Q

Q: en quoi le concept du soi se différencie du soi?

A COMPLETER!!!

A
  • Soi: notion vague, globale, pas clair, fourre-tout. Voir les définitions de James, Cooley, Mead et Leary et Tangent
  • Concept du soi: recherche un peu plus clairement défini.
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3
Q

Leary et Tangney (2003) ont 5 approches de la notion de «soi», lesquelles?

A

Le soi en tant que:

  1. synonyme d’«individu» dans le langage courant;
  2. contenu de personnalité (ou synonyme de personnalité);
  3. sujet expérientiel (self-as knower);
  4. croyances à propos du soi (self-as known);
  5. agent exécutif («ghost in the machine» qui régule le comportement).
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4
Q

OSF (?!) Pourquoi la première moitié du XXème siècle est-elle pauvre en travaux sur le «concept de soi» au sens de la psychologie sociale expérimentale?

A
  • Les travaux sont dominés par le behaviorisme qui exclus de faire référence à des construits psychologiques internes non observables.
  • Les travaux sur le soi sont le produit de la psychanalyse, qui ne font qu’une analyse freudienne éloignée de la psychologie expérimentale.
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5
Q

Quels sont les 3 auteurs ayant contribué à la définition du «soi» malgré la pauvreté de la première moitié du XXème siècle dans ce domaine et quels en sont les définitions?

A

James (1890):

  • Le «moi»: soi en tant que contenu (personnalité, corps) => Soi = qu’objet.
  • Le «je»: soi en tant que processus (perçoit le contenu du soi et agit dessus). => Soi = sujet.

Cooley (1902):

  • Notion de «looking-glass self». Le soi naît des relations interpersonnelles et de la perception que les autres ont du soi.

Mead (1934):

  • Le «Moi» = intériorisation de dimensions sociales (les rôles sociaux, les hiérarchies, etc.); «Moi» = produit de la société.
  • Le «Je» = composante personnelle du soi; le «Je» agit sur la société.
  • => «Je» associé au «Moi»
  • => multidimensionalité (on change selon l’endroit, les personnes avec qui on interagit)

Attention: rien n’a été testé empiriquement!

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6
Q

Quels sont les 3 types de contenu associés au «concept de soi» selon James (1890)?

A
  • Le soi matériel (ce qui concerne le corps, les objets, nos possessions, etc).
  • Le soi social (le rapport aux autres, l’image qu’on renvoie, etc).
  • Le soi spirituel (habiletés, valeurs, idéaux, etc).
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7
Q

Qu’a démontré Gordon (1968) grâce à l’approche du soi par test du «Qui suis-je?» par rapport aux classifications qu’a fait James (1890) sur le «concept du soi»? Pourquoi?

A

Les thèmes extraits sont tous classifiables dans les classifications de James (matériel, social, spirituel). Parce que ses classifications sont très générales.

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8
Q

Quelle est la définition du «concept de soi» de Shavelson, Hubner et Stanton (1976) et quelle en est l’utilité?

A

Le «concept de soi» = perception de soi-même.

=> perceptions formées par interaction avec l’environnement.

=> utile parce que permet de faire des prédictions des comportements (étudier).

Interaction avec envt → (formation perceptions) → perception de soi-même → concept de soi → prédictions comportements.

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9
Q

Quels sont les 6 caractéristiques du «concept de soi» selon Shavelson et al. (1976)?

A

Le concept de soi est:

  • structuré et organisé (=> Schémas du soi);
  • construit propre, différentiable des autres concepts;
  • multidimensionnel, organisées de façon hiérarchique (dans organisation mentale, mais pas dans stockage en mémoire);
  • général et stable;
  • dimension évaluative (lié à l’estime de soi);
  • (aspect développemental).
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10
Q

(pg 12) Pour obtenir un «concept du soi» il faut une quantité astronomique d’information. Par quoi et comment ce problème est-il résolu?

A

Le «concept de soi» organise l’information en schémas du soi.

Schémas sont des patterns de comportements observés de façon répétée.

On en ait fait des inférences sur des éléments qui peuvent être associés au soi de façon stable.

Patterns comportements observés de façon répétée -> Schémas -> Inférence d’éléments associés au soi -> Schémas du Soi -> Concept du soi

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11
Q

(pg 13) Selon Markus (1977) quels sont les 3 points qu’on devrait observer si l’information sur le soi est organisée en schémas? Ces hypothèses sont-elles confirmées?

A

Si schémas de soi existent, on devrait voir des effets indirects:

  1. Vitesse: si schémas existent: vitesse de traitement de l’info relative à soi = traitement + rapide (qu’info à propos d’autre chose).
    Confirmée (tâche 1 “oui c moi”> “non” en fct si info congruente au soi)
  2. Quantité: si le type d’info est congruente (p.ex. priming et seconde tâche): quantité récupérée + importante (Les individus récupèrent en mémoire davantage d’informations congruentes avec le schéma.)
    Confimée (si adj congruent –> + d’exemples donnés)
  3. Prédictions: schémas = prédiction comportements (Les individus prédisent leurs comportements futurs sur la base des informations du schéma.)
    Confirmée (tâche 3: congruence entre comportement prédit et trait du sujet)
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12
Q
  1. Qu’est-ce que le «self-reference effect»?
  2. Quel paradigme a été utilisé quant à l’encodage des informations?
  3. Résultats diverses expériences?
A
  1. Origine: plus un traitement est profond, mieux on s’en souviendra et on s’en souviendra encore plus si ça a un rapport avec soi.
  2. Le paradigme de rappel incident:
  3. Résultat:
  • encodage sémantique > phonémique > structurel
  • Profondeur du traitement influence le rappel,
    l’auto-référence = plus grande profondeur de traitement
  • meilleur rappel si organisation pendant encodage (vs encodage sémantique)
    *
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13
Q

Klein, Loftus et Burton (1989) remettent en question le «self-reference effect». Pour eux, d’où pourrait provenir la profondeur de traitement de l’information? Quelle est la conclusion? Les résultats?

A

La profondeur du traitement pourrait venir du temps passé à traiter l’information: plus court en sémantique qu’en référence à soi.

Conclusion:

  • effet du self-reference dû à son organisation.
  • Effet de l’élaboration indépendant de l’effet du self-ref. (lecture oblig. Kihlstrom, pg. 77)

Résultat: descriptif < sémantique < autobio

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14
Q

Faisons-nous une distinction dans les schémas du soi et d’autrui?

A

Distinction enter soi et autrui

Résultats:

  • jugement structurel = sémantique = hétéro-ref. < auto-réf.
  • ajectifs[auto-ref sémantique = auto-ref épisodique = hétéro-ref mère] > hétéro-ref (Bower et Gillian (1979)
  • «self reference effect» expliquable par la positivité associée au «soi»; proches aussi perçus + positivement (Matlin et Stang (1978))
  • différence soi-autrui expliquée en partie par positivité spécifique au soi (Ferguson, Rule et Carlson (1983))
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15
Q

Quelles sont les idées clés du concept de soi en tant que mémoire organisée proposée par Kihlstrom et Cantor (1984) ?

A
  • Le concept de soi = représentation mentale d’une personne particulière, soi-même, et en tant que tel fait partie de la connaissance que l’individu possède du monde qui l’entoure et de ses interactions avec.
  • Cette connaissance sociale en tant que structure ou système organisé constitue une part de la mémoire de l’individu.
  • Chaque type de mémoire relié au concept de soi (ex : info événement soi = mémoire épisodique)

=> Ce système stocke des représentations de connaissance structurées et forme la base cognitive de la perception, la pensée ou les actions.

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16
Q

Quelles sont les 3 organisations/modèles possibles du concept de soi?

Citer et les décrire.

(Kihlstrom et Klein (1994))

A
  1. Modèle d’indépendance:
    • Chaque contenue lié à un “nœud” central ou général représentant le soi.
    • Chaque contenu (épisodique, sémantique) stocké comme nœud indépendant.
    • Avantage: simplicité;
    • Désavantage: ttt plus lourd.
  2. Modèle hiérarchique:
    • Organisation hiérarchique du contenu en cascade avec à chaque étape du contenu, un niveau particulier.
    • D’abord sémantique (ex. traits personnalité), puis épisodique (events liés au soi).
    • Avantage: efficacité
  3. Modèle computationnel:
    • Info sémantique non-stockée en mémoire, mais produite on-line quand besoin pour compléter et s’articuler avec autres infos (notamment épisodique) sur le soi.
    • Résultat non-stocké, mais reproduit à chaque fois. Seules infos épisodiques stockées.
    • Avantage: plasticité
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17
Q

Pages 52-53-54 Quels sont les 3 cas cliniques de patients amnésiques ayant permis de tester indirectement les trois modèles du concept de soi?

A

Patient H.M.:

  • mém. épisodique antérograde KO
  • concept de soi intact (même des années plus tard)

–> modèle indépendant

Patient K.C.:

  • mém. antérograde et rétrograde KO.

–> connaissances sémantique sur “soi”, mais aucune info épisodique.

Connaissances sémantiques –> nouvelle personnalité, alors même qu’aucune info épisodique existe.

Patient W.J.:

  • amnésie rétrograde temporaire depuis sa matu. Durant son amnésie, conception très claire de ses changements de personnalité.
  • DONC: infos sur “soi” en mémoire épisodique indépendantes du “soi” en mém. sémantique

==> Syndromes patients + compatibles avec modèle d’INDEPENDANCE

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18
Q

Quel test direct permet de tester les modèles du “concept de soi”? Quelle en est l’idée clé ?

A

Le priming –> active en mémoire des éléments qui deviennent disponibles pour être utilisés.

S’ils le sont -> facilite (ou simplement affecte) la décision ultérieure relative au contenu. –> active un nœud; informations reliées plus facilement et rapidement accessibles.

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19
Q

Quelles sont les conséquences du priming effect et du self reference effect sur les modèles du concept du soi?

A

Conséquence: On peut tester les modèles

  • => Si l’organisation indépendante: priming (aspect sémantique) n’affecte pas le comportement ultérieur sur un aspect épisodique et vice-versa.
  • => Si l’organisation computationnelle ou hiérarchique: priming (aspect sémantique) affecte le comportement ultérieur sur un aspect épisodique et vice-versa.
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20
Q

Quel est le plan expérimental et les prédictions faites par Klein, Loftus et Burton (1989) quant aux tests directs du concept de soi avec l’effet priming?

A

Pour les deux tâches (initiale et ultérieure), les tâches descriptives (de soi), épisodiques (rappel un event du trait) et sémantiques (déf. du trait) utilisées de façon contrebalancée. Prédictions:

  • Modèle indépendant:
    • tâche descriptive avant l’autobiographique → pas faciliter la tâche auto-biographique.
    • tâche autobiographique avant la descriptive → pas faciliter la tâche descriptive.
    • effet de priming et pas de différence si incongruent ⇒ modèle retenu
  • Modèle hiérarchique:
    • tâche descriptive avant l’autobiographique → facilite tâche auto-biographique.
    • tâche autobiographique avant la tâche descriptive → pas faciliter tâche descriptive.
  • Modèle computationnel:
    • tâche autobiographique avant la tâche descriptive → faciliter tâche descriptive.
    • tâche descriptive avant l’autobiographique → pas faciliter la tâche auto-biographique.
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21
Q

Markus et Nurius (1986) différents soi, lesquels? Et pour Higgins (1997)

A

Markus et Nurius (1986), Soi possibles:

  • plusieurs concepts de soi (par personne)
  • projections futures

Higgins (1997)

  • différents soi possibles/potentiels (bon, pas bon, ce qu’on voudrait devenir et ce qu’on a peur de devenir, etc.) , théorie du focus de régulation (soi idéal):
  • double système motivationnel promotion et prévention
    • promotion: recherche conséquences positives
    • prévention: évitement événements négatifs
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22
Q

Qu’est-ce que la théorie du “focus de régulation” de Higgins (1997)?

A

Comportement à double système motivationnel promotion et prévention

  • promotion: recherche conséquences positives
  • prévention: évitement événements négatifs
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23
Q

Quelles sont les implication en termes de stratégie et d’émotion de la théorie du focus de régulation de Higgins (1997)?

A

Promotion:

  • d’accomplissement d’idéaux;
  • d’états émotionnels de gaitée versus tristesse. => augmentation prise de risques.

Prévention:

  • liée au fait de remplir des obligations et des devoirs;
  • génère des états émotionnels de quiétude versus agitation. => diminution des biais.
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24
Q

La «Self-discrepancy theory» de Higgins (1989) distingue 3 types de soi. Lesquels? Qu’est-ce que cela implique?

A

Distinction 3 types de soi:

  • Soi réel: soi que l’on perçoit.
  • Soi idéal: le soi qu’on voudrait être.
  • Soi obligé (soi normatif): le soi qu’on devrait être selon nous ou les autres.
    • Comparaison permanente entre soi réel et les 2 autres soi. Tentative d’équilibrer les 3 soi.
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25
Q

Van Hook et Higgins (1988) font une expérience sur les 3 types de soi de la «Self-discrepancy theory» de Higgins. De quoi s’agit-il et quels sont les résultats?

A

Séparation en groupes match et mismatch des soi de sujets au niveau motivationnel-émotionnel. Les mismatch ont des différences significatives entre les états motivationnel-émotionnel et ces derniers sont plus élevé que les match.

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26
Q

-De quoi est composée la notion d’estime de soi (3 points)?

A

Estime de soi

  • Évaluative: l’estime de soi en tant qu’évaluation du soi (Burns, 1979).
  • Dimension centrale: l’estime de soi est une dimension assez centrale du soi qui est liée à toutes sortes de contenus (Wylie, 1974; 1979).
  • Plusieurs niveaux de l’estime de soi (Luthanen et Crocker, 1991).
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27
Q

De quoi est composée l’estime de soi en tant qu’évaluation du soi (Burns, 1979)?

A

Évaluation:

  • jugements influencés selon qu’on se perçoive bon ou mauvais;
  • existe partout;
  • automatique;
  • rapide;
  • peut se faire sans prise de conscience;
  • estime de soi = réponses évaluatives associées au soi. Estime de soi ≠ affect ou émotion.
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28
Q

Quelles caractéristiques présente l’estime de soi selon Wylie (1974, 1979) et quels sont les liens avec l’affect?

A

Estime de soi:

  • centrale;
  • liée à toutes sortes de contenus.
  • Affect modifie estime de soi.
  • Corrélation entre affect et estime de soi.
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29
Q

Quels sont les niveaux de l’estime de soi de Luthanen et Crocker (1991)?

A

Personnel:

  • évaluation subjective de ses propres caractéristiques => crée l’identité personnelle

Collective:

  • évaluation subjective des caractéristiques intra-groupe du soi => identité sociale
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30
Q

Quelle est l’idée clé de l’estime de soi évolutionniste?

A

L’estime de soi est un proxy/thermomètre de satisfaction de besoins fondamentaux et c’est ce qui a permis d’évoluer comme nous avons évolué. (Ex.: approche/évitement, cf. bactérie sucre/acide. Plaisir = accessoire pour refaire qqch, l’estime de soi aussi.)

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31
Q

Par quoi la survie de l’être humain est-elle en partie déterminée pour Leary et Downs (1995) et quel est le rapport avec l’estime de soi?

A

En partie déterminée par: appartenance au groupe, relations sociales et évitement de l’exclusion.

  • Bonnes relations (approbation sociale) → inclusion au groupe (adhésion au groupe et standards normatifs) → estime de soi élevée → survie.
  • Mauvaises relations (désapprobation) → exclusion du groupe (rejet social, source affects négatifs) → estime de soi basse (déviance) → moins de chance de survie.
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32
Q

Leary, Tandor, Terdal et Downs (1995) ont mené une étude sur l’inclusion en faisant croire au sujets qu’ils ont été exclu aléatoirement ou sur décision du groupe. Quel effet cela a-t-il sur la mesure de l’estime de soi chez les participants?

A

Les personnes ayant été exclues par le groupe ont une estime de soi plus négative que celles ayant été exclues de manière aléatoire.

Corrélation entre affect (estime de soi), exclusion perçue et attribution de l’affect à l’exclusion:

  • plus on est exclu, plus l’affect est négatif;
  • plus l’affect est négatif, plus on est exclu.
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33
Q

Quel argument Barkow (1980) a-t-il avancé quant au rôle de la position sociale dans la survie? Quid de l’estime de soi là-dedans?

A

D’un point de vue évolutionniste, être dans un groupe et la position dans le groupe augmentent l’accès aux ressources, procréation, défense, etc. (plus de chances de survie).

  • Position statutaire inférieure = estime de soi négative.
  • Position statutaire supérieure = estime de soi positive.
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34
Q

Qu’est-ce que le Terror Management Theory de Pyszczynski, Greenberg et Solomon (1997)? Et qu’est-ce qui la dompte?

A

Conscience de soi -> angoisse de la mort.

Standards culturels (ex. religion) auquel on adhère +/- et une estime de soi élevée protège de l’angoisse.

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35
Q

Que prédit la protection des standards culturels face à la mort de Greenberg et al. (1990) et (1992)?

A

Prédiction:

  • lors de l’activation de la peur de la mort, il y a une dépréciation de l’évaluation d’autres standards normatifs religieux des individus hors-groupe et une appréciation des individus intragroupe. Résultats expérience confirment prédiction.
  • a trouvé que l’anxiété est réduite lorsqu’on induit une estime de soi élevée alors que la mort est rendue saillante (estime de soi est un buffer de protection contre la peur de la mort.)
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36
Q

Quels sont les 2 types de conceptions qu’on peut avoir de l’estime de soi?

Expliquez?

A

Estime de soi trait:

  • stable
  • lié aux dispositions internes de la personnes
  • chronique
  • peut fluctuer, mais sur toute une vie
  • Echelle d’estime de soi trait de Rosenberg (1965).

Estime de soi état:

  • instable
  • répond au contexte environnemental
  • ponctuel
  • fluctuant
  • échelle d’estime de soi état de Heatherton et Polivy (1991) sur 3 facteurs (performance, apparence, social).
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37
Q

Quels sont les 2 estimes de soi qui peuvent être relevés d’un point de vue différentiel?

Expliquez leurs caractéristiques.

A

Estimes de soi: trait et état.

  • Estime de soi trait = stabilité intra-individuelle, avec fluctuations de courtes durées retrouvant l’état initial sur le long terme;
  • Estime de soi état = varations plus importantes (qu’estime de soi trait) influencé par le contexte, dont l’utilité est de s’adapter/se protéger.

Etayé par Heatherton et Polivy (1991):

  • Quelque soit la note, estime de soi trait reste égale;
  • Estime de soi état:

– Variation dans estime de soi performance,

– Pas de variation dans estimes de soi Social et Apparance

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38
Q

Quelles sont les 2 théories du soi qui rendent compte de l’instabilité de l’estime du soi?

A
  1. Théorie de la clarté du concept de soi;
  2. Théorie des contingences de la valeur du soi
39
Q

Qu’est-ce que la Théorie de la clarté du concept de soi?

A

Estime de soi vu comme thermomètre indicatif:

  • si concept du soi est clair -> estime de soi (trait ou état?) élevée
  • si concept du soi pas clair -> estime de soi (trait ou état?) basse

Etayé par Cambell (1990):

Comparaison d’individus avec Haute Estime de Soi (HSE) vs. Basse Estime de Soi (LSE) avec:

  • mesure sur adjectifs auto-descriptifs;
  • mesure de la confiance dans la réponse.

Individus HSE on une estime plus élevée parce que plus de réponses extrêmes et plus confiants qu’individus LSE.

40
Q

Dans la Théorie de la clarté du concept de soi, qu’est-ce que qu’induit une bonne clareté de l’estime de soi au niveau de la durée dans le temps selon Campbell (1990)?

A

Les HSE (High Self Esteem) ont davantage de stabilité du concept de soi dans le temps que les LSE (Low Self Esteem).

41
Q

Pg 38-43

Qu’est-ce que la Théorie des contingences de la valeur de soi (Crocker et Wolfe, 2001)?

A

Attachement psychologique de l’estime de soi à un domaine ou une catégorie extérieurs. Leur perception d’adhésion, réussite ou succès impacte la valeur de soi.

Etayé par:

  • Coopersmith (1967): (estime trait+état) une contingence non contrôlable (ex. approbation sociale) induit une estime de soi plus basse (on veut avoir le contrôle);
  • Crocker, Sommers et Luthanen (2002): (estime trait+état)
    • si compétences académiques importantes et acceptation à uni => estime de soi élevée;
    • si compétences académiques pas importantes et refus à uni => estime de soi pas impacté;
    • indépendance des domaines importants pour l’estime de soi (ex.: apparence physique n’impacte pas l’estime de soi académique).
42
Q
  1. En admettant que l’on ait une estime de soi trait élevée dans le domaine académique et que l’on reçoive un refus dans une univeristé, quel sera l’imapct sur l’estime de soi état?
  2. Qu’en sera-t-il si l’estime de soi trait est basse?
  3. En admettant que l’on ait une estime de soi état élevée dans le domaine académique et que l’on reçoive un refus dans une univeristé, quel sera l’imapct sur l’estime de soi trait?
  4. Qu’en sera-t-il si l’estime de soi état est basse?
A
  1. l’impact du refus sur l’estime de soi état sera modéré;
  2. l’impact du refus sur l’estime de soi état sera fort;
      1. Estime de soi trait est relativement indépendant de l’estime de soi état.
43
Q

La multidimensionnalité du concept de soi est-elle hiérarchique?

A

Il y a bien une organisation hiérarchique du concept de soi (Shavelson et al. 1976, 1991).

(Meilleure corrélations compétences académiques: modèle à 1 concept général supérieur et 2 dimensions.)

44
Q

À quoi servent les stabilité et flexibilité du concept de soi?

A

À maitriser l’environnement.

Pour maitriser l’environnement il faut:

  • une organisation du soi (schémas, Markus, 1977) -> stabilité générale;
    • stabilité du concept de soi -> prédiction de soi,
  • au niveau local -> flexibilité;
    • flexibilité -> protection du soi.
45
Q

Qu’a montré l’expérience de Chaiken & Baldwin (1981) sur les comportements écologiques dans le cadre de la stabilité de soi?

A

Induction de biais par formulation des items.

Sujets avec concept de soi:

  • clair, pas affecté par les biais (concept de soi ne change pas) -> stabilité de soi;
  • pas clair, affecté par les biais (concept de soi change).
46
Q

Dans le cadre de la stabilité du concept de soi, Markus et Kunda (1986) utilisent 2 besoins contradictoires.

Lesquels?

Pourquoi?

A

Besoin d’unicité -> identité personnelle;

Besoin de similarité -> identité sociale.

Le concept de soi doit inclure à la fois un peu de distinctivité et de similarité avec les autres.

47
Q

Qu’est-ce qui est à court-terme, avec un contenu spécifique et qui protège le soi?

A

La flexibilité du contenu du soi.

Sorte de protection/tampon entre l’environnement problématique et le concept du soi.

Ettayé par Vallerand, Pelletier & Gagné (1991):

  • concept de soi = multidimensionnel;
  • notes affectent estime de soi cognitive (spécifique);
  • notes n’affectent pas estime de soi générale.
48
Q

Quels sont les processus qui forment ou modifient le concept du soi?

Quelle conclusion peut-on en tirer?

A
  • (auto) - dissonnance cognitive (Festinger, 1957);
  • (auto) - perception de soi (Bem, 1972);
  • (auto) - comparaison sociale;
  • (auto) - évaluation de soi (Trope, 1975);
  • (hétéro) - reflected looking-glass. L’influence directe;
  • (auto+hétéro) - reflected looking-glass. L’influence indirecte ou filtrée;
  • (hétéro) - culture.

Conclusion: formation et modification du concept de soi surtout autogénérée!

49
Q

Dans le cadre de la formation et modification du concept de soi:

  • quelle est la source de la dissonnance cognitive de Festinger (1957)?
  • qu’est-ce que c’est?
    • quel en est le mécanisme relatif au concept du soi si concept de soi ambigü?
    • quel en est le mécanisme relatif au concept du soi si concept de soi clair?
A
  • Source: de soi, auto-générée;
  • Individus peuvent produire comportements en contradiction avec leurs croyances;
    • concept soi ambigü -> modification concept soi -> dissonance par changement de croyances -> congruence avec comportement -> réduction dissonance
    • concept soi clair -> pas modification concept soi (ex.: cause externe invoquée, production nouveau comportement congruent avec concept de soi) -> réduction dissonance
50
Q

Dans le cadre de la formation et modification du concept de soi:

  • quelle est la source de la Théorie de l’auto-perception de Bem (1967, 1972)?
  • qu’est-ce que c’est?
  • quelles sont les deux conditions pour attribuer le comportement à un trait et donc changer le concept de soi?
A
  • Source: de soi, auto-générée;
  • observation de ses propres comportements pour inférer l’état interne et trait, individu = observateur de son propre comportement;
    • mais aussi état interne influence comportement,
  • conditions pour attribuer comportement à trait:
    • que les causes externes ne soient pas suffisantes,
    • concept de soi ambigu (comportement aide à définir concept de soi).
51
Q

Pour connaitre notre état interne nous pouvons observer notre comportement ou les circonstances dans lesquelles il est produit, mais il y a d’autres sources internes.

  • Lesquelles?
  • Donnez des exemples.
  • Expériences?
A
  • Les informations des états internes.
  • Ex.: cognition, pensées, émotions, activations internes, etc.
  • Expériences
    • Andersen & Ross (1984): les gens considèrent que les informations des états internes sont plus informatives sur le soi que les informations comportementales.
    • Andersen & Williams (1985): en privé les informations des états internes impactent plus l’estime de soi (–> le concept de soi) que les informations comportementales. En publique, il n’y a plus de différence.
      En privé : effets informations des états internes > infos comportementales sur l’estime de soi (concept de soi)
      En public : aucune différence
52
Q

Le reflected looking-glass self:

  • comment est-il généré?
  • il a 2 effets, lesquels? expliquez brièvement.
  • Cole (1991) a fait une expérience sur l’effet du looking-glass self. Les conclusions de cette dernière?
A
  • Hétéro-généré.
  • Effets:
    1. direct: les autres = miroir; nous renvoient image de soi-même.
    2. indirect: l’autre fait une évaluation sur nous, il faut percevoir cette évaluation.
  • Cole (1991)
  • Effet direct du looking-glass self (Cole, 1991);
  • Influence de l’évaluation par des tiers sur la conception du soi sur le long terme (30 semaines).
53
Q

Cole (1991) a fait une expérience sur l’effet du looking-glass self;

  • de quel type d’effet s’agissait-il?
  • quelles sont les conclusions de l’expérience?
A
  • Effet direct du looking-glass self (Cole, 1991);
  • influence de l’évaluation par des tiers sur la conception du soi sur le long terme (30 semaines).
54
Q

Le regard des autres aide à construire le concept du soi, mais cela induit aussi une conséquence négative.

  • Laquelle?
  • Cela confirme la prédiction de Crocker et al. (2002) de l’expérience faite sur des étudiants acceptés ou refusés dans une université. Quelle est cette prédiction?
A
  • Si dépendence du regard des autres pour définir concept de soi -> perte de contrôle -> estime de soi basse;
  • si compétence = dimension contingente à soi -> estime de soi impactée par acceptation/rejet par autrui.

En résumé:

  • lorsque ce sont les autres qui te définissent, tu ne contrôles pas ce que les autres pensent, donc ton estime de soi est plus basse.
55
Q

Quelles sont les étapes pour arriver au «concept de soi» selon le «looking-glass self» effet indirect?

A

Evaluation réelle des autres -> Perception de l’évaluation par les autres -> Croyance sur l’évaluation par les autres -> concept de soi.

56
Q

Dans le looking-glass self indirect, qu’est-ce qui est «réellement» impacté?

Illustrez!

A

Nous pensons que les autres ont des croyances sur nous -> nous avons des croyances à ce sujet -> concept de soi.

Schafer + Keith (1985):

  • Evaluation de la femme sur soi du mari -> estime de soi pas impactée
  • Evaluation de la femme sur soi du mari -> croyance du mari sur pensée femme -> estime de soi impactée
    • (croyance = variable médiatrice)
57
Q

Dans les limites du looking-glass self, quelles sont les barrières à la communication?

A
  • Rétention surtout de communications négatives de la part d’autrui.
  • Écart apparent entre réalité et rétention.
  • En même temps tendance de la part des autres de ne communiquer que des choses positives.

Cf. Felson (1980): écoliers (10-14 ans) qui doivent dire qui sont les 3 plus beaux de la classe:

  • communications négatives < communications positives
58
Q

Quelle est la conclusion des barrières à la communication dans les limites du looking-glass self?

A

Looking-glass self:

  • fonctionne contenus positif;
  • moins bien pour contenus négatifs.

Attention: ne concerne que la 1ère étape (entre évaluation réelle des autres et perception de l’évaluation par les autres).

59
Q

Dans le cadre des limites du Looking-glass self, qu’entend-on par non internalisation?

Illustrez.

A

La possibilité de rejeter l’information issue des autres si elle est négative.

Cf.: Swann & Hill (1982).

  • VI1: 2 messages dominateurs vs soumis;
  • VI2: discussion (sur statut dominateur/soumis) avec tiers vs passage direct à 2ème tâche;

Conclusions:

  • Plus de résistance des individus face à une information inconsistante vis-à-vis d’eux-mêmes.
  • Ceux qui ont pu discuter leur statut qui contredit leur concept de soi sont moins impactés par l’avis des autrse.
  • Ceux qui n’ont pas pu discuter leur statut qui contredit leur concept de soi sont plus impactés par l’avis des autres.
60
Q

Quelle est la conclusion de la non internalisation dans les limites du looking-glass self?

A
  • Rejet de l’information provenant de tiers;
  • Tentative de modifier l’évaluation des autres

Attention: ne concerne que la 2ème étape (entre perception de l’évaluation par les autres et croyance sur l’évaluation par les autres).

61
Q

Quels sont les types de perception de soi et que se passe-t-il réellement lors de la perception de soi par les autres?

A

Les types de perceptions:

  1. la manière dont les autres nous perçoivent réellement;
  2. la manière dont on croit que les autres nous perçoivent (méta-perception);
  3. la manière dont on perçoit notre propre perception de l’avis des autres (méta-méta-perception).

Ce qui se passe réellement:

  • même si les autres nous font savoir comment ils nous perçoivent [réellement], nous allons quand même prendre en considération ce que nous croyons qu’ils pensent de nous (méta-perception, Kenny & De Paolo, 1993).
62
Q

Comment Kenny & De Paolo (1993) dans leur méta-analyse ont relevé un biais de méta-perception?

A

Corréalations des avis tiers = nulles

Corréalations des avis de soi (méta-perception) = fortes

Donc nous ne prenons pas en considération l’avis des autres sur nous, mais que ce que nous pensons que les autres pensent de nous.

63
Q

Reproduisez le schéma final du looking-glass self et concluez.

A

Conclusion concept de soi:

  • prise en compte évaluation [réelle] des autres: faible;
  • prise en compte méta-perception des autres: forte.
64
Q

Quels sont les types de cultures que l’on rencontre et quel impact ont-ils sur le concept de soi?

A
  • Culture individualiste => concept soi indépendant
    (ex: culture occidentale sur laquelle sont faites quasi toutes les études)
  • Culture collectiviste => concept soi interdépendant

(Cousin, 1989; Kitayama et al., 1990)

65
Q

Sur quel principe l’auto-régulation fonctionne-t-elle et quelle différence majeure a-t-elle avec ce principe?

A

L’auto-régulation fonctionne sur le principe du thermostat (régulation jusqu’à atteindre but). Différence majeur: auto-régulation peut changer le but à atteindre (si but impossible à atteindre), pas le thermostat.

66
Q

De quoi a besoin le concept de soi pour exister et quelle est son utilité?

A
  • Concept de soi a besoin de la conscience de soi pour exister
  • utilité: permet de réorienter l’attention sur le soi;
    • cf théorie de l’attribution (soi = attrib externe, autrui = attrib interne)
67
Q

Il existe 2 types de consciences, lesquelles et définissez-les.

A
  • Conscience du soi privé
    • éléments intérieurs pas accessible aux autres
      • attitudes, pensées, sentiments, désirs, motivations, valeurs, etc.
  • Conscience de soi publique
    • permet aux autres de se faire une opinion sur le soi.
      • comportement, nos manières, notre habillement, notre apparence, etc.
68
Q

Quels sont les 2 types de facteurs qui augmentent/activent la conscience de soi et définissez-les.

A
  • Facteurs dispositionnels
    • différence individuelle stable
  • Facteurs situationnels
    • facteurs dans l’environnement augmentent/activent sélectivement l’une ou l’autre des consciences de soi (privée versus publique) (Carver et Scheier, 1981).
69
Q

Quel impact la conscience de soi privée a-t-elle sur le concept de soi?

A

Conscience de soi privée =

  • amplificateur des états internes ressentis;
  • contenus sur soi amplifés pour prendre conscience de soi.

(Sommes tout le temps sollicités par les infos de l’extérieur, mais de temps à autres ns devons ns recentrer sur soi et c’est cet amplificateur qui permet de le faire.)

70
Q

Dans le cadre de la conscience de soi privée, que devrait-on observer comme réaction si on met des sujets dans des états positifs ou négatifs que l’on place:

  • devant un mur;
  • devant un miroir.
A

Devant un miroir les effets négatifs ou positif devraient être plus forts (amplifiés) que devant un mur.

71
Q

Lorsque notre état actuel n’est pas conforme au standard de manière négative, c’est une situation aversive, donc on veut la corriger (cf. malhonnête) pour protéger le soi:

  • activation conscience de soi (p.ex.: miroir) -> augmentation du standard (honnêteté).

Lorsque l’état actuel est au moins conforme au standard, pas de protéger le soi (être malhonnête).

À quel processus l’explication ci-dessus correspond-il?

Dans quelle(s) condition(s) est-ce valable?

A

Conscience de soi en tant que processus d’auto-régulation.

Valable:

  • conscience de soi privée;
  • conscience de soi publique.
72
Q

Quels sont les 2 types de standards dans l’hypothèse de la conscience de soi comme activateur de l’auto-régulation?

Comment agissent-ils?

A

Standards:

  • absolu -> réalité;
  • relatif -> comparaison aux autres

Quand la conscience de soi est activée, que ce soit dans l’absolu ou le relatif, on va plus chercher à se comparer au standard:

  • contrôle < [miroir = audience]
73
Q

Quel(s) comportement(s) la conscience de soi produit-elle si on ne peut adhérer au standard?

A

Évitement/fuite:

  • si conscience de soi négative (feedback défavorable) un miroir dans une salle va faire quitter le sujet plus vite que si conscience de soi positive (feedback favorable) ou si pas de miroir.
74
Q

Comment diminue-t-on l’adhésion aux standards et quelle en est la conséquence?

A

Diminution de la conscience de soi.

Dé-individuation de soi (cf. individu dans foule, bourreau masqué, habit militaire):

  • augmentation durée choc électrique si masqué (Zimbardo, 1969).
75
Q

Pg 34

Quels sont les motivations à l’évaluation de soi?

A
  • Estimation de soi
    • prise d’info pour déterminer niveau de soi
  • Vérification de soi
    • l’info sur soi retenue confirme-t-elle ce qu’on sait?
  • Amélioration de soi
    • correction du soi pour atteindre niveau dans le cas de situations hypothétiques
  • Réhaussement de soi
    • correction du soi pour avoir une meilleurs image de soi
76
Q

Qu’a montré Trope (1980) dans son expérience sur l’estimation de soi en tant que motivation de l’évaluation de soi?

A

Trope (1980):

  • Estimation de soi indépendant du réhaussement de soi
  • On veut réduire l’incertitude.
  • On veut avoir une info diagnostique quelle soit positive ou négative.

Réduction de l’incertitude par choix/préférence de la tâche diagnostique.

77
Q

Qu’a montré Swann (1983, 1990) dans son expérience sur la vérification de l’estime de soi en tant que motivation à l’évaluation de soi?

A

Swann (1983, 1990):

  • Concept de soi (interaction entre les 3)
    • processing d’info biaisée
    • création d’environnement social compatible (à l’info biaisée)

On cherche à avoir de l’info et un environnement qui correspond à ce qu’on croit de soi, donc concept de soi stable, donc on cherche à avoir (circulaire)…

78
Q

Qu’a montré Trope (1975) dans son expérience sur l’amélioration de soi en tant que motivation à l’évaluation de soi?

A

Trope (1975):

  • on veut progresser pour maitriser les situations futures;
    • tant qu’on n’a pas atteint un standard, on va continuer à s’améliorer (préférence pour items diagnostiques),
    • lorsque le standard est atteint, on ne va pas chercher à s’améliorer (items choisis indépendamment de la diagnosticité),
  • Par conséquent, estimation et amélioration de soi s’articulent.
79
Q

Quel est l’objectif du rehaussement du soi?

Qu’est-ce que cela provoque-t-il?

A

Objectif: protéger et améliorer l’estime de soi.

Provoque: des biais liés à la positivité du soi.

80
Q

Dans le cadre du rehaussement de soi, quelle distinction Alicke et Sedikides (2010) font-ils?

Qu’y a-t-il entre et cela concerne quoi?

A

Distinction et concerne:

  • rehaussement de soi; aspiration/idéal et niveau perçu;
  • protection de soi; position objective et seuil de tolérance.

Séparés par une zone d’instabilité du concept de soi.

81
Q

Dans le cadre du rehaussement de soi, qui fait de la protection de soi?

Quelle est la prédiction que l’on peut faire?

A

Qui: ceux dont le soi est menacé, infériorisé.

Prédictions (Cohen et Dunning, 1992) et vérifié:

  • sujets bons dans quelque chose devraient avoir une vision objective du niveau de ceux qu’ils jugent;
  • sujets mauvais dans quelque chose devraient rehausser les mauvais pour minimiser l’écart entre sujets juges et les bons.
82
Q

Quel niveau d’estime de soi doit-on avoir par produire un rehaussement de soi?

Pourquoi?

A

On produit un rehaussement de soi si on a une estime de soi élevée, parce qu’on veut se promouvoir.

Démontré par:

  • Beauregard & Dunning (2001) où ils ont trouvé que plus l’estime de soi était haute, plus elle corrélait avec des traits positifs (attribution de traits positifs) et moins elle corrélait avec des traits négatifs (non attribution de traits négatifs).
  • Brown (1986) avec plus d’attribution de traits positifs à soi qu’autrui et plus de traits négatifs à autrui qu’à soi.
83
Q

Selon le model SCENT (Self-Concept ENhancing Tactician) de Sedikides & Strube (1997) de quelle nature quelles sont les motivations à l’évaluation et lesquelles sont-elles?

A

Elles sont de nature adaptatives:

  • réduction de l’incertitude;
  • augmentation du contrôle;
  • progrès du soi et maitrise;
  • protection et augmentation de l’estime de soi.
84
Q

De quelle(s) manière(s) sont utilisées les motivations à l’évaluation dans le cadre du modèle SCENT de Sedikides & Strube (1997)?

Pourquoi?

A

Manière: pragmatique et subjective.

Parce que: l’évaluation se fait en fonction du besoin, sur le moment. Pas de façon rationnelle et absolue.

85
Q

Quelle organisation ont les motivations à l’évaluation du modèle SCENT?

Pourquoi?

A

Une organisation hiérarchique ET elles sont reliées entre elles (articulation des motivations sous-jacentes).

Reduction d’incertitude -> sentiment de contrôle -> maitrise -> progrès -> amélioration estime de soi.

86
Q

Quel est le postulat fondamental du modèle SCENT?

A

Organisation hiérarchique des motivations qui servent (tous) au rehaussement de soi.

87
Q

Dans le management des impressions, il y a plusieurs types de «présentations de soi», lesquels et qu’est-ce que cela veut dire (succinctement)?

A

Management des impressions → présentation de soi:

  • authentique: révélation de soi (Dindia & Allen, 1992: les femmes révèlent plus que les hommes, mais à des femmes)
  • stratégique: management des impressions (ce qu’on veut que les autres pensent de nous pour obtenir qqch).
88
Q

De quelles contraintes sociales le «management des impressions» découle-t-il?

A

Schelenker (1980):

  • interdépendance: pour obtenir quelque chose il faut action d’autrui;
  • échanges: «il faut savoir donner pour recevoir» (économique [physique], émotions [psychologique]);
  • pouvoir: donner l’impression qu’on en a pour obtenir/faire faire quelque chose.
89
Q

Dans le cadre du «management des impressions», à quoi peut s’apparenter le fait de ne pas donner d’information négative?

A

Le fait de ne pas donner d’information négative peut s’apparenter à une forme de gestion des autres.

90
Q

Quels sont les 2 étapes du management des impressions?

Quelles en sont les fonctions?

A

Étapes:

  1. Impression en tant que motivation:
    • monitoring de l’impact qu’on a sur les autres (pour adaptation éventuelle);
  2. Construction de l’impression:
    • le fait d’adapter l’impression qu’on donne.

Fonctions:

  • sociale interpersonnelle et instrumentale;
  • personnelle de développement du concept de soi;
  • de maintien (protection) et de réhaussement de l’estime de soi.
91
Q

De quoi est constitué la «Motivation des impressions» (Impression motivation)?

A
  • Relevance (pertinence) des buts des impressions;
    • p.ex.: il est plus pertinent de gérer les impressions de supérieurs que d’amis (Bohra & Pandey, 1964).
  • Valeurs variables des buts désirés;
    • variabilité selon: préférences, pertinence (relevance) et rareté des ressources
  • Écart entre l’image désirée et actuelle;
    • peut être déclenché par: échecs, gêne d’un comportement, etc.
92
Q

De quoi est constituée la construction des impressions («Impression construction»)?

A

Constitution construction impressions (CIVIC):

  • concept de soi;
    • guide le type de projection de soi,
  • images de soi désirées ou non;
    • ce qu’on veut projeter de soi,
  • valeurs des cibles;
    • influence du type de projection selon ces valeurs,
  • image actuelle versus image potentielle;
    • besoin de cohérence entre image projetée et ce qu’on sait de nous,
    • anticipation de l’image projetée et ce qui va nous arriver, (¿pas complètement sûr de cela? - pg 11)
  • contraintes de rôles sociaux
    • respect ou violation des attentes sociales.
93
Q

Quels sont les taxonomies de stratégies de «management des impressions»?

A

Taxonomie des stratégies de «management des impressions»:

  • Tedeschi & Lindskold (1976);
    • défensif;
      • si on pense qu’il y aura évaluation négative de la part d’autrui,
    • assertif;
      • tenter de «forcer» autrui a bien nous évaluer.
  • Tedeschi & Melburg (1984);
    • tactique,
      • actions avec buts à court-terme,
    • stratégique
      • actions avec buts à long-terme.