Comparaison sociale Flashcards
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Qu’est-ce que la facilitation sociale?
Meilleur rendement si on travail à plusieurs que seul (cf. Triplett et les courses à vélo ainsi que les enfants avec les moulinettes).
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Qu’est-ce que la paresse sociale?
Moins bon rendement individuel lorsqu’on travaille en équipe que lorsqu’on est seul:
- seul = rendement à 100%
- dyade = rendement individuel à 85%
- groupe = rendement individuel à 75%
Cf. Ringelmann et tirer sur une corde en équipe, etc.
La facilitation sociale et la paresse sociale sont deux processus distincts ou deux processus d’un même phénomène global?
Certaines théories pensent qu’il s’agit d’un même phénomène global (Théorie du drive, Zajonc, 1965; Evaluation de soi, Cotrell, 1972; Distraction de conflit, Baron, 1986).
Quels constats Zajonc (1965) fait-il quant aux facilitation et paresse sociales en relation avec la tâche?
Si la tâche est maitrisée (simple ou connue) → facilitation
Si tâche non maitrisée (complexe ou nouvelle) → paresse
Comment fonctionne la théorie du drive de Zajonc (19??)?
Présence d’autrui → activation:
- tâche maitrisée → facilitation
- tâche non-maitrisée → paresse
Zajonc a testé les facilitation et paresse sociales sur des cafards. Le setup de l’expérience est la suivante:
- Labyrinthes:
- droit (runaway maze) vs T-maze
- Présence d’autrui:
- seul vs pas seul
- pas seul: co-action vs spectateurs
Quels sont les résultats?
Labyrinthe facile
- Seul: paresse
- Co-action/audience: facilitation
Labyrinthe complexe
- Seul: facilitation
- Co-action/audience: paresse
Conclusions:
- labyr. simple: seul meilleur que pas seul
- labyr. complexe: pas seul meilleur que seul
Chez les cafards la simple présence d’autrui suffit pour changer l’attitude. Qu’est-ce qui change chez l’être humain?
Quelle distinction fondamentale existe-t-il (par rapport aux cafards)?
Cafard: simple présence = coaction = même effet.
Être humain: simple présence ≠ coaction.
Distinction fondamentale: l’évaluation de soi.
Dans le cadre de la facilitation/inhibition sociale, quelles conséquences (prédictions) ont les cas suivants:
- seul vs quelqu’un
- quelqu’un: simple présence vs coaction
- co-action: détection effort perso vs effort perso non détectable
- spectateur intéressé vs pas intéressé
- seul vs quelqu’un
- seul inhibition, quelqu’un facilitation
- quelqu’un: simple présence vs coaction
- performance coaction > simple présence
- co-action: détection effort perso détectable vs effort perso non détectable
- effort perso détectable > effort perso non détectable
- spectateur intéressé vs pas intéressé
- effort spectateur intéressé > pas intéressé
Dans le cadre de l’appréhension de l’évaluation par soi ou autrui, quelles sont les conséquences de l’évaluation sociale (oui vs non)?
- Menace soi non + Menace autrui non = peu pensées neg.
- Menace soi non + menace autrui oui = bcp pensées neg.
- Menace soi oui + menace autrui non = bcp pensées neg.
- Menace soi oui + menace autrui oui = bcp pensées neg.
Dans tous les cas on a pensées négatives, sauf là où ni soi ni autrui menacent.
Quels sont les types d’évaluations possible?
Quelle est l’impact de l’appréhension de l’évaluation chez des personnes LSE vs HSE?
(HSE = High Self Esteem; LSE = Low Self Esteem)
Types d’évaluations: par soi, par autrui.
Appréhension évaluation:
- LSE: redoutent évaluation sociale par les tiers
- HSE: redoutent l’évaluation sociale par eux-mêmes
Dans l’évaluation de la comparaison, quels sont les résultats dans des tâches:
- simples
- complexes
Lorsque nous sommes:
- seul,
- à deux - tâches différentes
- à deux - même tâche (coaction)
- Tâches simples: facilitation sociale (maximum @ coaction)
- Tâches complexes: pas d’effet (pas de paresse sociale)
Dans l’évaluation en raison de l’intérêt des tiers à la performance, qu’observe-t-on dans les conditions suivantes:
- seul
- simple présence d’autrui
- audience (intérêt de ce que fait le participant)
Avec de plus en plus d’entrainement à la tâche (1x, 2x, etc.)?
Plus on s’entraine, meilleur le résultat, mais
- seul et simple présence s’arrêtent avant (plateau) alors que audience fait qu’on s’améliore plus (facilitation).
Que se passe-t-il lorsque pendant une tâche on est distrait par autrui:
- tâche simple
- tâche complexe
Quid si le distracteur n’est pas une personne?
Quid si distracteurs:
- pas annoncé
- annoncés: 0, 2, 4, 6, 8
Que distracteur soit personne ou pas:
Tâche simple → facilitation sociale
Tâche complexe → paresse sociale
Que se passe-t-il lorsque pendant une tâche (simple ou complexe) on est distrait par distracteur (exemple croix au mur). Conditions:
- pas annoncé
- annoncés: 0, 2, 4, 6, 8
Si distracteurs pas annoncé = baseline (contrôle)
Si distracteurs annoncé = meilleur rendement lorsque 0 distracteur (on s’attend à ce qu’il y en ait un mais il n’y en a aucun qui vient).
Parce que boost motivationnel et plus de ressources attentionnelles (pas ou peu de distracteurs qui viennent en fin de compte).
Quelles sont les raisons inhérentes à la paresse sociale?
Pour quelle autre raison, non psychologique, cela peut-il s’expliquer?
- l’évaluation de soi (pertes motivationnelles)
- l’interaction sociale avec les autres («free rider effect» et «sucker effect»).
Par la nature de la tâche: pertes «mécaniques».
De quoi dépend le potentiel de productivité du modèle de Steiner (1972)?
Quels sont leurs spécificités?
- Ce qu’il faut faire (tâche) → pertes mécaniques;
- problème de coordination (p.ex. corde).
- Ceux qui le font (ressources membres) → pertes motivationnelles;
- free riding.
Dans le modèle de Steiner (1972), quels sont les 2 cas menant à la paresse sociale ou la facilitation sociale?
Paresse sociale: travail individuel indétectable.
Facilitation sociale: travail individuel détectable.
Qu’ont remarqué les chercheurs lorsqu’on passe de 1 à plusieurs sujets, que ceux-ci SACHENT qu’ils sont en présence d’autrui ou qu’ils le CROIENT?
Baseline = seul (100%), ensuite plus il y a du monde, plus il y a de la paresse sociale. Par contre il y en a moins s’il y a réellement une présence vs croyance de présence.
Quels sont les 3 causes de la perte motivationnelle (paresse sociale)?
Illustrez.
- Comparabilité: moulinettes (Triplett)
- Identifiabilité: corde (Ringelman)
- Free rider et Sucker effects: travaux de groupe (Kerr).
Comment s’appelle l’effet et quels sont les raisons de la perte de motivation lorsqu’une performance n’est pas identifiable?
«Lost in crowd effect»:
- difficulté ou impossibilité de détecter son niveau de performance;
- performance propre noyée dans celle du groupe.
Que se passe-t-il si on rend la performance identifiable dans un groupe?
Le niveau reste le même que seul: ~100%
seul = baseline = 100%
Qu’est-ce que l’«optimum de Steiner»?
C’est la performance maximal: lorsqu’on est identifiable + comparable.
Cf. expérience nbr d’utilisation d’un objet:
- identifiable: nbr d’utilisation que la personne a trouvé vs le groupe a trouvé;
- comparable: même objet vs objet différent.
Expliquez free rider effect et sucker effect.
Quels sont les conséquences?
Inhibition sociale:
- Free rider effect: lorsqu’on voit que quelqu’un fait au moins aussi bien que nous (ou mieux) et qu’on profite de lui/elle;
- réduction de l’effort pour profiter des autres
- Sucker effect: lorsqu’on s’aperçoit qu’il y a un free rider qui profite de nous;
- réduction de l’effort pour pas qu’on profite de nous.
Essayez de résumer les hypothèses de Festinger (1954).
- tendance générale à évaluer ses opinions et ses aptitudes
- si pas de possibilité de comparaison objective on compare ses opinions et ses aptitudes avec les autres
- si trop de différence on arrête de comparer aux autres
- tendance à se comparer à quelqu’un de mieux que soi, surtout pour les aptitudes
- mais on est limité dans la possibilité de changer ses aptitudes (ce qui n’est pas le cas pour ses opinions)
(6. si on a des divergences avec les autres, on va essayer de rendre ces divergences aussi distantes que possible pour diminuer la possibilité de comparaison.) À CHECKER!
Beaucoup des hypothèses sont fausses.
Selon Festinger (1954) quelle appartenance est déterminante en matière d’opinion?
L’appartenance catégorielle.
Quels sont les 2 grands axes développés suite aux travaux de Latané (que Festinger n’a pas fait)?
Pourquoi?
- Déterminer avec qui on se compare → savoir quel type de comparaison on va utiliser (e.g. comparaison par le haut/bas, etc.);
- déterminer pourquoi on se compare → déterminer les motivations de la comparaison sociale (estime de soi, amélioration de soi, rehaussement de soi).
Dans l’expérience de Schachter (1959), avec qui les sujets préfèrent-ils attendre en cas d’angoisse faible ou forte?
À quelle hypothèse de Festinger (1956) cela se rapporte-t-il?
Si angoisse faible: seul (vs. autres)
Si angoisse forte: avec d’autres (vs. seul)
= Hypothèse 1 (tendance générale à évaluer ses opinions et ses aptitudes).
Dans une deuxième expérience, Schachter (1959) soumet des sujets à une angoisse forte. Ils peuvent être:
- seuls;
- avec quelqu’un qui subit un autre sort;
- avec quelqu’un qui subit le même sort.
À quelle hypothèse de Festinger cela vous fait-il penser?
Ils préfèrent être seuls si le choix est d’être seul ou avec quelqu’un subissant un sort différent.
Ils préfèrent être avec autrui si le choix est d’être seul ou avec quelqu’un subissant le même sort.
Hypothese 3: plus je suis différent moins je veux me comparer avec autrui.
Selon le niveau de motivation (faible ou élevé):
- quand choisi-t-on la comparaison par le haut?
Comparaison par le haut: si le but est de s’améliorer (avoir un modèle), que la motivation soit faible ou élevée, on va chercher une comparaison par le haut, mais pas trop.
(comparaison par le haut: lien avec protection du soi – évaluation/estime de soi)
Selon le niveau de menace (faible ou élevé):
- quand choisi-t-on la comparaison par le bas?
Comparaison par le bas: si on se sent menacé on va chercher à se comparer à la personne la moins similaire possible (on va créer une différence) - va à l’encontre de Festinger.
(comparaison par le bas: lien avec rehaussement de soi)
Si les sujets veulent savoir ce qu’ils valent quel genre de comparaison vont-ils utiliser?
Qu’en est-il s’ils se sentent menacés?
Pourquoi?
Savoir ce qu’ils valent: comparaison par le haut mais pas trop, pour s’améliorer (évaluation du soi).
S’ils se sentent menacés: comparaison par le plus bas possible, pour rehausser le soi (quelqu’un qui est plus nul que soi, cela rehausse son soi).