Le raisonnement démonstratif. Flashcards
Qu’est ce qu’une proposition?
Unité minimale de signification.
- la proposition simple “le chien aboie” est constituée d’un prédicat (aboyer) et d’un argument “le chien”.
- La proposition complexe est la réunion de deux propositions simples a l’aide de connecteur.
=> Elle peut toujours être qualifier de vraie ou de fausse (c’est la valeur de vérité).
=> Elle révèle donc des croyances et des connaissances de l’individu et non de la logique formelle.
Qu’est ce qu’une prémisse?
Proposition qui sert de base au raisonnement.
- La prémisse majeur est une proposition complexe (“le chien aboie et la caravane passe”).
- la prémisse mineure est une proposition simple (“J’entends que le chien aboie”).
Qu’est ce qu’une conclusion?
Proposition élaborée a partir des prémisses.
Qu’est ce qu’un syllogisme ou argument?
Ensemble formé par les prémisses et la conclusion.
Quel est la différence entre un argument valide et un argument fallacieux?
- Arg. Valide: argument qui accepte une seule conclusion.
- Arg. Fallacieux: argument qui accepte plus d’une conclusion.
De quelle manière se rédige un syllogisme? (convention)
Convention : les propositions sont désignées par des lettres, les connecteurs par des symboles (« et » par « & »), les prémisses sont séparées par « ; » et la conclusion est introduite par le signe « ∴ » ; la négation d’une proposition notée
« ⌐ p » (« non p »).
Comment déterminer la validité d’un argument?
On utilise une table de vérité ou tableau a double entrée, présentant en colonne des propositions et en ligne, l’ensemble des combinaisons.
Quels sont les trois principes fondamentaux de la logique formelle?
- Clôture des premices: l’argument n’est constitué que des propositions explicitement présentées.
- Tiers exclu: la logique classique n’envisage que deux valeurs de vérité, le vrai ou le faux.
- La non contradiction: une proposition ne peut être vraie et fausse a la fois.
Quelles sont les 5 taches qui permettent d’évaluer la logique formelle d’un individu?
- évaluation de la conclusion : on présente au sujet 2 prémisses et une conclusion ; le format de réponse est du type « vrai, faux ou pas de conclusion valide » ;
- production de conclusion : le sujet élabore sa propre conclusion (il répond à la question « que pouvez-vous en conclure ? ») ; il est plus facile de porter un jugement sur une conclusion que de la produire ;
- sélection de conclusion : fournir au sujet une ou plusieurs conclusions possibles ;
- évaluation de la table de vérité : présenter au sujet la majeure (proposition complexe) et lui demander parmi les couples possibles de propositions simples lesquelles sont compatibles avec la majeure ;
- Tâche de Wason : on présente 4 cartes et on demande de retourner les seules cartes nécessaires pour vérifier que la règle « si une carte comporte une voyelle d’un côté, alors elle comporte un chiffre pair de l’autre côté » a été respectée ; la sélection logiquement attendue est faite dans à peine 10% des cas, ce qui remet en cause la thèse de la logique mentale.
Qu’est ce que le raisonnement démonstratif?
Deduction partant de prémisses réputées vraies pour construire une conclusion.
Ne supporte pas d’alternative.
Raisonnement certain, a savoir, aboutit a une conclusion qu’on peut considérer comme certaine.
Quelles sont les caractéristiques du raisonnement démonstratif?
- La vérité des prémisses garantit la vérité de la conclusion (notion de validité).
- La validité dépend exclusivement de la structure formelle et non du contenu.
- La conclusion ne nous apprend rien dans le sens ou elle n’ajoute pas d’information aux prémisses.
Quels sont les deux formes de raisonnement démonstratifs?
Le raisonnement propositionnel et le raisonnement catégorique.
Qu’est ce que le raisonnement propositionnel?
deux proposition p et q et deux valeurs (Vrai ou Faux), soient 4 cas:
VV, FF, VF, FV.
Pour chacun des quatre cas du raisonnement propositionnel, quels différents connecteurs peuvent être associés?
- La conjonction « p&q » est parfois notée « p.q » ou « p ^ q ».
- Disjonction inclusive « p v q » : p ou q ou les 2.
- Disjonction exclusive ou alternative « p w q » : p ou q mais pas les 2.
- Implication ou conditionnel « p → q » : si p alors q ; q ne peut pas être fausse si p vraie.
- L’équivalence ou biconditionnel « p↔ q » : si et seulement si p alors q.
- Incompatibilité « p I q » : on ne peut avoir p et q à la fois.
Quelles sont les différents schémas de déduction et leur formalisation?
- Modus ponens (affirmation de l’antécédent) : « p → q ; p ∴ q », « s’il pleut alors j’ouvre mon parapluie ; il pleut donc j’ouvre mon parapluie ».
- Modus tollens (négation du conséquent) : « p → q ; ⌐p ∴ ⌐q », « s’il pleut alors j’ouvre mon parapluie ; je n’ouvre pas mon parapluie donc il ne pleut pas ».
- Double négation : « ⌐(⌐p) ∴ q » ; « l’étudiant n’a pas échoué à son examen donc l’étudiant a réussi son examen ».
- Contraposition : « p →q ∴ ⌐q →⌐p » ; « si le suspect est coupable alors il n’a pas d’alibi donc si le suspect a un alibi alors il n’est pas coupable ».