LA RÉFORME SCOLAIRE DES ANNÉES 60 Flashcards
(32 cards)
Qu’est-ce que LA CONJONCTURE SOCIALE?
Grand mouvement de modernisation de la société québécoise. Mouvement non exclusif au
Québec
1959 (politique)
Mort de Maurice Duplessis
Qu’est-ce qui a suivi la mort de Duplessis?
Diminution du pouvoir de l’Église catholique en faveur des élites laïques
1960 (politique)
Parti libéral prend le pouvoir
Qu’est-ce que le parti libéral fait
o Ensemble de mesures réformistes mises en place.
o Début de la «Révolution tranquille».
Qu’est-ce que la poussé démographique après la guerre (baby-boom) a causé dans les milieux scolaire?
Aspirations plus élevées des parents pour la scolarisation de leurs enfants : en particulier
aux ordres d’enseignement non soumis à la fréquentation scolaire obligatoire :
maternelles et études supérieures (collégiales et universitaires).
Qu’est ce que la conjoncture social a amené économiquement?
•Croissance économique au Québec comme dans les pays industrialisés
• Développement des secteurs secondaires (transformation des matières premières) et
tertiaire (services) de l’économie
• Mouvement de nationalisation d’entreprises
• Accumulation de capitaux dans les coffres de l’État
La scolarisation des jeunes est vue comme…
un investissement économique et social
Justification de cette idéologie, qui porte ce mouvement de développement du système
scolaire au Québec, au nom de trois principes :
de la justice sociale (égalité des chances)
de la démocratie (accessibilité)
du développement économique (progrès économique =progrès social) ;
Croissance économique pays industrialisés permet de…
promouvoir et d’actualiser les
idéaux de justice sociale et de démocratie
Qu’est-ce que la croissance économique a amenée?
Une montée des nouvelles élites prenant assise sur développement d’institutions sociales (scolaires, santé etc.) ;
Cette conjoncture sociale aura comme résultat:
un plus grand accès scolaire
1960
Département de l’instruction publique passe sous l’égide du Ministre de la jeunesse Paul Gérin-Lajoie
1961
1961 : Grande Charte de l’éducation (12 lois) adoptée au Parlement (voir p. 24 du manuel)
1961 : Commission royale d’enquête sur l’enseignement dans la province de Québec Commission Parent.
Son mandat :
o Revoir dans son ensemble l’organisation et le financement de tout le système d’éducation.
o Faire les recommandations appropriées
1963
1963 Première tranche rapport propose la création du Ministère de l’éducation et du Conseil supérieur de l’éducation.
Affrontements et rapports de force autour de l’adoption du Bill 6O (loi visant la création du Ministère de l’éducation). Les principaux acteurs sont :
L’État, l’Église (l’assemblée
des évêques) et d’autres groupes sociaux
23 juin 1963
Présentation en chambre du Bill 60
8 juillet 1963
Retrait du Bill par le gouvernement
Février 1964 Présentation à nouveau du Bill 60 avec des amendements garantissant à l’Église des pouvoirs importants (voir p. 30 préambule de la loi). Effets de ce préambule = maintien:
o Des comités catholique et protestant ;
o Des écoles privées et aide de l’État ;
o De la garantie du caractère confessionnel des écoles. N.B. : Le 1 juillet 1998, les commissions scolaires du Québec perdent leurs statuts confessionnels en faveur de commissions scolaires linguistiques
Quelle année le ministère de l’éducation est créée?
Création en mai 1964 du ministère de l’Éducation
L’esprit de la Commission Parent :
«Le droit de chacun à l’instruction, idée moderne,
réclame que l’on dispense à tous les enfants sans distinction de classe de race et de croyance ; et cela de l’école primaire jusqu’à l’université” (1963, tome 1: 78).
Début des années 60 (ordre d’enseignement secondaire)
Début 60 : Création des polyvalentes, accès général et gratuit, réunir
jeunes de diverses provenances sociales, offrir divers types de formation
(générale et professionnelle sous un même toit (polyvalence) ;
Ordre d’enseignement postsecondaire
1967 Création des cégeps
1968 Création de l’Université du Québec et constituantes (accessibilité
enseignement supérieur en région).
Trois points sur la Critique de la formation des maîtres, en particulier des Écoles normales de filles :
o Dispersion sur territoire québécois ;
o Petite taille et clientèle trop restreinte ;
o La moitié des Écoles, que brevet B