La psychologie du contrôle Flashcards
La notion de contrôle
Ellen A. Skinner (1995)
La notion de contrôle
Ellen A. Skinner (1995)
Croyances concernant l’efficacité de soi dans la réalisation d’effets souhaités et dans la prévention de résultats indésirables
Convictions concernant la capacité et l’efficacité de soi
Conviction que l’environnement est structuré et réactif. (L’environnement à tendance à répondre positivement en conséquence.)
Le locus de contrôle (Rotter, 1966) (dispositionnel= dans la personnalité) (vision un peu simpliste et unidimensionnel)
3 éléments constituent la théorie :
Le renforcement (augmente la probabilité d’apparition d’un comportement)
La situation psychologie (situation vécue avec les croyances et la tolérance au contrôle variant d’une situation à l’autre et de l’environnement)
L’exception (la probabilité/croyance que le renforcement se produise, elle dépend de la nature de la situation et des caractéristiques personnelles.)
Un individu joue à la loterie parce qu’il espère gagner (exception), mais surtout parce qu’il peut s’attendre, par cette action, à gagner beaucoup d’argent (renforcement)
Certains individus ne voient aucun lien entre leur comportement et le renforcement que cela soit + ou - (facteurs incontrôlables- hasard, chance, les autres) :
Certains individus établissent un lien entre leur comportement et le renforcement
Certains individus ne voient aucun lien entre leur comportement et le renforcement que cela soit + ou - (facteurs incontrôlables- hasard, chance, les autres)
Les renforcements n’ont aucune influence sur les exceptions
Croyance en un contrôle externe du renforcement (LOC externe)
Certains individus établissent un lien entre leur comportement et le renforcement
Les renforcements ont une influence sur les exceptions
Croyance en un contrôle interne du renforcement (LOC interne)
Locus du contrôle multidimensionnel (Levenson 1972-1974)
Développement d’une échelle multidimensionnelle à trois facteurs :
Outils psychométriques qui en découlent :
(1) Internalité («je n’ai pas les compétences » ou dû à moi)
(2) Externalité associée au pouvoir d’autrui (« c’est les gens qui ont le pouvoir d’influencer ma vie »)
(3) Externalité associée au hasard (malchance, la vie, le hasard)
Outils psychométriques qui en découlent (une échelle a été créer)
Les croyances en matière de santé comprennent des attributions ______________et de_______________
Un mélange entre les attributions __________et_______________ semble être le plus adaptatif,
POURQUOI SELON VOUS ?
Les croyances en matière de santé comprennent des attributions causales et de contrôle
Un mélange entre les attributions internes et externes semble être le plus adaptatif,
(on ne veut pas trop se punir si moment creux car ce n’est pas que de notre faute mais on veut croire en nous et on adapte ainsi de meilleur comportement, prophétie autoréalisatrice.)
POURQUOI SELON VOUS ?
(Dépend du moment de la maladie)
Car attribution interne= moins de will power
Attribution externe= plus de will power
Les attributions causales (Weiner, 1986)
3 dimensions
Le locus : différenciation entre les causes internes (habileté, effort, trait de personnalité) et les causes externes (caractéristiques de la tâche, hasard) (lié aux émotions)
La stabilité : variations qui sont susceptibles de se produire en fonction du temps ou de la situation (ex : capacités et efforts) = variabilité
La contrôlabilité : impression de contrôle sur différentes causes identifiées comme étant à l’origine des évènements
Influence notre comportement, changement de comp. ou stabilité du comp.
L’impuissance apprise (Seligman, 1975)
Expérience de détresse et d’apathie chez des animaux soumis à des chocs électriques incontrôlables
Acquisition du comportement d’abandon
Précurseur de la dépression
De l’impuissance apprise au style attributionnel (Peterson & Seligman, 1984)
Le style attributionnel pessimiste Échec/réussite
Le style attributionnel optimiste Échec/réussite
Échec : interne, stable, global(tlt)
Réussite : externe, instable, spécifique
Échec : externe, instable, spécifique
Réussite : interne, stable, global
Le contrôle perçu (Skinner, 1995)
Ensemble flexible et non une caractéristique stable de la personnalité
Interaction entre l’individu (LOC contrôle) et son environnement (aspect transactionnisme)
Processus évaluatif, spécifique, transitoire
Les dimensions du contrôle
Le contrôle personnel
Le contrôle par des autres favorables (les autres sont favorables)
Le contrôle par des autres défavorables (les gens agissent de manière opposée à ton bien-être)
Le contrôle exercé par des facteurs extérieurs incontrôlables
Le désir de contrôle
Le degré de :
Variable :
Le désir de contrôle peut être :
Corrélation étroite avec :
Fort désir de contrôle est lié à un :
Faible désir de contrôle est lié à un :
Le désir de contrôle
Le degré de motivation à contrôler l’environnement
Variable dispositionnelle, stable chez l’individu
Le désir de contrôle peut être spécifique (santé, travail)
Corrélation étroite avec le LOC contrôle et les attributions causales
Fort désir de contrôle est lié à un locus interne
Faible désir de contrôle est lié à un locus externe
Auto-efficacité
Le sentiment d’efficacité personnelle
Un jugement sur _________________ de l’individu à _______________ et _____________ des ___________________.
Déterminants : (à savoir)
Auto-efficacité
Le sentiment d’efficacité personnelle
Un jugement sur l’aptitude de l’individu à s’organiser et exécuter des performances
Déterminants : (à savoir)
- Éveil émotionnel
- Performances personnelles accomplies antérieurement (selon les expériences +ou- de la personne influence son sentiment d’efficacité)
- Expériences vicariantes (expérience +ou- des autres)
- Persuasion verbale et sociale ( let’’s go man!)
Moyens de contrôle et illusion de contrôle
Moyens :
- Le contrôle comportemental (action directe sur l’environnement, ex ; apprendre les respirations pour l’accouchement)
- Le contrôle cognitif (lié à l’interprétation cognitive d’un évènement)
- Le contrôle décisionnel (opportunité de choisir parmi plusieurs choix)
Illusion
- Un fort désir de contrôle
- Une association entre habileté et chance (gagner au casino car habileté et chance)
- Un moyen efficace de faire comme si tous les évènements étaient contrôlables
- Un moyen d’éviter les conséquences négatives accompagnant le sentiment de ne pas exercer le contrôle.
Illusion de contrôle
Croyance en un contrôle effectif dans une situation qui n’en comporte aucun
Ex: Joueurs de dés (Henslin, 1967)
L’achat de billets de Loto augmente le sentiment de contrôle (Langer, 1975) La roue de fortune chez les enfants (Weisz, 1980)
Illusion de justice
Besoin de croire que le monde dans lequel on vit est juste, les gens obtiennent ce qu’ils méritent (karma)
Ex : Dévaluation d’une victime innocente (Lerner et Simmons, 1966) personne judiciarisé innocante, avant condamnation= commentaire -dévalorisant, après= commentaire dévalorisant.
Justice par rapport à soi-même
Rationaliser le fait de manger un ver de terre (Comer et Laird, 1975) deux groupes : manger des vers de terre, et tache neutre. Soit rationnalisé situation (pas si pire), soit on se valorise (une chance que c’est moi, je suis tough), soit on se dévalorise car adversité (évidemment c’est moi qui dois le faire, je le mérite..)
Les gens qui on modifier négativement leur perseption de soi, on tendance à switcher de ta^che plus facilement vers des chocs électriques.
Classification des construits du contrôle
Les conséquences de l’incontrôlabilité des évènements
Conséquences négatives, d’une expérience vécue par l’individu, de la non-maîtrise de son environnement
- Volet motivationnel :
- Volet cognitif :
- Volet émotionnel :
Études en psychologie sociale sur l’incontrôlabilité *(bruits désagréables incontrôlables, problèmes sans solution) 4 constats sur les sujets:
Les conséquences de l’incontrôlabilité des évènements
Conséquences négatives, d’une expérience vécue par l’individu, de la non-maîtrise de son environnement
- Volet motivationnel : l’individu ne manifeste aucune motivation à contrôler la situation
- Volet cognitif : l’individu est incapable d’établir un lien entre ses actions et leurs résultats
- Volet émotionnel : état dépressif
Études en psychologie sociale sur l’incontrôlabilité *(bruits désagréables incontrôlables, problèmes sans solution)
- Une baisse de performance
- Une augmentation de l’anxiété, état dépressif
- Une diminution de l’estime de soi
- Une augmentation de la sensibilité à la douleur
EFFETS ENCORE PLUS FORTS LORSQUE LES INDIVIDUS ATTRIBUENT DES FACTEURS INTERNES STABLES ET GLOBAUX À LA SITUATION
Contrôle du comportement
Théorie de (Kelley, 1967):
- Distinctivité du stimulus :
- Consensus :
- Consistance :
Contrôle du comportement
Théorie de (Kelley, 1967): analyse de variance permettant de dégager la cause des comportements
- Distinctivité du stimulus : dans quelle mesure la cause du comportement ou de l’émotion est spécifique au stimulus (chien=terrorisant pour Suzanne)
- Consensus : dans quelle mesure le comportement ou l’émotion appartient spécifiquement ou non à la personnalité de son producteur (producteur=Suzanne, est-ce que c’est une peur qui s’Applique aux autres ou juste Suzanne)
- Consistance : dans quelle mesure la cause du comportement ou de l’émotion est circonscrite à la circonstance (tous les chiens ou juste lui)
L’erreur fondamentale d’attribution :
L’erreur fondamentale d’attribution : Tendance à expliquer ses propres comportements et ceux des autres par des explications dispositionnelles, liées à la personne au détriment des explications situationnelles, liées à l’environnement