La psychologie du contrôle Flashcards

1
Q

La notion de contrôle

Ellen A. Skinner (1995)

A

La notion de contrôle

Ellen A. Skinner (1995)

 Croyances concernant l’efficacité de soi dans la réalisation d’effets souhaités et dans la prévention de résultats indésirables

 Convictions concernant la capacité et l’efficacité de soi

 Conviction que l’environnement est structuré et réactif. (L’environnement à tendance à répondre positivement en conséquence.)

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2
Q

Le locus de contrôle (Rotter, 1966) (dispositionnel= dans la personnalité) (vision un peu simpliste et unidimensionnel)

 3 éléments constituent la théorie :

A

Le renforcement (augmente la probabilité d’apparition d’un comportement)

La situation psychologie (situation vécue avec les croyances et la tolérance au contrôle variant d’une situation à l’autre et de l’environnement)

L’exception (la probabilité/croyance que le renforcement se produise, elle dépend de la nature de la situation et des caractéristiques personnelles.)

 Un individu joue à la loterie parce qu’il espère gagner (exception), mais surtout parce qu’il peut s’attendre, par cette action, à gagner beaucoup d’argent (renforcement)

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3
Q

 Certains individus ne voient aucun lien entre leur comportement et le renforcement que cela soit + ou - (facteurs incontrôlables- hasard, chance, les autres) :

 Certains individus établissent un lien entre leur comportement et le renforcement

A

 Certains individus ne voient aucun lien entre leur comportement et le renforcement que cela soit + ou - (facteurs incontrôlables- hasard, chance, les autres)

Les renforcements n’ont aucune influence sur les exceptions

Croyance en un contrôle externe du renforcement (LOC externe)

 Certains individus établissent un lien entre leur comportement et le renforcement

Les renforcements ont une influence sur les exceptions

Croyance en un contrôle interne du renforcement (LOC interne)

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4
Q

Locus du contrôle multidimensionnel (Levenson 1972-1974)

 Développement d’une échelle multidimensionnelle à trois facteurs :

 Outils psychométriques qui en découlent :

A

(1) Internalité («je n’ai pas les compétences » ou dû à moi)

(2) Externalité associée au pouvoir d’autrui (« c’est les gens qui ont le pouvoir d’influencer ma vie »)

(3) Externalité associée au hasard (malchance, la vie, le hasard)

 Outils psychométriques qui en découlent (une échelle a été créer)

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5
Q

 Les croyances en matière de santé comprennent des attributions ______________et de_______________

 Un mélange entre les attributions __________et_______________ semble être le plus adaptatif,

POURQUOI SELON VOUS ?

A

 Les croyances en matière de santé comprennent des attributions causales et de contrôle

 Un mélange entre les attributions internes et externes semble être le plus adaptatif,

(on ne veut pas trop se punir si moment creux car ce n’est pas que de notre faute mais on veut croire en nous et on adapte ainsi de meilleur comportement, prophétie autoréalisatrice.)

POURQUOI SELON VOUS ?

(Dépend du moment de la maladie)

Car attribution interne= moins de will power

Attribution externe= plus de will power

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6
Q

Les attributions causales (Weiner, 1986)

 3 dimensions

A

Le locus : différenciation entre les causes internes (habileté, effort, trait de personnalité) et les causes externes (caractéristiques de la tâche, hasard) (lié aux émotions)

La stabilité : variations qui sont susceptibles de se produire en fonction du temps ou de la situation (ex : capacités et efforts) = variabilité

La contrôlabilité : impression de contrôle sur différentes causes identifiées comme étant à l’origine des évènements

Influence notre comportement, changement de comp. ou stabilité du comp.

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7
Q

L’impuissance apprise (Seligman, 1975)

A

 Expérience de détresse et d’apathie chez des animaux soumis à des chocs électriques incontrôlables

 Acquisition du comportement d’abandon

 Précurseur de la dépression

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8
Q

De l’impuissance apprise au style attributionnel (Peterson & Seligman, 1984)

 Le style attributionnel pessimiste Échec/réussite

 Le style attributionnel optimiste Échec/réussite

A

Échec : interne, stable, global(tlt)

Réussite : externe, instable, spécifique

Échec : externe, instable, spécifique

Réussite : interne, stable, global

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9
Q

Le contrôle perçu (Skinner, 1995)

A

 Ensemble flexible et non une caractéristique stable de la personnalité

 Interaction entre l’individu (LOC contrôle) et son environnement (aspect transactionnisme)

 Processus évaluatif, spécifique, transitoire

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10
Q

Les dimensions du contrôle

A

 Le contrôle personnel

 Le contrôle par des autres favorables (les autres sont favorables)

 Le contrôle par des autres défavorables (les gens agissent de manière opposée à ton bien-être)

 Le contrôle exercé par des facteurs extérieurs incontrôlables

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11
Q

Le désir de contrôle

 Le degré de :
 Variable :
 Le désir de contrôle peut être :
 Corrélation étroite avec :

Fort désir de contrôle est lié à un :

Faible désir de contrôle est lié à un :

A

Le désir de contrôle

 Le degré de motivation à contrôler l’environnement

 Variable dispositionnelle, stable chez l’individu

 Le désir de contrôle peut être spécifique (santé, travail)

 Corrélation étroite avec le LOC contrôle et les attributions causales

Fort désir de contrôle est lié à un locus interne

Faible désir de contrôle est lié à un locus externe

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12
Q

Auto-efficacité

Le sentiment d’efficacité personnelle

 Un jugement sur _________________ de l’individu à _______________ et _____________ des ___________________.

 Déterminants : (à savoir)

A

Auto-efficacité

Le sentiment d’efficacité personnelle

 Un jugement sur l’aptitude de l’individu à s’organiser et exécuter des performances

 Déterminants : (à savoir)

  1. Éveil émotionnel
  2. Performances personnelles accomplies antérieurement (selon les expériences +ou- de la personne influence son sentiment d’efficacité)
  3. Expériences vicariantes (expérience +ou- des autres)
  4. Persuasion verbale et sociale ( let’’s go man!)
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13
Q

Moyens de contrôle et illusion de contrôle

Moyens :

A
  1. Le contrôle comportemental (action directe sur l’environnement, ex ; apprendre les respirations pour l’accouchement)
  2. Le contrôle cognitif (lié à l’interprétation cognitive d’un évènement)
  3. Le contrôle décisionnel (opportunité de choisir parmi plusieurs choix)
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14
Q

Illusion

A
  1. Un fort désir de contrôle
  2. Une association entre habileté et chance (gagner au casino car habileté et chance)
  3. Un moyen efficace de faire comme si tous les évènements étaient contrôlables
  4. Un moyen d’éviter les conséquences négatives accompagnant le sentiment de ne pas exercer le contrôle.
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15
Q

Illusion de contrôle

A

 Croyance en un contrôle effectif dans une situation qui n’en comporte aucun

Ex: Joueurs de dés (Henslin, 1967)

  L’achat de billets de Loto augmente le sentiment de contrôle (Langer, 1975)  

  La roue de fortune chez les enfants (Weisz, 1980)
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16
Q

Illusion de justice

A

 Besoin de croire que le monde dans lequel on vit est juste, les gens obtiennent ce qu’ils méritent (karma)

Ex : Dévaluation d’une victime innocente (Lerner et Simmons, 1966) personne judiciarisé innocante, avant condamnation= commentaire -dévalorisant, après= commentaire dévalorisant.

 Justice par rapport à soi-même

Rationaliser le fait de manger un ver de terre (Comer et Laird, 1975) deux groupes : manger des vers de terre, et tache neutre. Soit rationnalisé situation (pas si pire), soit on se valorise (une chance que c’est moi, je suis tough), soit on se dévalorise car adversité (évidemment c’est moi qui dois le faire, je le mérite..)

Les gens qui on modifier négativement leur perseption de soi, on tendance à switcher de ta^che plus facilement vers des chocs électriques.

Classification des construits du contrôle

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17
Q

Les conséquences de l’incontrôlabilité des évènements

 Conséquences négatives, d’une expérience vécue par l’individu, de la non-maîtrise de son environnement

  • Volet motivationnel :
  • Volet cognitif :
  • Volet émotionnel :

 Études en psychologie sociale sur l’incontrôlabilité *(bruits désagréables incontrôlables, problèmes sans solution) 4 constats sur les sujets:

A

Les conséquences de l’incontrôlabilité des évènements

 Conséquences négatives, d’une expérience vécue par l’individu, de la non-maîtrise de son environnement

  • Volet motivationnel : l’individu ne manifeste aucune motivation à contrôler la situation
  • Volet cognitif : l’individu est incapable d’établir un lien entre ses actions et leurs résultats
  • Volet émotionnel : état dépressif

 Études en psychologie sociale sur l’incontrôlabilité *(bruits désagréables incontrôlables, problèmes sans solution)

  • Une baisse de performance
  • Une augmentation de l’anxiété, état dépressif
  • Une diminution de l’estime de soi
  • Une augmentation de la sensibilité à la douleur

EFFETS ENCORE PLUS FORTS LORSQUE LES INDIVIDUS ATTRIBUENT DES FACTEURS INTERNES STABLES ET GLOBAUX À LA SITUATION

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18
Q

Contrôle du comportement

 Théorie de (Kelley, 1967):

  • Distinctivité du stimulus :
  • Consensus :
  • Consistance :
A

Contrôle du comportement

 Théorie de (Kelley, 1967): analyse de variance permettant de dégager la cause des comportements

  • Distinctivité du stimulus : dans quelle mesure la cause du comportement ou de l’émotion est spécifique au stimulus (chien=terrorisant pour Suzanne)
  • Consensus : dans quelle mesure le comportement ou l’émotion appartient spécifiquement ou non à la personnalité de son producteur (producteur=Suzanne, est-ce que c’est une peur qui s’Applique aux autres ou juste Suzanne)
  • Consistance : dans quelle mesure la cause du comportement ou de l’émotion est circonscrite à la circonstance (tous les chiens ou juste lui)
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19
Q

 L’erreur fondamentale d’attribution :

A

 L’erreur fondamentale d’attribution : Tendance à expliquer ses propres comportements et ceux des autres par des explications dispositionnelles, liées à la personne au détriment des explications situationnelles, liées à l’environnement

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20
Q

 La norme d’internalité :

A

 La norme d’internalité : La valorisation sociale des explications des événements psychologiques (comportements et renforcements) qui accentuent le poids de l’acteur comme facteur causal.

21
Q

Le rôle de la famille

A

 Famille : Développement d’un sentiment précoce de compétence sociale et cognitive

 Les déterminants de la confiance en soi et des capacités de réussite (particulièrement au niveau scolaire):

  • La façon dont l’enfant a trouvé une place adéquate dans sa famille
  • La façon dont les parents surveillent et réglementent le quotidien de l’enfant (régulation parentale souple ou rigide)
  • La façon dont les parents laissent une certaine autonomie à l’enfant
  • L’héritage culturel (croyances familiales) sur la notion de contrôle dans des situations X,Y; la confiance en soi et la réussite scolaire

 Autres variables importante : classe sociale, système d’éducation, QI

22
Q

Le rôle des pairs et de l’école

A

 Les apprentissages sociaux via les pairs : similitude d’âge et d’expérience

 Le sentiment d’efficacité sociale

 Les trajectoires de réussites scolaires sous-tendent des inégalités

 La réussite scolaire est positivement corrélée avec l’internalité ; les difficultés scolaires sont positivement corrélées avec l’externalité

23
Q
  • Le sentiment d’efficacité sociale est associé __________________ avec les symptômes ____________________ et ce au delà de-_____________et_____________
  • Les effets néfastes (sur la santé mentale et la santé physique) de certaines expériences négatives à l’enfance sont ________________ par le sentiment d’efficacité personnel
  • L’auto-efficacité joue un rôle __________________ dans l’association entre la ____________________________ et la_________________________
  • L’auto-efficacité joue un rôle ______________ dans l’association entre les ____________________et la__________________.
  • La relation entre l’auto-efficacité et la résilience chez les adolescents (18-19 ans) est significative, pour les cinq composantes de la résilience :
A
  • Le sentiment d’efficacité sociale est associé négativement avec les symptômes d’anxiété sociale et ce au dela de l’age et du sexe.
  • Les effets néfastes (sur la santé mentale et la santé physique) de certaines expériences négatives à l’enfance sont atténués par le sentiment d’efficacité personnel
  • L’auto-efficacité joue un rôle médiateur dans l’association entre la négligence émotionnelle et la santé mentale/physique
  • L’auto-efficacité joue un rôle médiateur dans l’association entre les abus sexuels et la santé mentale/physique
  • La relation entre l’auto-efficacité et la résilience chez les adolescents (18-19 ans) est significative, pour les cinq composantes de la résilience (le sens; la persévérance ; la confiance en soi, l’équaminité, la solitude existentielle.)
24
Q

Contrôle et personnes âgées

 Gain ou perte de contrôle?

o Pertes:

o Gains:

A

Contrôle et personnes âgées

 Gain ou perte de contrôle?

o Pertes: psychomoteur, cognitif, rapidité du raisonnement, capacités attentionnelles, sentiment d’utilité, nid vide, retrait, perte d’autonomie

o Gains: gestion du temps, liberté, sentiment d’indépendance, investissement dans les loisirs, responsabilisation dans l’action sociale et collective, rôle d’aide auprès des petits enfants (dans un contexte moins conflictuel que les parents)

25
Q

Contrôle et institution pour personnes âgées

 Une institution:

o Selon l’énergie psychique de la personne:

A

Contrôle et institution pour personnes âgées

 Une institution: lieu de prise en charge des personnes qui requièrent des soins ou qui ne sont plus en mesure d’assumer leur propre situation de vie.

o Implique une privation de contrôle

o Selon l’énergie psychique de la personne:

  1. La révolte et les comportements violents
  2. La résignation

COMMENT FAVORISER LA RESTITUTION DE CONTRÔLE DANS LES INSTITUTIONS POUR PERSONNES ÂGÉES?

25
Q

Les déterminants du contrôle chez les personnes âgées

 L’auto-efficacité :

 L’importance de l’activité

 Activité et état de conscience

 Activité et démobilisation

A

Les déterminants du contrôle chez les personnes âgées

 L’auto-efficacité :

o Maître de son destin, de son comportement et de son environnement

o Compétence dans les tâches et perspective de réussite (le renforcement est important)

 L’importance de l’activité

o Une représentation interne du contrôle fondée sur la fréquence

 Activité et état de conscience
o Mindful versus mindless

 Activité et démobilisation
o Activité dirigée vers l’obligation d’agir

25
Q

Manifestations du contrôle chez les personnes âgées

 L’importance de la représentation du contrôle dans la confrontation potentielle à la maladie

A

Manifestations du contrôle chez les personnes âgées

 L’importance de la représentation du contrôle dans la confrontation potentielle à la maladie

o Le contrôle primaire

o Le contrôle secondaire

o Le contrôle résiduel

25
Q

Contrôle et comportements sains

 Contrôle et intention d’adopter des comportements sains

A
  1. La perception des risques
  2. L’attente de résultats
  3. Le sentiment d’auto-efficacité
25
Q

 La théorie du comportement planifié

A

 La théorie du comportement planifié

  • Le contrôle perçu comme déterminant pour la prévention médicale
26
Q

 Contrôle et maintien des comportements de santé

 Rechute et baisse de sentiment d’auto-efficacité

 Étude (Gwaltney et al., 2005) :

A
  • Un schéma quasi-expérimental longitudinal avec mesures journalières auprès de personnes essayant d’arrêter le tabac
  • Une réduction d’un point sur dix sur l’échelle d’auto-efficacité prédit un risque accru de 30% de rechute
  • Sentiment de contrôle est un élément déclencheur du comportement de santé
27
Q

 Les modérateurs du lien entre contrôle perçu et la santé :

A

 Les modérateurs du lien entre contrôle perçu et la santé :

  1. Expériences antérieures de maîtrise et de réussite
  2. Encouragements et persuasions verbales d’autrui significatifs
  3. Observation et imitation d’autrui ayant des comportements similaires
  4. États affectifs et physiologiques
28
Q

Contrôle et comportement alimentaire

 Pensées intrusives, urgence de manger

 Restriction cognitive: un état d’inhibition suivi d’une perte de contrôle

 Qu’est-ce qui explique ce manque de contrôle ?

A

Facteurs prédisposants (mère qui critique l’image corporelle)

Facteurs précipitants (perte d’une compétition= trop lourde selon la personne)

Facteurs de maintien

Pensée (collègue meilleur que moi)

Émotion pré crise boulimique (

Accès hyperphagique + sensation pendant la crise (dissociation durant la crise)

Émotion post crise boulimique (honte, culpabilité

29
Q

Contrôle et maladie

  • Pour les hommes et les femmes, le LOC EXTERNE prédit le taux de risque pour la mortalité causée par toutes causes confondues (les maladies cardiovasculaires, le cancer et les autres causes), et ce, au-delà de ________ des participant.es
  • Pour les femmes, le LOC EXTERNE _______________ le taux de risque pour la mortalité causée par les maladies cardiovasculaires, et ce, au-delà de l’âge des participantes.
  • Pour les hommes, le LOC EXTERNE prédit le taux de risque pour la mortalité causée par ____________________________
  • d’autres causes. et ce, au-delà de l’âge, du SES, de l’origine ethnique, des maladies chroniques, de l’activité physique, de la consommation d’alcool/cigarette des participants.

*Ceci n’est pas le cas pour les femmes.

Conclusion :

A

Contrôle et maladie

  • Pour les hommes et les femmes, le LOC EXTERNE prédit le taux de risque pour la mortalité causée par toutes causes confondues (les maladies cardiovasculaires, le cancer et les autres causes), et ce, au-delà de l’âge des participant.es
  • Pour les femmes, le LOC EXTERNE ne prédit PAS le taux de risque pour la mortalité causée par les maladies cardiovasculaires, et ce, au-delà de l’âge des participantes.
  • Pour les hommes, le LOC EXTERNE prédit le taux de risque pour la mortalité causée par
  • toutes causes confondues
  • le cancer uniquement
  • d’autres causes. et ce, au-delà de l’âge, du SES, de l’origine ethnique, des maladies chroniques, de l’activité physique, de la consommation d’alcool/cigarette des participants.

*Ceci n’est pas le cas pour les femmes.

Conclusion : D’autres facteurs que les comportements liés à la santé peuvent expliquer l’association entre le LOC externe et la mortalité par cancer, en particulier chez les hommes.

30
Q

Programmes d’interventions basés sur le contrôle personnel

 Programmes d’autogestion basés sur le modèle de l’efficacité et du contrôle personnel

 Programmes basés sur les principales fonctions de l’autorégulation :

A
  • L’auto observation
  • L’établissement de buts proximaux
  • La mise au point d’une stratégie
  • Des résultats anticipés auto-motivants
31
Q

 Programmes basés sur la gestion de la douleur

A
  • Détourner l’attention de l’élément perturbant provoquant la douleur, modifier son caractère désagréable ou l’apprivoiser (régulation cognitive)
  • Modes de régulation versus le sentiment d’efficacité de ses capacités pour contrôler la douleur
32
Q

Le modèle de stress au travail

(LOC+ auto-efficacité (employé))

+

(Contrôle environnemental (milieu de travail))

=

contrôle perçu (loc + dispositionnelle, AE=situationnelle)

Tension=

Stress env.—-contrôle perçu——-stress perçu

 Processus de stress au travail :

(1) Les:

(2) Les : qui sont:

 Effet____________ du contrôle perçu sur le stress au travail

A

Le modèle de stress au travail

(LOC+ auto-efficacité (employé)) + (Contrôle environnemental (milieu de travail)) = contrôle perçu (loc + dispositionnelle, AE=situationnelle)

Tension= stress perçu+ fréquence des stress

Stress env.—-contrôle perçu——-stress perçu

 Processus de stress au travail :

(1) Les facteurs de stress au travail (éléments stressants)

(2) Les tensions au travail = résultat des facteurs de stress qui s’accumule.

 Effet modérateur du contrôle perçu sur le stress au travail

33
Q

3 sortes de tensions :

A

comportemental, (crier sur son boss)
psychologique (insatisfaction)
physiologique (Burn out).

Dépend de la fréquence et perceptions du stress.

34
Q

Les styles d’autonomie au travail et le lieu de contrôle :
3 types d’autonomie:

A

 L’autonomie procédurale (ex. : Je peux décider des méthodes à utiliser pour effectuer mon travail)

 L’autonomie temporelle (ex. : J’exerce un contrôle sur mon échéancier de travail)

 L’autonomie face aux critères (ex. : Je peux déterminer les aspects de mon travail qui méritent d’être évalués).

35
Q

Suite à l’étude:
Autonomie procédurale :

A

La détresse psychologique s’avère la même peu importe le lieu de contrôle des individus

 Plus le lieu de contrôle s’avère interne, moins l’autonomie temporelle et l’autonomie face aux critères sont reliées fortement à la détresse psychologique

36
Q

Le style actif des personnes à fort désir de contrôle (Étude: Frideman & Rosenman, 1974)

  • Interrogation d’étudiants à l’aide d’un guide d’entrevue pour pattern de comportement de type A
  • Les juges ont noté la fréquence d’implication des participants dans des styles paralinguistiques
  • Les personnes avec un désir de contrôle élevé ont des comportements dirigés vers la recherche d’un gain de contrôle sur l’interviewer : (4)
A

 Parole forte et explosive

 Débit rapide et accéléré

 Réponses rapides aux questions

 Compétition verbale (interruptions)

37
Q

Le style réservé des personnes à fort désir de contrôle : 3 aspects

A
  • Collectent plusieurs informations à propos de ce que les autres pensent et disent avant de révéler leur propre point de vue et leur expérience personnelle
  • Laissent l’autre débuter et entretenir la conversation
  • prennent peu la parole.
38
Q

Éléments attributionnels de la performance

 Les attributions spécifiques à un évènement (de performance) que peuvent émettre les individus :

A
  • Le manque d’habileté
  • La difficulté de la tâche
  • La malchance
  • Le manque d’effort
39
Q

La psychologie du sport

 Les attributions ont un impact sur 3 choses :

 Biais en faveur de soi :

 Responsabilité personnelle : Conseil pour les entraîneurs

En particulier chez les sportifs :

Succès=

Échec=

A

La psychologie du sport

 Les attributions ont un impact sur les émotions, l’estime de soi et la motivation.

 Biais en faveur de soi : Protection de l’ego et maintien de l’estime de soi

 Responsabilité personnelle (susceptible de changer)versus explications externes

 Conseil pour les entraîneurs

En particulier chez les sportifs :

Succès= associé au facteur interne

Échec= associé au facteur externe et incontrôlable.

40
Q

Le modèle dualiste de la passion (Vallerand)

 Éléments de définition : 3

A
  • Forte inclination envers une activité qu’une personne aime, trouve importante et dans laquelle elle investit temps et énergie
  • Une passion contribue à la définition de soi
  • Intériorisation de manière autonome et contrôlée (théorie de l’autodétermination)

 Une passion harmonieuse

41
Q

 Une passion harmonieuse

A
  • Internalisation autonome, bénéfique pour l’identité, favorise la motivation intrinsèque et la flexibilité dans l’engagement.
42
Q

Une passion obsessive

A
  • Internalisation contrôlée, malsain pour l’identité, favorise la motivation extrinsèque, et rigidité dans l’engagement.
43
Q

 Étude (Vallerand et al., 2003)

  • 900 participant.es et 4 conclusions :

1- La passion harmonieuse était liée au fait de ________________ pendant l’activité et immédiatement _________

2-Si on empêchait les participant.es de _______ dans leur _____________________, ils ne ressentaient pas __________________ ni de_________________.

3-La passion obsessive n’était pas liée au fait de -__________________pendant l’activité et immédiatement après

4-Si on empêchait les participant.es de s’engager dans leur passion obsessive, ils ressentaient ____________________ et avaient des ___________________.

 Persévérance non-productive

A

 Étude (Vallerand et al., 2003)

  • 900 participant.es et 4 conclusions :

1- La passion harmonieuse était liée au fait de se sentir bien pendant l’activité et immédiatement après

2-Si on empêchait les participant.es de s’engager dans leur passion harmonieuse, ils ne ressentaient pas d’affect négatif ni de pensée négative

3-La passion obsessive n’était pas liée au fait de se sentir bien pendant l’activité et immédiatement après

4-Si on empêchait les participant.es de s’engager dans leur passion obsessive, ils ressentaient des affects négatifs et avaient des pensées négatives

 Persévérance non-productive

44
Q

Contrôle et stress CINÉ:

A
  • Faible Contrôle sur une situation
  • Imprévisibilité
  • Nouveauté
  • Égo menacé
45
Q

Contrôle et coping

 Lazarus et Folkman (1984) modèle transactionnel du stress et du coping

  • Propose que le stress implique une _________________ entre un individu et son ______________________.
  • La réponse au stress dépend de ___________________ du stresseur par l’individu et de sa______________ à y ______________.
  • Évaluation _______________et_____________________.

Deux stratégies de coping :

  • Coping centré sur :
  • Coping centré sur :
A

Contrôle et coping

 Lazarus et Folkman (1984) modèle transactionnel du stress et du coping

  • Propose que le stress implique une interaction entre un individu et son environnement externe
  • La réponse au stress dépend de l’interprétation du stresseur par l’individu et de sa capacité à y faire face
  • Évaluation primaire, évaluation secondaire

Deux stratégies de coping :

  • Coping centré sur le problème (contrôle perçu élevé)
  • Coping centré sur les émotions (contrôle perçu faible)