la justice Flashcards
Lettres Écrites à la montagne, 8eme, Rousseau
- Thèse = la liberté dépend du règne de la loi. Une soc dans laquelle règne la loi est une état de droit
- Idée critiquée = la loi nous empêche d’être libres. Il critique l’association entre deux concepts ( indépendance et liberté)
- La force = pouvoir politique qui impose la loi, qui veille sur l’efficacité de la loi. Derrière le pouvoir politique, l’Etat a “le monopole de la violence légitime” (Weber), qui peut utiliser la violence et la force pour faire appliquer la loi et la justice
Aristote
- “Il existe une justice et une injustice dont tous les hommes ont comme une divination et dont le sentiment leur est naturel et commun même quand il n’existe entre eux aucune communauté ni contrat”
- Il y a un idéal de justice qui parle à tous les hommes mais il n’y a pas de sentiment du juste et de l’injuste. En effet, Aristote ne dit pas que la justice est une affaire d’émotion. Posséder un sentiment ou non de justice ne signifie pas qu’on possède une réelle vertu de justice
Mythe de l’anneau de Gygès, extrait de La République, Platon
- Thèse contestable= Tout être humain est naturellement “entraîné par le désire d’avoir sans cesse davantage”. Cad personne fait le bien spontanément car chacun cherche à satisfaire son intérêt personnel.
- On fait tout de même ce qui est juste car on est toujours observé par les autres. La morale est utilisé de façon hypocrite pour briller en soc
Extrait de Humain, trop humain, Nietzsche
- These = mieux vaut subir une injustice, plutôt que d’en commettre une, mais non pour des raisons morales. ( a la diff de Socrates)
- Nietzsche remarque que en soc, c’est beaucoup plus avantageux d’être victime que coupable
- Critique de l’utilisation hypocrite de la morale et de la soc hyper-moralisatrice
- Il apporte une nuance à la thèse de socrates. Thèse de socrates: mieux vaut subir une injustice que d’en commettre une. Nuance: sauf si on a pas de conscience morale, et qu’ on n’a pas peur d’être coupable. Ces personnes ne sont pas tourmentés par le remords, et ont le sentiment de pouvoir vivre dans l’impunité.
Extrait de Somme théologique, Thomas d’Aquin
- Thèse = il soutient que l’équité est nécessaire pour bien rendre justice. Cela signifie que la justice réclame aussi une vertu morale et ne dépend pas d’une application automatique de la loi
La “justice” alliée à la force, extrait des Pensées, Blaise Pascal
- Thèse = Il y a un décalage entre la fragilité constante de la justice et la réalité constante de la force → il faut donc “faire que ce qui est juste soit fort”. C’est une solution non-idéale qui consiste à transformer la force en pouvoir qui fait respecter les lois.
- La force est donc transformée en pouvoir légitime, mais l’état comme pouvoir décisionnel n’est pas “juste” dans l’absolu.
- “On veut la pariz qui est le souverain bien” = la paix est la condition de la justice instituée et donc de la liberté
Extrait du Gorgias, Platon
Thèse de Calliclès = la justice institute doit se conformer à la “loi de la nature” suivante: “partout le plus fort domine le plus faible”. Selon lui, il est donc juste que le plus fort (ici assimilée confusément au meilleur) dominent le plus faible
Le juriste Kelson ⇔ positivisme juridique
Il soutient qu’ il n’y a pas de droit en dehors du droit instituée cas en dehors de la loi ⇒ il soutient que tout droit est positif ⇒ parler de droit idéal ou de droit naturel serait alors pas rigoureux et n’aurait pas de sens
Extrait du Contrat Social, Rousseau
Thèse = tout pouvoir politique se déguise en pouvoir juste de faucon absolue car il a besoin de se faire passer somme légitime ou encore de “transformer sa force en droit”. La force ne donne aucune légitimité ⇒ c’est pas parce que on est le plus fort que tous doivent nous obéir.
Extrait du Léviathan, Hobbes
soutient que la justice = institution humaine et sociale: l’État établit des lois qui définissent ce qui est juste. Le texte illustre l’origine de la justice comme institution étatique.
Conception de “désobéissance civile”, inventée par Henry David Thoreau au 19e siècle
- Chaque individu a le droit de refuser la coopération avec l’État car celui-ci ne convient pas à sa “conscience”. Il peut y avoir des raisons nobles de désobéir ainsi que des raisons égoïstes.
- Arendt critique ce concept ⇒ selon elle Thoreau se soucie plus de ses intérêts et son égoïsme que du BC.
Extrait des Feuillets d’hypnose, René Char
On ne peut pas toujours faire le bien, surtout en situation de guerre. Croire qu’on peut toujours faire le bien en se reposant sur sa conscience individuelle morale est simpliste. De plus, on n’a pas le droit de tout faire au nom de la conscience immédiate du juste.