La biospie rénale Flashcards
Indications de la biopsie rénale :
Indications :
La biopsie rénale est un examen invasif réalisée par voie transpariétale.
Il faut au préalable se demander : Quel est l’apport diagnostic de cette technique ? Existe-t-il des alternatives non invasives ?
Il faut ensuite détermine l’impact de la certitude diagnostic apporté par cet examen : Définition du pronostic. Prise en charge thérapeutique. Impact psychologique, qualité de vie. Evaluer la balance entre le risque individuel et le risque de la procédure.
- Syndrome néphrotique de l’adulte :
Se caractérise par une forte protéinurie, un hypoalbuminémie et est souvent associé à la présence d’œdèmes.
Il est important de retenir qu’une forte protéinurie associée à une hypoalbuminémie requière une biopsie rénale.
- Insuffisance rénale aigüe :
La biopsie est indiquée après l’exclusion des causes obstructives et fonctionnelles de l’insuffisance rénale.
- Insuffisance rénale chronique.
- Anomalies urinaires isolées :
Pour par exemple une petite protéinurie, ou une hématurie. Cependant pour ces anomalies le rendement diagnostic de la biopsie est moins intéressant.
- Maladies générales :
Dans les cas de maladies générale, on biopsie quand il y a suspicion de retentissement sur le rein (exemple de l’évaluation d’un retentissement d’un diabète sur le rein).
Exemple des maladies inflammatoires et du lupus érythémateux disséminé :
Une des complications de cette maladie est l’atteinte rénale qui peut se présenter sous différents types de lésions, et selon le type de lésions le traitement sera différent.
- Transplantation rénale :
La biopsie rénale est l’examen de référence pour faire le diagnostic d’un rejet d’organe.
Contre-indication absolues :
Les troubles de l’hémostase non corrigés et l’hypertension artérielle non contrôlée qui favorisent le risque hémorragique. Les infections urinaires hautes. L’absence de consentement éclairé ou de coopération du patient lors du geste.
Contre-indications relatives (pour lesquelles il existe des alternatives techniques) :
Certaines tumeurs et kystes multiple du rein : il est difficile de bien se localiser pour avoir du parenchyme rénal. Rein unique (sauf rein transplanté) nécessite d’être extrêmement prudent avec un bon repérage topographique pour ne pas abimer le rein.
Non indications :
Lors d’une insuffisance rénale avancée, il se peut que la biopsie rénale se révèle peu informative.
- Contre-indication absolues :
Les troubles de l’hémostase non corrigés et l’hypertension artérielle non contrôlée qui favorisent le risque hémorragique. Les infections urinaires hautes. L’absence de consentement éclairé ou de coopération du patient lors du geste.
- Contre-indications relatives (pour lesquelles il existe des alternatives techniques) :
Certaines tumeurs et kystes multiple du rein : il est difficile de bien se localiser pour avoir du parenchyme rénal. Rein unique (sauf rein transplanté) nécessite d’être extrêmement prudent avec un bon repérage topographique pour ne pas abimer le rein.
- Non indications :
Lors d’une insuffisance rénale avancée, il se peut que la biopsie rénale se révèle peu informative.
Complication et facteurs de risques de la biopsie rénale :
Il s’agit essentiellement de complications hémorragiques. Elles surviennent dans les 24 premières heures (c’est pour cela que l’on garde souvent le patient après une biopsie). On distingue différentes catégories de complications hémorragiques :
- Les saignements extériorisés :
Ce sont souvent des hématuries mineures ou majeures. Certains saignements dans les voies excrétrices peuvent être accompagnés d’une déglobulisation (dans certains cas où le patient perd beaucoup de sang). Cela peut aboutir parfois à des caillotages dans les voies excrétrices.
- L’hématome péri-rénal :
C’est une rupture de la capsule de rein, et si ça saigne, le sang peut passer dans le tissu adipeux périanal.
- Fistule artério-veineuse :
Ce sont des communications traumatiques causes par le trajet de la biopsie.
Toutes ces complications hémorragiques peuvent nécessiter une embolisation artérielle (aller boucher une artère qui saigne par voie per vasculaire). Parfois on est obligé de sacrifier le rein (néphrectomie) mais c’est une situation rare et il existe aussi un risque de décès, mais c’est beaucoup plus exceptionnel.
Les facteurs de risques sont les troubles de la coagulation, l’âge, l’HTA et IRC (insuffisance rénale chronique).
En France on réalise beaucoup de biopsies rénales puisque l’on estime que le bénéfice est largement supérieur aux risques (les complications sont mineures ou rares).
Alternatives à la biopsie rénale :
On y a recours essentiellement chez les patients à risque hémorragique.
- La voie transjugulaire :
On passe par le système veineux et on fait un cathétérisme jugulaire. Puis on descend le cathéter jusqu’aux veines rénales et on biopsie par voie transveineuse. Dans ce cas, on biopsie vraiment par l’intérieur. La rentabilité est moins bonne et il existe un nombre non négligeable de complications majeures (1% des cas).
- La voie chirurgicale :
La rentabilité est de 100% mais il y a des risques anesthésiques.
- La voie laparoscopique :
On l’utilise dans des situations exceptionnelles : rentabilité forte (96%), 85% des patients sont sortis dans les 24 h, cependant 4 % des patients font des hémorragies sévères.