L3 : CM psychologie sociale du langage et de la communication Flashcards

1
Q

Quels sont les angles selon lesquels l’étude du langage peut se faire ?

A
  • Phonologie et morphologie : permet d’apprendre les sons pour former des unités linguistiques
    • Syntaxe : se centre sur la langue elle-même, sa construction et son organisation, voir son évolution.
    • Sémantique (analyse le sens des mots ou phrases) et pragmatique (langage)
    • Analyse du discours : résulte d’une co-construction au cœur d’interactions sociales.
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2
Q

Qu’elle est l’idée sous-jacente de l’étude du langage ?

A

Le discours n’est pas l’exact reflet de la pensée d’un individu, ni même le reflet du monde qui l’entoure !
C’est le produite d’une interaction entre social et individuel -> le monde que l’individu perçois

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3
Q

Selon Doury (2000), qu’elles sont les fonctions de la communication ?

A
  • Cognitive : élaborer des opinions et élargir l’étendu de sa propre position
    • Identitaire : élaborer une identité sur laquelle s’ancre la position défendue
    • Relationnelle : élaborer un lien de connivence ou d’antagonisme avec son interlocuteur
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4
Q

Qu’est-ce que le discours ?

A

Il renvoie au langage tel qu’il est vraiment utilisé. Il est constitué d’énoncés que les sujets produisent sous la forme écrite ou parlée dans des contextes particuliers

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5
Q

Qu’est-ce que le langage ?

A

Il consiste à désigner des objets d’un monde réel par la combinaison de sons arbitraires. Lorsqu’un individu accède au langage, c’est qu’il peut produire des sons ayant un sens conventionnellement reconnu par un groupe.

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6
Q

Qu’est-ce que la communication ?

A

Elle peut se définir dans un sens large comme l’ensemble des comportements et de processus psychologiques qui permettent de transmettre et de recevoir des informations.

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7
Q

Pourquoi s’intéresser au langage de la communication ?

A

Trois types de communications qui permettent d’établir des prédictions et trois sources de connaissances
Indépendamment de nos connaissances théoriques sur le fonctionnement mental, il est nécessaire d’appuyer une pratique sur la prise en compte du langage et de la communication pour apprendre la façon dont se construit le sens, les interactions et ce qui en découle.

Au cours de la pratique, on retrouve la question du rapport entre langage et pensée

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8
Q

Qu’elles sont les trois types de communications qui permettent d’établir des prédictions ?

A
  • Humanité commune : liées au fait que nous appartenons à une humanité commune
    • Partage d’un langage : Liées au fait que nous partageons un langage
    • Référence culturels : cadre en partie communs et celles qu’ils découvrent sur les personnes au cours de la pratique
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9
Q

Qu’elles sont les trois sources de connaissances sur lesquelles s’appuie le psychologue Smedslund (2012) ?

A
  • ce que nous savons de l’être humain parce que nous sommes humains
    • ce que nous savons sur autrui parce que nous participons à des systèmes de sens partagés particuliers (langage et culture)
    • ce que nous savons sur les personnes dans leur unicité
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10
Q

Donner l’exemple de l’utilisation de la narration en psychologie de Gergen (2006).

A
  • Thérapie narrative : élaboré la maladie comme une histoire dont le patient est le héro (externalisation)
    • Changement organisationnel : à partir des histoires positives de vie en commun faire ressortir les valeurs communes et utilisation de la métaphore (entreprise comme famille vs machine)
    • Résolution de conflit : substituer les histoires personnelles du conflit par une nouvelle histoire.
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11
Q

Qu’est-ce que la narration favorise ?

A
  • La réceptivité
    • La relation avec les autres (confiance, empathie, partage)
    • l’élaboration de l’identité (self)
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12
Q

Quels sont les différents points de vue qui s’opposent lorsque l’on aborde la question du lien entre pensée et langage ?

A
  • Neuropsychologues : considèrent le langage et la pensée comme deux sphères de fonctionnement psychologiques distinctes
    • Langage comme véhicule de pensée : rapport langage/pensée comme une relation linéaire entre structure profonde (pensée) et discours (structure de surface).
    • Surestimation du langage : les catégories de la langue parlée prédominent nos catégories de pensées
    • Sous-estimation du langage : le langage serait un moyen d’analyser d’autre phénomènes
    • Surestimation du pouvoir de détermination de la pensée
    • Sous-estimation du pouvoir de la pensée : c’est le cas du langage qui se focalise sur les propriétés du langage lié à l’action
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13
Q

Qu’est-ce que le modèle techniciste de la communication ?

A

Objectif : améliorer la communication
Concerne la communication des machines même si elle a servi de cadre d’interprétation de la communication humaine.

La SOURCE d’information énonce un message que l’ÉMETTEUR va coder et transformer en signal. Lequel va être acheminé par le CANAL qui peut être bruité (voix, gestuelle). Puis décodé par le RÉCEPTEUR qui reconstitue à partir du signal un message et le transmet au DESTINATAIRE.

Limites : il ne suffit pas que le canal fonctionne bien pour que le contact passe, il peut y avoir des émotions qui vont brouiller le message.

Enrichi par une boucle de rétroaction : on adapte notre discours à la personne à laquelle on parle -> apport de la cybernétique

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14
Q

Qu’est-ce qu’une rumeur ?

A

Une affirmation générale que l’on présente comme vraie, sans qu’aucune donnée concrète permette de vérifier son exactitude

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15
Q

Expliquer les travaux sur la rumeur.

A

Allport et Postman (1990) : elles ont pour double fonction d’expliquer et de soulager les tensions émotionnelles éprouvées par l’individu (donne du sens)

Transmission de l’information : il y a une distorsion :

  • réduction : plus la rumeur circule, plus elle devient courte
  • accentuation : reproduction sélective d’un nombre limité de détails provenant d’un contexte plus large
  • assimilation : certains détails sont éliminés et d’autres grossis
  • > c’est un processus de subjectivation = un effort de transformation du stimulus en une structure simple et significative, adaptée aux intérêts et à l’expérience de l’individu. Dépend du temps et du nombre de personnes concernées.

Kapferer, 1987 : fonctions sociales de la rumeur

D’un point de vue socio (Morin, 1969): rumeur comme restauration d’une forme de contrôle social

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16
Q

Qu’elles sont les fonctions sociales de la rumeur ?

A
  • Elle donne un sens et offre une explication
    • Elle rationalise les croyances sociales
    • Elle accentue la cohésion social en renforçant la similitude entre les interlocuteurs, le même temps qu’elle maintient la différenciation avec autrui.
    • Elle peut jouer le rôle d’informations contestataires ou de contre-pouvoir
    • Elle place celui qui transmet au centre de l’attention
    • Elle permet d’apaiser les tensions internes
    • Elle est vecteur de lien social
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17
Q

Qu’est-ce que le bad-buzz ?

A

Phénomène de bouche à oreille négatif, qui se déroule principalement sur Internet. Il peut être provoqué ou bien subi par une marque, une entreprise ou un individu.

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18
Q

Qu’est-ce qu’une Fake News ?

A

Fausse nouvelle qui désigne une information mensongère délivrée dans le but de manipuler ou de tromper un auditoire.

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19
Q

Qu’est-ce qu’une théorie du complot ?

A

Désigne une hypothèse (explicative) selon laquelle un évènement politique a été causée par l’action concertée et secrète d’un groupe de personnes qui avait intérêt à ce qu’il se produise.

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20
Q

Qu’est-ce qu’une légende urbaine ?

A

C’est une histoire qui se répand de proche en proche par le bouche à oreille ou par d’autres moyens populaire (contemporains ou non)

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21
Q

Expliquer les travaux sur les réseaux de communication.

A

Structure de communication : organisaiton des échanges effectivement réalisés dans le groupe (qui parle à qui)
Réseau de communication : ensemble des possibilités matérielles de communication existant à l’intérieur d’un groupe donné.

Etude de Leavitt (1951) : centralité et performance - 5 types de RC.

  • Réseau en chaîne : A-B-C-D-E
  • Réseau en cercle : pentagone
  • Réseau en étoile : X
  • Réseau complet : pentagone avec étoile
  • Réseau en Y : Y
  • > le groupe est d’autant plus efficace qu’il est placé dans un réseau centralisé (Y>étoile>chaine>cercle). Plus le réseau est centralisé moins la satisfaction est élevée (sauf pour le leader
  • > le RC centralisés sont pertinents pour les tâches simples alors que les RC homogènes le sont pour les tâches complexes.
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22
Q

Quels sont les éléments qui expliquent l’émergence des travaux sur la persuasion ?

A
  • Une demande sociétale
    • Un développement de la technique et des modélisations théoriques
    • La parole du médiatique a réintroduite la “logique du vraisemblable”
    • Usage de la méthodologie expérimentale
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23
Q

Quels sont les 3 éléments du système de communication ?

A

Source, message et destinataire

24
Q

Qu’elles sont les caractéristiques de la source ?

A

Pour être persuasive , la source doit être crédible, attractive ou capable de distribuer des récompenses. Proximité = rôle positif.
Même sans argumentation, un message peut être accepté du fait de sa source

Asch (1948) : identification à la source modifie la compréhension du contenu du message. La source contribue à la définition ou à la signification de l’objet pour les sujets.

25
Q

Expliquer les travaux sur la crédibilité.

A

Dépend de la compétence et de la confiance. Plusieurs déterminants :

  • Inférences causales : prise en compte des caractéristiques de la sources et des pressions situationnelles
  • Sympathie, attractivité physique ou similarité : jouent un rôle sur le processus de persuasion
  • Source obtient plus de confiance quand elle défend une opinion contraire à son propre intérêt ou contraire à l’opinion générale.
  • Identification : favorise le changement d’attitude ou l’adhésion
  • Crédibilité est adossé à l’institution

Étude de Wood et Eagly (1981) : quand les attentes sont confirmées, la validité des arguments et la crédibilité de la personne sont mise en causes. Quand les attentes sont infirmées, la personne est perçues comme crédible et son message est plus persuasif.

26
Q

Qu’elles sont les caractéristiques du message ?

A

Deux positions :

  • Unilatérale : que des arguments pour ou que des arguments contre
  • Bilatérale : des arguments pour et contre
27
Q

Qu’est-ce qui fait que l’on résiste à un message persuasif ?

A

Théorie de l’inoculation (Mc Guire, 1961) : il est possible de stimuler les défenses attitudinales en lui inoculant une forme atténuée des arguments contre-attitudinaux qu’il est possible de rencontrer dans le futur (même principe que le vaccin)

  • > autre stratégie : fournir des arguments qui résistent à une contre(propagande.
  • > Supériorité de l’inoculation sur le soutien

Appel à la peur (Janis) : si le message fait trop peur, cela provoque un effet boomerang qui conduirait le sujet à évier la peur, à rejeter la source.

28
Q

Qu’elles sont les caractéristiques du récepteur ?

A

Pour expliquer l’impact persuasif, on fait appel aux mécanismes cognitifs suivants : attention, compréhension, acceptation, mémorisation, action.

  • On constate que la compréhension du message favorise le changement d’attitude
  • On constate une corrélation entre la mémorisation du message et changement d’attitude
  • La persuasion dépend des réponses cognitives générées par le message.

Modèles cognitifs :

  • Heuristiques : environnement/forme du message versus systématique/contenu du message
  • Apprentissage : c’est le fait qu’une information soit répétée dans le temps qui va favoriser la persuasion
29
Q

Expliquer l’étude de Falomir, Mugny et Pérez.

A

Des fumeurs devaient lire un message censé être rédigé par soit un expert, soit un non-expert. Les sujet avaient soi l’autorisation (liberté) ou l’interdiction (contrainte) de fumer.
Mesure de l’intention d’arrêter de fumer avant et après la lecture.

Un groupe de militants sans pourvoir d’expertise peut obtenir d’avantage de changement qu’un expert, mais seulement si l’on renforce le sentiment interdit. Au contraire, le problème de l’expert est justement qu’il menace la liberté de penser des fumeurs. Dans son cas, c’est en accentuant le sentiment de liberté qu’il peut obtenir de l’influence.

-> Le sentiment de liberté est le meilleur allié du pouvoir

30
Q

Selon Girandola et Joule (2012), quels sont les principes de la communication engageante ?

A

L’information et l’argumentation servent au fil du temps, à modifier les savoirs, les attitudes et à provoquer des prises de conscience.

L’engagement correspond dans une situation donnée aux conditions dans lesquelles la réalisation d’un acte ne peut être imputable qu’à celui qui l’a réalisé.

31
Q

Selon Kiesler (1971), de quoi nécessite l’engagement ?

A
  • Obtenir un acte dans un contexte de liberté
    • Que l’acte soit public
    • Qu’il soit explicite
    • Qu’il soit irrévocable
    • Qu’il soit répété dans le temps
    • Qu’il ait des conséquences pour celui ou celle qui l’émet
    • Qu’il soit coûteux/ difficile
    • Qu’il soit explicable uniquement à partir du choix de la personne
32
Q

Expliquer les démarche qui viennent étayer l’engagement.

A

Le fait de précéder un engagement d’un message persuasif permet d’impact les attitudes, les intentions et les comportements.

  • Condition de persuasion : confronter les sujets à des supports traditionnels de communication
  • Communication engageante : la première démarche + obtenir d’eux, deux actes engageants.

La seconde démarche est plus efficace que la première.

33
Q

Quelles sont les controverses à propos de l’usage de la technique d’engagement ?

A

Enquête qui s’est appuyé sur une méthodologie Q qui permet de décrire les points de vue existant sur un objet donné sur une population restreinte.
Trois points de vues :
- Relativement positif : parfaitement acceptée puisque perçue comme introduisant des conduites douces de pouvoir tout en laissant le libre arbitre
- Douteuse : peut amener des dérives et ne s’appuie pas sur la raison des participants
- Diffuse une image peu enviable des étudiants

34
Q

Qu’est-ce que le modèle AEA de Abdellaoui et al. (2008) ?

A

Apprentissage, Expérience, Action.
Propose les 3 axes de pratiques suivants :
- Apprentissage : permet à l’individu de s’approprier de la connaissance, du savoir-faire et du savoir-être par rapport à un but
- Expérience : permet à l’individu de prendre conscience de ce qu’implique le changement, grâce à l’expérimentation concrète de la situation
- Action : elle permet à l’individu de s’engager dans le temps, à travers la réalisation d’une action concrète, qui induit un changement de comportement et une intériorisation des valeurs associées au comportement.

35
Q

Qu’est-ce que la communication sociale ?

A

C’est un ensemble d’actes communicatifs dont l’objectif est de modifier certaines représentations ou comportements.

36
Q

Quels sont les objectifs de la communication sociale ?

A
  1. Transmettre des valeurs pour créer et renforcer plus de liens de solidarité
  2. Pouvoir informer sur des problèmes de caractère social pour ensuite faire prendre conscience
  3. Redonner une voix et des pouvoirs aux personnes
  4. Changer des idées ou des attitudes qui pourraient être mauvaises pour les personnes aussi bien au niveau individuel que collectif
37
Q

Qu’est-ce que la communication social pour Rouquette ?

A

L’instance de transmission, d’élaboration et de transformation de la pensée sociale.
La communication reflète et répète l’organisation des rapports sociaux

38
Q

Qu’est-ce que l’espace public de l’opinion ?

A

La communication moderne se caractériserait par deux éléments : la vitesse et le nombre (cibles). La démocratie de masse et la généralisation de l’information sont de la même vaine, elles définissent l’une et l’autre une culture commune, centrée sur la valorisation du nombre et le partage des mêmes références au sein du même mode de vie.

39
Q

Qu’est-ce que l’opinion ? Comment se crée l’opinion ?

A

(Concept proposé par Tarde). Traitement collectif par procuration
Schéma techniciste (journaux, presse, etc). Il existe une boucle circulaire de transmission de l’information qui crée l’opinion publique

40
Q

Qu’est-ce que l’identification ?

A

Toute information est associée à une catégorie de personne, cela assure la répartition des thèmes au sein de la société et permet de construire une pensée dialectique.

41
Q

Qu’est-ce que la valorisation ?

A

Il existe différents niveaux d’importance qui sont associés à chaque thème

42
Q

Qu’est-ce que la possibilité d’action perçue ?

A

On croit en une possibilité d’agir plus ou moins grand vis-à-vis de chaque thème

43
Q

Quelles sont les 4 phases qui décrivent le processus de pénétration d’un message ?

A
  • Exposition : plusieurs individus sont exposés en même temps à une information (=public)
    • Réception : le message se caractérise par un contenu et une forme
    • Traitement : interprétation, classification, intégration et rétention. Ce travail cognitif est déterminé par les caractéristiques individuelles et sociales
    • Interaction : certaines personnes vectrices dans leur groupe primaire sont qualifiées de “GUIDE D’OPINION”. Ces guides sont efficaces car elle procède de façon inopinée, qu’ils entretiennent des interactions directes et favorisent une rétroaction qui favorisent ajustement
44
Q

Par quoi se diffuse le message ?

A
  • Appropriation : pour avoir un impact le message doit être adapté, particularisé à chaque interlocuteur. Il doit avoir une source connue
    • Assimilation : ce qui est conservé, ce qui a disparu, ce qui a été ajouté.
45
Q

Qu’est-ce que les guides d’opinion selon Rouquette ?

A

Ce sont les éléments centraux de la propagation. Ce sont des personnes :

  • Du groupe d’appartenance, sans statut particulier.
  • Qui ont pour fonction de traduire le message par : transformation, traduction langagière et personnalisation du message
46
Q

Quels sont les trois grands systèmes de communication de masse ?

A
  • La diffusion : vise à transmettre et répandre le plus largement possible un contenu général. Suit un principe de vulgarisation et d’indifférenciation.
    • La propagation : s’adresse à un groupe particulier. Vise à harmoniser les positions au sein du groupe et éviter les crises de conscience ou les oppositions
    • La propagande : moyen de destruction du système de valeur et d’action de l’adversaire quand celui-ci ne peut être détruit.
47
Q

Quels sont les trois grandes catégories selon Rainaudi ?

A
  1. Propagande ; diffusion d’idées, des valeurs, des normes ou d’affects dans une large population :
    • Noire : consiste à faire faussement attribuer à autrui un message qui va le dessiner
    • Blanche : est signée par la véritable source
    • Grise/GLauque : message sans source, déformé
  2. Mystification : modification de la perception de la réalité
  3. Retournement : vise à obtenir un changement radical, le plus souvent chez un individu ou un petit groupe
48
Q

Expliquer le modèle psycholinguistique de Jacobson.

A

Objectif : comprendre les lacunes en matière de communication
Il reprend les notions des modèles techniques et les distingues en 6 fonctions de la communication :
1/ Fonction expressive (émetteur) : problème d’attention vis-à-vis de l’attitude qui accompagne le message
2/ Fonction poétique (message) : problème de niveau de langage, de niveau de sens, second degré, humour par exemple et/ou ponctuation, les silences, les effets de rythme, la forme du propos qui donne un supplément de sens par rapport à la forme que prend le message
3/Fonction conative (destinataire) : problème de l’interrelation entre la fonction référentielle et la fonction conative.
4/ Fonction métalinguistique (code) : problème de grammaire ou de langue
5/ Fonction référentielle (contexte) : problème de cadre de référence non partagé (culture, stéréotype)
6/ Fonction phatique (contact) : problème de canal (écrit pour aveugle, vision pour sourd…)

Intérêt : permet de poser les bonnes questions

49
Q

Expliquer les travaux de Porter.

A

Attitudes facilitant la communication

  • Attitude d’interprétation : consiste à formuler, verbaliser à l’autre les raisons cachées qui sous-tendent ce qu’il vient de dire ou de faire
  • Attitude d’évaluation : consiste à formuler un jugement positif ou négatif par rapport à ce que l’autre exprime ou à ce que l’autre fait
  • Attitude de conseil : consiste à proposer à l’autre, compte tenu de ce qu’il a exprimé, des solutions ou des éléments de solutions. Attitude qui manifeste un intérêt envers autrui
  • Attitude de questionnement : consiste, pour permettre à l’autre de s’exprimer, à lui poser des questions
  • Attitude de compréhension : consiste à manifester à l’autre que l’on s’intéresse à ce qu’il dit et qu’on l’écoute pour essayer de le comprendre et non de le juger.

Ecoute active : communication basée sur la non-évaluation, non-interprétation, non-conseil, non-questionnement systématique et de compréhension.

50
Q

Quels sont les 4 grands principes de l’approche non directive de Carl Rogers ?

A

1/ L’acceptation inconditionnelle de l’autre : refus de tout jugement acceptation de son silence, de la façon dont il exprime son vécu
2/ La neutralité bienveillante : engagement positif sans jugement (intérêt désintéressé)
3/ L’authenticité : disponibilité, expression des sentiments propres de part et d’autre
4/ L’empathie : disponibilité pour l’autre

51
Q

D’après Hall quelles sont les 3 notions de proxémie ?

A
  • Le territoire : espace réservé à l’individu, un couple, ou un groupe. Détermine les rapports sociaux. Aucun étranger ne peut y accéder. Ex : voiture, maison, chambre
    • La hiérarchie : organisation de l’espace soumise à une hiérarchie qui distribue à chaque membre un statut défini. Entretenue par un certain nombre de conduites ritualisées
    • La distance : 4 types
52
Q

Quels sont les 4 types de distances ?

A
  • La distance de fuite : en terrain neutre c’est celle qui ne peut être dépassé sans entraîner la fuite
    • La distance critique : distance limite qui provoque l’attaque si elle est franchie. A ce seuil l’animal ne se sent plus la possibilité de fuir
    • La distance personnelle : C’est celle qui est habituellement respectée par les individus entre eux. Varie en fonction du statut (+>chez dominant)
    • La distance sociale : éloignement qu’un individu se permet de prendre par rapport à son groupe, à son espèce.
53
Q

Quels sont les 4 types de bulles humaines ?

A

Elles conditionnent nos comportements et notre communication.

  • Bulle intime (jusqu’à 45cm) : contacts physiques et étreintes possibles, accessible que par les personnes qui nous sont intimes. Dans les contextes particuliers où cette distance ne peut être respecté : apparaissent des rituels de défenses. Si intrusion : réaction de recul, d’agressivité, de peur, de fuite….
  • Bulle personnelle (45 à 125cm) : expressions et détails du visage bien perceptibles, contact corporel possible mais délimité par la longueur des membres supérieurs
  • Bulle sociale (1,25 à 3,6m) : rapports formels et professionnels, communication demande plus d’attention, contacts corporels plus possibles.
  • Bulle publique (au-delà de 3,6m) : la communication nécessite des gestes plus amples et le langage verbal évolue vers la déclamation

Elles sont soumises à différentes influences culturelles, sociales et individuelles

54
Q

Quels sont les 2 modèles culturels de rapport au temps ?

A
  • Système “monochrone” : conception du temps linéaire ou séquentielle
    • Système “polychrone” : les individus sont engagés dans plusieurs événements
55
Q

Selon les travaux de Rodolphe Ghiglione, qu’est-ce que la communication ?

A

Communiquer c’est co-construire une réalité à l’aide des systèmes de signes acceptant un certain nombre de principes permettant l’échange et un certain nombre de règle le gérant.

56
Q

Selon les travaux de Rodolphe Ghiglione, quels sont les 4 principes de la communication ?

A

1/ Principe de pertinence : permet aux interlocuteurs de se reconnaître comme interlocuteurs potentiels
2/ Principe de réciprocité : une fois cette reconnaissance effective, on accorde à l’autre le statut d’interlocuteur.
3/ Principe de contractualisation : quel type d’échange doit-il se produire, selon quelles règles ?
4/ Principes d’influences : il y a toujours une tentative d’imposer un monde possible qui permet de maîtriser les enjeux.

57
Q

Quels sont les deux principes auxquels toute communication doit obéir ?

A
  • La coopération : s’ajuster à l’autre, tenir compte de l’autre
    • La compétition : gain lié à l’enjeu (imposer le sens, imposer/proposer son propre monde)