L'organisation des secours sur intevention Flashcards
Qui est le Directeur des Opérations de Secours ?
Le préfet de police de la ville de paris ou le délégué (92/93/94) Michel Cadeau
De quoi est chargé le COS
Il est chargé de la mise en oeuvre de tous les moyens publics et privés mobilisés pour l’accomplissement des opérations de secours.
Cas particuliers Attentats en matière de commandement ?
en cas d’attentats, dès le déclenchement du premier plan rouge alpha (PRA), le commandant opérationnel Brigade prend automatiquement le COS et le médecinchef
Brigade prend automatiquement la fonction de DSM de l’ensemble du dispositif. A
l’échelon tactique, les responsables de site deviennent des « chefs de site » conseillés
par des « DSM de site ».
La responsabilité du chef ?
La responsabilité du chef (celui qui est investi
d’un commandement organique) est constante et totale. Qu’il soit ou non présent sur place, il est responsable devant ses supérieurs de l’action de ses subordonnés. Cette action dépend des moyens, de l’organisation et de l’état des matériels dont il dispose, mais surtout de la valeur et du moral qu’il a su faire naître et maintenir chez ses subordonnés.
La responsabilité sur intervention ?
La responsabilité de l’intervention incombe
au chef présent sur place et qui occupe le plus haut rang dans la chaîne de commandement opérationnel (chef d’agrès, chef de garde, officier de garde compagnie, officier supérieur de garde groupement, colonel de garde et commandant
opérationnel Brigade).
La discipline requiert de la part de l’exécutant ?
-l’a stricte observation des ordres reçus ;
-l’a recherche à son niveau du résultat escompté et de l’exécution parfaite de tous les actes y
concourant.
En particulier la discipline impose ?
- de se protéger physiquement avec les équipements de protection individuelle (EPI) et les moyens adaptés (gants, appareil respiratoire isolant, écran oculaire ou facial, arrimage, etc.) ;
- de conserver son sang-froid et sa sérénité ;
- d’opérer en silence en toute circonstance ;
- de rester constamment en contact avec un voisin ou un supérieur hiérarchique (cette règle
ne souffre aucune exception lors d’une évolution sous ARI) ;
-de rendre compte sans délai des actions menées, ainsi que de tout fait nouveau ou de toute initiative.
Zonage de l’intervention ?
Les limites extérieures du zonage forment
le périmètre de sécurité. S’il ne sera jamais
possible de définir avec exactitude les limites
de ce périmètre, ni d’en garantir la totale
efficacité, il appartient néanmoins au COS de
le délimiter systématiquement en s’efforçant
d’adapter ses contours le mieux possible à la
zone de danger.
Zone d’exclusion ?
ZONE D’EXCLUSION
(ROUGE)
Il s’agit de la zone où les intervenants sont directement exposés aux effets du danger
principal (par exemple, exposition au feu et aux fumées dans le cas d’un incendie ou à proximité des véhicules concernés sur un accident de la route). L’accès en est
strictement réglementé et n’est autorisé qu’aux intervenants équipés de tenues de protectionadaptées aux risques.
Zone contrôlée ?
ZONE CONTRÔLÉE
(ORANGE)
Il s’agit d’une zone tampon d’où est coordonné l’engagement des intervenants en zone d’exclusion. Ne doit s’y trouver
que du personnel ayant le même niveau de protection vestimentaire qu’en zone
d’exclusion (équipes de sécurité, PCA, réserve d’approche du matériel).
Zone de soutien ?
ZONE DE SOUTIEN
(VERTE)
Cette zone est la plus excentrée. Comme les autres, elle est interdite au public, de manière à ne pas entraver l’action des secours. Il s’agit cependant d’une zone qui ne nécessite pas de protection particulière pour les personnes qui s’y trouvent. Les structures de soutien nécessaires au bon
déroulement de l’intervention doivent être localisées dans cette zone : ZDI, PMA, PCP,
zone des PC, zones de remise en condition du personnel, etc.
Qu’elle zone est définie au delà de la zone de soutien ?
La zone publique
Le chef de garde / avant de partir ?
Le chef de garde s’assure que les secours ont été envoyés conformément aux règles définies au présent règlement. Dans tous les cas où il s’agit d’une intervention particulière, il se réfère aux documents s’y rapportant.
Le chef de garde / sur les lieux ?
Le chef de garde a l’initiative absolue des
mesures à prendre et des moyens à engager.
Il a le devoir de demander immédiatement les
moyens supplémentaires qui lui sont nécessaires. La demande en est faite sans attendre d’être en possession de tous les renseignements et avant même la mise en oeuvre des premiers secours. Elle est transmise par radio, éventuellement par
procédure prioritaire. Il se conforme aux règles précisées dans le titre 4 de la présente partie.
Le chef de garde / au cours de l’intervention ?
Le chef de garde a le droit et le devoir de pénétrer dans les locaux où il juge nécessaire d’intervenir, même s’il y a refus de la part des occupants :
- Cependant, dans les ambassades, légations et consulats, il ne pénètre qu’avec l’assentiment du chef de la mission ou de son représentant ;
- Dans les palais nationaux ayant un commandement militaire, il doit se mettre, autant que possible, en rapport avec le commandant militaire ou son représentant ;
- Dans le cas où il n’y a pas urgence et s’il rencontre de la résistance de la part des habitants,il fait appel au concours de la police.