l’image concept/ref philo Flashcards
pourquoi l’image est double
objet concret + ce dont L’I est L’I (convoque cet autre objet)=> double présence + double absence (objet représenté pas là et je vais vers cette objet si j’oublie la toile, le cadre, le musée: NEANTISATION DU REEL= dim matérielle s’évanouit )
rapport entre l’image et son objet
ressemblance, rapport symbolique, analogique, métaphorique
def du Robert
reproduction visuelle d’un objet réel ou fictif
présentation
représentation
distinction deux images pour Platon
Le sophiste, Platon
eikon (icone) :copie conduit vers le modèle (sensible)
eidôlon (idole): trompeuse: se confond avec l’objet lui même = illusion, se donne pour le double du réel
passage de l’I matérielle à mentale ? support
ma conscience = toile= support de l’I mentale
un objet se donne à nous jamais en entier
Husserl: cube (se donne par esquisse) => Sartre on peut donc douter de l’existence du cube car peut être que la première face du cube est anéantie lors de mon changement de position
l’imagination une faculté trompeuse
“La raison a beau crier, elle ne peut mettre le prix aux choses” Pascal : I° s’impose à la raison (persuasion)
elle peut être trompeuse mais le pire est qu’elle ne trompe pas trjs
tableau sur les images
-images matérielles:
support instable (reflet eau, ombre)
support solide (figuration= dragon pas de modèle mais i mentale: image artificielle /réaliste)
-images mentales
perceptives
mnésique (enregistré mémoire)
hallucination (rêves, fantasmes)
anticipatrice
étymologie de l’I
Imago en latin: masque de cire que l’on posait sur le visage d’un défunt pour conserver la trace de ce visage
donc étymologiquement= portrait d’un mort= absence
Platon= monde sensible est à l’I de
du monde intelligible
M sensible = I eikon du monde intelligible
paradoxe de l’I
entre l’être (défaut ontologique: I a - d’être que ce qu’elle représente) et le néant (se donne comme un vide sans être un pur néant)
entre tangible et l’intangible
propre de l’I
fait rebondir la conscience vers l’objet représenté, spectateur dépasse l’objet matériel (objet est auto-référent, l’image a une référence ext)
l’I creuse
le visible (ajoute une dimension à la matérialité du visible: I ouvre un autre monde)
I un substitut de ce qu’elle représente ?
un analogon, joue son rôle
ex de Sartre L’imaginaire: l’I de mon ami Pierre
pour accéder à l’I : je dois
Sartre:
1) néantiser le réel (oublier ma perception immédiate pour tendre vers ce qui est représenté dans l’I)
2) néantiser ce que l’I me représente pour me projeter vers ce que j’imagine
3) néantisation de l’analogon sans quoi j’ai une hallucination de perception
ressemblance entre I et son objet
Wittgenstein “Une image est d’abord ce qui est semblable à son objet, ce qui fait la même impression que l’objet”
attention: ressemblance ≠identité
allégorie de la caverne
La République de Platon (livre VII)
prisonniers enchaînés dans la caverne depuis leur naissance
ombres projetés d’hommes (sophistes, élites po, artistes, artisans) qui passent avec des objets fabriqués -> ombres prises pour la réalité
1 des prisonniers forcé à se relever (douloureux)-> c’est au philosophe de l’extraire de la caverne
chaînes: ignorance dans laquelle nous sommes: préjugés
allégorie: rendre sensible ce qui est difficile à rendre intelligible (diff du mythe qui permet de rendre compte de ce qui dépasse la raison)
allégorie de la ligne
fin du livre VI
de la réalité sensible (réalité -, Néant) : caverne: eidolon (ombre) / eikon (exemplaire d’une idée intelligible:feu) à la réalité intelligible (réalité+/ Etre) : maths(I pour illustrer le raisonnement ou comme pt d’appui du raisonnement), idées, soleil
pourquoi I < à son objet de ref
car I ne livre jamais la totalité de l’objet mais un angle de vue -> déperdition par rapport à l’objet réel
monde naturel créé par
le Démiurge : fixé dans l’intelligible (les idées)
et crée avec la matière imparfaite le monde sensible
ex: tous les hommes une image imparfaite de l’idée d’homme (âme= intelligible + corps=sensible)
beauté ?
n’est pas un jugement de valeur subjectif
mais une idée
cf 3 idées cardinales Platon du Bien : vrai, juste, beau
-> le philosophe celui qui atteint le Bien
Banquet de Platon: aimer l’autre
pour l’I qu’il renvoie plus que ce qu’il n’est (je projette mes fantasmes sur lui) ou j’aime son corps (désir)
phantasma
Sophiste Platon: l’art, les créations artistiques qui ne respectent pas la réalité: trompeuses car finalité des artistes est de charmer => produits des simulacres (eidolon ou pire: phantasma)
=> à bannir de la cité juste
ex: Homère parle de la guerre alors même qu’il ne la connaît pas: poésie dangereuse car du côté de l’apparence et non de l’Être
I renvoie à un référent extérieur selon 3modalités
-ressemblance
-différence
-mesure de la distance par rapport au référent
2 risques entre modèle et l’I
si on insiste sur la diff: on risque de réduire l’I à l’irréel, une forme de néant
si on accorde trop d’importance à la ressemblance: risque de prendre la copie pour le modèle
pq l’I n’est jamais objective
créateur porteur d’un style (schémas de perception dep à culture de chacun),met dans ses créations sa vision du monde une perspective du regard même dans la photo: mise en scène implicite (studium R.BARTHES)
(peut faire l’objet du retournement: l’I est un double du R)
Nietzsche : que peint le peintre
“Il ne peindra que ce qu’il aime en elle (nature) et qu’aimera-t-il ? il aimera ce qu’il sait peindre”
l’I crée un monde
un monde symbolique, cela ne veut pas dire que les I créent de tt pièces la réalité du monde mais elles contribuent à constituer la réalité en monde
pourquoi faire des images
à quoi bon faire des images? répondent à un besoin ou un but
I. La vanité des images et de cette production (image vaine -> illusion, fantasme // eidolon)
II. Act naturelle qui permet à l’homme d’exercer son imagination -> se détacher de la réalité : essaie de transcender le temps
III. Créer des I c’est ce par quoi l’homme est homme
Aristote : l’homme fait des I car se construit et se comprend par imitation (l’acte de penser nécessite un appui concret -> phantasma produit par le phantasia (I°)
le réel pour Kant
ce que nous pouvons penser par nos facultés: sensibilité, imagination et la raison
l’I Merleau Ponty
duplicité du sentir “senti sentant”: le corps est sujet et objet de la sensation
l’image révèle notre rapport au monde
nous sommes un corps (je n’ai pas un corps mais je suis corps) le mot image est mal famé parce qu’on a cru que image = copie et l’image mentale un dessin de ce genre = dans le bric à brac privé
“I ne manifeste pas une I visible mais la visibilité des choses”=> type lumière dans l’impressionnisme
«le dedans du dehors et le dehors du dedans»: L’image exerce ce va et vient entre le monde et le sujet en tant que corps propre:
est le dehors du dedans (dans toute vision je rencontre le dedans que je suis) ex: Narcisse ne reconnaît pas le dehors de son dedans => effet de l’exp de l’I sur moi
et le dedans du dehors: rend visible la profondeur des choses que seule l’I manifeste, manière dont l’individu habite son corps, lumière qui sort de l’intériorité (ex: pêches de Chardin)
= duplicité du sentir: dedans (chair) dehors (monde)
interdépendances entre le regard et l’image
l’image attire le regard et le regard fait l’I = il n’y a d’I que pour un regard
I est elle un double objective pour Merleau Ponty
pourquoi creuse-t-elle le visible
non car produit du rapport entre le producteur de l’I et le monde
I hypnotise et permet d’accéder à un nv monde celui de créateur de l’I
par rapport au tableau :”je vois selon ou avec lui plutôt que je ne le vois” L’Œil et l’Esprit
imagination et image dans l’air et les songes
L’air et les Songes Bachelard
imagination: un congé (se libère des lois de la perception) + naissance (d’un ailleurs)
l’image littéraire Bachelard
L’Air et les songes: image littéraire produit l’univers qu’elle explore, recrée le sens des mots= crée un nv langage et fait rêver autrement
la fonction la plus novatrice du langage, mots sont vivants
poèmes: mots appelant une deuxième lecture plus lente, poème n’est jamais fini d’être rêve
art platon
une mimèsis: artisans et artistes mais artistes: art esthétique recherchant la flatterie et désir => à craindre car désirs nous conduisent plutôt que la raison
couche de sens primaire et secondaire
Panofsky Essais d’iconologie
couche de sens primaire: composition, primaire, couleurs
couche de sens secondaire: pour faire du tableau une I je dois accéder à la représentation: présente de nv qqch reconnaissable grâce au patrimoine culturel
EX:
Les fileuses Velásquez:
=> mythe d’Arachné Les métamorphoses d’Ovide
femme qui tisse parfaitement (génie)
Athena vexée lui lance un défi: et lui lance un concours de tissage
Arachné tisse l’enlèvement d’Europe par le père d’Athéna (Zeus): symbole de sa non fidélité Athena en colère veut la tuer Arachné veut se suicider en se pendant à un fil alors Athena a pitié et la transforme en araignée condamnée à tisser toute sa vie
Aristote et la mimesis
Poétique tous les beaux-arts= mimesis
l’humain a tendance a imiter la nature même qqch qui le répugne cf Boileau «Il n’est pas de serpent
ni de monstre odieux, qui par l’art imité ne puisse plaire aux yeux.»
mimesis de l’art dramatique: ressemblance mais aussi transformation (nouvel angle sous lequel l’objet est représenté qui donne de l’intérêt à la représentation: montre ce qu’on ne voit pas)
oeuvre fait apparaître un enchaînement causal pour faire sens “l’un à cause de l’autre”
Hegel
Esthétique l’art ne doit pas imiter la nature: art et les I trjs inf par rapport au modèle (comparaison: vers de terre cherchant à imiter un éléphant)
qqch qui échappe à l’art: on ne peut pas rendre la vie (portrait donnant la nausée car sans vie)
l’artiste ne fait qu’étaler son habilité et ne crée rien (I convoque un sens: vue tandis que cinéma : 2 et le réel 5)
imiter la nature prive l’art de sa beauté: beauté propre à la création
Kant sur la beauté
Critique de la faculté de juger= “L’art n’est pas la représentation d’une chose belle mais la belle représentation d’une chose”
Hegel : art et l’esprit
art est expression de l’Esprit (de l’artiste et d’une époque: ex: peinture hollandaise du 17eme s)
c’est grâce aux mots / art que nous pensons
art est + que le modèle car dimension spirituelle
beauté et apparence
beauté: esprit dim spirituelle
apparence: surface des choses / contingence
3 grands moments de l’histoire de l’Art pour Hegel
art égyptien: matière lourde faisant peu apparaître l’esprit
art classique: esprit commence à se dégager de la matière
art romantique: matière devient seconde et esprit premier
ex d’Hegel: Les Madones de Raphaël: manifestation de douceur et de sincérité : esprit de l’amour maternel
I a un sens chez Hegel
parle : manifestation ext de l’esprit de l’auteur (animal ne peut faire une oeuvre d’art)
BERGSON
La Pensée et le mouvant perception de l’artiste + fine que celle des hommes ordinaires
I permet de rendre visible l’invisible
l’artiste est présenté comme un idéaliste et c’est pour ça qu’il peut mieux voir, accède à l’essence des choses
hommes ordinaires consacrent leur existence à la vie pratique (intelligence calculatrice) => réduction du chp
de perception et de compréhension
les images permettent de nous faire apparaître des choses sur lesquelles nous ne faisons pas attention (même si pensée de l’artiste m’a peut être traversé fugitivement)
tt les oeuvres d’art pour Bergson
font écho à qqch d’invisible puis on voit comme l’artiste (cf O.WILDE)
attention pas dans les images fantaisies qui ne sont pas le fruit du génie
=> faire des oeuvres d’art pour faire apparaître les choses
réalité
vérité
contingent: ce qui s’impose à moi, ce qui existe autour de moi
vérité: ce que l’on peut établir comme connaissance de la réalité
CB: l’I est-elle la négation de la réalité
L’image n’est jamais une création ex-nihilo, forcément des éléments du R
mais le R s’imposant à l’homme n’est pas celui de l’I: I n’obéit pas aux lois de la matière (absente et présente à la fois), de l’espace (inassignable dans l’esp) et du temps (peut précéder l’existence et résiste au temps)
réduit à néant le R? => Sartre
présupposé du sujet: un réel objectif ? mais un réel pluriel => grâce à l’I j’accède à diff strates du R
I comme refuge
quand le réel nous déplaît, échapper aux contraintes du R avec le monde de l’imaginaire
Gombrich : pourquoi faire des I
style
pour conquérir la réalité
jusqu’au classicisme: imitation de la nature (part de l’ext)
puis à partir de l’impressionnisme : part de l’intériorité
style chez Gombrich (L’art et l’illusion): s’inscrit dans des histoires culturelles subjectives aux cultures et aux moments de l’histoire (conditionnement mental, social et culturel)
ex: Renaissance redécouvre des techniques utilisées lors de l’Antiquité grecque but rendre la nature= art de la mimèsis à contrario de la préhistoire et art égyptien : crainte de l’art qui pourrait gagner en autonomie et se confondre avec la nature
Proust
A la recherche du temps perdu
mémoire volontaire (extériorité du réel: mémoire froide sans affects) vs mémoire involontaire (enregistre à l’insu de notre conscience = essences qui nous composent)
=> ressurgit sans qu’on s’y attende : déflagration du souvenir (madeleine, relecture de François le Champi)
“une heure n’est pas une heure, c’est un vase rempli de parfums, de sons, de projets, de climats”
se souvenir
= ramener à la conscience qqch que j’ai enregistré
nous vivons
sans vivre car trop concentrés sur nos préoccupations => nous avons besoin des I de la vie pour vivre vraiment (profondeur que le quotidien n’a pas): Pour Proust la vraie vie pleinement vécue est la littérature: a plus vécu sa vie en l’écrivant (Recherche du temps perdu) qu’en la vivant
I parle-t-elle
oui à celui qui sait l’écouter et peut parler bien + que l’exp immédiate
Bergson les grandes oeuvres sont “vraies” car rendent visible “les essences” Proust
multiplication des images
”s’il n’y a plus que des images il n’y a plus d’autre de l’image, la notion même d’image perd son contenu, il n’y a plus d’image” J.RANCIERE Le destin des images
images à l’heure des réseaux sociaux
images sont plus importante que jms, mais permettent de se sentir exister si on reprend l’analyse de Rousseau
ou nous permette de nous construire (sorte d’écriture de soi car pas d’ind au fond // La Rochefoucauld ou sorte de conformisme pour ne pas ê à l’écart de la société => L’I permet à l’homme d’ê homme mais sorte d’aliénation
I sociale se situe
au croisement de celui qui la présente et celui qui la reçoit
permet de se sentir exister (aux antipodes de la pensée cartésienne)
1ère image que me renvoie l’autre
me donne confiance en la personne selon la 1ère I , je l’admire ou je le méprise
cf PASCAL Pensées “La raison a beau crier, elle ne peut mettre le prix aux choses” I°>raison
I produit chez les autres qqch cf ex mythologique
Narcisse avant de tomber amoureux de son reflet ne se rendait pas compte de l’effet qu’il pouvait faire sur toutes ses femmes éperdument amoureuses de lui
Métamorphoses d’Ovide
Rousseau et l’image sociale
dénonce l’imp que l’on accorde à l’I (// 18eme = la Cour= société d’hypocrisie)
I sociale à l’origine de la scission entre être et paraître
I de soi est trompeuse: but être valorisé, apprécier par les autres donc donnent une I trompeuse aux autres
=> aliénation à l’I de l’autre
quand naît l’image sociale
Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes Rousseau
Etat de nature (fiction heuristique: sert à la découverte mais pas réel) homme est seul
mais doit vivre en s face à la menace des catastrophes naturelles pour L en grp
à l’état de nature (amour de soi à la place d’avoir un instinct et pitié: pour tt vivant souffrant)
mais homme est perfectible
en société amour de soi devient amour propre nourrit par l’orgueil
citation de Rousseau sur l’amour propre
“Chacun commença à regarder les autres et à vouloir être regardé soi-même, et l’estime publique eut un prix”
Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes
La Rochefoucauld
17 e s : antérieur à Rousseau
les Maximes dénoncent le règne absolu de l’orgueil, homme ne recherche que son propre intérêt
individus sont indépendants de l’I qu’ils renvoient et son existence vient de comment les autres les perçoivent
il n’y a donc personne derrière l’image (si ce n’est l’orgueil)
nous ne sommes donc qu’une suite d’images, le regard de l’autre joue le rôle de miroir mais qui ne renvoie qu’une I superficielle “Nous sommes si accoutumés à nous déguiser aux autres qu’enfin nous nous déguisons à nous-mêmes.”
=> Homme sans Dieu n’est qu’orgueil
ind éclaté entre diff images et n’a pas d’intériorité
amitié pour Pascal
“Peu d’amitiés subsisteraient, si chacun savait ce que son ami dit de lui lorsqu’il n’y est pas.”
quête du sentiment de gloire dans la Grèce
Grèce archaïque (Iliade)
ex: Achille dans l’Iliade d’Homère
choisit la vie courte mais glorieuse (*) plutôt qu’une vie longue et prospère
choisit * et devient glorieux en affrontant la mort en répondant aux idéaux de la société grèque archaïque (jeunesse, puissance, force, courage, honneur) , cela lui permet de laisser son I même après sa mort => sent de l’existence plus intense
+ on passe du temps à soigner son I
- on passe de temps à vivre (consistant à vivre des expériences)
Hannah Arendt
s’oppose à deux préjugés: pas de moi propre accessible par l’introspection + ce que nous manifestons dans le monde serait inauthentique (hommes se distinguent par leurs actes et paroles)
l’image permet à un ind de se saisir dans le regard de l’autre :d’où l’impératif “Parais ce que tu souhaites être et tu le seras.” (ex: être courageux celui qui décide de ne pas donner l’image de la peur)
l’I me fait donc comprendre qui je suis véritablement
car l’introspection ne permet pas de connaître notre singularité car nous nous sommes tous semblables dans la vie privée ainsi dans le public quand les hommes sont ensemble ont le désir d’ê remarqué, de se distinguer
le “Qui” n’est pas donné mais est à construire: parole (imp= jugement n’est pas le bavardage), action et regard de l’autre dans le monde (car au sein des proches pas besoin de se distinguer car une confiance déjà fondée)
Nietzsche citation sur la vie
“Fais de ta vie une œuvre d’art”
vérité
= ce qui s’impose, jugement (vrai/faux) de la réalité
liberté pour Arendt
capacité qu’a l’homme à commencer à transformer le monde dans lequel il est arrivé (sorte de deuxième naissance)
Machiavel
Le prince Machiavel 1532
sa ? : comment faire régner l’ordre et établir la stabilité du pv
la morale et la sincérité n’est pas le pb de la po
Le prince n’a pas besoin d’ê vertueux mais le masque de la vertu suffit (I qu’il donne) + a besoin d’une bonne rhétorique: séduction par l’I
hommes sont mauvais pas nature le peuple est superficiel et cherche à exaucer ses désirs (sécurité + assurer ses conditions matérielles d’existence)
Si le prince cherche la justice se fera renverser par une partie
Le prince doit donc paraître avoir des qualités, nul besoin qu’il les ait réellement
doit donner au peuple ce qu’il veut même si ce sont des désirs contradictoires (liberté<sécurité)
il doit donc avoir la ruse du renard pour le conserver et la force du lion pour conquérir le pv
exemple de Machiavel
le Prince César Borgiat choisit le gouvernant cruel Ramiro d’Orco (chap 7 Prince 1532) et après que le peuple a constaté sa cruauté le fait exécuter en public pour donner l’I d’un prince juste
chap 18 “les hommes en général jugent plus selon leurs yeux que selon leurs mains ; car chacun a la capacité de voir, mais peu celle de ressentir.”
=> le Prince donne l’I d’un homme miséricordieux, fidèle, juste, honnête
connaître ou saisir
saisir= appréhender (sens)
connaître (raison) : accéder à l’essence des choses
Pascal sur les grands
1er discours des Trois Discours sur la condition des grands un ind qui s’échoue sur un île sur laquelle le peuple a perdu son roi, le naufragé ressemble physiquement au roi donc le prenne pour le Roi dilemme: avouer qu’il n’est pas le roi ou accepter sa bonne fortune : il va acquérir du pouvoir (être public): agit conformément à l’I du Roi
mais ne se confond pas avec son rôle (être pv) : capacité de l’homme à distinguer son I publique de son ê authentique
=> les grands de ce monde le sont donc par accident et même si on leur prête souvent une supériorité restent égaux au peuple (se donne l’I de quelqu’un avec des qualités)
Kant Critique de la raison pure
(I et connaissance)
fonctionnement du sujet d’un pt de vue transcendental (a priori) le transcendant étant ce qui nous dépasse/ au-delà de notre exp sensible
esprit humain:
sensibilité: faculté des intuitions: saisie immédiate de qqch => phénomènes MAIS choses en soit (concept pur inconnaissable pour nous)
l’entendement: faculté des concepts : crée des concepts empiriques (à partir de l’exp) mais aussi des catégories concept pur
ces concepts purs rendent possible l’exp et la connaissance (universelle car nous avons les mêmes catégories : substance, pluralité, causalité
connaissances ne précède pas l’exp mais ne dérivent pas tt de l’exp
lien entendement et intuitions
intuition sans concepts est aveugle et concepts sans intuitions sont vides
=> imagination rentre en jeu: facultés de synthèse et permet de retenir de ce qui a été perçu et le rapporter à la perception actuelle (ex: retenir les faces du cube Husserl)
catégories donne une synthèse universelle et nécessaire: I° produit des schèmes :moyen terme, règle qui me permet de penser les concepts purs (ex: pluralité: penser n’importe quel nb sans pouvoir me le figurer, substance: reconnaître cire fondue)
schème (à priori) n’a rien d’imager
I sont données à l’intuition et chaque I est particulière et singulière (image est à postériori)
représentation du pv
Louis Marin, Le portrait du Roi
portrait du Roi est un instrument pour le monarque pour tenir ses sujets en respect
l’I= émanation symbolique du pv politique
produit un effet de présence, incarnation du pv
(comme l’I religieuse un médium vers la divinité), qqch de sacré (car tient son pv de Dieu)
re -présente le Roi: car absent
Roi a 2 corps: monarque historique et monarque idéal (échappe à la temporalité)
=> I opère une Transsubstantiation
ex: portrait de Louis 14 par HYACINTHE RIGAUD : doigt sceptre= justice
visage d’un homme mûr mais jambes d’un jeune homme => image enjolive
gravure de Goya
Le sommeil de la raison engendre des monstres romantisme noir: artistes se tournent vers l’I pure : matérialisation des cauchemars de l’auteur avec créatures naturelles et inquiétantes: peintre endormi sur son L et en proie aux I inquiétantes
=> n’est pas l’I du rêveur mais plus celle du rêve
I dans les rêves
I prennent l’allure d’un scénario + ou - cohérent
psychisme refoulé (//Freud *L’interprétation du rêve) : condensation, déplacement, figuration
sans frustrations pas de rêves
contient qqch de notre vie infantile (0-5 ans)
cf faim de l’enfant qui imagine l’objet de sa satisfaction avant d’ê nourri lorsqu’il crie => processus du rêve analogue
=> nous donne accès à un vestige : l’archéologie selon P.RICŒUR : guerre entre Eros (pulsion de vie) et Thanatos (pulsion de mort)
Rousseau : désir
Julie, ou la nouvelle Héloïse: véritable bonheur est imaginaire “Malheur à qui n’a plus rien à désirer ! Il perd pour ainsi dire tout ce qu’il possède”
désir: associé au manque et à la souffrance => malheureux
+ désir est grand + l’imagination travaille : on se fait une image de notre désir : monde R borné tandis que monde imaginaire infini
une fois l’objet acquis ne peut que nous décevoir car plus habillé par l’imagination
alter-égo du désir: l’image si je désire X j’imagine X et la satisfaction que X m’apportera => I est une “force consolante”, a une aura que le réel n’a pas
tout deux fonctionnent pareil: visent un objet absent
création d’un objet imaginaire via le désir
“cristallisation” Stendhal De l’amour, 1822 :opération de l’esprit qui rend parfait l’être aimé
passion amoureuse transfigure l’objet aimé, crée un individu de toutes pièces: projette ses manques, ses attentes, ses frustrations, ses idéaux => quitte la réalité
=> passion amoureuse a besoin d’obstacles pour se dvlp
ex: Emma Bovary (Madame Bovary de Gustave Flaubert) : projette ses désirs sur les hommes qu’elle rencontre (Charles Bovary puis Rodolphe puis Leon)
définition de l’imagination
faculté qu’à l’homme à se représenter l’absent
Rousseau dans l’Emile
il faut s’en méfier, diminuer ses désirs pour ne pas se condamner à la déception et la frustration
la vraie vie
Rimbaud “La vraie vie est absente”
Pessoa “La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas”
=> Aurélia Gérard de Nerval “le rêve est une seconde vie” : un journal intime où l’auteur met en récit sa vie et ses rêves, se mêlent et on ne sait plus où est la réalité “épanchement du songe” dans la vie réelle
chaque homme a un double qui rêve (un part de moi à laquelle je ne peux accéder qu’à travers l’imaginaire)
fonction fabulatrice Bergson
Les Deux Sources de la morale et de la religion, 1932 aptitude qu’à l’homme à créer des mythes, des histoires, des romans
“réaction défensive de la nature contre ce qu’il pourrait y avoir de déprimant pour l’individu et de dissolvant pour la société dans l’exercice de l’intelligence”
intelligence tournée vers l’action et s’y oppose l’intuition : capacité à saisir de l’intérieur la nature des choses
intelligence peut se révéler destructrice car l’homme sait qu’il va mourir, elle peut nous paralyser pour contrecarrer cela : élan vital : croyances s’accompagnent d’I
(ex: mythe de l’immortalité de l’âme, croyance en Dieu qui protègent les hommes et donne un sens à leur finitude)
mythe chez Platon
allégorie = figuration limitée, figurer des idées (ex: caverne)
mythe= réalités intelligibles (mais non sensibles) aident à penser à l’aide d’images
ex: Phèdre, Platon dialogue socratique: mythe de l’attelage ailé
compare l’âme aux forces réunies d’un attelage ailé (2 chevaux) et un cochet (= raison qui gouverne)
cheval blanc: partie noble de l’âme, noir: partie désirante
ailes servent à l’âme à s’élever mais cheval noir attiré par la terre et l’âme chute et s’accroche à un corps
bachelard le monde est vu avant d’être connu
Bachelard *L’air et les Songes” “le monde est beau avant d’être vrai, le monde est admiré avant d’être vérifié”
ce que je vois attire ma sensibilité puis j’apprends à connaître, sujet découvre le monde dans un miroir dans lequel il ajoute par l’imagination de nouvelles valeurs
projetons sur le monde notre imaginaire (obstacle à la connaissance objective il faudrait débarrasser le réel de toutes les images que l’on a projeté dessus)
science rejette les images rêvées => I vient de l’affect de nos impressions et précède tt perceptions
production d’images pour Bachelard est-elle inutile ?
non surtout pas elle permet d’habiter le monde, de l’habiter de manière heureuse
image visuelle une représentation
subjective car interprétée de façon différente mais ne change pas garde sa référence d’être “image en soi”
image liée aux sentiments/ émotions
Imagination pour Bachelard
souvent conçue comme la faculté de former des images mais surtout celle de déformer les images fournies par la perception
L’air et les songes Bachelard Introduction
imagination faculté suprême :
1) faculté de comprendre (former des hypothèses interprétatives mais rompre avec images rêvées)
2) Faculté d’interpréter: rêver, valoriser le réel (= imagination créatrice)
Hannah Arendt sur l’image traversant le temps
Crise de la culture
tout est éphémère donc sans l’art qui reproduit ce qui a eu lieu, il ne resterait nulle trace du passé, elle pérennise le présent et arrache à l’écoulement du temps ce que l’image retient, part du monde la plus durable
ce qui fait d’une I une œuvre d’art c’est sa beauté (rayonnement spécial qui en émane) et l’épiphanie (apparition soudaine)
invention de la tragédie et fiction
fiction n’est ni vraie, ni fausse si était fausse la tragédie ne pourrait ê comprise par les spectateurs
style chez Merleau-Ponty
éminemment subjectif, notre manière d’habiter le monde ce qui fait que je ne peux pas confondre Van Gogh et Gauguin mais attention pas l’expression d’une intériorité car l’artiste n’en a pas conscience c’est son rapport au monde = dehors du dedans
cf Malraux ex: style de la femme se réduit à son talon, à la manière qu’elle a de marcher
pensée n°27
“Quelle vanité que la peinture, qui attire l’admiration par la ressemblance des choses dont on n’admire point les originaux”
lien entre image et la mort
Betling Pour une anthropologie des images rend mimétiquement présent ce qui est absent
l’image mentale et la conscience chez Sartre
Dans l’Imaginaire se réfère à Alain: image mentale du panthéon ok pour tous mais nul ne peut compter les colonnes
I mentale n’est pas un petit tableau que nous aurions dans l’esprit => illusion d’immanence (habitude de penser dans l’espace et en termes d’espace)
si j’imagine X je n’ai pas X dans la conscience X reste tjrs hors de la conscience
l’I est une certaine façon qu’a l’objet de paraître à la conscience, il vaudrait mieux dire “conscience imageante” de Pierre
conscience pour Husserl
toute conscience est conscience de, intentionelle
quatre formes différentes de l’objet de l’image
inexistant, absent, existant ailleurs, suspension de la question de son existence
perception > image Sartre
objet de la perception déborde la conscience tandis que l’objet de l’image n’est jamais rien de plus que la conscience qu’on en a
nous pensons
“c’est dans les mots que nous pensons” Hegel
penser= avoir affaire à des généralités, des abstractions alors que l’I est toujours particulière (ex du triangle figuré dans l’esprit est particulier Rousseau)
penser se fait avec des signes généraux et non une image de l’objet
pourquoi avons nous l’impression de penser par image
besoin d’illustrations pour comprendre, l’âme a besoin d’images
=> schèmes chez KANT “concept sans intuition est vide et une intuition sans concept est aveugle”
Aristote “l’âme ne pense pas sans images” : médiation monde sensible et esprit, phantasia (imagination) produit des phantasma, un appui pour penser => on raisonne sur le cube au moyen d’une image mentale de cube
mémoire
pour penser on fait appel à la mémoire sorte de “catalogue” d’images liées au vécu
image pour penser chez Platon
allégorie de la caverne => plus simple à rendre intelligible
mythe: ce qui n’est accesible que par l’intuition et non la raison
réel et vérité
vérité: jugemement de valeur sur le réel (vrai/faux)
le réel n’est ni vrai, ni faux, il est.
orgueil
vanité
amour propre d’un sujet conscient
vanité:
vain, inutile
objet de la vanité humaine, vacuité (absence de valeur) vie humaine
orgueil
pourquoi l’I nous séduit
car elle ajoute qqch au modèle ou nous donne accès à un monde inconnu, donne corps à nos désirs (ex
: miroir de Blanche neige: Frères Grimm => analyse psychanalytique de Bettelheim: peur de vieillir de la marâtre, tensions oedipiennes entre “mère narcissique” et fille”
montrer
révéler? représenter? manifester ?
Bachelard sujet de DS
“La valeur d’une image se mesure à l’étendue de son auréole imaginaire”
L’air et les songes, Bachelard
deux types d’images pour Bachelard
images plastiques (tableaux) : statiques certes subjectives mais ne changent pas même si interprétées de façon différente garde sa référence d’être “image en soi”
images littéraires (métaphores) : appartient à chaque sujet, intime , ne cesse jamais d’être rêvée, se construit ses propres rêves et construit son identité => imagination crée des images qui nous créent, nous portent à notre être