Jalons psychanalytiques Flashcards
Psychanalyse
1) d’un procédé d’investigation des processus psychiques, qui autrement sont à peine
accessibles;
2) d’une méthode de traitement des troubles névrotiques, qui se fonde sur cette
investigation;
3) d’une série de conceptions psychologiques acquises par ce moyen et qui fusionnent
progressivement en une discipline scientifique nouvelle»
Freud
Hilflösigkeit
Signification: sans aide
En chimie: dissolution
Sa renvoie un sentiment de délaissement, d’impuissance de solitude, de désarroi, privation dramatique de moyen matériels, dénuement, sans recours
S’agit de la détresse originelle du bébé lorsqu’il vient au monde –> monde utérin a dehors–> doit faire face à un véritable afflux de sensations internes et d’information externe sans qu’il ait encore les moyens d’agir sur celle-ci
Stimulation nécessaire pour le bébé mais si excès peut être un danger pour le bébé dans ses capacité de contrôle et de régulation –> Mère capable de protéger du bébé du monde ext et de ses besoins
Freud
Auteurs & théories ultérieurs:
D.W. Winnicott/ agonies primitives
E. Bick/ Le traumatisme de la naissance
E.Pireyre Les angoisses corporelles archaïques…
Système pare excitations
A la fois une fonction et un appareil
Fonction –> protège l’organisme contre les excitation en provenance du monde extérieur
Appareil –> couche superficiel enveloppant l’organisme et filtrant passivement les excitations
Freud relie le système pare-excitation avec les organes sensoriels récepteurs
Rôle du début: purement fonctionnel et s’effectue par le biais d’un investissement/désinvestissement périodique du système perception conscience permettant de ne prélever que des échantillons du monde ext.
Les excitations sont ainsi fractionnées et assure une inexcitabilité périodique.
Le développement progressif de l’activité psychique va permettre le développement du système pare excitations.
Lien avec la psychomotricité :
Notion d’enveloppes psychocorporelles (registre des représentations du corps),
Lien avec les processus attentionnels.
Angoisse
Def: d’abord utilisé par l’environnement ou l’observateur qui cherche à qualifier ce sentiment particulier, cet « état d’affect » (Freud, 1926), qui est avant tout un ressenti corporel, un ensemble de sensations, de tensions d’excitations qui cherchent une voie de décharge.
Difficulté a identifié leurs ressentis = bébé
Le mot se situe entre sensation et sentiment
L’angoisse est marquée par une incapacité du Moi a traiter de trop grandes quantités d’excitations. 2 types que Freud différencie
Angoisse auto-matique: associe au traumatisme, surgit brutalement en cas d’excès d’excitation sans que le moi n’ait pu mobiliser de défense pour la contrôler
Angoisse signal: “convoqué” par le moi après coup pour tenter de récupérer la maitrise des la perception du moindre risque de surcharge
Lien avec la psychomotricité : En psychomotricité, le « repérage » des angoisses se fait au travers de l’observation des éléments tonico-émotionnels
Principe de plaisir
Freud
Fonctionnement mental
Plaisir: réduction de l’excitation, elle ne vient saturer le fonctionnement psycho-corporel
Déplaisir: psycho-corporel ne peut plus le supporter
Le fonctionnement mental: l’ensemble de l’activité psychique a pour but d’éviter le déplaisir et de procurer le plaisir. En tant que le déplaisir est lié à l’augmentation des
quantités d’excitation et le plaisir à leur réduction
Voir nouveau diapo
Principe ?
Manière dont le sujet va va réussir a avoir du plaisir en contrainte de la vie quotidienne
Freud
Comment le passe le psychisme pour gérer deux types d’excitations ?
Excitation externe : Agissent momentanément, pris en charge par le système pare-excitations. Possible de s’en soustraire par une action motrice
Excitation interne: constante et “engagé” dans le processus pulsionnel. Bébé –> incapacité d’avoir une action de soustractions de ses sensations devra passer par un objet (premier temps, un autre secourable) qui par son action, modifiera la source interne d’excitation –> satisfaction
Freud
Pulsions
Def : poussée psychique qui a sa source dans une zone corporelle, dont le but est de
mettre fin à la tension ainsi créée, au moyen d’un objet
1. Source de la pulsion: Excitation interne
ex: sensations de faim
2. Poussée de la pulsion: « exigence de travail » face à la source
3. Objet externe ayant une action sur l’excitation ex: le sein
4. But: satisfaction atteinte par suppression de l’excitation
Au début le bébé, ne distingue pas encore la pulsion du besoin –> permet d’avoir un premier point d’appui pour séparer « un à l’extérieur d’un à l’intérieur
Première théorie des pulsions: dialectique pulsions d’autoconservation et pulsions sexuelles
Deuxième théorie des pulsions: dialectique pulsions de vie et pulsion de mort
Représentation psychique d’une source d’excitation provenant de l’intérieur de l’organisme. Forme de passage d’un phénomène corporel à un phénomène psychique. = concept carrefour
Pulsion = base de la constitution de la vie psychique
Freud
Besoin / Demande / Désir
Lacan
Expérience du besoin: Les manifestations corporelles de l’état de tension vont prendre valeur de signes pour cet autre, l’autre « attribue un sens » à ces manifestations corporelles. Première expérience mythique de satisfaction, il n’y a pas encore d’intentionnalité dans l’expression de l’enfant, ce cri va prendre sens pour l’autre, qui va l’interpréter comme une fonction d’adresse.
Ainsi, le petit d’homme se trouve pris dans un univers de communication ou ses manifestations vont prendre à son insu la valeur de signes.
L’intervention de l’autre qui va nourrir le nouveau-né va donc l’inscrire dans l’univers symbolique du langage et des significations qu’il véhicule.si l’action de nourrissage effectuée par cette aide étrangère apparaît comme une réponse, c’est parce qu’elle avait en amont supposé une demande chez l’enfant, cette demande n’étant que la projection par la mère de son propre désir. En cela, l’enfant se trouve immédiatement aliéné dans l’univers du désir de l’Autre
Première expérience mythique de satisfaction et désir
Freud
Prime du plaisir: Appel du bébé–> Réponse –> Satisfaction biologique + plaisir sensuel dans la relation
Etayage: Phénomène d’appui des pulsions sexuelles sur les pulsions d’autoconservation
Le bébé –> la dynamique désirante qui le pousse à retrouver les traces mnésiques et la représentation de cette « prime de plaisir » , au delà de la satisfaction du besoin, va formuler une demande à l’Autre, qui s’avère in fine être une demande d’amour. Première expérience de satisfaction est mythique –> ne reviendra jamais à l’identique, qu’elle comporte une part perdue, jamais complètement retrouvée. La dynamique de recherche de cette satisfaction à jamais perdue est un élément clé du désir. (Lacan)
Représentation de l’affect
Def: donne sa coloration sensible à la vie psychique, manifestant son lien au corps. Elle rompt avec le concept classique des théories de l’affectivité et de l’émotion en insérant l’affect dans la pulsionnalité.
Deux éléments:
- La représentation : « ce que l’on se représente, ce qui forme le contenu d’un acte de pensée » et « en particulier la reproduction d’une perception antérieure » : »
- L’affect: « Les affects sont une des composantes de l’énergie provenant du ça où elle circule librement (processus primaire). Pour accéder au système préconscient conscient, cette énergie (affect) doit être liée à une représentation (processus secondaire).
Freud
Stade freudiens
Modèle psychosexuel du dvpt:
0-1 ans: Stade oral (0-6mois: oral précoce)
1 à 3 ans: Stade anal
3-5 ans: Stade phallique –> Complexe d’Œdipe
6 - puberté: phase de latence
Puberté: Stade génital
Stade suit évolution des pulsions au cours du dvpt
Selon les mécanismes de défense en jeu, l’affect peut être séparé par la représentation. Lorsqu’il est associé à la représentation, il peut “accéder dans le champs du conscient
C’est quoi la première topique ?
- Inconscient: réservoir des pulsions et des traces mnésiques. Elles sont libres et très mobiles. Fait irruption dans la conscience et à se décharger à l’occasion de conduites.
Trace mnésique refoulées –> Fonction du travail de la censure AVANT que ces pulsion accède au préconscient et au conscient - Préconscient: Intermédiaire entre l’inconscient et conscient, nécessaire au fonctionnement dynamique de l’appareil psychique, représentation non présente a la conscience mais peut le devenir. Le préconscient met de l’ordre dans le relatif de l’inconscient et donne une cohérence vers l’intelligibilité du système du conscient
- Conscient: enregistrer et utiliser de manière sélective, les infos venant:
- monde ext
- souvenir élaboré par le système préconscient
- sensation intérieur de plaisir et déplaisir
Lieu: processus de pensée, comme préconscient et processus secondaires (raisonnement, souvenirs et leurs récits, organisation coordonnée)
Il existe une zone frontière entre ces trois systèmes, une sorte de filtre qui empêche l’énergie, les affects et les représentations de circuler librement.
C’est quoi la deuxième topique ?
- Ca: réservoir de pulsions fondamentale, partie obscure impénétrable de notre personnalité –> processus primaire et principe de plaisir donc pas de logique rationnelle, ni contradiction ni négation, ignore le jugements de valeurs, le bien le mal, la morale
- Moi: doit composer entre les exigences pulsionnelles du Ca, les contraintes de la réalité extérieure et les exigences du Surmoi
Le moi = médiateur chargé d’assurer la stabilité et la cohésion de la personne, une partie inconsciente. Objet de la réalité du corps (schéma corporel) + siège de mécanisme de défense - Surmoi: se construit a partir des exigences et des valeurs parentales. Se met en place au moment du complexe d’Œdipien. Fonction d’établir les lois de la morale, de la censure et d’autoconservation et d’idéal. Implique le “tu dois…” (sinon risque un sentiment de culpabilité)
Mécanismes de défense
Protéger le ca contre les danger du monde ext. Intermédiaire, au service du principe de plaisir, entre son ca et le monde ext. Il peut se mettre en position défensive contre son propre ca également et de traiter les revendication pulsionnels. La satisfaction pulsionnel conduirait à des conflits avec le monde extérieur.
Terme généraux : éviter, danger, angoisse, déplaisir
Exemple: Le moi s’habitue alors, sous l’influence de l’éducation, à déplacer le théâtre du combat de l’extérieur vers l’intérieur, à maîtriser le danger intérieur, avant qu’il ne soit devenu extérieur, et le plus souvent il a sans doute raison d’agir ainsi. Pendant ce combat sur deux fronts– plus tard un troisième front s’y ajoutera– le moi utilise différents procédés pour satisfaire à sa tâche
La défense est pathologique car aucun apprentissage défensifs n’a été établie. Le moi soumis a un trop forte excitation interne, risque d’être submergé.
–> Détermine la dimension pathologique: massivité du mécanisme, non la fonctionnalité, caractère uniforme de la défense et absence de défense structuré
La défense normale a lieu lors de la reviviscence d’une expérience pénible. Le moi n’est alors pas confronté pour la première fois à une expérience de déplaisir, il n’est pas submergé, l’intensité est ainsi moindre.
Anna Freud
Symptôme
Le symptôme névrotique exprime sous-jacente un conflit inconscient et intrapsychique : compromis entre deux mouvements contradictoires, se jouant entre le moi, le ça, et le surmoi.
Freud
Stade du miroir
Lacan
Sujet divisé : il y a une coupure entre le réel des vécus corporels et l’image du corps dans le miroir, mais le langage les relie. Cette division est intrinsèque au sujet
Il se produit une aliénation à l’image.
Dans ce stade, il se produit une aliénation à l’image. Ce qui fait dire à Lacan que « Le corps c’est l’Autre » . C’est l’Autre, par l’action du langage, qui noue image et vécus corporels et permet une appropriation du corps et de son image
« Après le « Je pense, donc je suis » de Descartes, on pourrait dire avec Lacan « l’Autre parle, donc Je suis… »»
Réel / Symbolique / Imaginaire
L’action de nomination par le grand Autre, venant attester le lien entre l’image unifiée dans le miroir et les vécus morcelés du corps permettent le « nouage » de trois registres :
- le Réel (du côté du corps vécu), R (le Réel est ce qui ne peut pas se symboliser) (différent de la réalité)
- l’Imaginaire (du côté de l’image dans le miroir), I
- le Symbolique (l’action du grand Autre par le langage), S
Le nouage du réel du corps, de l’image du corps et du langage, permet à l’enfant de se reconnaître dans le miroir et de s’appuyer sur cette forme qui apparaît pour s’identifier aux autres, même si elle s’avère différente de ses vécus.
