J1 Flashcards

1
Q

Expliquer ce qu’est le conditionnement classique.

A

un stimulus inconditionnel génère une réponse inconditionnelle. Un stimulus neutre associé à un stimulus inconditionnel génère la réponse inconditionnelle et le stimulus neutre devient le stimulus conditionnel. Le stimulus conditionnel va alors pouvoir générer la réponse conditionnelle. Si le stimulus conditionnel n’est plus jamais suivi par un stimulus inconditionnel la réponse conditionnelle diminue peu à peu jusqu’à l’extinction.

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2
Q

Expliquer ce qu’est le conditionnement opérant

A

Les conséquences d’un comportement sont responsables du maintien ou non du comportement. si les conséquences sont positives la fréquence du comportement va augmenter si les conséquences sont négatives sa fréquence va diminuer si la conséquence est neutre il n’y aura pas de changement de la fréquence du comportement. Il existe 4 types de conséquences comportementales les renforcements positif (ajouter quelque chose de positif), négatif (enlever quelque chose de négatif). les punitions positives (ajouter quelque chose de négatif) ou les punitions négatives (enlever quelque chose de positif)

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3
Q

Définir ce qu’est l’apprentissage vicariant

A

c’est l’acquisition d’un comportement par l’imitation d’un pair

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4
Q

En thérapie comment utilise t-on la stratégie de reconditionnement (conditionnement classique)

A

On va mettre en place l’apprentissage de nouvelles réponses au stimulus initial : associé à une désensibilisation (relaxation) ou d’autres pensées (restructuration cognitive) au stimulus anxiogène pour diminuer la réponse neurovégétative associée. La désensibilisation systématique dans le cadre du traitement des phobies consiste à dissocier le stimulus conditionnel (objet phobogène) de la réponse conditionnelle (crise d’angoisse), pour cela on va désensibiliser la personne pour associer une autre réponse (relaxation) Au stimulus conditionnel (objet phobogène).

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5
Q

En thérapie comment utilise t-on le conditionnement opérant

A

on va utiliser le renforcement positif en séance, renforcer les efforts, les ressources, mettre le patient en position de réussite pour augmenter la fréquence des comportements positifs. Dans le trouble oppositionnel, on va arrêter d’apporter de l’attention donc comportement problème pour générer l’extinction.

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6
Q

En thérapie, comment utilise t-on le principe d’extinction?

A

Va chercher l’affaiblissement progressif de la réponse par une exposition prolongée au stimulus (exposition dans la phobie)

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7
Q

en thérapie, comment utilise t-on l’apprentissage vicariant ?

A

On va faire usage du principe d’imitation ou de l’apprentissage social: on va mettre en place des jeux de rôle dans le cadre de l’affirmation de soi ou bien du modeling participatif ou le thérapeute montre le bon comportement dans le cadre de l’exposition (phobie)

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8
Q

Définir les schémas cognitifs

A

Inconscients, automatique, ils influencent le traitement de l’information, ils sont stockés en mémoire à long terme , et ils influencent les prises de décisions et nos comportements.C’est la brique de base de notre personnalité et ils se forgent depuis l’enfance.

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9
Q

Définir ce qu’est une distortion cognitive

A

C’est un processus cognitif plus large que les pensées automatiques. On peut la définir comme une perturbation profonde et stable des mécanismes de pensée et de traitement de l’information. Elles sont plus ou moins la signature de certains troubles psychologiques.

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10
Q

Citer les 10 distorsions cognitives

A

1) Inférence arbitraire,
2) abstraction sélective,
3) surgénéralisation,
4) maximalisation / minimalisation,
5) Disqualification du positif,
6) personnalisation,
7) pensée absolue où pensée dichotomique,
8) raisonnement émotionnel
9) étiquetage,
10) fausses obligations.

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11
Q

Définir l’ inférence arbitraire

A

on tire des conclusions hâtives à partir d’un seul fait

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12
Q

définir l’abstraction sélective

A

on se focalise sur un détail négatif d’une situation complexe

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13
Q

définir la surgénéralisation

A

conclusion qu’un événement de vie isolée est la preuve que ce sera vrai pour toujours

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14
Q

définir le maximalisation minimalisation

A

maximiser le négatif et minimiser le positif

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15
Q

définir la disqualification du positif

A

transformer une expérience neutre ou positive en une expérience négative

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16
Q

définir la personnalisation

A

surestimer le lien entre soi et les événements négatifs ,se sentir responsable du négatif et attribution externe du positif

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17
Q

définir la pensée absolue

A

pensez en tout ou rien ,si je n’ai pas ce que je voulais alors c’est un échec

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18
Q

définir le raisonnement émotionnel

A

considérer ses sentiments comme une preuve (si j’angoisse c’est qu’il y a un problème c’est que ce n’est pas fait pour moi)

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19
Q

définir l’étiquetage

A

jugement définitif qu’on pose sur soi ou les autres (c’est un monstre, je suis nul)

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20
Q

définir les fausses obligations

A

Aussi appelé musturbation, Se fixer arbitrairement des but à atteindre: il faut, je dois

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21
Q

Définir les émotions

A

Réponse comportementale et physiologique brève et intense qui reflète le vécu subjectif de celui qui est affecté par un événement interne ou externe (Jean Cottraux). C’est à la fois une sensation physique et une construction mentale (affectif+cognitif)

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22
Q

Combien de temps dure une émotion ?

A

Une émotion dure de quelques secondes à quelques heures, l’anxiété peut durer de 20 à 30 min avec un pic anxieux de 15 min. La peur elle peut durer 2 jours et la colère jusqu’à 24h point il est important d’expliquer cela au patient en guise de psychoéducation.

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23
Q

D’un point de vue adaptatif que permettent les différentes émotions

A

1) Peur : fuite, attaque, sidération
2) colère : lutte
3) dégoût : ne pas manger
4) tristesse : percevoir un problème, deuil
5) joie : renforcement positif
L’émotion augmente l’attention portée à l’environnement améliorer la mémoire et améliorent la motivation (renforcement)

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24
Q

Décrire ce qu’est l’expérience comportementale en thérapie

A

Il s’agit de mettre au défi une croyance liée à un comportement (exemple si je fais une remarque alors personne ne me parlera plus ). On prend cette pensée comme une hypothèse et on va tester l’hypothèse par un comportement.

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25
Q

Décrire l’outil du camembert des responsabilités

A

Il s’agit d’un outil visuel qui permet de mettre en perspective les responsabilités de différentes personnes vis-à-vis d’une situation. Ce type de d’exercice est particulièrement prescrit pour des personnes qui culpabilisent beaucoup. ( exemple de situation mon fils a une mauvaise note, c’est de ma faute). On va alors réfléchir avec le patient aux différents acteurs pouvant être responsables de la situation problème et ainsi dilué la responsabilité lui patient pour se rapprocher de quelque chose de plus réaliste .

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26
Q

Lors du premier entretien quels sont les éléments importants à recueillir lors de l’anamnèse

A

Le motif de consultation, les relations familiales, l’histoire de vie, le début du trouble, les éléments déclencheurs le retentissement fonctionnel, les stratégies mises en place et le début de l’analyse fonctionnelle.

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27
Q

quels sont les 3 domaines de la dimension affective dans l’alliance thérapeutique

A

la chaleur l’empathie et l’authenticité

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28
Q

quels sont les 2 domaines de la dimension professionnelle de l’alliance thérapeutique

A

le statut et les compétences

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29
Q

que permet l’alliance thérapeutique dans la relation entre le patient et le thérapeute?

A

L’alliance thérapeutique permet peu à peu de passer du niveau relationnel à une relation thérapeutique et de mettre en place le travail thérapeutique avec le patient.

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30
Q

Qu’est ce que le empathie dans la dimension affective de l’alliance thérapeutique

A

il s’agit de la capacité à percevoir la réalité de l’autre, la reconnaître et restituer ce que l’on a compris. Cela passe par l’exploration (recontextualisation, renforcement empathique, résumé, reformulation). toujours explorer dans le sens de la souffrance exprimée par le patient, validé sa souffrance, explorer l’émotion en détail.

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31
Q

Qu’est ce que l’authenticité dans la dimension affective de l’alliance thérapeutique?

A

Il s’agit de l’aptitude à se sentir à l’aise avec la réalité du patient et les événements psychologiques qui nous traversent au cours de la consultation le malaise affiché par le thérapeute risque de renforcer le trouble du patient ,il est souhaitable de rester dans le non jugement.

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32
Q

Qu’est ce que la chaleur dans la dimension affective de l’alliance thérapeutique?

A

Il s’agit de la capacité à trouver le patient sympathique, chercher sa particularité ses ressources: valider la souffrance! Avoir une voix calme, posée ,1 contexte de consultation apaisant.

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33
Q

Qu’est ce que le statut dans la dimension professionnelle de l’alliance thérapeutique

A

le statut consiste à savoir expliquer le rôle du psychologue pour la part aux attentes du patient focaliser l’attention sur la thérapie et pas sur le thérapeute et sur ses compétences cela peut passer par l’affichage des diplômes et faire de la psycho éducation en proposant des sites explicatifs du type de thérapie. Il est important de rappeler que le psychologue n’est pas un psychiatre et que les consultations ne sont pas remboursées.

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34
Q

Qu’est ce que la compétence dans les dimensions professionnelles de l’alliance thérapeutique

A

il s’agit de la qualité de la formation du psychologue. La psychologue doit être formée aux thérapies, maîtriser la méthode et les outils utilisés. Il doit également bien recueillir les informations clés (anamnèse, diachronie, analyse fonctionnelle) et évaluer son intervention avant et après.

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35
Q

Cité les 4R Centraux dans la technique d’entretien :

A

Recontextualisation, reformulation, résumer, renforcer

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36
Q

définir la recontextualisation

A

il s’agit de remettre la souffrance dans son contexte. On demande au patient de préciser ces propos dans le sens de la souffrance évoquée. Il s’agit d’un renforcement empathique qui va favoriser l’empathie dans la relation et favoriser l’alliance thérapeutique.

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37
Q

Définir la reformulation

A

il s’agit de reprendre et expliquer ce qu’on a compris du problème du patient. Cela permet d’illustrer notre écoute attentive il focalise l’attention du patient sur le problème et non pas sur la relation. La reformulation la plus simple est la répétition où on répète mot pour mot ce que dit le patient.

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38
Q

Définir le résumé

A

il s’agit de faire le point sur la problématique, cela permet de clarifier et de voir si on va dans le même sens que le patient , se mettre au diapason. Le patient peut apporter des ajustements, des commentaires qui vont enrichir l’exploration du thérapeute. C’est un très bon outil lorsqu’on ne sait pas quoi dire. Préférer faire un résumé à poser trop de questions.

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39
Q

Définir le renforcement

A

toujours renforcer les comportements positifs: le renforcement positif va permettre d’augmenter la fréquence des comportements positifs que l’on souhaite voir se développer au cours de la thérapie. Il est important de déculpabiliser par rapport au comportement négatif. Le premier renforcement est le renforcement empathique il consiste à reconnaître la souffrance et l’importance du problème chez le patient.

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40
Q

Que faire lorsque le patient montre une réactance vis-à-vis du thérapeute

A

il est inutile d’essayer de convaincre. On va aider le patient à cheminer en utilisant les 4R , le professionnalisme, l’empathie l’authenticité et la chaleur. On va également revoir les objectifs à la baisse et tisser l’alliance thérapeutique. Le patient n’est certainement pas prêt, pas au bon stade de motivation dans la thérapie

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41
Q

Quels sont les 3 aspects auxquels doit être attentif le thérapeute dans le rapport collaboratif (le petit vélo)

A

1) S’observer soi pendant la consultation(pensée, émotions, comportement, conséquence)
2) observer la relation avec le patient (empathie, d’authenticité, chaleur, professionnalisme 4R)
3) observer le patient (verbale, non verbale, évolution, alliance, résistance, réactance)

42
Q

Quels sont les 4 niveaux d’engagement du patient dans la relation thérapeutique

A

1) relation non engagée
2) relation de recherche
3) relation de consultance
4) relation d’expert

43
Q

définir la relation non engagée

A

aucune demande d’aide, le thérapeute ne semble pas pouvoir aider point on parle de patient passant Tron le patient est certainement contraint à venir. Il n’est pas nécessaire de cherché à convaincre. On peut envisager de dialoguer avec le référent pour travailler avec lui.

44
Q

définir la relation de recherche

A

la demande d’aide est formulée par le patient mais elle n’est pas claire, et souvent auto annule atrice (je suis comme ça virgule on ne peut rien y faire point). Dans ce cas il est difficile d’élaborer un objectif. En utilisant le empathie, l’authenticité virgule la chaleur, et les 4R virgule on va faire émerger un objectif thérapeutique clair et travail able. On va cherché à valoriser les forces les ressources et les valeurs du patient, mobiliser la pleine conscience, l’acceptation et demander ce qui serait un futur idéal pour la personne. Toutes ces dimensions pourront constituer des objectifs de travail.

45
Q

Définir la relation de consultance

A

la demande d’aide est insoluble (souvent liée au handicap) point la personne cherche à revenir à la vie d’avant. Dans ce cas on va cherché à développer l’acceptation chez le patient pour diminuer la lutte contre les événements psychologiques point on parle de désespoir créatif. On va libérer l’énergie alloué à la lutte pour la diriger vers les valeurs et des comportements valorisés bon on va évaluer ce qui ne peut plus être fait et envisager des alternatives pouvant avoir un objectif similaire.

46
Q

Définir la relation d’experts

A

la demande d’aide est claire, les objectifs sont clairs et atteignables, les ressources sont claires. Le patient est expert de son trouble et le thérapeute et expert du comportement humain . On va aider le patient à développer des stratégies pour atteindre un objectif

47
Q

Quelles sont les 3 composantes du modèle ABC

A

A) événement déclencheur (antécédents)
B) croyance (belief)
C) conséquences (comportement, émotion)

48
Q

Qu’est ce que le raisonnement socratique ?

A

le raisonnement socratique renvoi une technique d’entretien permettant de laisser cheminer le patient sur ces pensées automatiques récurrentes, son degré croyance dans ses pensées, les émotions associées. Le thérapeute invite le patient envisager d’autres pensées que cette pensée automatique et apercevoir les conséquences émotionnelle et cognitive que peuvent avoir ces pensées alternatives sur la personne.

49
Q

décrire le modèle SECCA (Cottraux, 1985)

A

il s’agit d’une grille d’analyse fonctionnelle avec une partie diachronique (anamnèse) et une partie synchronique ( SECCA)

Partie diachronique : on va noter les données structurelles de la personne, les facteurs déclencheurs du trouble, les facteurs de maintien les événements précipitants, les comorbidités, les traitements, les stratégies mises en place, l’impact fonctionnel du trouble.
partie synchronique : SECCA (situation, émotion, cognition, comportement, anticipation)
50
Q

décrire en détail la partie synchronique du modèle SECCA :

A

S : situation : stimulus qui va générer le problème
E : émotion : réaction émotionnelle à la situation
C : cognition : pensée, croyance en lien avec la situation
C : comportement : comportement à adopter, et les conséquences renforçant du comportement
A : anticipation : croyances de base qui se développent par rapport à la situation (d’évitement)

51
Q

décrire le modèle SORC

A

S : stimulus discriminatif : arrive dans l’environnement du sujet (situation)
O : organisme : ressens des émotions, pensée, sensations corporelles qui va favoriser le comportement
R : réponse : comportement visible
C : conséquence : facteur de maintien du comportement point le comportement été mis dans le but d’obtenir une conséquence favorable qui va venir renforcer l’enchaînement ORC à la suite du stimulus discriminatif.

52
Q

Quels sont les 7 stades du changement proposés par Prochaska et Di Clemente?

A
  1. Pré-contemplation

Le patient ne pense pas avoir de problèmes avec sa consommation. Il n’envisage pas de changer de comportement, dont il ressent essentiellement les bénéfices.

Attitude du professionnel : transmettre quelques informations dans une stratégie de réduction des risques. Cela peut être abordé sous forme de questions : « comment faites-vous pour réduire les risques de bad trip ? les risques de dépendance ? pour limiter les effets nocifs comme les troubles de la mémoire par exemple ? »
2. Contemplation

À ce stade commence à se manifester l’ambivalence. Le patient envisage un changement de comportement, mais il hésite à renoncer aux bénéfices de la situation actuelle. On parle alors de balance décisionnelle, qui amène à comparer les pour et les contre d’un changement avec ceux de son comportement actuel.

Attitude du professionnel :
* réaliser un entretien motivationnel visant à développer la motivation de la personne, en s’appuyant notamment sur les divergences entre le comportement et les valeurs du patient (enfants, travail, famille, études, santé mentale…)
* évaluer les risques et les avantages de la consommation
* reconnaître l’ambivalence et évoquer les raisons de changer
3. Préparation/détermination

À ce stade, le patient se sent prêt à démarrer la phase d’action dans un futur proche ; il détermine des décisions et commence à les mettre en place dans le temps.

Attitude du professionnel :
* valoriser toute décision de changement
* aider à trouver une bonne stratégie : établir des plans, fixer des buts et déterminer les ressources nécessaires pour appuyer les interventions définies
4. Action

Le changement est engagé vers des modifications de son style de vie. Les difficultés sont importantes.

Attitude du professionnel : soutenir et encourager le patient pour l’aider à avancer.
5. Maintien

À cette phase de consolidation, il convient de rester prudent car les tentations sont nombreuses de retourner au comportement problématique.

Attitude du professionnel :
* faire une liste des situations à risque de « rechute »
* préparer un système d’alarme en cas de rechute
* valoriser les efforts
6. Rechute

La rechute est possible et fait partie du processus normal de changement. Ce n’est pas une manifestation pathologique mais un temps qui peut être nécessaire à la réussite finale du processus.

Attitude du professionnel :
* dédramatiser
* être tolérant avec le patient
* réunir les réseaux de soutien
7. Sortie permanente

Ce stade marque la réussite finale du processus dans lequel la personne consolide le stade de maintien.

53
Q

Quelle est la part de variance dans la réussite d’une psychothérapie imputable à la relation interhumaine

A

30%

54
Q

Repère chronologique Conditionnement classique

A

1927, Pavlov

55
Q

Repère chronologique Conditionnement opérant

A

1937, Skinner

56
Q

Début des thérapeutiques par exposition

A

Wolpe (1958) Psychothérapie par inhibition réciproque. Détendre la personne en l’exposant progressivement à l’objet phobogène.
Marks (1967) : Exposition / Habituation

57
Q

Décrire le modèle de Lazarus

A

événement -> Eval cognitive -> Emotions

58
Q

Définir la pleine conscience

A

Etat de conscience qui résulte du fait de porter son attention, intentionnellement au moment présent. Sans jugement de valeur, sur l’expérience qui se déploie moment après moment.

59
Q

Comment considère t on les pensées et les émotions dans la pleine conscience

A

comme des événements mentaux passagers.

60
Q

Définir le pilote automatique dans la pleine conscience

A

Celui qui nous fait
accomplir de très nombreuses actions par
habitude, sans que nous ayons, besoin d’y mettre
de l’attention

61
Q

Quelles sont les 3 compétences travaillées dans la pleine conscience?

A
  • La concentration: la capacité de se concentrer sur les
    stimulations
  • Compétences sensorielles: la capacité de garder des traces des
    experiences sensorielles,
  • Détachement: la capacité d’être en accord avec l’experience
    vécue sans attitude particulière.
62
Q

Modulation des aires cérébrales par la pleine conscience

A

Amygdale et Circuit de Papez : Gestion des émotion
Cortex préfrontal : Gestion attentionnelle
Insula : Gestion des perceptions corporelles.

63
Q

Modèle SORC ?

A

Stimulus
Organisme (état physiologique de l’organisme)
Réponse (comportement)
Conséquence du comportement (Rt ou Pn)

64
Q

Quels sont les 4 types de conséquences du comportement?

A

+s+ = Renforcement positif
+s- = Punition positive
-s+ = Punition négative
-s- = Renforcement négatif
(os- = Absence de stimulus négatif / os+ = absence de stimulus positif)

65
Q

Quelles sont les 5 étapes du modèle cognitif de Beck pour la TCC

A

1 ) Conscience des pensées lors des émotions dysfonctionnelles
2) Questionner la validité des pensées
3) Recherche d’une alternative plus réaliste
4) Modification des croyances dysfonctionnelles
5) Faire le lien entre événements, pensées, émotions, comportement

66
Q

Quel outil utiliser en cas de personnalisation (D°Cog)

A

Camembert, questionner la responsabilité

67
Q

Quel outil utiliser en cas de personnalisation (D°Cog)

A

Camembert, questionner la responsabilité

68
Q

10 croyances irrationnelles de Albert Ellis

A

1- Vous devez être aimé et approuvé en tout et toujours par tout le monde
2- Vous devez avoir du talent et être capable de vous réaliser dans quelque chose d’important.
3- La vie est une catastrophe si les choses ne vont pas comme vous voulez.
4- Ceux qui vous font du mal sont mauvais et doivent être blâmés.
5- Si quelque chose est menaçant, vous devez en être préoccupé et bouleversé.
6- Vous devez trouver des solutions pour rendre la vie meilleure.
7- La misère intérieure et émotionnelle vient de pressions extérieures et vous avez peu de possibilités de contrôler vos sentiments et de vous débarrasser de la dépression et de l’hostilité.
8- Il est plus aisé d’éviter d’affronter les difficultés de l’existence que d’entreprendre des activités plus fructueuses de maîtrise de soi.
9- Votre passé a une importance capitale et parce que quelque chose a influencé autre fois votre vie, il doit continuer à gouverner vos sentiments et votre comportement actuel.
10- Vous pouvez atteindre le bonheur par l’inertie, l’inactivité ou en vous faisant plaisir passivement et sans vous engager personnellement.

69
Q

LE DIALOGUE SOCRATIQUE QCQC

A

Poser des questions dans le but de promouvoir la restructuration cognitive. Ce n’est pas un débat.
1) Réévaluer les évidences
2) Décatastrophiser
3) Favoriser l’action adaptée

70
Q

Questionnement socratique pour réévaluer l’évidence

A

Quelles sont les évidences pour ou contre?
* Sur quelles preuves vous basez-vous?
* Regardons si les choses se sont vraiment passées comme cela.
* Quelles sont vos sources d’information?
* Serait-il possible de le voir autrement?
* Y a-t-il d’autres explications possibles?
* Que ferait une autre personne à votre place?
* Si vous vous mettez à la place de l’autre quel point de vue avez-vous maintenant?

71
Q

Questionnement socratique pour Décatastrophiser

A
  • Quelles sont les chances que le pire arrive ?
  • Et si ce que vous craignez tant arrivait quelles en seraient les conséquences?
  • Est-ce que ce serait-ce si pire?
  • Sauriez-vous faire face?
  • Qu’en direz-vous dans 20 ans?
72
Q

Donner d’autres questions socratiques

A
  • Quelles sont les évidences pour ou contre?
  • Est-ce bien vrai?
  • Sur quelles preuves vous basez-vous?
  • Êtes-vous bien sûr?
  • Regardons si les choses se sont vraiment passées comme cela. Vos sources d’information sont-elles fiables?
  • Serait-il possible de le voir autrement?
  • Y a-t-il d’autres explications possibles?
  • Que ferait une autre personne à votre place?
  • Si vous vous mettez à la place de l’autre, quel point de vue adoptez-vous?
  • Et si ce que vous craignez le plus arrivait, quelles en seraient les conséquences?
  • Quelles sont les chances que cela arrive?
  • Si le pire arrivait, serait-ce si pire?
  • Que pourriez-vous faire alors?
  • Qu’en direz-vous dans 5 ans, dans 20 ans?
  • Saurez-vous vous adapter?
  • Et si vous l’acceptiez?
73
Q

Quels sont les cinq catégories de schémas selon Young?

A

(SMMDS) Séparation/Rejet, manque d’autonomie et performance, manque de limites, Dépendance aux autres, Survigilance/Inhibition

74
Q

Définir le schéma d’abandon/instabilité

A

Ce shéma concerne le manque de stabilité ou de fiabilité perçu, de ceux qui offrent soutien et sens de l’appartenance à un groupe. Il s’accompagne du sentiment que les personnes « importantes » ne continueront pas à nous donner leur appui, force ou protection parce qu’elles sont émotionnellement instables et changeantes (explosions de colère), peu fiables, ou ne sont pas toujours présentes (parce qu’elles mourront bientôt ou parce qu’elles nous abandonneront pour quelqu’un de « mieux »).

75
Q

Définir le schéma de Méfiance/abus

A

On s’attend à ce que les autres nous fassent souffrir, nous maltraitent, nous humilient, nous mentent, trichent et profitent de nous. En général, la souffrance infligée est perçue comme intentionnelle ou résultant de négligence, est extrême et injustifiable. Ceci peut aussi inclure le sentiment d’être constamment défavorisé par rapport aux autres ou de toujours « tirer la courte paille «

76
Q

Définir le schéma de Manque affectif

A

Lorsque nous avons la certitude que les autres ne donneront pas le soutien affectif dont nous avons besoin. On peut distinguer trois catégories principales :

Manque d’apports affectifs : absence d’attention, d’affection, de chaleur, ou d’une présence amicale.
Manque d’empathie : absence de quelqu’un de compréhensif qui nous écoute et de quelqu’un à qui parler de soi-même.
Manque de protection : absence de quelqu’un de fort qui guide et conseille.
77
Q

Définir le schéma d’Imperfection/Honte

A

On se juge imparfait, « mauvais « , inférieur ou incapable. Le révéler entraînerait la perte de l’affection des autres. Ceci peut inclure l’hypersensibilité aux critiques, à l’abandon et au blâme. Il peut exister une gêne, avec des comparaisons avec les autres et un manque de confiance en soi. On peut ressentir la honte des imperfections perçues, celles-ci peuvent être internes (par exemple : égoïsme, colère, désirs sexuels inacceptables) ou externes (par exemple : défaut physique, gêne sociale).

78
Q

Définir le schéma d’Imperfection/Honte

A

Le sentiment d’être isolé, coupé du reste du monde, différent des autres et/ou de ne faire partie d’aucun groupe ou communauté.

79
Q

Quels sont les 5 schémas de la catégorie Séparation/Rejet

A

Abandon/Instabilité
Méfiance/Abus
Manque Affectif
Imperfection/Honte
Isolement Aliénation

80
Q

Quels sont les 4 schémas précoces de manque d’autonomie et performance?

A

Dépendance/incompétence
Peur des événements inévitables/incontrôlables
Surprotection/personnalité atrophiée
Échec

81
Q

Définir le schéma Dépendance/incompétence

A

Croire à sa propre incapacité de faire face seul aux responsabilités journalières (ce qui résulte par exemple, à l’incapacité à prendre soin de soi-même, résoudre les problèmes de tous les jours, faire preuve de bon sens, aborder de nouvelles tâches, prendre des décisions). Alors, on dit souvent, » je suis incapable de… »

82
Q

Définir le schéma Peur des événements inévitables/incontrôlables

A

Peur exagérée d’une catastrophe que l’on ne pourra pas éviter. Ces craintes se portent sur une ou plusieurs possibilités:

Santé : crise cardiaque, sida
Émotions : perte de raison
Catastrophe naturelle ou phobie : ascenseurs, crime, avions, tremblement de terre.
83
Q

Définir le schéma Surprotection/personnalité atrophiée

A

Attachement émotionnel excessif à une ou plusieurs personnes, souvent les parents, au détriment d’une adaptation sociale normale. Très souvent, il y a la croyance qu’au moins un des individus ne peut pas survivre à l’autre, ou être heureux sans lui. Nous pouvons avoir le sentiment d’être étouffé(e) par les autres, ou douter de nous-mêmes, de notre propre identité. Sentiment d’être vide, sans but… ou, dans des cas extrêmes, nous questionnons notre propre existence.

84
Q

Définir le schéma Échec

A

Croyance que l’on a échoué, que l’on échouera, que l’on est incapable de réussir aussi bien que les autres (études, carrière, sports, etc.). Souvent, on se juge stupide, inapte, sans talent, ignorant, inférieur(e) aux autres, etc.

85
Q

Quels sont les 2 schémas précoces de manque de limite?

A

Droits personnels/dominance
Manque de contrôle de soi/discipline personnelle

86
Q

Définir le schéma Droits personnels/dominance

A

Ceci correspond au besoin de faire, ou d’obtenir, exactement ce que l’on veut sans considérer ce qu’il en coûte aux autres ; ou à une tendance excessive à affirmer sa force, son point de vue et à contrôler les autres à son propre avantage sans considérer leur désir d’autonomie. La personnalité est alors caractérisée par des exigences excessives et un manque général d’empathie.

87
Q

Définir le schéma Manque de contrôle de soi/discipline personnelle

A

Le problème central est l’incapacité ou le refus de contrôle de soi. On ne supporte pas d’être frustré dans nos désirs et on est incapable de modérer l’expression de nos émotions et impulsions. Sous une forme atténuée: on essaie à tout prix d’éviter ce qui est pénible tels que les conflits, les confrontations, les responsabilités et l’effort, au détriment d’un sens de la satisfaction personnelle ou de notre intégrité.

88
Q

Quels sont les trois schéma précoces de dépendance aux autres

A

Assujettissement
Abnégation
Besoin d’approbation

89
Q

Définir le schéma d’Assujettissement

A

Le comportement, l’expression des émotions, les décisions, sont totalement soumis aux autres parce ce qu’on se sent forcé d’agir ainsi, en général pour éviter colère, représailles ou abandon. Selon nous, nos propres désirs, opinions et sentiments ne comptent pas pour les autres. En général, on montre une docilité excessive mais nous réagissont vivement si on se sent pris au piège. Il existe presque toujours, une colère refoulée contre ceux à qui on se soumet, provoquant des troubles de personnalité (comportement passif/agressif, explosion de colère, symptômes psychosomatiques, troubles affectifs, drogues).

90
Q

Définir le schéma d’Abnégation

A

Nous avons un souci exagéré de toujours considérer les autres avant nous-mêmes ; cette considération est volontaire. Les raisons sont en général :
peur de faire de la peine aux autres
pour éviter de se sentir coupable d’égoïsme
pour maintenir un contact perçu comme nécessaire aux autres

Ce schéma mène souvent à une hypersensibilité aux souffrances des autres. Nous pouvons éprouver le sentiment que nos propres besoins ne sont jamais satisfaits, d’où un ressentiment envers les autres.

91
Q

Définir le schéma de Besoin d’approbation

A

Le problème central est un besoin excessif de l’attention, de l’estime et de l’approbation des autres ; ou faire ce que les autres demandent, que cela corresponde ou non à ce que l’on veut de soi-même. L’estime de soi est formée à partir des réactions des autres et non à partir d’opinions et de valeurs personnelles. Parfois, une importance exagérée est accordée au style de vie, aux apparences, à l’argent, à la concurrence ou à la réussite – être le meilleur, le plus populaire – afin d’obtenir estime ou approbation. Fréquemment, les choix importants de la vie sont faits sans rapport avec nous, ou sont des choix qui n’apporteront pas de satisfaction. Hypersensible au rejet, on envie ceux qui ont mieux réussi.

92
Q

Quels sont les 4 schémas de survigilance/inhibition?

A

Peur d’événements évitables/négativité
Surcontrôle
Idéaux exigeants
Punition

93
Q

Définir le schéma Peur d’événements évitables/négativité

A

Est au premier plan la crainte exagérée que, dans des contextes divers (travail, situation pécuniaire, relations interpersonnelles), tout va tourner au pire ; ou bien on retrouve une prise en considération fréquente et persistante de tous les aspects négatifs de la vie : souffrance, mort, conflit, culpabilité, ressentiment, problèmes non-résolus, erreurs possibles, etc., qui s’accompagne d’une minimisation ou d’un déni des aspects positifs et optimistes. Souvent, il existe une peur exagérée de commettre des erreurs et la crainte de leurs conséquences : ruine, humiliation, situation intolérable. Nous sommes fréquemment anxieux, pessimistes, mécontents, et souvent indécis.

94
Q

Définir le schéma Surcontrôle

A

Le contrôle excessif des réactions spontanées (actions, sentiments, paroles) est là généralement pour éviter les erreurs, la désapprobation d’autrui, les catastrophes, le chaos ou par peur de ne pouvoir maîtriser nos impulsions. On peut distinguer :

La répression de la colère et de l’agressivité
Le besoin compulsif d’ordre et de précision
La répression d’impulsions positives (joie, affection, excitation sexuelle, jeux)
L’adhérence excessive à la routine et au rituel
La difficulté à reconnaître ses propres faiblesses, ou à exprimer facilement ses propres sentiments ou besoins.
95
Q

Définir le schéma Idéaux exigeants

A

La conviction que l’on doit s’efforcer d’atteindre et de maintenir un niveau de perfection dans notre comportement ou notre performance représente un idéal destiné à éviter les critiques. Ces exigences amènent à une tension constante; s’arrêter dans nos efforts ou se détendre devient impossible. Une critique constante de soi-même et des autres est effectuée. Par conséquent nous souffrons des déficits de plaisirs, détente, santé, estime de soi, satisfaction personnelle et relations interpersonnelles. On peut distinguer :

Le perfectionnisme, importance excessive attachée aux détails et sous-estimation de sa propre performance.
Des règles rigides; l’importance du devoir. Ces règles s’appliquent à de nombreux aspects de la vie : morale, culture, religion.
Préoccupation constante de temps et d’efficacité : toujours faire plus et mieux.
96
Q

Définir le schéma Punition

A

La tendance à se montrer intolérant, très critique, impatient et à « punir » les autres, et soi-même, si nous n’atteignons pas le niveau de perfection que l’on exige. Ceci entraîne : la difficulté à pardonner les erreurs ou les imperfections – en soi ou chez les autres – ; l’incapacité de considérer les circonstances atténuantes ; et un manque d’empathie, de flexibilité, ou l’incapacité d’admettre un autre point de vue.

97
Q

Quelles sont les trois stratégies qui contribuent au maintien dans le temps des schémas?

A

capitulation , fuite, compensation

98
Q

Définir la capitulation face aux schémas

A

La personne pense, ressent et réagit selon son schéma. Elle juge incorrectement les gens et les circonstances d’une façon qui renforce les croyances reliées à son schéma. Elle crée des situations et choisit des relations qui entretiennent son schéma. Diverses distorsions cognitives maintiennent les jugements erronés. Par exemple, l’attention sélective consiste à ne voir que les faits qui confirment le schéma.

L’interprétation de la réalité peut être biaisée de façon à se conformer aux schémas. Il est fréquent de recréer et de rechercher les contextes familiers dans lesquels nous avons grandi. Par exemple, la personne qui a le schéma d’imperfection trouve naturel de tolérer des gens qui la critiquent, ce qui maintient son schéma. Elle se comporte de telle sorte qu’on continue à la critiquer et à la déprécier. De même, l’apparente froideur de la personne qui a un schéma d’exclusion influe sur l’accueil que lui font les gens. La personne qui a un schéma d’abandon (croyance qu’elle est toujours susceptible d’être abandonnée) trouve souvent naturel d’investir dans la relation avec un partenaire qui craint de s’engager.

99
Q

Définir la fuite ou l’évitement face aux schémas

A

La personne évite de penser à des questions reliées au schéma et évite les situations qui peuvent activer le schéma et faire vivre des sentiments négatifs de tristesse, de honte, d’anxiété ou de colère. Elle est souvent inconsciente de l’existence de son schéma, mais elle le nie.

La personne avec un sentiment d’imperfection peut fuir l’intimité.
La personne avec un schéma d’exclusion peut fuir les rassemblements, les réunions de travail, les congrès, les fêtes.
La personne ayant le schéma d’échec peut fuir le travail, les études et les nouveaux projets.
La personne avec un schéma de dépendance peut fuir les situations où elle doit faire preuve d’autonomie.

Ces évitements empêchent de tester ses schémas et de les modifier graduellement.

100
Q

Définir la compensation face aux schémas?

A

La personne pense et réagit de façon opposée à son schéma. Cependant ses comportements sont souvent trop extrêmes et contribuent à maintenir son schéma.

Par exemple, la personne avec un schéma de carence affective peut tellement réclamer d’attention qu’elle éloigne les autres et se retrouve encore plus privée d’affection. Une personne peut développer un sentiment de supériorité qui est à l’opposé du sentiment d’imperfection vécu dans l’enfance. Elle peut consacrer beaucoup d’énergie à son prestige et à sa situation sociale et choisir ses relations de façon à se sentir supérieure. Cette contre-attaque empêche toutefois, entre autres, l’intimité.