Item 262 - Lithiase urinaire Flashcards

1
Q

Épidémio rapide de la lithiase urinaire (sex ration, âge moyen, prévalence en France,..)

A

Lithiase urinaire : en constante ➚ dans les pays industrialisés = prévalence annuelle x 3 en 40 ans → ➚ de la consommation en sel/sucre/protéines animales et insuffisance des apports hydriques.

En France =
- prévalence : touche près de 2 millions de personnes
- sex ratio : 2H pour 1F
- récidive dans 50% des cas à 5 ans et 70% des cas à 10 ans en l’absence de ttt étiologique
- âge moyen = 40 ans chez la femme, 35 ans chez l’homme

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2
Q

Lithogénèse = ? + cite qques types de calculs

A

cf photo

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3
Q

Quels sont les facteurs favorisant une lithiase urinaire ?

A
  1. Facteurs alimentaires:
    * apports alimentairesexcessifs:
    produits laitiers → favorisent l’hypercalciurie
    protéines animales → favorisent l’hypercalciurie
    sel → favorise l’hypercalciurie, bloque les inhibiteurs de la cristallisation
    alitements riches en oxalate → chocolat, fruits secs, épinards, oseille, rhubarbe, thé, bonbons dont la gélatine est riche en hydroxyproline précurseur de l’oxalate)
    purines → abats, charcuterie…
    sucres rapides comme le fructose → favorisent l’hypercalciurie, l’hyperuricurie
    * diminution de la consommation de fibres alimentaires
    * diurèse insuffisante par insuffisance des apports liquidiens
  2. Facteurs familiaux:
    histoire familiale chez > 1/3 % des sujets lithiasiques
    cystinurie → la + fréquente des maladies lithiasiques d’origine génétique

1. Infection urinaire:**
Germes «uréasiques» : Proteus mirabilis, Klebsielle et Pseudomonas aeruginosa → possèdent une enzyme uréase civant l’urée urinaire en une matrice protéique (ammoniac et CO2) sur laquelle précipitent les sels minéraux pour former des calculs phospho-ammoniaco-magnésiens
Souvent à l’origine de calculs coralliformes= calculs ayant radiologiquement une forme de corail car ils moulent le pyélon, les calices et tiges calicielles = calculs complexes du rein

  1. Anomalies du pH :
    pH ⊥ des urines = 5,8
    pH acide (≈ 5) → favorise phosphatation des calculs (acide urique, cystine, oxalate de calcium)
    pH alcalin (≈ 7) → favorise la lithiase: infectieuse, phosphocalcique
  2. Anomalies anatomiques :
    -> des reins ou de la voie excrétrice favorisant la stase urinaire : syndrome de jonction pyélo-urétérale / diverticule caliciel / rein en fer à cheval / méga-uretère / reflux vésico-urétéral…
  3. Médicaments :
    peu fréquents (1% des cas) mais fréquence mésestimée
    INDINAVIR (Crixivan®) et ATANAVIR = antiprotéases utilisée dans les trithérapies anti-VIH
    + rarement COTRIMOXAZOLE, ALLOPURINOL ou AMIODARONE et diurétiques thiazidiques
    → radiotransparents ⚠️ (donc non visibles à l’ASP et peu visibles en TDM)
    **
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4
Q

Définition d’une crise de colique néphrétique ?

A

= syndrome douloureux (lombaire, unilatéral, irradiant) dû à la mise en tension brutale des voies excrétrices urinaires
–> Augmentation de la pression dans les voies excrétrices liée à deux facteurs principaux :
Oedème généré au contact du calcul par effet irritatif → va à la fois favoriser la rétention d’urines sus-jacentes et bloquer d’avantage la progression du calcul
Stimulation de la synthèse intra-rénale de prostaglandines E2 (PGE2) vasodilatatrices sous l’effet de l’hyperpression intra-cavitaire

→ calcul ≠ colique néphrétique ⚠️ (calcul n’est qu’une cause de CN)

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5
Q

Qu’est ce qu’une colique néphrétique compliquée ? (facterus liés au terrain ? signes de gravité ?)

A
  1. Liée au terrain :
    Grossesse
    Insuffisance rénale chronique
    Rein transplanté
    Rein unique
    Uropathie connue
    Patient VIH+ traité par antiprotéases

1. Avec signes de gravité :
Fièvre
Oligoanurie / insuffisance rénale
Douleur résistante au traitement médical bien conduit

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6
Q

Sémio d’une crise typique = ?

A
  • Douleur lombaire : intense, brutale, sans position antalgique, unilatérale, irradiant de haut en bas le long des uretères et aux OGE, évoluant par crise paroxystique, avec agitation, anxiété
  • SFU : pollakiurie, brûlure mictionnelle, hématurie (microscopique ou macroscopique)
  • Iléus réflexe : N/V, arrêt du transit voire tableau pseudo-occlusif
  • Fosse lombaire sensible à la palpation et la percussion ± tendue (rein dilaté)
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7
Q

Etiologie d’une crise de colique néphrétique = ?

A

Dans 90% dû à un calcul dans l’uretère. Mais peut être dû à un obstacle :
Obstacle mettant en tension les cavités pyélo-calicielles
* ➢ Extra-luminale: Adénopathies, …
* ➢ Pariétale: * Tumeur urétérale, …
* ➢ Endo-luminale :* Calcul, …

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8
Q

Décris les différents types de colique néphrétique compliquée

A

CN compliquée =
* CN fébrile ou PNA obstructive
* CN anurique
* CN hyperalgique
-> * nécessite Hospit + avis spécialisé + drainage chirurgical des urines en U-RGENCE 🚨

=>
* CNA simple : Apyrexie, BU avec hématurie microscopique (⦰ leuco, ⦰ nitrite), abdomen souple (± météorisé). Résolutif sous ttt médical bien conduit.
* CNA fébrile = Pyélonéphrite aiguë obstructive : urines infectées en amont d’un calcul obstructif. Fièvre, voire sepsis/choc septique → ECBU et Hémoculture.
* **CNA anurique = IRA fonctionnelle septique ou obstructive **(calculs bilatéraux ou rein unique). Troubles ioniques fréquents (hyperkaliémie, acidose).
* CNA hyperalgique = douleur non calmée par ttt antalgique bien conduit (AINS, morphine IV)
* Forme atypique :
* * Crise atypique : douleur sourde, chronique dans fosses lombaires, localisation aux irradiations, irritation vésicale
* CNA avec signes digestifs prédominant → tableau pseudo-occlusif
* CNA non lithiasique (20%) → tumeur rénale (caillotage), sténose urétérale ou compassion extrinsèque (tumeur du petit bassin, adénopathie, dextrorotation utérus pendant grossesse*)

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9
Q

Cause d’oligo-anurie dans une crise de colique néphrétique ??? 3 cas de figure

A
  • soit IRA obstructive sur calcul bilatéral
  • soit IRA obstructive sur calcul sur rein unique
  • soit IRA fonctionnelle sur choc septique
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10
Q

Quels sont les diagnostics différentiels de la colique néphrétique ?

A

Affections uro : Pyélonéphrite aigue, infarctus rénal, nécrose papillaire, douleur scrotale aigue

Affections non uro :
- Fissuration d’un anévrisme de l’aorte ou de ses branches
- dissection aortique
- GEU
- torsion kyste ovarien
- torsion cordon spermatique
- affections iléocoliques et appendiculaires (infacrtus mésentérique)
- pancréatite aigue
- colique hépatique
- penumopathie basale
- lombalgie aigue

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11
Q

Qu’est ce qu’un syndrome de la jonction pyélo-urétérale ? (SJPU)

A
  • 2e cause de CN:
    Primaire : achalasie de la paroi urétérale
    Secondaire : fibrose de la jonction (chirurgie/maladie)
  • = Malformation d’un segment de l’uretère à la jonction entre bassinet et uretère proximal : obstacle transitoire puis permanent, le plus souvent dû à un pédicule rénal supplémentaire du pôle inférieur, responsable de crises de coliques néphrétiques
  • TDM : dilatation des cavités pyélocalicielles avec uretère fin
    Obstruction confirmée à la scintigraphie au MAG3
  • ttt chirurgical : pyéloplastie
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12
Q

Colique néphrétique dans le cas de la grossesse : quelles sont les particularités ?

A
  • Risque ➚ par : hypotonie cavités pyélocalicielles et urétérale (++ à droite), hyperCaU, glycosurie
  • Particularités :
    Privilégier l’échographie des voies urinaires au scanner +/- ASP
    Ttt antalgique simple (AINS strictement contre-indiqué au 3ème trimestre)
    Ttt curateur après la grossesse (LEC formellement contre-indiquée)
    Risque de MAP : expulsion spontanée le plus souvent sinon drainage jusqu’à la naissance
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13
Q

Quels examens complémentaires ?

A
  • BU/ECBU → infection urinaire ?
  • Bio avec créatininémie → insuffisance rénale ?
  • Imagerie par TDM non injecté (ou couple ASP-écho) →
    affirmer le diagnostic (dilatation voie excrétrice supérieure, visualisation calcul)
    évaluer la gravité (reine unique, …)
    préciser les chances d’expulsion spontanée du calcul, réels pour un diamètre < 6mm, et la morphologie du haut appareil
    (+ aide aux diagnostics différentiels)
    • prise de constantes (TA, FC, T°), heure et quantité de la dernière miction
    • iono urée créat NFS CRP, + ßHCG chez les femmes + Hémoc si fièvre
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14
Q

Place de l’échographie réno-vésicale ?

A
  • Visualisation du calcul (surtt à la jonction pyélo-urétérale et urétéro-vésicale, et si réalisée à vessie pleine) : image hyperéchogène avec cône d’ombre postérieur (≥ 4mm)
  • Confirmation diagnostique : dilatation des cavités pyélocalicielles et/ou de l’uretère → La dilatation peut n’apparaître qu’après quelques heures (20-30% des cas)
  • explore très mal les autres portions de l’uretère ⚠️
  • Au doppler :
    asymétrie des index de résistivité des reins (↑ en cas de CN)
    anomalie du jet urétéral dans la vessie (↓ ou nul du côté douloureux)
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15
Q

Place du TDM sans injection ?

A

TDM AP** sans injection**: = Examen de référence pour le diagnostic positif

  • Visualisation de tous les calculs : très grande Se (96%) et Sp (98%)
  • Signes indirects :
    Dilatation des cavités pyélocalicielles
    Infiltration de la graisse péri-rénale ou péri-urétrale
    Epaississement de la paroi urétérale en regard du calcul (rim sign)
  • Mesure de la densité Hounsfield du calcul : orientation sur le type de calcul
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16
Q

Place de l’uroscanner ? (et différence avec TDM sans inj ?)

A

Uroscanner: = TDM TAP avec injection de PDC et clichés tardifs
* Examen de référence pour le diagnostic étiologique !!!
* si ⦰ allergie aux PDC et ⦰ IRénale⚠️
* Signe direct d’obstruction : retard à la sécrétion de produit de contraste
nécessaire avant geste uro invasif pour ttt de calculs → morpho voies urinaires et caractéristiques (taille, forme, topographie, densité) du calcul
tout patient lithiasique doit avoir ≥ 1x dans sa vie un uroTDM (connaître anatomie voie excrétrice)
→ Uro-IRM si CI = quasiment jamais utilisée, prescrite chez:
femme enceinte
Insuffisant rénal
allergique aux PDC
ne montre PAS les calculs mais des signes d’obstruction ⚠️

17
Q

Place de l’Uro-IRM ?

A

→ Uro-IRM si CI au scanner / injection = quasiment jamais utilisée, prescrite chez:

  • femme enceinte
  • Insuffisant rénal
  • allergique aux PDC

ne montre PAS les calculs mais des signes d’obstruction ⚠️

18
Q

Quand réaliser un bilan étiologique avec uro/néphro ?

A

À distance de tout épisode aigu ⚠️
→ Systématique dès le 1er épisode lithiasique, réalisé à distance > 1 mois d’un épisode aiguë ou d’un geste urologique

19
Q

Quel est le bilan étiologique demandé ?

A
  • Bilan sanguin avec :
    créat, urée, calcémie, glycémie, bicar, phosphore,
  • Bilan sur urines des 24H: créat, Na, urée, acie urique,…
  • bilan des urines du matin (à jeun): pH, densité, ECBU
  • **Analyse morpho-constitutionnelle du calcul **
  • Bilan morpho : TDM voire uro-TDM
20
Q

Quelle est l’évolution possible après une crise de colique néphrétique ?

A

Simple vs compliquée

Simple =

  • Elimination du calcul par les voies naturelles : taille ≤ 4mm (80%), position uretère distal (70%), moyen (40%), proximal (20%), si non évacuée après 4 semaines : peu de chance
  • Persistance mais asymptomatique
  • Dissolution spontanée pour les calculs uriques si alcalinisation des urines

Compliquée =

  • obstruction
  • infection
  • récidive: hors ttt Sp de la lithiase urinaire → 50% des calculs récidivent à 5 ans et 70% à 10 ans
21
Q

ttt d’une CN simple = ?

A

→ Traitement médical symptomatique en ambulatoire
→ objectif = traiter la douleur (guide par EVA)

  • AINS IV = kétoprofène (Profénid®) (AMM, le seul pr IV) : 100mg IVL sur 30min, max 3x/jour
    attention aux CI !!
  • Antalgique: **Paracétamol en association aux AINS ± Tramadol
    ± antispasmodique (Spasfon®) en IV
    **+/- Morphinique IV (chlorhydrate de morphine) titration, si CI ou résistance aux AINS ou douleur d’emblée importante
  • Apports hydriques adaptés à la soif en cours de phase douloureuse, puis hyperhydratation en dehors (aide à éliminer le calcul)
  • Tamisage des urines : récupération de calcul pour analyse spectrophotométrique
  • +/- alpha-bloquant : Hors AMM +++ TAMSULOSINE et SILODOSINE → semblent donner des résultats ⬄ Ø recommandés par les calculs > 10 mm ⚠️ (expulsion spontanée = exceptionnelle)
    **
22
Q

Ttt d’une CN compliquée = ?

A

→ Hospitalisation en urologie : VVP, rééquilibration hydroélectrique + bilan préopératoire et CPA

**Ttt chirurgical **= drainage des urines du haut appareil urinaire (sous AG) : sonde (montée sous contrôle fluoroscopique et par voie endoscopique) pouvant être:
* interne = endoprothèse (= sonde JJ): boucle supérieure au niveau du pyélon et boucle inférieure dans la vessie, le + souvent sous AG, après avoir vérifié l’abs d’hyperkaliémie menaçante !!! (nécessite correction préalable)
* externe = sonde urétérale: uniquement utilisée en cas d’urines pyéliques purulentes ou épaisses, extériorisée par voie urétérale → permet d’avoir un contrôle sur la qualité du drainage
-> conversion en sonde JJ réalisée après 48h d’apyrexie !!

En cas d’échec de drainage des urines par voie naturelle → Néphrostomie percutanée
réalisée ss contrôle écho voire TDM(pose nécessitant cavités pyélocalicielles dilatées +++)
sous AL
CI : ttt AC ou de troubles de l’hémostase

Si pyélo obstructive :
Antibiothérapie double IV (après prélèvements) = C3G + aminoside : adapté secondairement, relai oral après 48h d’apyrexie, durée de 10 à 21 jours avant drainage
Contre-indication au kétoprofène (risque d’abcès majoré)
Traitement du calcul à 1 mois (soit 2 semaines après fin de l’antibiothérapie)

23
Q

Chance d’explusion spontanée d’une lithiase = ?

A

= 90% de chance si calcul ≤ 4 mm, chance quasi-nulle si ≥ 8 mm

24
Q

Traitement d’une lithiase ? (hors ttt colique néph ? puisque je le rappelle CN différent de calcul !!)

A

Calcul rénal
- si asymptomatique ET > 5mm = surveillance par echo/ASP
- si > 5mm = ttt < 20mm par LEC ou urétéroscopie, si > 20mm ttt par néphrolithotomie percutanée

Calcul urétéral
- < 10 mm = ttt médical, si échec à 4 semaines = LEC ou urétéroscopie
- > 10 mm = urétéroscopie

cf tableau résumant les techniques dans fiche

25
Q

Quelles sont les Mesures Diététiques Générales ?

A
  • Diurèse > 2 L/jour
  • Boissons à répartir tout au long de la journée
  • Alimentation :
    Normalisée en sel (7-8 g/j) et protéines animales (< 1 g/kg/j)
    Limiter la prise excessive d’aliments riches en oxalate et les boissons sucrées
  • Augmentation des fibres
  • Activité physique
26
Q

Quelles sont les Mesures Diététiques Particulières ? selon type de calcul

A

calculs uriques:
alcalinisation des urines (eau de VICHY ou citrate de K+) avec objectif pH = 6,5-7
régime pauvre en fructose et en purines

calculs phospho-ammoniaco-magnésien (PAM):
suppression des boissons alcalines
acidifications des urines (acide phosphorique)

calculs de cystine:
alcalinisation des urines (pH urinaire devant être > 7,5)
boissons abondantes (diurèse > 3L/j)

27
Q

Est-ce qu’on injecte le scanner dans une recherche de colique néphrétique ?

A

Non pas besoin, on peut visualiser le calcul sans ! On injecte si on veut faire un diagnostic étiologique ! donc pas en urgence, plutôt à distance

28
Q

Pourquoi on met des AINS dans une crise de colique néphrétique simple ?

A

2 actions :
1. Diminuer l’inflammation liée à la CN
2. vasoconstriction artériole afférente, et vasodilatation de l’efférente -> ça diminue la filtration glomérulaire

29
Q

Restriction hydrique dans CN ?

A

Non pas de preuve de son intérêt, il faut dire au patient de boire à sa soif pendant la crise. Bien s’hydrater ensuite à distance, mais pas pdt la crise psq hyperdiurèse serait plutôt délétère pendant la crise justement.