Item 144 Flashcards
Infections sans fièvre
Toxi-infections : choléra, tétanos, botulisme ·
Infections chroniques : ostéite, sinusite…
infection avec hypothermie
BGN
Un score d’évaluation rapide permet de repérer rapidement les patients septiques qui ont un mauvais pronostic et nécessiteraient un transfert en unité de soins intensifs, le quickSOFA (qSOFA). Selon ce score, un patient septique est à risque d’évolution péjorative si au mois 2 des signes parmi les 3 suivants sont présents :
Pression artérielle systolique ≤ 100 mm Hg
Rythme respiratoire ≥ 22/min
Score de Glasgow < 15
un qSOFA ≥ 2 doit faire :
· prendre des mesures de monitoring de la tension artérielle,
· faire prélever des gaz du sang artériel,
· évaluer le SOFA, · contacter un réanimateur pour avis.
indication scan TAP
fièvre aigue
signe de gravité
pas de point d’appel
Chaque degré au-dessus de 37°C augmente les pertes hydriques de
400 mL/j.
Chaque degré au-dessus de 37°C augmente la fréquence respiratoire et la fréquence cardiaque de
10 battements/min.
Le diabétique, surtout mal équilibré, est particulièrement exposé aux infections à
Staphylococcus aureus (rechercher une porte d’entrée cutanée, notamment une plaie de pied) et aux infections du site opératoire.
Cirrhose Les infections bactériennes représentent ¼ des décès chez ces patients. Les infections invasives à
Streptoccocus pneumoniae sont fréquentes. Penser à une infection du liquide d’ascite
Dialyse Les bactériémies à
Staphylococcus aureus ou à staphylocoque coagulase négative, volontiers résistants à la méticilline, sont fréquentes.
Toxicomanie intraveineuse Les staphylocoques dominent les étiologies, mais les infections à
Pseudomonas aeruginosa et à Candida sp. sont également possibles.
Déficit de l’immunité humorale : 3
hypogammaglobulinémie, splénectomie, asplénisme (myélome, drépanocytose).
Les bactéries encapsulées sont particulièrement fréquentes et responsables d’infections sévères
3 germes encapsulés
(Streptoccocus pneumoniae, Neisseria meningitidis, Haemophilus influenzae
A evoquer si VIH et > 200 CD4
infections bactériennes, notamment à Streptoccocus pneumoniae, dominent.
A évoquer si VIH et < 200 CD4
infections opportunistes
Neutropénie de courte durée : germes
les infections sont liées aux entérobactéries, et aux cocci Gram positif (staphylocoques, streptocoques, entérocoques).
Longue durée : plus des agents infectieux cités ci-dessus s’ajoutent Pseudomonas aeruginosa et certaines infections fongiques (Candida, Aspergillus).
Examens complémentaires de première intention devant une fièvre persistant plus de 72 h sans étiologie évidente :
Dans les 3 premiers jours, si le bilan clinique est négatif (ni éléments de gravité ni orientation étiologique), rassurer le patient, et le revoir 48 heures plus tard si la fièvre persiste.
L’absence de foyer infectieux n’est pas une indication d’antibiothérapie. Les antibiotiques ne sont pas un test diagnostique.
Entre J3-J5, la probabilité d’une virose simple est moins élevée ; si le bilan clinique reste négatif, certains examens complémentaires doivent être pratiqués pour orienter le bilan étiologique :
Numération globulaire, formule sanguine Ionogramme sanguin,
urémie, créatininémie
Bilan hépatique
Lactatémie, TP : si signes de gravité
Bandelette urinaire
Hémocultures prélevées avant antibiothérapie
Radiographie pulmonaire de face, debout idéalement (si l’état du patient, notamment hémodynamique, le permet
Présence de signes de gravité Les étiologies les plus fréquentes de sepsis sont d’origine pulmonaire, urinaire, et abdominale. La présence de signes de gravité sans point d’appel évident impose donc, outre la réalisation des examens de 1reintention,
un scanner thoraco-abdomino-pelvien en urgence, une fois le patient stabilisé, et après avoir débuté une antibiothérapie probabiliste et un remplissage vasculaire
Syndrome d’hyperthermie / cause de fièvre sans infection
Coup de chaleur : exercice physique dans des conditions de température élevée.
Personne âgée dépendante et polymédiquée en période de canicule.
Causes médicamenteuses : syndrome malin des neuroleptiques, inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS), antiparkinsoniens
Endocrinopathies (exceptionnellement) : thyrotoxicose, phéochromocytome
Les antipyrétiques sont ils systématiques en cas de fièvre ?
NON, seulement si mauvaise tolérance