Introduction aux dépendances Flashcards

1
Q

Au cours des 40 dernières années, l’intervention dans le domaine des dépendances a
évolué en suivant trois tendances centrales. Lesquelles?

A
  • La responsabilisation de l’individu.
  • La mobilisation des acteurs du milieu.
  • La prévention accrue des problèmes sociaux.
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2
Q

Qu’est-ce que la responsabilisation de l’individu?

A

L’accent est mis sur les capacités d’autorégulation des conduites par l’individu. Celui-ci est amené à adopter un rôle actif dans son cheminement

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3
Q

Qu’est-ce que la mobilisation des acteurs du milieu?

A

Dans la perspective de mieux s’adapter aux besoins spécifiques des individus, l’intervention doit miser sur les forces du milieu, du réseau social et de l’environnement.

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4
Q

Qu’est-ce que la prévention accrue des problèmes sociaux?

A

Le dépistage et l’intervention précoce auprès des groupes ou des individus présentant un risque de développer des comportements problématiques occupent une place primordiale dans les services de santé.

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5
Q

Quelles sont les deux principales conceptions de la dépendance ont influencé ce champ d’intervention?

A
  • L’approche de la maladie

- L’approche du style de vie

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6
Q

Quel est le postulat de base de l’approche de la maladie?

A

La dépendance est une maladie incurable qui dure toute la vie. Les symptômes sont chroniques et se développent progressivement.

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7
Q

Quels sont les caractéristiques de l’approche de la maladie?

A

– La consommation est incontrôlable: l’individu présente une dépendance physique et des prédispositions génétiques qui entraînent une perte de contrôle inévitable envers la substance
– Le consommateur est perçu comme une victime de sa maladie
– La solution à la dépendance consiste à admettre son impuissance face à la consommation du produit et à se résigner à l’abstinence totale

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8
Q

Quels groupes se basent sur l’approche de la maladie?

A

Les groupes anonymes d’entraide en 12 étapes, tels que les Alcooliques Anonymes (AA) et les Gamblers Anonymes (GA).

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9
Q

Quels sont les critiques de l’approche de la maladie?

A

Cette approche confère peu de pouvoir à l’individu à l’égard des facteurs environnementaux et personnels influençant sa dépendance.

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10
Q

Quel est le postulat de base de l’approche du style de vie?

A
  • La personne peut résoudre son problème de dépendance en changeant son style de vie et sa façon d’être en relation avec les autres
  • La personne dépendante a le choix: l’abstinence ou la consommation contrôlée
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11
Q

Quels sont les caractéristiques de l’approche du style de vie?

A

– La consommation est une façon de composer avec les évènements de vie
– La consommation est une habitude apprise dans l’environnement
– La consommation est une mauvaise stratégie d’adaptation utilisée par la personne pour gérer les événements de vie, les émotions, les stresseurs, etc.
– La solution serait de développer de nouvelles habiletés et stratégies d’adaptation qui soient saines et qui pourraient remplacer la consommation
– L’individu dépendant à une substance « s’accroche » au sentiment de soulagement que lui procure la consommation de la substance

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12
Q

Quels sont les critiques de l’approche du style de vie?

A

La résolution du problème dépend de la motivation de la personne à s’en sortir

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13
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de risque ?

A

Élément (ou caractéristique) qui augmente la probabilité qu’un trouble ou un problème ne survienne et qui augmente la probabilité que ce trouble/problème soit plus grave ou de longue durée

Attention: Le fait de présenter un facteur de risque n’entraîne pas automatiquement le développement d’une dépendance

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14
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de protection ?

A

Élément (ou caractéristique) qui contribue à l’adaptation positive d’une personne en situation d’adversité ou malgré la présence de facteurs de risque

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15
Q

Qu’est-ce que l’impulsivité ?

A
  • L’impulsivité est un trait de personnalité caractérisé par l’adoption directe d’un comportement par un individu sans que celui-ci ne pense aux conséquences de ses actes
  • Eysenck et Eysenck ont lié l’impulsivité à une prise de risque, un manque de planification mentale et une prise de décision rapide
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16
Q

Qu’est-ce que la comorbidité ?

A

Lorsqu’au moins deux troubles psychiatriques sont présents chez un même individu au
même moment

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17
Q

Vrai ou faux? Les troubles liés aux substances impliquent des changements dans les circuits neuronaux.

A

Vrai. Lorsqu’il est question de substances psychoactives, le système dopaminergique est activement sollicité.

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18
Q

En quoi constitue le système dopaminergique?

A

Le circuit de la récompense et des punitions qui gère les désirs, le plaisir et les émotions.

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19
Q

Comment le système dopaminergique crée la dépendance?

A

C’est en agissant sur les voies neuronales de ce système et en augmentant, directement ou indirectement, l’activité des neurones dopaminergiques que les drogues créent la dépendance.

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20
Q

Qu’est-ce qu’entraîne la prise chronique de drogues?

A

La prise chronique de drogues entraine une activation anormale et répétée du circuit dopaminergique (hyper dopaminergie)

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21
Q

Comment réagissent les systèmes en lien avec l’hyper dopaminergie?

A

Des systèmes compensateurs (mécanismes opposants) sont activés pour tenter de diminuer cette surstimulation.

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22
Q

Comment les drogues réagissent sur les neurotransmetteurs?

A

Les drogues se fixent aux récepteurs, altèrent leur fonctionnement en mimant l’action des neurotransmetteurs naturels et affectent directement le circuit du plaisir, ce qui crée les effets délétères de dépendance.

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23
Q

Vrai ou faux? L’étiologie de la dépendance est multifactorielle?

A

Vrai. La dépendance ne peut être expliquée par la présence d’un seul facteur de risque.

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24
Q

Que résume le modèle d’Olievenstein (modèle étiologique général)?

A

Il résume les éléments impliqués dans le développement de la dépendance à une substance. Il peut toutefois être généralisé à toutes les dépendances

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25
Q

Quelle est la combinaison de facteurs résultant une dépendance selon le modèle étiologique général?

A

La dépendance résulte de la combinaison de facteurs liés à l’individu, à un produit et à l’environnement.

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26
Q

Vrai ou faux? La part que joue chacun des trois

facteurs dans l’apparition d’une dépendance (individu, produit, environnent) est semblable selon l’individu.

A

Faux. La part que joue chacun des trois facteurs dans l’apparition d’une dépendance est variable selon l’individu

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27
Q

Que comprend le facteur «Individu» dans le modèle étiologique général?

A
  • Facteursgénétiques
  • Facteursbiologiques
  • Facteurspsychologiques
  • Facteurspsychiatriques
  • Évènementsdevie
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28
Q

Que comprend le facteur «Produit» dans le modèle étiologique général?

A
  • Propriétéaddictives
  • Capacitéduproduitàinduiredestroublespsychologique, physiquesetsociaux
  • Statutsocialduproduit
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29
Q

Que comprend le facteur «Environnement» dans le modèle étiologique général?

A

• Facteursfamiliaux (Fonctionnementfamilial,liens
familiaux/Consommationdanslafamille/éducation/styleparental)
• Facteurssociaux (Groupesocial/Marginalité,délinquance/Amis)

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30
Q

À quoi servent les approches théoriques en dépendance? (3)

A
  • Comprendre le développement et le maintien des troubles
  • Élaborer des stratégies et techniques thérapeutiques pour évaluer et intervenir au plan psychologique auprès des personnes présentant une dépendance
  • Élaborer des stratégies préventives pour la population générale ou pour une clientèle ciblée
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31
Q

Au cours de l’évaluation, comment les informations sont habituellement recueillies?

A

Par le biais d’entrevues individuelles et la passation de questionnaires.

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32
Q

Quel est l’outil diagnostique incontournable à l’évaluation psychologique?

A

Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM). (obviously!)

33
Q

Globalement, à quoi vise l’évaluation psychologique?

A

À établir une compréhension clinique complète de la problématique et à émettre des hypothèses quant aux:
•Facteurs prédisposants
• Facteurs précipitants
• Facteurs de maintien

34
Q

Qu’est-ce que les facteurs prédisposants?

A

Éléments de l’histoire personnelle susceptibles d’avoir

fragilisé l’individu. Le concept de facteurs prédisposants s’apparente à celui de facteurs de risque individuels

35
Q

Qu’est-ce que les facteurs précipitants?

A

Éléments déclencheurs, stresseurs identifiables dans les mois précédent l’apparition du problème

36
Q

Qu’est-ce que les facteurs de maintien?

A

Mécanismes ou comportements qui contribuent à la

persistance du problème dans le temps

37
Q

Plus spécifiquement, une bonne évaluation de la dépendance permet de répondre à six
catégories de questions. Lesquelles?

A

1) Questions concernant le(s) produit(s) ou les comportements.
2) Questions concernant les circonstances du comportement addictif.
3) Questions concernant les conséquences du comportement.
4) Questions concernant les avantages et les inconvénients.
5) Questions concernant l’ambivalence face au changement.
6) Questions concernant les solutions déjà essayées.

38
Q

À quoi s’intéresse l’approche motivationnelle?

A

Davantage à l’intervention psychologique qu’à la compréhension du développement du trouble

39
Q

À quoi vise les stratégies motivationnelles?

A

À tirer profit du potentiel de changement d’un individu par le biais d’interactions empreintes d’empathie, de non-confrontation et de compréhension

40
Q

Quelle l’approche basée sur le modèle de Prochaska et DiClemente qui illustre les étapes par lesquelles une personne doit passer lorsqu’elle opère un changement de comportement? Quelles sont ces étapes?

A

L’approche motivationnelle. Les étapes sont:

1) La précontemplation
2) La contemplation
3) La préparation
4) L’action
5) Le maintien
6) La rechute

41
Q

Comment se trouve une personne au stade de la précontemplation?

A

La personne n’a pas l’intention de modifier son comportement. Elle peut être dans le déni et ne pas être consciente des conséquences négatives de son
comportement

42
Q

Qu’est-ce qu’un précontemplateur réticent?

A

Le précontemplateur réticent : Résiste passivement au changement, évite l’inconfort du changement

43
Q

Qu’est-ce qu’un précontemplateur rebelle?

A

Le précontemplateur rebelle : Souvent très investi dans le comportement cible. Il est très au courant des enjeux de ce comportement mais n’aime pas se faire dire quoi
faire. Il peut paraître hostile et offre un argumentaire élaboré sur les raisons de ne pas changer

44
Q

Qu’est-ce qu’un précontemplateur rationnel?

A

Le précontemplateur rationnel : Il tend à minimiser les risques du comportement cible et veut argumenter à propos des raisons qui le motivent à ne pas changer

45
Q

Qu’est-ce qu’un précontemplateur résigné?

A

Le précontemplateur résigné : Il est dépassé par le problème et considère que le comportement cible a le dessus sur lui. Il croit qu’il n’y a plus d’espoir et qu’il est trop tard pour changer

46
Q

Comment se trouve une personne au stade de la contemplation?

A

La personne est ambivalente; elle oscille entre les avantages et les inconvénients liés au changement. Elle commence à reconnaître le problème et envisage de changer éventuellement. Elle récolte de l’information à cet effet. Elle n’est toutefois pas encore engagée dans un processus de changement concret.

47
Q

Comment se trouve une personne au stade de préparation?

A

Ce stade commence lorsque la personne décide de prendre les moyens nécessaires pour faire le changement et prévoit passer à l’action dans un futur rapproché. Elle se fixe des objectifs et est prête à demander de l’aide ou à intégrer un programme de soins. Être préparé à l’action ne signifie pas pour autant que toute forme d’ambivalence soit résolue. Le processus décisionnel continue tout au long du stade de préparation.

48
Q

Comment se trouve une personne au stade de l’action?

A

Il s’agit de la phase qui demande le plus de temps et d’énergie car la personne exerce un changement de comportement. Même à ce stade avancé du processus, la personne peut encore ressentir de l’ambivalence à
propos du changement. Elle peut avoir de la difficulté à s’insérer dans son nouveau style de vie et regretter ses anciennes habitudes.

49
Q

Comment se trouve une personne au stade de maintien?

A

La personne travaille à prévenir la rechute et à maintenir les gains acquis. Ce stade nécessite beaucoup de motivation car il demande un engagement maintenu. La durée est d’au moins 6 mois. Après quoi, la personne intègre le changement dans sa vie. Chez certains individus, maintenir le changement peut présenter le travail de toute une vie

50
Q

Comment se trouve une personne au stade de la rechute?

A

L’individu consomme de nouveau. N’implique pas nécessairement de refaire le cycle.

51
Q

Qu’est-ce que l’entretien motivationnel?

A

Méthode d’entrevue qui vise à résoudre l’ambivalence du client face au changement.

52
Q

Vrai ou faux? L’entretien motivationnel doit être considéré comme une psychothérapie.

A

Faux. Doit être considéré comme une manière d’interagir avec le patient.

53
Q

Quel est l’objectif de l’entretien motivationnel?

A

L’objectif est d’atteindre un état de motivation qui pousse à un changement de comportement. Ce changement doit émaner du client et non du thérapeute.

54
Q

Quels sont les principes directeurs de l’approche motivationnel?

A
  • Feedback
  • Responsabilité du changement qui appartient au client
  • Advice
  • Menu d’options thérapeutiques ou d’aide alternative est proposé au client
  • L’Empathie est au centre du style utilisé par le thérapeute
  • Self-efficacy - Sentiment d’efficacité personnelle est engendré et renforcé chez le client
55
Q

Quels sont le 2 phases de l’entretien motivationnel?

A

1) Avant la décision de changement (précontemplation et contemplation)
2) Après la décision de changement (préparation, action, maintien)

56
Q

Quels sont les objectifs avant la décision de changement l’entretien motivationnel?

A
  • Le rôle du thérapeute est d’aider à la motivation du client
  • Il ne s’agit pas de forcer le client à changer, mais plutôt de l’aider à peser les
    pour et les contre de chaque option
  • L’objectif est d’encourager le client à prendre le contrôle de sa situation
57
Q

Quels sont les objectifs après la décision de changement l’entretien motivationnel?

A

Le rôle du thérapeute est d’aider le client à élaborer un plan d’action, à identifier des obstacles et des réseaux de support dans son entourage
- Vise à augmenter le sentiment d’efficacité personnelle et à renforcer les accomplissements, ce qui permet le maintien du changement à long terme

58
Q

Quel approche combine les approches cognitive et comportementale?

A

Approche cognitive-comportementale

59
Q

Sur quoi met l’accent l’approche cognitive?

A

Sur le présent et s’intéresse particulièrement aux perceptions et pensées des individus dans différentes situations.

60
Q

Sur quels principes de base reposent l’approche cognitive(3)?

A
  • Les pensées ont une influence sur les émotions et les comportements
  • Les pensées peuvent être évaluées et remises en question
  • Les changement comportementaux peuvent découler d’une modification cognitive
61
Q

Qui est considéré comme le père de la thérapie cognitive? À quoi s’est-il intéressé?

A

Aaron T. Beck est considéré comme le père de la thérapie cognitive. Il s’est intéressé au traitement de la dépression et a constaté que celle-ci se caractérise surtout par des pensées négatives qui contribuent au maintien des symptômes.

62
Q

Que sont les pensées négatives qui contribuent au maintien des symptômes selon Asaron T. Beck.

A
Ces pensées sont connues sous le nom de 
triade cognitive de Beck et constituent des croyances fondamentales sur:
- Le Soi 
- Le Monde 
- Le Futur
63
Q

Qu’est-ce qu’inclut l’approche comportementale?

A

Inclut les modèles du conditionnement classique et du conditionnement opérant.

64
Q

Dans l’approche cognitive comportementale, qu’est ce que l’«événement»?

A

Il est le produit de différentes influences provenant de l’environnement et est perçu par les sens. L’événement peut être agréable, désagréable ou neutre
− Par exemple: Recevoir un compliment, perdre un emploi, etc.

65
Q

Dans l’approche cognitive comportementale, qu’est ce que l’«émotion»?

A

État affectif avec une durée et une intensité variable, accompagné de réactions physiologiques
− Par exemple: La colère, la joie, la tristesse, la culpabilité, etc.

66
Q

Dans l’approche cognitive comportementale, qu’est ce qu’un «comportement»?

A

Action observable et mesurable d’un objet ou d’un organisme vivant
− Par exemple: Consommer un verre de vin

67
Q

Dans l’approche cognitive comportementale, qu’est ce que les « réactions physiologiques»?

A

Modifications, souvent involontaires, de certains paramètres du fonctionnement d’un organisme vivant
− Par exemple: Trembler, se contracter, etc.

68
Q

Dans l’approche cognitive comportementale, qu’est ce qu’une «pensée»?

A

Phénomène cognitif ou façon dont un individu se parle à lui-même
L’ensemble des pensées = Discours intérieur
À l’intérieur de l’ensemble du discours intérieur, les individus ont également des pensées erronées, aussi appelées distorsions cognitives

69
Q

Selon Beck qu’est-ce que est une pensée erronées ou les distorsions cognitives?

A

Selon Beck (1963), il s’agit d’un contenu de pensées idiosyncratiques reflétant des conceptualisations irréalistes ou déformées.
− Par exemple: « Si je ne réussis pas parfaitement mon examen, c’est que je ne suis pas
compétent. »
− Par exemple: « Si je ne prend pas de la cocaïne avec mes amis, cela veut dire que je ne
suis pas aussi cool qu’eux et donc, que je vais me faire rejeter. »

70
Q

Qu’est-ce que le conditionnement classique?

A

Association répétée d’un stimulus neutre (conditionnel) avec un autre stimulus (inconditionnel) qui évoque une réponse (inconditionnelle), de sorte que le stimulus conditionnel, en vient avec le temps à
provoquer la réponse
La capacité du stimulus conditionnel à déclencher la réponse dépend, entre autres, de la fréquence à laquelle les stimuli conditionnels et inconditionnels ont été associés, de l’intensité du stimulus conditionnel et de l’état physiologique et psychologique de la personne au moment de l’exposition

71
Q

Qu’est-ce que le conditionnement opérant?

A

Ce type d’apprentissage se réalise comme une conséquence de l’action
Le sujet a tendance à répéter les comportements qui paraissent lui procurer des bénéfices ou qui lui
permettent d’échapper à des sensations désagréables (renforcement positif/négatif)

72
Q

Qu’est-ce que l’apprentissage social?

A

Une personne peut apprendre par imitation le comportement d’une autre personne. Ce processus est connu sous le nom de modelage

73
Q

Comment joue le rôle du modelage dans l’apprentissage ds dépendances?

A

Le modelage est fortement impliqué dans le développement des dépendances à l’adolescence. L’observation des pairs consommateurs avec lesquels l’individu est en interaction quotidienne permet un apprentissage rapide. Le modelage joue également un rôle dans le maintien de la dépendance car la consommation est parfois une condition pour conserver son statut au sein du groupe de pairs
Ce type d’apprentissage ne nécessite que peu d’expositions comparativement au conditionnement classique et opérant.

74
Q

Qu’est-ce la cognition?

A

La cognition est définie comme le processus d’obtention, d’organisation et d’utilisation de la connaissance intellectuelle.
La cognition implique une compréhension de la connexion entre la cause et l’effet, donc entre le comportement et les conséquences associées

75
Q

Associez attentes positives ET attentes négatives avec EFFETS DE LA CONSOMMATION, SEVRAGE et ABSTINENCE.

A

Les consommateurs développent des attentes positives envers les effets de la consommation de substances et des attentes négatives envers le sevrage et l’abstinence

76
Q

Selon le modèle de l’apprentissage cognitif, comment se fait l’apprentissage de la dépendance?

A

La chaîne de comportements est déclenchée pas un stimulus interne ou externe qui active des attentes. Ces attentes activent des pensées automatiques qui déclencheront l’envie de consommer. Il faudra d’autres pensées automatiques pour que le comportement de recherche de la substance se mette en œuvre et aboutisse à la consommation.

77
Q

Qu’est-ce que vise la prévention primaire?

A

Vise à limiter l’apparition des problèmes et de leurs répercussions.
Population cible: les personnes qui ne présentent pas le problème.

78
Q

Qu’est-ce que vise la prévention secondaire?

A

Vise à limiter la propagation ou l’aggravation des problèmes et de leurs répercussions ou à diminuer la prévalence de ces problèmes.
Préconise le dépistage précoce et les interventions brèves.

79
Q

Qu’est-ce que vise la prévention tertiaire?

A

Vise à limiter les conséquences résultant du problème, à diminuer la gravité des symptômes, l’altération du fonctionnement et la souffrance associée au problème.
Préconise la thérapie, les interventions de longue durée et la prévention de la rechute.