Introduction à l'immunologie : Immunité innée Flashcards
À quoi sert le système immunitaire ? Explique la vue d’ensemble. (Aborder ce qui peut être considéré comme anormales (cellules cancéreuses), greffes…)
Le système immunitaire en grand résumé reconnaît des anormalités dans les cellules par exemple et défend l’organisme. Par exemple, les cellules cancéreuses nouvelles qui sont reconnues par notre système comme différentes des cellules normales qui enclenchent la cascade immunitaire. Il y a aussi les rejets de greffes.
En bref, le système immunitaire protège l’organisme par l’intermédiaire de cellules, de protéines plasmatiques et de sécrétions.
C’est surtout un système fonctionnel plutôt qu’anatomique.
Quels 4 aspects distinguent l’immunité innée de l’immunité adaptative ?
Les deux types d’immunité protègent le corps humain, mais se distinguent par 4 critères :
1. Le type de cellules qui y participent
2. Spécificité de la réponse cellulaire
3. Les mécanismes pour éliminer les substances
nocives
4. Délai de réponse
Explique très très brièvement l’immunité innée et l’immunité adaptative.
Immunité innée :
- Réponse immédiate / rapide
- Non-spécifique à un antigène, réaction à plusieurs
antigènes (réagit à un large éventail de substances
étrangères, mais on dit quand même qu’elle réagit à
des familles de pathogènes ayant les mêmes
structures biochimiques).
- S’il n’y a pas de réponse inflammatoire immédiate
(immunité innée), y a pas de réponse mémoire
(immunité adaptative)
Immunité adaptative :
- Réponse lente / tardive
- Spécifique à un ANTIGÈNE d’un pathogène
- Activation des lymphocytes T et B
- Permet de générer une mémoire immunologique
Qu’est-ce que l’hématopoïèse ?
C’est le processus physiologique de production de cellules sanguines.
Explique l’hématopoïèse.
Au tout début, il y a la CELLULE SOUCHE HÉMATOPOÏÉTIQUE MULTIPOTENTE qui a un potentiel de propre renouvellement ou sinon elle génère des cellules PROGÉNITRICES.
Si elle ne se renouvelle pas elle-même, elle génère soit des cellules LYMPHOÏDES progénitrices qui génère ensuite des cellules tueuses (Cellules B et T et des cellules NK).
Si elle ne se renouvelle pas elle-même, elle peut aussi générer des cellules MYÉLOÏDES progénitrices qui génèrent ensuite d’autres cellules :
1. Mastocytes
2. Réticulocyte - érythrocytes (GR)
3. Mégacaryocytes - thrombocytes
4. Myéloblaste - basophile, oesinophile, neutrophile,
monocyte (monocyte génère les macrophages et les
cellules dendritiques).
Qu’est-ce qu’englobe l’immunité innée et à quoi servent ces éléments (il y a 3 éléments).
- Barrières anatomiques et physiologiques (peau et
muqueuses et leurs sécrétions) : bloquent l’entrée aux
substances nocives. - Défenses internes non spécifiques qui bloquent aussi
l’entrée aux substances nocives comprennent :
2.1. Barrières cellulaires (PHAGOCYTES qui ingèrent
les substances étrangères et des CELLULES
TUEUSES naturelles qui détruisent les cellules
infectées de virus ou de tumeur)
2.2. Barrières chimiques (INTERFÉRONS sont des
substances antivirales et le SYSTÈME DU
COMPLÉMENT qui est constitué de protéines
accentuant les réactions inflammatoires et
immunitaires)
- Réponses physiologiques (ex. : inflammation : (1)
favorise la circulation sanguine dans la zone atteinte -
donc l’apport de cellules immunitaires et de protéines
pour la réparation tissulaire. (2) fièvre qui inhibe la
croissance microbienne.
L’immunité innée se passe immédiatement, il n’est pas
nécessaire de passer par des substances préalables
ou autre.
Définit la première barrière physique (tissu épithélial de l’épiderme et conjonctif du derme).
- Barrière physique que peu de microorganismes
peuvent traverser lorsqu’elle est intacte. - Cellules de la peau libèrent des substances
antimicrobiennes (lysozyme, sébum, cérumen,
défensines, dermicidine, immunoglobuline A (IgA)). - Il y aussi des microorganismes du microbiote normal
qui se logent sur la peau et empêchent la croissance
de MO pathogènes. (Me rappeler de ce que j’ai vu en
microbio, le fait que les MO normaux prennent toute la
place et ne laisse pas de place aux MO pathogènes).
Définit la deuxième barrière physique (muqueuses).
Les muqueuses tapissent les cavités corporelles.
- Elles produisent des IgA et de la mucine, qui une fois
hydratée, produit du MUCUS. - Comme dans la première barrière physique, il y a des
MO du microbiote (inoffensifs) tapissant les cavités
corporelles en empêchant l’installation de MO
pathogènes.
CELLULES DE L’IMMUNITÉ INNÉE.
Définit les neutrophiles : constitue quel pourcentage chez l’homme, demi-vie, production/jour, rôle et façon de détruire des corps étrangers.
- C’est le type de cellules qu’on retrouve le plus (50%
des cellules blanches sanguines. - Demi-vie (vivent) 4 à 8h parce qu’ils sont composés de
radicaux libres oxygénés très toxiques c’est pour cela
qu’il ne durent pas longtemps. - On produit 10^11 neutrophiles par jour.
- C’EST LES PREMIERS LEUCOCYTES À MIGRER AU
SITE INFLAMMATOIRE. - Phagocytent et détruisent les pathogènes.
- Pour détruire des corps étrangers il y a deux voies :
6.1. Libération de granules.
6.2. Dépendante de la libération d’espèces réactives
oxygénées.
Définit les monocytes : pourcentage des cellules blanches humaines du sang, vers où migrent-elles et se séparent en quoi (2 choses), que relâchent les macrophages une fois activés.
- Les monocytes constituent environ 5% des cellules blanches humaines.
- Ils migrent vers le tissu conjonctif où ils se diffèrent comme étant des MACROPHAGES ou des CELLULES DENDRITIQUES.
- Les macrophages activés relâchent des cytokines pro-inflammatoires (IL-1, IL-6, TNF-alpha).
Explique le processus de la phagocytose.
Il y a une invagination du macrophagocyte pour ingérer l’agent infectieux.
Une fois ingéré il y a la formation d’un phagosome.
Par la suite, il y a une fusion du phagosome avec les lysosomes pour former un phagolysosome qui détruit l’agent infectieux.
Ensuite, les débris sont évacués par exocytose.
Explique les deux manières de faire la phagocytose.
- Sans opsonisation : Interaction directe entre l’antigène
et le récepteur (récepteurs membranaires Mannose
receptor, récepteurs aux lectines et récepteurs
Scavengers font la reconnaissance). - Avec opsonisation : Interaction qui nécessite une
molécule intermédiaire appelé opsonine qui joue un
rôle d’adaptateur.
Les opsonines sont souvent associées aux
ANTICORPS, mais ça peut aussi être des
COMPOSANTS DU COMPLÉMENT (protéines MBP ou
CRP)
Définit les basophiles et les mastocytes : c’est quoi, où se trouvent-ils, à quoi servent les substances sécrétées par ces cellules, quelles substances chimiotactiques libèrent les basophiles et les cellules lésées.
C’est deux types de cellules pro-inflammatoire qui sécrètent des substances chimiques favorisant la réponse inflammatoire.
Basophiles se trouvent dans le sang et les mastocytes dans le tissu conjonctif (peau, muqueuse, qq organes).
Les substances sécrétées par ces cellules telle que l’histamine accroissent la vasodilatation et la perméabilité des capillaires sanguins donc ça accélère le passage des liquides sanguins vers les tissus endommagés.
Basophiles + cellules lésées libèrent des substances chimiotactiques comme les éicosanoïdes (prostaglandines / leucotriènes).
Définit les oesinophiles : à quoi servent-ils (ils s’attaquent à quoi ?).
Les oesinophiles s’attaquent aux parasites.
Leur mécanisme de destruction comprend la dégranulation ainsi que la libération d’enzymes et d’autres substances (cytotoxines) qui tuent les parasites.
Peuvent libérer des protéines avec des pores transmembranaires pour détruire les cellules d’un organisme multicellulaire. (comme les cell tueuses)
Rôle normal = parasitaire, rôle anormal = oesinophiles impliqués dans réponse allergique.
Définit les cellules tueuses : servent à quoi, où se forment-elles, où circulent-elles, où s’accumulent-elles, explique la surveillance immunitaire, comment détruisent-elles les cellules anormales, donne les 2 exemples de cytotoxines et leurs rôles.
C’est des cellules qui tuent les cellules infectées de virus, bactérie ou des tumeurs (aussi les rejets greffes).
Se forment dans la moelle osseuse.
Circulent dans le sang et s’accumulent dans les organes lymphoïdes secondaires (noeuds lymphatiques, rate, amygdales).
Les cellules tueuses assurent la surveillance immunitaire : détecter les cellules anormales.
Elles détruisent les cellules anormales en libérant des cytotoxines.
Ces cytotoxines peuvent être :
Perforine : Forme pore transmembranaire dans les
cellules à détruire.
Granzymes : Rentre dans ce pore et déclenche
l’apoptose.
Qu’est-ce que l’apoptose ?
Mort cellulaire.
Explique le premier moyen d’activation des cellules NK : KIR / CMH de classe I.
Les cellules NK expriment des récepteurs KIR qui sont liés à des complexes majeurs d’histocompatibilité (CMH classe 1). Les récepteurs KIR empêchent l’activation des cellules NK.
Quand un virus infecte une cellules, il y a une diminution de l’expression des CMH de classe 1 ce qui fait que les récepteurs KIR ne sont plus engagés et active les cellules NK.
Comment les cellules NK détectent une cellule anormale (expliquer le CMH).
Via le CMH qui est un complexe de 2 sous-unités qui est comme l’emprunte digitale des cellules.
- Présent chez les cellules nuclées
- Quand il y a une cellule anormale, on détecte le
manque de NK.
- Quand c’est une cellule normale, il y a une liaison avec
le récepteur qui bloque la perforine / granzyme.
Explique le deuxième moyen d’activer les cellules NK (ADCC).
En se liant à la partie constante d’un anticorps les cellules NK tuent les cellules recouvertes d’anticorps :
Quand une cellule infectée qui produit des antigènes à
sa surface (protéines) qui produisent des anticorps, les
cellules NK reconnaissent les anticorps sur l’agent
infectieux et se fixe via Fc receptor pour détruire la
cellule.
Définit les cellules dendritiques : où se trouvent-elles, comment activent-elles les lymphocytes T.
Les cellules dendritiques se trouvent aux sites de contact avec l’environnement (ex. : peau) et dans les organes lymphoïdes.
Les cellules dendritiques échantillionent leur environnement et si jamais un pathogène se trouve dans l’environnement, elles capturent et présentent les antigènes. Ainsi, sous l’actions de certaines cytokines, elle activent les lymphocytes T.
Plus concrètement, comment les cellules dendritiques activent-elles les lymphocytes T (parler du fait qu’elles présentent les antigènes aux lymphocytes T).
Comme je disais au point précédent, quand les cellules dendritiques sont exposées à certaines cytokines, elles migrent vers les ganglions lymphatiques et présentent les antigènes aux lymphocytes T en activant ainsi ces lymphocytes.