Introduction Flashcards
Idéologies
Ensemble plus ou moins cohérent de croyances, de savoirs implicites, de présupposés et de valeurs, que les individus élaborent au sein de leur milieu socioculturel et qu’ils utilisent dans la vie quotidienne pour interpréter la réalité et orienter leurs actions. Système d’idées, façon d’interpréter l’expérience (politique, religieuse, etc.).
Valeurs
Croyance partagée concernant ce qui est désirable ou utile, c’est-à-dire ce qui doit être prescrit ou proscrit, en matière de comportements et de finalités.
Préjugés
Opinion adoptée sans examen par généralisation hâtive d’une expérience personnelle ou imposée par le milieu, l’éducation. Point de vue hyper polarisé.
Tabous
Interdit de caractère social et moral. Désigne ce qu’il serait malsain d’évoquer en vertu de convenances sociales ou morales.
Exemples:
deuil, mort : mort inévitable et ne peut être évitée malgré l’idéologie majeure qui est le capitalisme.
sexe : ce qui est considéré comme déviant (plaisir, orientation).
Ontosystème
fait référence à l’individu, réalité biologique (corporel) et expériences de vie particulières.
Microsystème
milieu dans lequel l’individu est en interaction avec d’autres individus (ex : famille, pairs, relation amoureuse, milieu de travail, école).
Mésosystème
influence d’un microsystème dans un autre microsystème (ex : connaissances acquises -> influence dans d’autres microsystème en partageant la matière, stress à l’école -> influence dans l’ambiance dans la maison). Influence peut être positive ou négative.
Exosystème
ce qui concerne les lois, règles, institutions (ce qui est formel). Ex : code pénal, de déontologie, système scolaire.
Macrosystème
ce qui englobe tous les autres niv. systémiques. Idéologies, croyances, valeurs, tabous, préjugés d’un environnement, d’une culture donnée (ce qui est informel, interdits implicites). Ex : bulletin de nouvelles, littérature, téléromans, films (pour avoir le portrait du macrosystème).
Chronosystème
Dimension temporelle; transformation des différents niveaux systémiques à travers le temps .
La vitesse de transformation n’est pas la même à tous les niveaux. Par exemple, il est en général plus rapide d’opérer un changement drastique à l’échelle microsystémique qu’à l’échelle macrosystémique.
Capitalisme
Système idéologique qui se caractérise par la propriété privée avec la libre compétition comme corolaire. Pour être compétitif, il est nécessaire d’être productif, donc de parvenir à une exploitation maximale des ressources. Le capitalisme est soutenu par un mode de vie fondée sur la consommation.
Catholicisme
Confession chrétienne en même temps qu’il est une aspiration à l’unité de la foi, de l’Église catholique et de toute l’humanité dans le Christ. Importance des sacrements (e.g., baptême, confirmation, mariage, onction des malades). Implications : sexualité reproductive, mode de vie du « bon chrétien » (aimer son prochain, réaliser la volonté de Dieu).
Communisme
Système idéologique qui se caractérise, entre autres, par l’idéal d’une société sans classe, d’une organisation sociale sans État; propriété privée abolie.
Environnementalisme (ou écologisme)
corpus de valeurs et propositions incluant notamment celles du mouvement écologiste. L’orientation de l’activité politique vise au respect, protection, préservation de l’environnement (éco-centrique : conservation de la nature et le «respect» des équilibres naturels).
Darwinisme social
doctrine politique évolutionniste (la lutte pour la vie entre les hommes est l’état naturel des relations sociales) -> source fondamentale du progrès et de l’amélioration de l’être humain en supprimant les institutions et cpts qui font obstacles à l’expression de la lutte pour l’existence et à la sélection naturelle (élimination des moins aptes et survie des plus aptes).
Humanisme
considérant que l’homme est en possession de capacités intellectuelles potentiellement illimitées, la quête du savoir et la maîtrise des diverses disciplines considérées comme nécessaires au bon usage de ces facultés. Prône la vulgarisation de tous les savoirs (dont religieux). Vise à diffuser plus clairement le patrimoine culturel. L’individu, correctement instruit, reste libre et pleinement responsable de ses actes dans la croyance de son choix.
Historicisme
étude du passé pour le passé, sans lien entre le passé et le présent; on cherche à adopter le regard de jadis afin de comprendre le passé
Présentisme
suppose que le présent est une signe d’évolution par rapport au passé, et qu’on peut comprendre le présent en faisant des liens avec le passé
Zeitgeist
esprit du temps. Lorsqu’on s’attarde à autre chose que la psychologie (connaissances autres qui se sont développé, plus sur le point de vue contextuel). Ex : technologie, économie, science.
Évolution historique
étude d’un thème (ex : santé mentale, la folie), comment c’est vu, compris, traité, etc.
Matérialisme
Monisme : corps et esprit sont de la même matière (matière physique). Tout peut être expliqué par des points de vue physique et chimique. Implication dans l’intervention -> intervention sur la matière directement (ex : prescription de médicaments). Tendance à oublier ça, car en influençant l’esprit, on influence aussi la matière. La psychanalyse est en partie du monisme. En passant par la parole du sujet, on modifie le corps.
Idéalisme
Monisme : inverse, monde constitué d’idées, tout n’est que représentation de l’esprit. Objet perçu -> représentation de l’esprit. Seule réalité qui se valle. La matière qui n’existe pas, tout n’est que de la perception.
Théorie du double-aspect
Monisme : corps et esprits sont les deux versants d’une même réalité. Esprit n’est pas de la matière et de la matière n’est pas des idées. Troisième nature qui englobe matière et esprit. Conception amené par Spinoza. L’entité globale est le divin.
Interactionnisme
Dualisme : corps et esprits existent et s’entre-influencent. Comment l’influence se fait s’ils ne sont pas de la même nature?
Émergentisme
Dualisme : corps et esp. existent, mais l’esprit (états mentaux) sont générés par le corps. Propriétés émanentes du monde physique. On peut parler d’émergentisme interactionniste.
Épiphénoménisme
Dualisme : états mentaux est un produit secondaire du corps, distinct du corps, produit par le corps MAIS n’agit pas sur lui. Ex : théorie behavioriste.
Parallélisme psychophysiologique
Dualisme : esprit et corps, l’un est équivalent à l’autre, mais ne s’influence pas. Deux réalités conjointes qui covarient ensemble. Ex : Wundt. Le mental est donc mesurable en mesurant le physique.
Harmonie préétablie
Dualisme : suggère que tout ce qui se passe dans le physique et mental sont en équilibre, en harmonie préétablie par Dieu.
Occasionnalisme
Dualisme : conception qui vise à mieux expliquer l’influence entre corps et esprit. Nécessite un intermédiaire pour permettre l’influence entre les deux; Dieu.
Nature
Le comportement naturel est universel, c’est-à-dire présent chez tous les hommes. Il répond à des lois généralisables à l’humanité. Son substrat est essentiellement biologique. Influence de l’hérédité. Prédéterminisme génétique.
ex : cpts moteurs, cpts innés (ex : réflexes archaïques et d’adaptation), potentiel de développer un langage, besoins physiologiques de base
Culture
Ensemble de pratiques et d’institutions sociales. Tout complexe qui comprend les sciences, les croyances, les arts, la morale, les lois et les coutumes. Influence de l’environnement. Renvoie à la tabula rasa.
Pas généralisables, propre à un groupe en particulier. Ex : éducation, observation des autres. Transmission générale : tradition. Ex: rites, incarnation de répondre un besoin, façon de manger et quoi manger, vêtements propres à la culture.
Isolement d’enfants nouveau-nés
Nature?
Problème d’éthique, en isolant cela crée en quelque sorte une culture, influence lors des ‘prises de mesure’.
Entité biologique à l’enfance est déjà teintée de la culture. Entité génétique provient d’un contexte culturel, d’une rencontre entre personnes.
Enfants sauvages (18e siècle)
Nature?
Mythe
Grands singes antrhopoïdes
Culture?
Comportements culturels observés chez grands singes :
Toilettage
Bononbo -> séduction
Utilisation d’outils
DONC, animalité ≠ nature et culture ≠ humanité.
Critères : cpts culturels
- **Critères pour déterminer si cpts d’origines culturels :
- Faut l’avoir vu apparaître (émergence dans un groupe, cpts nouveaux)
- Comportements nouveaux partagés parmi les autres (entre congénères)
- Doit durer (ne doit pas être un comportement isolé)
- Comportement doit être transmis par l’intermédiaire de tradition (ex : par observation)
Inceste (Lévi-Strauss)
La prohibition de l’inceste est la culture elle-même. Sans elle, la société ne peut exister. Elle permet l’existence du groupe social au-delà du simple groupe biologique.
C’est pourquoi la prohibition de l’inceste est la règle qui permet la société elle-même. Elle est la règle qui rend possible toutes les autres règles.
Donc : règle fondamentale, comme l’interdit du meurtre ; les règles sont nécessaires à la vie en groupe.
Claude Lévi-Strauss
L’individu, pour survivre, a absolument besoin de groupe social.
Groupe -> ensemble de lois, règles, pour que le groupe se tient -> prohibition de l’inceste.
Réduit tension, conflit dans le groupe -> diminution de la rivalité, pour rivaliser contre d’autre groupe.
Culture / nature
Si 100% dans un -> incapacité de changer, de choix. Comme une marionnette. Modèles fatalistes.
En séparant nature et culture, on suppose l’action individuelle et additive des facteurs innés (nature) et des facteurs acquis (culture) :
1 + 1 = 2 mais peut-être aussi 1 * 1 = 1 ?
Une et l’autre -> nouvelle entité : perspective plus contemporaine (interactionnisme).
Interactionnisme
Rend compte de l’influence réciproque entre la nature et la culture.
Ex :
- le milieu social influence la formation du génotype
- le phénotype se développe à partir du génotype à cause de l’influence du milieu social (influence mène certains gènes à se développer comme la schizophrénie.
- le phénotype influence le milieu social.
Schizophrénie
Génotype : «gène de la schizophrénie»
Phénotype : l’expression, généralement en termes symptomatiques de la schizophrénie.
Milieu social : stimulation du génotype et réaction au phénotype.
Pertinence nature/culture
- conduites humaines jugées pathologiques en fonction de critères dit « naturels »
- modèles sociaux sont parfois considérés comme des absolus (évolution par rapport à l’ordre naturel)
- il s’avère difficile, voire impossible, de circonscrire l’effet de la nature de celui de la culture
- Des explications impliquant des interactions nombreuses et complexes seront privilégiées à celles impliquant des apports additifs.
Déterminisme
Une conception est dite déterministe lorsqu’on émet l’hypothèse que le
comportement peut être compris en fonction de lois causales
Selon Taylor (1967), le déterminisme est une doctrine philosophique
qui « affirme qu’il existe pour tout événement des conduites telles que,
si elles sont présentes, l’événement en question est inévitable »
Formes de déterminisme
- Biologique
- Environnemental
- Socioculturel
(Biologique + environnemental + socioculturel -> physique)
- Psychique
Complications du déterminisme
- surdétermination
- hasard
Indéterminisme
Les tenants d’une approche indéterministe adhèrent au principe d’incertitude, de Heisenberg
Physique quantique : théorie qui empêche une connaissance totale de la nature et de ses constituants. Impliquant l’impossibilité de connaître avec une infinie précision la position et la vitesse d’une particule par rapport à un même temps donné.
On ne peut connaître les observables (position, vitesse, etc) qu’avec une fct de probabilité.
Implique que l’univers obéit au libre jeu du hasard.
Non-déterminisme
- les causes fondamentales du cpt sont issus de la personne elle-même
- le cpt est indépendant de toute cause physique et psychique.
Pas déterminés par notre nature, homme ou femme, nous ne somme pas ce que nous sommes à cause de notre caryotype, mais à cause ou grâce à l’environnement culturel qui nous entoure, on ne naît pas femme ou homme, on le devient.
Science
Classer systématiquement des observations empiriques selon des critères rationnel :
- L’observation empirique
- La formulation d’une théorie
- La vérification de la théorie
- La révision de la théorie
- L’énoncé de prédictions
- La vérification des prédictions
- La recherche de relations s’apparentant à des lois
La science pose l’hypothèse du déterminisme
Science : conception de Popper (1902-1994)
- Ne croit pas que la première étape soit l’observation empirique, car celle-ci est toujours sélective
- La science est une façon de mettre à l’épreuve les solutions proposées à un problème
- La méthode scientifique comporte trois composantes : les problèmes, les théories (solutions proposées) et la critique
- Critères qui permettent de distinguer une théorie scientifique d’une théorie qui ne l’est pas :
- Principe de falsifiabilité
- Prédictions risquées
- Postdictions
Science : conception de Kuhn (1922-1996)
- La science est une activité hautement subjective
- La science se caractérise par une succession de paradigmes de la connaissance
- Paradigme = point de vue largement accepté dans un domaine d’étude; il s’agit d’un ensemble de croyances, de valeurs et de techniques partagées par un groupe scientifique
- La « science normale » consiste à examiner les implications d’un paradigme
- Anomalie = observation récurrente qu’on ne peut expliquer au moyen d’un paradigme existant et qui entraîne, tôt ou tard, le remplacement d’un paradigme par un autre
Stade préparadigmatique (dév. science)
Existence de factions opposées, de conceptions rivales, qui se font la concurrence pour définir l’objet et la méthodologie d’une discipline donnée
Stade paradigmatique (dév. science)
L’activité scientifique est guidée par un paradigme donné. Bref, la « science normale »
Stade révolutionnaire (dév. science)
Lorsqu’un paradigme existant est remplacé par un autre. Une fois la substitution terminée, le nouveau paradigme génère la science normale
Déterminisme biologique
Attributs et aptitudes d’un individu déterminés par sa composition génétique. Débats sur la détermination biologique du caractère et des aptitudes (criminalité, intelligence) se sont avérés plus explosifs. À travers l’histoire, des clichés non fondés ont apporté préjudices et injustices, par conséquent plusieurs scientifiques/chercheurs refusent maintenant de s’engager sur tout terrain de recherche qui tente de faire la distinction entre un groupe ethnique ou social et les autres.
Déterminisme environnemental
La vue que l’environnement physique détermine la culture (impossible de dévier) La proéminence du déterminisme a été influencé par le profil élevé de biologie évolutionnaire. Argument de base = les aspects de la géographie physique, en particulier le climat, ont influencé le tempérament psychologique des individus, qui ont à leur tour formé la culture et la société que ces individus ont formées. (ex : pays tropicaux = paresse et promiscuité). Agissent lentement sur la biologie humaine, d’où l’importance de tracer les migrations des groupes pour voir dans quelles conditions environnementales elles avaient évolué.
Déterminisme psychique
Psychique : inconscient, exclu toute forme de hasard et de non-sens (hasard intérieur). Freud affirme que seul le superstitieux croit au hasard intérieur. Critique -> cette affirmation ne devrait pas être considérée comme ce qui fut présenté par Freud, comme un hypothèse, mais comme un dogme a priori.
Déterminisme socioculturel
Concept sociologique : l’hyp. de la primauté de la société et des interactions sociales, sur les cpts humains. Fait social (Durkheim) -> s'impose à l'individu Habitus -> rupture avec son acceptation du fait social La plupart des théories du changement social impliquent une acceptation du déterminisme social. Penser le changement social en s’appuyant sur le déterminisme social, c’est donc ignorer le désordre qui pourtant, caractérise l’Histoire des Sociétés.