Introduction Flashcards

1
Q

Quel est l’axiome de défense selon Plagnol, 2006 ?

A

Tout phénomène pathologique a une

fonction dans la vie psychique du sujet 2, c’est-à-dire une valeur de défense.

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2
Q

Qu’est-ce que le “kairos” ?

A

moment opportun

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3
Q

Selon Plagnol, 2018, que fait le véritable praticien ?

A

Le véritable praticien
ne fait qu’accompagner la nature, c’est-à-dire les défenses naturelles, en agissant au moment opportun (kairos), de façon à s’adapter à la situation singulière, en fonction de l’anamnèse et de l’environnement

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4
Q

Les difficultés sous-jacentes à une véritable reconnaissance des
dimensions positives de l’expérience d’une personne soignée psychiquement
renvoient à deux paradoxes fondateurs pour la psychopathologie et la
psychothérapie, lesquels ?

A

1) Le trouble psychique est altération de la subjectivité tout en la révélant de façon
essentielle.

2) L’intervention thérapeutique introduit alors un deuxième paradoxe : la restauration de l’autonomie perdue est la finalité de la psycho-thérapie, en tant
qu’action visant à lever le poids du pathos troublant le psychisme, mais toute action extérieure sur le psychisme pathologique risque en elle-même d’aliéner la liberté du sujet qu’il s’agissait de restaurer.

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5
Q

Pour Carl Rogers, la confiance
dans les ressources de la personne quant à l’actualisation de ses potentiels et son expression manifestée à la personne soignée et ressentie par celle-ci est sans
doute le pivot décisif de tout processus de changement.

Comment
avancer dans cette confiance fondamentale qui ne saurait donc se prescrire et que le premier abord de la rencontre avec une personne peut parfois mettre à mal, même chez le/la clinicien(ne) le/la plus expérimenté (e) ?

A
  • La confiance fondamentale dans les ressources de la personne, quel que soit l’autre rencontré, est d’abord une position éthique.
  • Cette confiance ne procède cependant pas simplement d’une éthique dogmatique. En
    effet, cette confiance fondamentale ne cesse d’être justifiée par les évolutions
    cliniques dissolvant les cercles de la répétition, même chez les sujets en
    apparence les plus enfermés dans la pathologie, ce qui invite à balayer toute
    7
    considération de « déficit » au profit de la mise en exergue des capacités de toute personne à surprendre, à sortir des pièges symptomatiques, à étendre son monde subjectif et ses échange intersubjectifs.

Une telle capacité d’extension du
monde subjectif renvoie à l’essence même de l’humanité 7 et aucun être humain
ne saurait en être exclu a priori — dans cette perspective toutes les notions de
« déficience » ou « dysite -» (en émotionalité, petits talents cognitifs, normes
relationnelles…), sont à mettre au rancart, non que ces notions soient dénuées de
réalité parfois, mais parce qu’elles n’ont aucun intérêt clinique véritable.

  • Pour la pratique du psychologue, et c’est peut-être l’essentiel, assumer de principe cette confiance fondamentale se révèle le plus efficace pour les soins, et
    c’est même la seule efficacité possible.
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