Intro -droit comme au théâtre Flashcards
Comment se nomme les modes alternatifs à la pousruite judiciaire classique?
Modes privés de prévention et de règlement des différends - MPPRD (p.1) (art. 1, 2 Cpc)
Pour quelles raisons associe-t-on le procès civil à une sorte de « théâtre du droit » ? (6 raisons)
- À l’audience, plusieurs acteurs se présentent sur la « scène » de procès.
- Il existe une mise en scène particulière, en grande partie créée par les avocats
- La matière est très subjective : Des être qui agissent en fonction de leur expériece et de leurs connaissance, et qui sont influencés par leur humeurs et leurs sentiments.
- Le litige est l’interaction entre ces acteurs
- La procédure civile est l’ensemble des règles fondamentales qui s’y appliquent. (p.1, 2)
Énoncer les 5 questions fondamentales en droit judiciaire lorsqu’il est question de régler un cas :
- Où (compétence et organisation des institutions judiciaire, etc.)
- Qui (Capacité d’agir en justice)
- Comment (Forme et notification des actes juridiques)
- Quand (Computation des délais)
- Pourquoi (Justification de l’instance civile, coûts du procès, MPPRD) (p. 10)
Quelle est la principale différence entre le droit procédurale et le droit substantif ?
Le droit procédural est volontaire. On a toujours le choix de poursuivre ; il s’agit d’une initiative personnelle, lorsqu’un parti y voit avantage. (p. 11)
Quelles sont les 2 nouveaux concepts ajouté dans le nouveau Cpc ?
- La proportionnalité des procédures (art. 2.al2 + 18 Cpc)
2. L’abus de procédure (p.11-12)
Quel est le but du nouveau Cpc ?
Il démontre une réelle sensibilité aux questions d’accessibilité à la justice, promouvant des mesures concrètes qui permettront aux justiciabes de trouver une solution pratique à son différend. -Redéfinir l’accès à la justice sur le territoire. (p. 13)
Quelles sont les 6 étapes du déroulement de l’instance civile au Qc ?
- Étape préjudiciaire
- Choix du tribunal appropriée
- Début des procédure -demande écrite introductive d’instance (art. 141 Cpc)
- L’audience
- Fin de la procédure
- L’appel
- Exécution du jugement
(p. 35 à 37)
Quelles sont les 3 facteurs a considérer durant l’étape préjudiciaire ?
- Évaluer les chances de succès d’un éventuel procès = droit substantiel applicable au dossier
- Évaluer la crédibilité de la version des faits de la victime / plaidant / demandeur
- Obligation de considérer les MPPRD (art. 1 Cpc)
(p. 33)
Quelles sont les différents tribunaux de première instance, ainsi que leurs fonctions ?
- Cour du Qc : Compétence en drt civil, pénal, cr., et la matière relative à la jeunesse. Recours lorsque le litige a une valeur inférieure à 85 000$ (art. 35 Cpc)
- Division des petites créances (fait partie de la chambre civile) - lorsque le litige a une valeur de 15000 et moins. (art. 536 Cpc)
- Cour supérieure du Qc = tribunal de drt commun : Lorsque la valeur du litige est de 85 000$ et plus. Compétence exclusive en mat. familiale, dans les recours collectifs et la vérification de testament (art. 33 Cpc)
(p. 34)
Qu’est-ce qui est compris dans la demande écrite introductive de l’instance ?
- Les faits qui fondent la demande
- Les conclusions recherchées
- Accompagné d’un avis d’assignation qui informe le défendeur du délai, entre autres, dans lequel il doit répondre
- Mention de l’obligation de coopération de la part du défendeur
- La sanction auquel le défendeur s’expose s’il ne répond pas dans les 15 jours suivant la signification de la demande - le défendeur convient ou conteste, et ajoute le nom de son avocat (art. 145, 147 Cpc) (p. 35)
Qu’est-ce que le protocole d’instance, se faisant avant l’audience ?
Si le défendeur conteste, les partie vont établir un protocole de l’instance remis dans les 45 jours après l’avis d’assignation, qui comprend la décision quant à une présentation écrite ou orale de la défense + des points à débattre + façon de déposer la preuve + délais nécessaires à la production de documents + moyens préliminaires + engagements sur la question en litige + considérations pour les 2 parties quant au MPPRD + frais de justice + le temps requis et les échances à respecter pour la mise en état du dossier. (p. 35-36)
Quelles sont les étapes avant l’audience ?
- Demande écrite introductive d’instance (art. 141 et ss. Clc)
- Réponse écrite du défendeur (15 jours) (art. 145, 147 Cpc)
- Protocole d’instance (45 jours) (art. 148-149 Cpc)
- Étude par le tribunal du protocole (20 jours)
4.1 : Possible avis de convocation -> conférence de gestion (30 jours après convocation, art. 150 Cpc) (art. 153 à 156 Cpc) - Moyens préliminaires (interrogatoires)
Émission de la défense écrite ou orale
5.1 Possible production d’une réponse de la part du demandeur (pièce de procédure) (p. 35-36)
Vrai ou faux : Toutes les audiences sont publiques ?
Faux : Les dossier en mat. familiale sont entendus à huis clos. (p. 36)
Quels sont les 7 MPPRD possibles ?
- Négociation
- Conciliation
- Médiation
- Mini-procès
- Med-arb
- Medaloa
- Arbitrage (p. 45 à 50) (art. 620 ss Cpc)
Sur quel sujet porte l’arrêt Lac d’ Amiante?
L’existence au Québec d’une règle implicite de confidentialité du contenu des interrogatoires préalables tenus en vertu du Cpc (p. 55)
Dans l’arrêt Lac d’Amiante, comment justifie-t-on le caractère désormais confidentiel des interrogatoires?
- L’interrogatoire se déroule sous le contrôle des parties et hors de la présence et de l’intervention du tribunal -ne constitue pas une audiance, et donc, l’information obtenu lors de cet interrogatoire demeure en principe privé à cette étape.
- Découle du principe du droit à la protection de la vie privée codifié à l’art. 5 de la Charte québécoise + art. 35-37 C.c.Q. + abus de droit, art. 6-7 C.c.Q.
- Aucun impératif de transparence du système judiciaire ne justifie la sortie de cette information du domaine de la vie privée pour la rendre accessible au public ou aux médias. (p.56-57)
Quels sont les effet de la règle de conditienlité des interrogatoires préalables discutés dans l’arrêt Lac d’Amiante ?
La règle de confidentialité concernant les interrogatoires préalables continue de s’appliquer, pendant et après le procès, à l’information obtenue lors de l’interrogatoire préalable qui ne sert pas pour les fins du procès, à moins d’une demande formel du tribunal pour l’intérêt de la justice. (p. 57)
Dans cette action, on avait demandé que tous les documents et renseignements fournis lors de cette étape préalable ne soient pas utilisés à d’autres fins que la présente action (p.59)
On limite ses effets aux informations obtenues uniquement par cet interrogatoire et qui ne sont pas autrement accessibles au public. (p. 85)
Quelle est le but de la règle de conditienlité des interrogatoires préalables discutés dans l’arrêt Lac d’Amiante ?
Elle cherche à limiter l’atteinte à la vie privée à l’étape de l’examen préalable en la restreignant à la mesire nécessaire pour la conduite du débat.
Elle reconnaît que l’information, si pertinente et non protégé par une autre mesure de confidentialité, doit être communiquée à la partie adverse.
Elle interdit toutefois d’en faire usage pour d’autres fins que la préparation du procès et la défense de ses intérêts dans le cadre de celui-ci, ou de la divulguer à un tiers, sans autoriaation particulière du tribunal. (p. 74)
Comment expliquer le caractère exploratoire de la règle de confidentialité s’appliquant aux interrogatoires préalables, tel que mentionné dans l’arrêt Lac d’Amiante?
On veut privilégier une exploration étendue et libérale pour permettre aux partie d’obtenir une vue complète du litige., En contre partie, est apparue en jurisprudence une obligation implicite de confidentialité, même dans les cas où la communication ne fait pas l’objet d’un privilège spécifique. (p. 79)
Comment déterminer si on a droit à une requête en jugement déclaratoire?
Elle doit simplement entrer dans le cadre de l’article 453 Cpc (p. 96)
Quel est le rôle du nouveau principe de l’abus de procédure?
art. 51 à 56 Cpc : Sanctionner la poursuite-baîllon + éviter le déséquilibre entre les justiciables dans certains dossiers d’intérêt public, autant sur la forme que le fond. (p. 142)
Nommer 3 actions attribuables à de l’abus de procédure :
- Stratégie d’épuisement
- Réticences et faux-fuyants
- Non-divulgation délibérée d’informations et arguments significatifs (p. 146)
Nommer les 4 motifs qui justifient le principe de sanctione de l’abus de procédure
- Protéger la liberté d’expression sans lui accorder une prépondérance sur les autres droits garantis par la Charte qc.
- Empêcher l’utilisation abusive des tribunaux -poursuite baîllon.
- Prévention de l’abus de droit afin de favoriser l’accessibilité à la justice pour l’ensemble des citoyens en limitant l’incidence des forces économiques des parties.
- Renforcer les pouvoirs d’intervention des tribunaux lorsqu’ils examinent des demandes en justice ou des actes de procédure qui paraissent abusifs. (p. 155)
Vrai ou faux : L’abus de droit peut se présumer.
Faux : Il ne se présume pas et doit être prouvé par la présence de mauvaise foi / témérité
-> Ex : demande frivole / multiplication sans justification des procédures / comportement quérulent, etc.
L’abus de droit d’ester en justice est une faute commise à l’occasion d’un recours judiciaire. Le cas où la contestation judiciaire est, au départ, de mauvaise foi en demande ou en défense. (p. 156 à 161)
La maîtrise du dossier par les avocats et la gestion de l’instance par la juge sont codifiés à quel article du Cpc?
art. 19 Cpc (p. 176)
Nommé l’article relié à cette affirmation : « À tout moment dans l’instance, le tribunal pourra prendre une mesure de gestion, d’office ou sur demande … »
art. 158 Cpc (p. 177)
Quelle est la principale différence entre le rôle du juge de Common Law et celui de tradition civiliste ?
Le juge de Common Law a un rôle basé sur le principe de contraction -> à travers la plaidoirie des 2 parties, le juge pourravoir ressortir la vérité.
Le juge de tradition civiliste a un rôle qui est beaucoup plus lié à celui de l’avocat : C’est l’avocat qui doit assister le juge et lui proposer des solutions. (p. 179-180)
Quel est le rôle et le but du principe de la publicité des débats judiciaires ?
Aide à s’assurer que la justice est administrée conformément au droit et à la justice, dans la plus grnande équité procédurale + pour que les citoyens aient une plus grande confiance en la justice et en l’intégrité du système judiciaire, pour qu’il puisse le critiquer et ultimement, participer à sa réforme. -art. 11 et 12 Cpc (p. 182)
Quels sont les 2 droits qui s’opposent dans le débat quant au droit du public à l’information judiciaire ?
Droits liés à la personnalité (dignité, honneur, réputation) vs Liberté d’expression+Droit à une audition publique (p. 183)
Quels sont les 3 principaux acteurs menant à une réforme de la culture judiciaire (transformation / réforme du système judiciaire) ?
- Gestion de l’instance (juge)
- Le principe de la proportionnalité
- La conciliation judiciaire
(p. 199) (art. 4.1 à 4.3 Cpc)
Sur quoi se base un système de justice contradictoire?
- Contrôle des parties et de leurs avocats sur la preuve, la procédure,
- Rôle passif du tribunal, qui veut préserver son impartialité – il décide des questions soumises par les parties en se fondant sur le droit et la preuve présentée uniquement
- La vérité émerge de la confrontation vigoureuse des moyens de preuve et argumentations des parties à l’écrit et au procès
(p. 199)
Quels sont les 3 grands principe de l’ordre juridique d’autorité (partie du système judiciaire contradictoire) ?
- Polarisation des pôles
- Opposition des représentants légaux
- Exacerbation de l’antagonisme qui est à l’origine même du conflit -on alimente le conflit qui repose lui-même sur l’affrontement, l’opposition et la divergence (p. 200)
Quels sont les pouvoirs reliés à la gestion de l’instance, par le juge ?
(art. 4.1, 151.6, 151.11-13 Cpc)
(art. 4.1, 4.2, 4.3, 151.3, Cpc)
Veiller au bon déroulement de l’instance en favorisant la communication et l’approche consensuelle plutôt qu’adversariale.
Permet une intervention plus accrue et plus directrice du juge dès le début du déroulement de l’instance.
Il peut déterminer le calendrier de l’instance et de peut rendre les ordonnances appropriées pour assurer le bon déroulement et la saine gestion de l’instance.
Art. 151. 2 : Favorise la négociation d’une entente qui régit les parties quant au déroulement de l’instance
Art. 151.6 : Permet la gestion d’instance en 1ère instance
Art. 151.7 : Permet la prise de décision de gestion par le tribunal régissant les parties quant au déroulement de l’instance et, quant à l’audition de la demande.
Art. 151.11-13 : Pouvoir d’ordonner une gestion particulière de l’instance sous la responsabilité d’un juge qu’il désigne. (p. 204)
Quels sont les devoirs lié à la maîtrise des dossiers des procureurs ?
Respect des règles et des délais prévus au Code, la bonne foi procédurale, respect du principe de proportionnalité, choix procéduraux raisonnables.
Art. 151.1 : Doiventdivulguer leur Théorie de la cause dès le début de l’instance, soit dans l’entente écrite.
Art. 151.6 : “ “ , soit en présence du tribunal appelé à exercer ses pouvoirs de gestion. (p. 204)
Sur quoi porte le principe de la proportionnalité?
Les procédures prises (ressource judiciaire), le temps employé, les coûts engagés, la nature / complexité et finalité souhaité du recours. (p. 204) Codification, art. 4.2 Cpc
Énoncer des effets du principe de proportionnalité :
art.151.6 : Pouvoir d’inviter les parties à une conférence de règlement à l’amiable ou à recourir à la médiation
art. 151.1 + 4.2 : Résulter d’une entente entre les parties
art. 151.6 + 4.2 : Résulter d’une décision judiciaire
Art. 508.2 : Pouvoir a la Cour d’appel de modifier les procédures et délais.
art. 175.2, 151.6 : Favoriser la défense orale dans certaines causes
Art. 296.1 : Interdire les interrogatoires préalable pour un litige qui n’excède pas 25 000$.
Art. 75.1 , 75.2, 497, 501 (5), 524.
Art. 396.4 : Limiter les interrogatoires préalables si jugés abusifs.
Art. 477 : Limiter à un seul expert, si l’on trouve les frais déraisonnables. (p.204 à 206)
Comment peut-on définir le rôle plus large des juges ?
Les tribunaux exercent une fonction subsidiaire ou interstitielle dans la définition du contenu de la procédure québécois, ce qui contribue à en assurer la flexibilité et l’adptabilité ( p. 211)
Quelles sont les conditions pour qu’une demande en justice soit valable?
- Recevabilité : Existence du droit d’agir en justice
- Régulièrement formée : Utilisation du bon moyen procédural
- Bien-fondée : Véracité de la prentation initiale
- Introduite devant un tribunal compétent : Matière du litige et territoire de la personne visée
(p. 227+ 228)