Intra 2 Flashcards

1
Q

Analyse sociohistorique

A
  • interroge le film sur l’ensemble de représentations renvoyant directement ou indirectement à la société réelle dans laquelle il s’inscrit
  • parle du présent ou dit qqch du passé du temps et lieu du contexte de production
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

(analyse sociohistorique) le point de vue sur le monde

A
  • la société n’est pas montrée mais mise en scène
  • le film constitue un point de vue sur un aspect du monde
  • le film structure la représentation de la société et fait sujet de l’analyse sociohistorique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

analyse stylistique

A
  • modernité cinématographique
  • langage esthétique
  • matières de l’expression au service du style
  • caractéristiques formelles récurrentes
  • réflexion sur l’art
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Rocky IV : contexte de production

A
  • emblématique du cinéma des années Reagan
  • dans le contexte de la guerre froide, menaces nucléaire
  • représente les enjeux actuels politique et sportif (boycott des jeux olympiques)
  • film popcorn de propagande américaine
  • moment néo
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Rocky IV : paradoxe de stallone

A
  • associé au film de genre et au Blockbuster d’action
  • produit typique de la production de masse américaine
  • à la fois acteur, scénariste, réalisateur et producteur
  • innove avec son invention du “training montage”
  • aussi artiste peintre connaisseur de l’histoire de l’art, qu’il intègre dans ses mises en scène
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Rocky IV : regard sur le monde

A
  • regard paradoxale
  • 2 scènes consécutives de mise en spectacle du coté américain
  • Apollo est constamment en situation de représentation
  • mise en spectacle souligné par les expressions de l’art
  • stallone expose la séduction de ce type de vision de l’Amérique : remet en question et y succombe
  • stallone regarde l’Amérique avec ambivalence : valorise et critique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Rocky IV : caractéristiques esthétiques

A
  • montage frénétique
  • multiplication de travellings brusques
  • jeux de lumière de style Las Vegas
  • montage des attractions
  • effets de coupes franches
  • alternance rapide entre gros plans et plans d’ensemble
  • utilisation des plongées et contre plongées pour magnifier Apollo et rapetisser Drago
  • symbolisé la mise en spectacle par les costumes et décors
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

montage des attractions

A
  • outil d’opposition idéologique
  • enchainements d’association à la place de phénomènes confrontés
  • collision d’images et cherche à diriger l’émotion du spectateur vers un but (ranger le spectateur du cote de Rocky)
  • oppose les images de l’Amérique libre et prospère face à l’Union soviétique répressive et inhumaine
  • met en parallèle le cadre historique pour accentuer l’opposition des deux univers
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Analyse féministe : Rocky IV

A

À travers la représentation des corps masculins :

  • présente des héros virils avec des corps jamais vu au cinéma (musculature exacerbée)
  • mise en spectacle du corps masculin (torse nu, huilé) –> désirable pour le spectateur
  • forme de sexualisation, d’objectification par le regard
  • les hommes endossent alors eux aussi une posture féminine
  • stratégie visuelle de sexualisation souvent réservé aux femmes
  • le moment néo communique la virilité avec le male gaze
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Analyse féministe : contexte

A
  • des études cinématographiques confirment une sous représentation féminines ou une représentation différencié qui désavantage et stéréotype les femmes
  • épidémie d’invisibilité dans les différents ratio de genre
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Analyse féministe : Test de Bechdel

A

poser 3 questions en regardant le film :

  1. Est-ce que le film présente au moins 2 personnages féminins ?
  2. Est-ce que ces 2 personnages ont un nom?
  3. Est-ce que les 2 personnages entretiennent une conversation entre elle qui parle d’autre chose que de leur relation amoureuse ?
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

analyse féministe : male gaze

A
  • le cinéma hollywoodien se projette et structure autour du regard masculin
  • se regard se pose dans une dynamique de domination et d’objectification sur les femmes
  • constitué dans une perspective narrative et esthétique
  • l’homme est en observateur sur la femme
  • la femme est posé en objet observé, mise en spectacle du corps
  • procédés esthétiques qui accentue cette vision (ex. caméra d’un point de vu subjectif des yeux de l’homme, isoler/fragmenter les parties du corps de la femme)
  • headless woman
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

analyse féministe : détournement des codes de genre

A

Les codes narratifs fondateurs du cinéma d’horreur sont amalgamés aux comportements dits « féminins » ou « masculins » que souvent, l’un de peut pas être pensé sans l’autre

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Film d’horreur : rôles

A
  • Slasher (souvent masculin) fait crier une victime
  • screamqueen (victime, souvent féminine)
  • final girl survit le slasher, doit l’affronter plusieurs fois
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Invisible man

A
  • reprise du scénario de Gaslight (pastiche)
  • histoire de l’invisibilité des femmes au cinéma à travers le personnage de Cecilia (hommage et reproche)
  • le personnage féminin finit par incarner tous les rôles dans le film
  • but : rendre visible l’invisibilité de la femme en situation de violence conjugale
  • l’ennemi est un homme qui connait les codes du camouflage social pour cacher ses comportements destructeurs (allusion MeToo)
  • démonstration littérale d’une violence impossible à dénoncer
  • n’utilise pas (ou peu) le male gaze
  • hommage a Rebecca dans la narration de présence absence, effet de subjectivité sur des vides dans l’image
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Postmodernité : Selon Lyotard

A
  • la remise en question ou la fin des « métarécits » à travers une entreprise de déconstruction du sens
  • La déconstruction des métarécits au théâtre et au cinéma se manifeste souvent par une relecture des classiques
17
Q

Postmodernité : Selon Baudrillard

A

La théorie affirme qu’il n’existe pas d’original, seulement des copies ou simulacres, des images sans lien avec une réalité concrète. Les médias et la réalité fusionnent, devenant indissociables de notre existence et perception.

18
Q

Postmodernité : Selon Jameson

A

définit la postmodernité comme un stade culturel du capitalisme tardif, marqué par une intensification de la culture de consommation, des technologies médiatiques et du spectacle

19
Q

Postmodernité : caractéristiques esthétiques et narratives

A
  • Usage de référents, recyclage de formes ou de récits du passé
  • Souligner l’artificialité, la mise en spectacle, la virtuosité technique
  • Effets de stylisation (ex. d’excès ou d’exagération)
  • Conscience réflexive (place dans l’histoire des formes et du monde)
  • En réaction aux différents changements technologiques
  • Réaction (intégration et/ou refus) du capitalisme
20
Q

Maniérisme

A
  • courant artistique qui désigne un style qui s’éloigne de l’équilibre et l’harmonie naturelle
  • réaction aux normes classiques qui met en avant l’excès, l’artifice, et une forme de virtuosité stylistique
21
Q

Pastiche

A
  • art de l’imitation
  • imite un style ou un genre pour célébrer ou évoquer une époque révolue en créant une nouvelle oeuvre à partir de l’imitation
  • repose sur une relation d’hommage ou de réactivation des styles passés
  • pas d’ironie, pas une parodie
22
Q

Surréalisme

A
  • mouvement artistique d’avant garde, transdisciplinaire
  • se définit par l’exploration de l’inconscient
  • thème d’omniprésence du rêve
  • hommage à l’imagination
  • approche ludique
  • automatisme
  • non conformiste
  • surnaturel
  • association libre d’idées
23
Q

surréalisme au cinéma

A
  • refus d’un monde de production institutionnel
  • but de déstabiliser le public
  • style hétérogène : effets de discontinuités dans le montage pour briser la cohérence spatiotemporelle
  • amalgame de procédés dans le montage
  • met en valeur une imagerie onirique/métaphorique
  • utilisation de symboles récurrents, d’allégories visuelles et auditives
24
Q

The Artist

A
  • axe narratologique : joue avec les structures de l’âge d’or muet (Chaplin), mais on les déconstruit
  • axe stylistique et esthétique : la danse, la crise économique
  • réactive le passé pour mieux traverser le futur
  • convoque les dynamiques postmodernes du pastiche et maniérisme par les codes narratifs et esthétiques du muet
  • entre dans une nouvelle ère technologique du cinéma (comme passage muet à parler)
25
Q

Mulholland Drive : héritage du surréalisme

A
  • logique du rêve, invitation à s’écarter de la réalité
  • le fil conducteur du récit est un symbole récurrent
  • brise la causalité, la spatialité et la temporalité du récit
  • ville de LA, la clé/cube bleu, le restaurant, Mulholland drive
  • réel multiple : plusieurs réalités, mondes, identités, versions cohabitent ensembles
  • représenter par les fondus et surimpression des images
26
Q

Mulholland Drive : tension entre le réel et la fiction

A
  • point pivot : le club Silencio, la zone où notre compréhension de l’univers bascule dans une autre dimension
  • Lynch manipule nos perceptions (paradoxe)
  • le contact avec une illusion crée de véritables émotions, sensations
  • rapport au théâtre (scène de la chanteuse qui s’effondre mais sa voix continue de chanter -> moment cathartique qui souligne la dissociation entre le réel et l’illusion/spectacle)
27
Q

Mulholland Drive : Identités multiples

A
  • interchangeabilité des personnages et figure de l’actrice
  • après la scène au club silencieux, les personnages principaux semblent perdre leur identité initiale
  • la réassignation d’identités rappelle la figure d’actrice qui change de rôles
28
Q

Mulholland Drive : une oeuvre postmoderne

A
  • LA comme simulacre
  • la ville n’est pas seulement une ville, mais un espace où les identités et réalités éphémères où tout devient masque et simulacre
  • Hollywood est un visage à deux faces : crée des rêves et les détruit
  • l’identité comme un masque = hommage a Persona
  • références et citations à Rita Hayworth/Gilda
  • archétype de la femme fatale, de la star
  • met en lumière que le féminin est une construction sociale cinématographique
29
Q

Persona : dimension réflexive

A
  • scène d’ouverture essaie de produire un effet très clair sur le spectateur (malaise, peur, dégout face aux images)
  • le réalisateur s’adresse à nos peurs, nos sensations et prépare le spectateur à un choc
30
Q

Persona : usage des gros plans

A
  • nbr de plans élevé sur les visages des actrices (plus de la moitié du temps)
  • choix stylistique de porter attention aux visages des actrices qui est vecteur de sens
  • le film ne fonctionne pas juste avec l’échelle narrative
31
Q

Persona : crée une instabilité émotionnelle et psychologique

A
  • le gros plan a une fonction psychologique, une dimension intime
  • marqueurs spatiotemporels absents dans ces plans
  • contribue aux sensations de discontinuités
32
Q

Persona : discours sur le cinéma, sur l’actrice

A
  • gros plan sur le visage est le lieu par excellence de jeu et distinct le cinéma du théâtre
  • affirme la singularité de l’acteur, confond les deux visages refusant de donner une identité claire (pas distinguer le jeu de la réalité)
33
Q

Persona : thème de la dualité

A
  • thème de l’identité double, la dualité entre le vrai/faux, entre l’actrice et le personnage exposé à l’écran
  • démontre une ambiguïté dans la distinction des personnages (qui est qui?)
  • dualité exacerbée par la figure de l’actrice, associé a une forme de dédoublement
34
Q

Système Stanislavski

A
  • formation de l’acteur
  • construction du personnage
  • vivre et non représenter
  • chaque acteur est unique donc un rôle est différent d’un acteur à un autre
  • mémoire sensorielle/affective
  • le si magique (si c’était moi)
  • analyser le texte pour trouver les objectifs du perso
  • la vie intérieur et les actions physiques
35
Q

la bonne conception du jeu (selon stanislavski)

A
  • l’art doit exprimer la vie, la faire manifester
  • la vérité émerge par le réalisme, par l’intériorité de l’acteur
  • observation du quotidien
  • trouver en soi les solutions aux questions que le jeu pose
  • mémoire affective/sensorielle contient l’individualité de l’acteur, personnalise le jeu
  • l’individualité de l’acteur doit se traduire en actions (tjrs faire qqch sur scène)
36
Q

le method acting (Strasberg)

A
  • l’école américaine
  • témoigne d’une fusion entre la scène et l’écran
  • toutes les grandes star du cinéma des années 50 sont formés de même
  • illustrer la mémoire sensorielle d’un acteur par l’expérience des sens (ex. Brando dans A street car named desire)
  • manifeste une forme de sensualité lorsque le travail du touché est exacerbée dans le jeu
  • James Dean : sensations kinesthésiques, lourdeur du poids de son corps, centre de gravité qui descend