Intervention situation crise Flashcards

1
Q

Quel est la définition de la crise ?

A

Période relativement courte de déséquilibre psychologique chez une personne confrontée à un événement grave, qui représente un problème important pour elle, et qu’elle ne peut fuir ni résoudre avec ses ressources habituelles de résolution de problèmes

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2
Q

Qu’est que faire une crise ?

A

Faire la différence entre un état de crise et une conduite colérique.

  • Généralisation
  • Banalisation
  • Dépend du contexte
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3
Q

Différenciez problème, crise et urgence.

A

Problème peut devenir une crise, une crise peut durée 6-8 semaines, mais l’état d’urgence ne dure pas 6-8 semaines. Dans l’urgence = plus momentanée.

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4
Q

Expliquez l’état d’équilibre dans l’évolution de la crise.

A

Apparition d’un ou de plusieurs événements stressants

Types de stresseurs

  • Par accumulation : différents stresseurs environ au même moment
  • Chronique : répétitif à chaque jour
  • En série : un premier stresseur génère un deuxième qui en génère un autre
  • Choc : traumatisant

Gestion de la tension par l’utilisation de stratégies d’adaptation

  • Comportementales
  • Affectives
  • Cognitives

L’objectif est de maintenir l’homéostasie (équilibre)

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5
Q

Expliquez les 3 types de stratégies d’adaptation.

A

Stratégie de coping comportementale : Mettre la personne en action

Stratégie de coping affectif : Émotion

Stratégie de coping cognitif : Plan, Planifier, qu’est que je dois faire comme résolution. Le cognitif est primordiale, mais on voit rarement quelqu’un en crise qui va les utiliser, Ces stratégies vont disparaître automatiquement en crise.

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6
Q

Expliquez l’état de vulnérabilité dans l’évolution de la crise.

A

Événement(s) stressant(s) non résolu(s)

Hausse de la tension ex : Ballon

Épuisement des capacités personnelles

Épuisement du répertoire de solutions adéquates (stratégies de coping)

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7
Q

Quelles sont les 3 phases de l’état de crise ?

A

A- La phase de désorganisation

B- La phase aiguë – Passage à l’acte

C- La phase de récupération

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8
Q

Expliquez la phase de désorganisation de l’état de crise.

A

La personne est submergée par les émotions

La tension émotive provoque un épuisement des ressources cognitives ( diminution de la capacité à réfléchir adéquatement)

La perception de la réalité est embrouillée (La personne est trop proche de l’arbre pour voir la forêt)

La personne se centre sur des solutions inadéquates ( ex : abus d’alcool )

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9
Q

Expliquez la phase aigue (passage a l’acte) de l’état de crise.

A

Tentative ultime afin de faire diminuer la tension, faire cesser la souffrance, de reprendre le contrôle (Ultime appel pour reprendre le contrôle, pour de l’aide, manque de solutions ou de moyens afin de reprendre le contrôle, ou réduire l’inconfort.)

Comportement hétéroagressif (acting out), l’automutilation et comportement suicidaire (acting in). La phase aiguë est la plus visible, mais elle peut se définir autrement qu’avec le passage à l’acte ex: toxicomanie

Passage à l’acte = trop plein d’émotion.

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10
Q

Expliquez la phase de récupération de l’état de crise.

A

Relâchement temporaire de la tension (épuisement physique, car le passage à l’acte demande beaucoup d’énergie physique et mentale)

La personne est généralement plus réceptive à recevoir de l’aide ( Ne savent plus quoi faire, veulent des solutions)

Une grande vulnérabilité demeure présente (gardez en tête, elle est dans la bonne voie, mais est toujours en état de crise)

Risque de récidive/rechute/nouveau passage à l’acte (Il y à une gradation dans le passage à l’acte, si la personne à tenter quelque chose dans son 1e passage à l’acte, le 2e passage à l’acte va être plus intense ex : 1e kidnapping et 2e meurtre)

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11
Q

Quels sont les 3 issues de la crise possible ?

A

Issues possibles de la crise :

Issu favorable : Atteindre un meilleur équilibre avec plus de chose positif, etc. Un meilleur entourage. (La zone de tampon est plus grande, la crise est plus haute)

Issu neutre : Jocelyne vie une crise et elle retourne dans un état d’équilibre. Si la personne revient ou elle était avant, mais elle n’a rien appris, pas de nouvelle solution, etc.

Issu défavorable : La personne soit qu’elle ne retourne jamais en état d’équilibre, ou qu’elle revient en état d’équilibre, mais la zone tampon est beaucoup moindre.

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12
Q

Qu’est que l’immédiateté de l’intervention en situation de crise ?

A

L’intervention se déroule souvent :

Peu de temps après la crise ou même pendant celle-ci.
- Désorganisation, souffrance, comportements à risque,
risque de passage à l’acte

Différents milieux d’intervention
- Hôpital, dans la rue, au domicile du client, dans des
ressources d’hébergement.
- L’endroit n’est pas toujours choisi, connu, adapté,
sécuritaire.

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13
Q

Quelles sont les particularités de la crise ?

A
  • L’immédiateté de l’intervention
  • La brièveté de l’intervention
  • La directivité de l’intervention
  • La position active du clinicien

Autres :
Grande proportion de variables inconnues, incontrôlables.

Contexte de suivi vs contexte de crise.

Exige une grande capacité d’adaptation, de créativité.

Demande à la fois du savoir, du savoir-faire et beaucoup de savoir-être.

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14
Q

Expliquez la brièveté de l’intervention.

A

Courte durée = pas de temps défini, mais il doit avoir une fin bref. Sur plusieurs jours = intervention de suivi.

Concentration sur le problème à l’origine de la crise= ex : suicide ; on va se concentrer sur qu’est qui fait qui est suicidaire maintenant. On ne fait pas de psychanalyse. On doit diriger l’intervention, = on ne peut pas régler tous les problèmes antérieurs, on gère que ce qui à mener à la crise.

Objectif réalistes à l’intervention de crise = On ne peut régler tous les problèmes de l’individu = irréaliste. Un objectif réaliste = ex ; suicide passer d’un 8 sur 10 à un 4 sur 10.
Pour nous = culpabilité, pression, burn out, etc.
Pour eux = Donner des faux espoirs. Engendré des effets négatifs pour les prochaines crises à venir.

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15
Q

Expliquez ce qu’ai la directivité de l’intervention.

A

Diriger la personne vers le plan d’action, prendre des décisions

Être directif, mais au bon rythme

Difficulté d’accepter la souffrance et le contexte de crise

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16
Q

Qu’est que la position active du clinicien ?

A

A- Création du lien de confiance

B- Recueil des données

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17
Q

Quelles sont les objectifs de l’intervention de crise ?

A
  • Désamorcer la crise
  • Assurer la sécurité de tous
  • Estimer la dangerosité
  • Prévenir le passage à l’acte
  • Élaborer un plan d’action
  • Favoriser l’apprentissage de stratégies d’adaptation
  • Vise à stabiliser l’état de la personne
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18
Q

Si le contexte le permet, que doit-on faire avec l’intervention ?

A

Recherche active d’information

Prendre conscience des personnes présentes

Prendre connaissance des lieux

Évaluer les ressources disponibles

Rester calme dans la crise

Débuter une pré-évaluation à distance

Garder une distance sécuritaire

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19
Q

Quelles est la première étape de l’intervention de crise ?

A

Étape 1 - Création d’un lien de confiance
A) Établir l’alliance

Établir le premier contact***
Être soutenant, empathique, à l’écoute
Se positionner en tant que témoin de la souffrance
Transmettre de l’espoir
Susciter l’engagement

Maintenir le lien de confiance

Réévaluer régulièrement le lien de confiance et l’engagement du client

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20
Q

Établir le premier contact a l’air simple, mais qu’est que cela consiste ?

A
  • Trouver un lieu adéquat à l’intervention
  • Se présenter brièvement (si le contexte le permet)
  • Prendre le temps nécessaire, adapter notre rythme
  • Respecter la distance
  • Établir un contact chaleureux et positif
  • Être présent, à l’écoute, attentif
  • Faire en sorte que la personne se sente accueillie, comprise et importante
  • Importance de la communication non-verbale
  • Respecter les moments de silence
  • Ralentir notre débit verbal, baisser notre ton de voix, adapter notre langage à celui de l’autre
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21
Q

Quelles est la deuxième étape de l’intervention de crise ?

A

Étape 2 - Cueillette de données et régulation des émotions
B) Effectuer l’investigation clinique

Le contexte actuel de la crise et l’événement déclencheur

L’état émotif, cognitif, comportemental

Les sphères de vie impliquées

Les antécédents pertinents

Le risque de passage à l’acte / la dangerosité

Le type de crise

C- Réguler les émotions

Amener la personne à clarifier, ordonner et mettre en mots les émotions et les difficultés vécues

Adopter une attitude d’acceptation, de soutien et de non jugement

Se centrer sur les émotions vécues et non pas sur les comportements inadéquats

Décoder les émotions sous-jacentes ex : colère = tristesse

D- Comprendre la situation de crise actuelle

Séquence d’événements et événement déclencheur

Explorer la perception et la compréhension de la personne

Début de restructuration cognitive

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22
Q

Quelles est la troisième étape de l’intervention de crise ?

A

Étape 3 – Plan d’action

E) Briser l’isolement

Élargir le réseau

Identifier les ressources existantes
Famille, amis, collègues, équipe traitante

Mobiliser le réseau

F) Donner un sens à la crise

Émettre des hypothèses et traduire notre compréhension de la crise actuelle

Utiliser la crise comme levier de changement

Acquisition de nouvelles stratégies de coping

Croissance personnelle et meilleur fonctionnement général

G- Élaborer un plan d’action et faire le suivi postcrise dans la communauté

Susciter l’engagement de la personne et la participation active

Élaborer des objectifs réalisables

Déterminer les solutions/stratégies adéquates existantes

Adapter l’intervention selon le type de crise et la sévérité

Arrimer vers les ressources nécessaires

Vérifier l’application du plan d’action et évaluer l’efficacité du plan d’action proposé

  • Résorption de la crise
  • Acquisition de nouvelles compétences
  • Maintien de l’équilibre

Évaluer l’intervention générale réalisée par le clinicien

  • Développement des habiletés
  • Amélioration des interventions futures
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23
Q

Quelles sont les formulations a privilégié et évité en intervention ?

A

Il est préférable d’utiliser des questions

Ouvertes
Claires
Courtes
Respectueuses

Il faut faire attention aux questions

Fermées (oui/non)
« Pourquoi »
Négatives
À choix multiples
Suggestives
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24
Q

Quelles sont les objectifs et avantages d’avoir une typologie de crise ?

A

Objectifs et avantages

1) Aider à cerner les types de crises
2) Faciliter le travail des intervenants quant aux choix d’intervention à privilégier

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25
Q

C’est quoi les 5 éléments de la typologie qui servent a différencier les types de crise ?

A

5 éléments utilisés afin de différencier les types de crise

1- Étiologie / Cause
2- Progression / Trajectoire
3- Symptomatologie
4- Interventions appropriées
5- Issue de la crise
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26
Q

Quelles sont l’étiologie de la crise psychosociale ? (typologie)

A

1- Étiologie / Cause de la crise

Normalité des problèmes

  • Rupture conjugale
  • Conflits familiaux
  • Perte d’emploi
  • Difficultés financières
  • Échecs scolaires
  • Décès
  • Transition de vie (retraite, adolescence, naissance d’un enfant)

Événement indépendant de la personne

Contexte universel et fréquence plus élevée

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27
Q

Expliquez la progression de la crise psychosociale (Typologie).

A

Progression graduelle (Elle va toucher les 3 états)

Généralement, il y à une accumulation de plusieurs problèmes qui va faire grimper la tension.

La réalité est beaucoup plus complexe que la théorie sur papier, mais en générale la théorie reflète bien, même s’il existe des exceptions.

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28
Q

Expliquez la symptomatologie de la crise psychosociale (typologie).

A

Symptômes fréquents

  • Anxiété
  • Symptômes dépressifs
  • Toxicomanie

Symptômes engendrés par la crise (événement)

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29
Q

Expliquez l’intervention en crise psychosociale (typologie).

A

Avantages

  • Contact avec la réalité
  • Conscience de la situation générale et des problèmes
  • Ouverture / volontariat / autocritique
  • Utilisation des solutions du passé

Difficultés

  • Accumulation d’événements
  • Perdure dans le temps
  • Misère sociale

À favoriser

  • Favoriser le développement de l’autonomie
  • Psychoéducation (stratégies d’adaptation, habiletés en résolution de problèmes, meilleure connaissance de soi)
  • Prioriser un élément, cibler une problématique / besoin
  • Recommander un suivi court terme

A éviter

  • Faire « pour » le client
  • Tenir de fausses promesses
  • Minimiser le dit problème
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30
Q

Quelles sont les issues de la crise (typologie) ?

A

Résolution de crise adéquate

  • Homéostasie
  • Meilleur fonctionnement général et connaissance de soi accrue
  • Développement de stratégies d’adaptation

Résolution de crise inadéquate

  • Toxicomanie
  • Développement de problèmes de santé mentale
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31
Q

Qu’est que le modèle de résolution de problème

interpersonnel (RPI) ?

A

Modèle qui dirige la personne vivant une crise dans une série d’étapes cognitives et comportementales augmentant les chances de trouver ou d’appliquer de nouvelles solutions aux problèmes existants. »

Constitue une habileté générale

« Une habitude de vie »

Forme de métacognition

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32
Q

Quelles sont les deux composantes principales du modèle de résolution de problème interpersonnel ?

A

A- Orientation de la résolution de problème

Convictions
Attitudes
Sentiments
Motivations
Schéma conceptuel

***Notions basées sur des années d’expérience positives ou négatives

Accepter le caractère normal des problèmes ou des crises dans la vie

Avoir la conviction que les crises constituent des situations que l’on peut gérer efficacement

Se connaître et avoir confiance en sa capacité de surmonter les difficultés de la vie

Avoir la motivation de considérer les crises comme des défis

Réaliser que du temps et des efforts sont nécessaires pour gérer une crise

B- Résolution de problème

Tous les gestes posés afin de régler les problèmes et gérer les crises

Styles de résolution de problèmes
- Impulsif : La personne qui va avoir une idée, une solution et il va la mettre immédiatement en action.

  • Évitement : Quelqu’un qui va laisser aller la situation en espérant que la crise se résorbe par elle-même.
  • Rationnel : La personne qui utiliser un modèle style RBI, il va avoir une reflexion un peu plus pousser et efficace.
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33
Q

Quels sont les étapes de la résolution de problème ?

A

Les étapes

1- Reconnaître et accepter une situation de crise au moment où elle survient
Facile à reconnaître
Difficile à accepter

2- Définir la crise en l’expliquant dans ses propres mots
Étape cruciale de verbalisation

3- Comprendre la situation de crise

4- Se fixer des objectifs atteignables
Adaptation centrée sur le problème
Adaptation centrée sur les émotions

5- Trouver plusieurs solutions pour gérer la situation de crise

  • Quantité vs qualité
  • Variété de solutions

6- Évaluer les solutions trouvées et choisir la plus prometteuse

  • 7- Mettre la solution choisie en œuvre
    En fonction de nos capacités/habiletés existantes

8- Évaluer l’efficacité de l’ensemble de la démarche et, au besoin, prendre des mesures correctives
- Comparer le résultat avec l’objectif établi au préalable

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34
Q

Quelles sont les limites du modèle de résolution de problème interpersonnel ?

A

Limites du modèle

  • Difficulté à enseigner le modèle en situation de crise
  • Difficulté d’inculquer la composante A

Conclusion

  • Importance et force de la métacognition
  • À privilégier dans la vie de tous les jours
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35
Q

Qu’est que l’étiologie de la crise psychotraumatique ?

A

1- Étiologie / Cause de la crise

Événement considéré traumatique

Événement indépendant de la personne

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36
Q

Quel sont les 2 types d’évènements traumatique ?

A

Type 1
Événement unique, isolé, limité dans le temps
Accident de la route, désastre naturel, accident de travail

Type 2
Événements répétitifs, d’une longue durée, cumulatifs
Abus sexuels, maltraitance

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37
Q

Quelles est la trajectoire de la crise psychotraumatique (typologie) ?

A

Crise soudaine, précipitée

Trajectoire très rapide

De l’équilibre vers la crise

38
Q

Quelles sont les phases de l’événement traumatique ?

A

Initiale ; L’état de choc, l’effet soudain de l’événement

Déni ; Mécanisme de défense.

Pensées envahissantes ; Flashback, cauchemar,

Perlaboration ; Période de deuil ou la personne va se faire imposer par l’événement traumatique une restructuration de ses schémas cognitifs.

Résolution ou Chronicisation

39
Q

Quelles est la symptomatologie de la crise psychotraumatique (typologie) ?

A

Réponse normale à un événement hors de l’ordinaire, anormal, traumatique

Réponse que la majorité des gens auraient s’ils avaient vécu l’événement en question

Symptômes engendrés par la crise (événement)

40
Q

Quelles est la symptomatologie de la crise psychotraumatique (typologie) ?

A

Réponse normale à un événement hors de l’ordinaire, anormal, traumatique

Réponse que la majorité des gens auraient s’ils avaient vécu l’événement en question

Symptômes engendrés par la crise (événement)

Réponse immédiates** ; quelques heures ou quelques jours après (intervention urgence)
Réaction précoces : Dans le premier mois suivant l’événement. Comment la personne va coper cette événement ?
Réactions tardives : Dépasse le premier mois

41
Q

Quelles sont les réactions péritraumatiques ?

A

Indicateurs du développement de troubles psychotraumatiques chroniques

Les réactions accessibles lors de l’intervention de crise

La prévention passe la détection de ces réactions

Deux types de réactions

Détresse péritraumatique

Dissociation péritraumatique

42
Q

Qu’est que la détresse péritraumatique ?

A

Réactions de peur, d’impuissance, d’horreur

Honte, colère, culpabilité

Manifestations physiques

Panique, sudation, tremblement

43
Q

Qu’est que la dissociation péritraumatique ?

A

Réaction adaptive de protection : Période de déni peut être bénéfique

Perte de repère contextuel : Si la personne reste dans la confusion et elle ne revient pas, les mécanismes de défense sont-ils vraiment positif ?

Perte du fil des événement : ne sait plus qu’est qui est arrivé dans quel ordre

Comportement automatiques : Le moment = oublié. ex: retour chez elle.

Dépersonnalisation : impression de ne pas être moi-même.
Déréalisation : De chose étrange, dans un autre monde.

44
Q

Quels sont les facteurs prétraumatiques ?

A

Age (Plus jeune), sexe (femme)

ATCD psychopathologiques et de consommation

Symptômes dépressifs ou anxieux

Traumatismes antérieurs (surtout si les événements sont similaires)

Style attributionnel

Conception du monde et des gens

45
Q

Quels sont les facteurs déclencheurs ?

A

Caractéristiques de l’événement

Réactions de détresse et de dissociation

Ressemblances à des événements du passé

Similitudes de l’événement et de la vie de la personne

46
Q

Quels sont les facteurs de maintien ?

A

Soutien de l’entourage (manque de soutien, de se faire blamer)

Reconnaissance sociale du traumatisme

Poursuites judiciaires

Séquelles physiques

Style attributionnel

47
Q

Quels est l’intervention en crise psychotraumatique ? (typologie)

A

3 niveaux de prévention
Prévention primaire
- Prévenir l’événement traumatique

Prévention secondaire et interventions brèves

  • Soins immédiats et post immédiats
  • Sur les lieux d’un événement traumatique ou à l’urgence (ex : hôpital)
  • Désamorçage, intervention brève
  • Réduire l’incidence, l’intensité et la durée des séquelles psychotraumatiques

Prévention tertiaire et traitements

  • Traiter et réduire les symptômes
  • Psychothérapie
  • Pharmacologie
48
Q

Quelles sont les soins immédiats et postimédiats de la crise psychotraumatique ?

A

Intervention POST-traumatique (s’assurer que le lieu et la situation sont sécuritaires)

Ponctuer l’événement, rassurer la personne quant à sa sécurité

Reconnaître la gravité de l’événement et de la souffrance

Normaliser les réactions

Offrir une contenance satisfaisante

Verbalisation si contexte de stress adapté

Discerner les symptômes de détresse et dissociation

Psychoéducation

Avoir confiance et favoriser la capacité d’adaptation

Arrimer aux ressources appropriées

Connaître nos limites et les respecter

En présence de stress inadapté (état décompensé,désorganisé)

Éviter la verbalisation

Recommander un accompagnement psychosocial
Offrir des soins d’urgence

Possibilité de Rx (médication temporaire)

49
Q

Qu’est qui faut éviter en crise psychotraumatique ?

A

Arriver en sauveur des gens et de la situation

Trop dédramatiser la situation

Pathologiser les réactions des victimes

Traumatiser par notre présence

Ne pas s’écouter en tant qu’intervenant/personne

50
Q

Quelles est l’issue possible de la crise psychotraumatique ?

A

Homéostasie rare

Vouloir revenir comme avant vs pouvoir y arriver

Objectif : allostasie

Nouvel équilibre après l’événement traumatique

51
Q

Quelles est la progression de la crise psychopathologique (typologie) ?

A

Situation récurrente, cyclique (variable, up and down)
- C’est quelqu’un qui est toujours fragile, vulnérable, pendant de longues années, on voit que la personne n’est jamais en état d’équilibre.
Quand on parle de vulnérabilité ça ne veut pas dire que la personne n’est pas fonctionnelle, elle peut fonctionner super bien, avoir une belle carrière, aller à l’école, avoir une famille. C’est juste qu’elle demeure plus fragile.

État de vulnérabilité constant

« Son équilibre personnel » : sans être en équilibre parfait, la personne va avoir son équilibre à elle, lorsqu’elle arrive à comprendre sa situation et à avoir un bon suivi, elle atteint un certain équilibre pour elle.quand elle apprend à se connaitre, à reconnaitre les symptômes, à savoir quand une crise va survenir, etc

52
Q

Quelles sont l’étiologie de la crise psychopathologique ? (typologie)

A

Notion de vulnérabilité

Ensemble de facteurs (personnels, familiaux, environnementaux) pouvant augmenter les risques de pathologie en présence d’un stresseur

Facteurs de risque :

Distaux - « Histoire de vie »

Proximaux - Événements déclencheurs

Vulnérabilité constante

Événement dépendant de la personne

Événement problématique qui s’ajoute à la vulnérabilité

53
Q

Qu’esr que les facteurs distaux et proximaux ?

A

Facteurs de risques : tout ce qui va faire en sorte d’augmenter la vulnérabilité chez la personne :

Distaux : tous les éléments qui ne sont pas en lien avec la crise actuelle, tout ce qui est avant, comme des parents monoparentaux, pauvreté, difficulté d’apprentissage, etc. On va parler de la base, du terrain, le milieu où la personne s’est développée avec les années. Le terrain dans lequel la personne s’est développée, même si ce n’est pas ça qui déclenche la crise, ça l’a un impact sur comment la personne va réagir à l’adversité, sur comment elle va gérer la crise. Le même évènement qui arrive à deux personnes différentes, c’est les facteurs distaux qui vont faire une différence dans la gestion de cet évènement et de la résilience.

Proximaux : les évènements déclencheurs de la crise.

54
Q

Donnez des exemples de la notion de vulnérabilité dans la crise psychopathologique

A

Difficulté accrue dans la gestion du stress / des problèmes

Éventail de solutions / ressources est généralement plus restreint

Difficulté à faire une analyse adéquate du contexte général

Utilisation plus courante de réponses inefficaces ou stratégies inadaptées

55
Q

Quelles sont les conséquences de la vulnérabilité dans la crise psychopathologique ?

A

Problèmes considérés mineurs peuvent engendrer des conséquences plus importantes : et l’escalade va être beaucoup plus rapide, la crise va arriver plus vite et être plus imprévisible

Intensité plus élevée des réactions

Fréquence plus élevée des crises

Plus grand risque de passage à l’acte

56
Q

Qu’est que la notion de résilience ?

A

Capacité d’une personne à réagir à l’adversité, de s’auto-protéger malgré les évènements qui lui arrivent et les situations plus difficiles

Pourrait se comparer à un ressort, la personne est capable de rebondir

Varie d’une personne à l’autre, d’un moment à l’autre, on n’a pas tous la même capacité de résilience

Facteur de protection : qui vont venir réduire l’impact des facteurs de risque chez la personne

Internes : compétences personnelles que la personne peut avoir.

Externes : tout ce qui en lien avec le réseau de la personne, de la médication, une équipe traitante, etc. tout ce qui encadre et supporte la personne.

57
Q

Quelles est la symptomatologie de la crise psychopathologique (typologie) ?

A

2 sous-groupes :

Type 1 : Personnes ayant des troubles de santé mentale avec ou sans comorbidité (ous les gens qui ont des troubles de consommation, problématique sévère et persistante, les troubles de la personnalité, un contexte qui va persister dans le temps et qui risque de générer certaines difficultés chez la personne à travers les années.)

Type 2 : Personnes ayant des troubles de santé mentale graves, de type psychotique (des troubles graves, de délires, d’hallucinations, de psychose, etc)

***Diagnostic (Dx) pas nécessaire, c’est plus simple quand on en a un mais ce n’est pas nécessaire.

58
Q

Qu’est que regroupe les type 1 ?

A

Type 1

Trouble de l’humeur

Troubles anxieux

Problème de toxicomanie

Trouble de la personnalité

59
Q

Qu’est que regroupe les type 2 ?

A

Type 2

Schizophrénie, trouble délirant, trouble psychotique bref, trouble schizophréniforme, trouble schizoaffectif

Trouble psychotique induit par une substance ou un médicament ou dû à une autre affectation médicale (genre une infection urinaire) : la traiter permet de traiter les symptômes psychotiques.

Trouble bipolaire, trouble dépressif, dysthymie, dépression post-partum

60
Q

Quels est la différence entre les types 1 et les types 2 ? (psychopathologique)

A

Nature des troubles et gravité des symptômes (symptômes souvent plus grave dans le type 2)

Fonctionnement social altéré (encore plus altéré dans le type 2)

Cause événementielle (liée à un évènement) VS Cause médicale (souvent plus type 2)

Crise médicale : résurgence des symptômes psychiatriques (sans nécessairement qu’il y ait d’évènement, à cause du traitement, de la médication ou de la consommation)

  • En lien avec le traitement
  • En lien avec la médication
  • En lien avec la consommation de substance

L’intervention est adaptée en fonction du type (plus c’est psychotique, plus c’est intense et directif comme intervention)

61
Q

QU’est que Intervention en situation de crise psychopathologique
(type 1 et 2)

A

Cerner la problématique de santé mentale

Estimer l’état mental : est-il perturbé, déstabilisé, stable, non perturbé, etc.

Prévenir la détérioration : viser la fin de l’épisode psychopathologique actuel, que son état se dégrade pas encore plus (on ne règlera pas la dépression en une rencontre)

Maintenir l’espoir d’un mieux-être : très important avec ce type de crise surtout

Favoriser l’acceptation du problème de santé mentale : difficile en état de crise mais au moins aller semer le doute, faire un petit pas vers ça.

62
Q

QU’est que Intervention en situation de crise psychopathologique
(type 1 et 2)

A

Cerner la problématique de santé mentale

Estimer l’état mental : est-il perturbé, déstabilisé, stable, non perturbé, etc.

Prévenir la détérioration : viser la fin de l’épisode psychopathologique actuel, que son état se dégrade pas encore plus (on ne règlera pas la dépression en une rencontre)

Maintenir l’espoir d’un mieux-être : très important avec ce type de crise surtout

Favoriser l’acceptation du problème de santé mentale : difficile en état de crise mais au moins aller semer le doute, faire un petit pas vers ça.

Favoriser l’engagement dans un processus thérapeutique à plus long terme

Référer la personne vers les services appropriés

Assurer la rapidité et l’efficacité de l’arrimage (le référencement)

Réengager la personne vers les services spécialisés en santé mentale

63
Q

QUelles sont les Particularités de la demande d’intervention en présence de type 2 ?

A

La demande d’aide vient souvent d’un tiers

Autre demande réalisée par la personne

État de décompensation, état plus critique

Plus grande nécessité d’hospitalisation dans le type 2, moins de solutions possibles

(La demande d’aide vient souvent d’un tiers : c’est rare dans ce type de crise que c’est la personne touchée qui vient demander de l’aide, c’est souvent la famille ou des inconnus ou des voisins via le 911 quand les gens se sentent inquiets.

Autre demande réalisée par la personne : quand la personne elle-même fait le 911 ou va chercher de l’aide, elle va dire que c’est pour autre chose que le problème genre aidez-moi il y a des caméras chez moi qui m’espionne, y’a une voix qui me disent de faire telle chose, la demande d’aide n’est pas pour la crise même mais plutôt pour stabiliser son état mental. )

64
Q

Quelles sont les Intervention psychopathologique

à faire avec le type 2

A

Évaluer l’intensité de la crise psychiatrique

Prévenir la détérioration (être plus actif, plus directif)

Stabiliser l’individu / Hospitaliser au besoin

Favoriser l’engagement dans un suivi psychiatrique à plus long terme

65
Q

Quelles sont les Difficultés associées à l’intervention en présence de type 2

A

Accès limité au contenu de la pensée

Perte de contact avec la réalité, perte de contrôle

Pas d’autocritique quant à la situation et au problème de santé mentale

L’intervenant risque de devenir la cible ou de faire partie du problème

Symptômes psychiatriques mais réels

66
Q

Quoi faire lors d’une intervention de type 2 ?

A

Ne pas entrer dans le délire : ne pas confirmer le délire (sauf s’il y a un danger, une menace à contredire la personne)
Nuancer l’existence des symptômes : moi je ne les entend pas les voix
Tâter le terrain, semer des doutes : ne pas confronter mais plutôt questionner la croyance ou les propos de la personne, pourquoi tu penses ça, pourquoi les voix diraient ça? Il faut déconstruire.
Normaliser certains problèmes plausibles ou réels
Ne pas chercher à convaincre, à confronter inutilement
Rechercher des terrains d’entente, de collaboration
Rassurer quant à la sécurité
Exprimer clairement vos intentions (expliquer ce qu’on fait, ce qu’on dit et pourquoi car ça peut être très mal interprété par la personne en crise)
Observer le non-verbal, utiliser les moments de silence (ils vont nous donner beaucoup d’information, nous donner le temps d’observer la personne)
Rechercher l’information

67
Q

Quelles sont les points cruciaux de l’intervention de type 2 ?

A

Présence de voix mandatoires (engendre un grand risque au niveau de la perturbation et du risque suicidaire)

Niveau d’acquiescement (Niveau d’acquiescement et caractéristiques de la voix : on peut les questionner avec la personne, qui sont ces voix, qu’est-ce qu’elles te disent, pourquoi, etc.)

Caractéristiques de la (les) voix

Présence de symptômes négatifs :
Catatonie

68
Q

Pourquoi il y a une importance de la prévention des crises psychopathologies ?

A

Suivis en communauté pour les personnes :

ayant des troubles de santé mentale graves et persistants

peu collaborantes ou réfractaires aux traitements offerts habituellement

éprouvant des difficultés au niveau de leur fonctionnement

à risque d’itinérance, de démêlés avec la justice (pour éviter la perte du logement ou la judiciarisation)

69
Q

Qu’est que le suivi en communauté ?

A

Équipe traitante mise en place, équipe multidisciplinaire, intervenant ou infirmière pivot, psychiatre, Ts, psychoéducateur, préposés, etc.

Suivi thérapeutique, suivi à intensité variable, suivi intensif, suivi intensif milieu

Exemples :
Cliniques externes des hôpitaux
CIUSSS
Centre de crise
Centre de jour
Ressources communautaires
Ressources d’hébergement à long terme 
*Formation des policiers, des ambulanciers
70
Q

Quelles sont les objectifs généraux de l’intervention psychopathologiques ?

A

Améliorer la collaboration avec le traitement
Assurer un meilleur suivi
Réduire le nombre de crises / décompensations
Diminuer le nombre d’hospitalisations
Diminuer les risques de passage à l’acte
Développer l’autonomie de la personne
Améliorer la qualité de vie générale de la personne
Favoriser une meilleure intégration sociale

71
Q

Quelles sont les issue de la crise psychopathologique (typologie)

A

Réduire l’intensité de la crise et stabilisation de l’épisode

À moyen terme, on va tenter une prévention de la rechute

Maintien du traitement : engager ou réengager la personne dans un traitement pour diminuer la fréquence et l’intensité de futurs épisodes

72
Q

Quelles sont les nuances de la typologie ?

A

Les bienfaits de la typologie de crise, de classer les crises selon des catégories ça vise à:

Présenter un cadre théorique

Utiliser un langage commun dans le réseau, une classification par exemple que tout le monde connait (genre cas de suicide code orange)

Faciliter la compréhension de la situation

Guider le clinicien dans l’intervention appropriée selon le type de crise

***Nombreuses zones grises

73
Q

Quelles sont les avantages des diagnostics ?

A

Avantages des diagnostics en santé mentale

Accès à beaucoup d’informations

Rapidité de la transmission d’informations

Langage commun

Souligne les particularités présentes

74
Q

Quelles sont les pièges et les limites des diagnostics ?

A

Influence l’intervention

Engendre des automatismes

Possibilité de fausses pistes

Limite la réflexion

Dx trop « communs » ou socialement acceptables

75
Q

Quelles est la réalité des diagnostics dans l’intervention ?

A

Dans un contexte ne crise on pas toujours accès à toutes l’informations. Dans la réalité des dx, c’est possible de ne pas avoir l’information.

La personne n’à peut-être pas de dx. La personne peut être en crise avec ou sans dx. Un jeune qui va être dans son premier épisode psychotique, il n’à donc pas d’antécédent.

Erreur au dossier dû à des fausses pistes ou des faux dx

Pas encore disponible. Ou encore le 2e épisode psychotique chez le jeune, mais pas encore dx, ou évaluer.

76
Q

Quelles est la priorité d’intervention (EM)

A

Il n’est pas obligatoire de connaître la cause de la situation observée

Il est nécessaire d’estimer les symptômes et en estimer l’impact

77
Q

Qu’est que l’état mental ?

A

L’état mental = tous les sx qui sont observable chez la personne. (Tout ce qu’on va voir chez la personne).

Fluctue dans le temps

Fluctue en fonction des événements

Différences inter-individuelles

Différences intra-individuelles

78
Q

Qu’est que l’estimation de l’état mental ?

A

Basée sur les éléments observables

Incluant différentes composantes

vs évaluation psychiatrique

vs impression clinique

vs orientation de l’intervention

N.B : Il faut rester le plus neutre possibles, il faut nommer et pas analysé ce que la personne raconte. ex : Si la personne dit qu’elle à des hallucinations, elle à des hallucination.
Il y en à plusieurs catégories, il n’y à pas un nombre défini de critère. Il y à certaine différence entre les cliniciens.
Pas une évaluation psychiatrique. C’est un acte réservée. Une évaluation très complète. pas seulement de nommer les choses.
Pas impression clinique
On va pouvoir utiliser l’EM pour aller chercher plus d’information afin de trouver les meilleures solutions.

79
Q

Expliquez la description générale dans l’estimation de l’état mental ?

A

Description générale
- Ce qui est observé au niveau du comportement de la personne et de son apparence.

Apparence

  • Hygiène personnelle et tenue vestimentaire
  • Perte de poids, signes de fatigue

Comportement moteur

  • Agitation psychomotrice
  • Ralentissement psychomoteur, catatonie
  • Rigidité, tremblements, spasmes, tics
80
Q

Expliquez l’attitude dans l’estimation de l’état mental ?

A

Attitude
Elle traduit la position affective du client lorsqu’il est en relation avec autrui.

Coopérative, amicale, familière, séductrice
Défensive, méfiante, indifférente
Arrogante, irritable, hostile, déshinibée

*L’attitude de la personne peut évoluer durant l’intervention

81
Q

Expliquez l’orientation dans l’estimation de l’état mental.

A

Orientation
Faculté mentale qui perçoit le monde en relation avec soi-même.

En rapport au temps
date, année, saison, période de la journée

En rapport au lieu
logement, hôpital, ville, pays

En rapport à la reconnaissance des personnes
réseau personnel, rôles des personnes présentes

82
Q

Expliquez l’affect dans l’estimation de l’état mental.

A

Affect
Ensemble de comportements observables qui expriment un état émotionnel.

concordant vs discordant

mobilisable vs non mobilisable

émoussé ; Une réduction de l’affect normal. , plat ; Ne démontre pas d’affect

labile; Elle à des up & down sans arrêt.

83
Q

Expliquez l’humeur dans l’estimation de l’état mental.

A

Humeur
Reflet de l’état émotionnel global et durable dans lequel se trouve la personne.

triste, déprimé 
anxieux 
irritable 
colérique 
enthousiaste, euphorique
84
Q

Expliquez le discours et le langage dans l’estimation de l’état mental.

A

Discours et langage
Expression vocale de la pensée et des sentiments, décrit en termes de quantité, de mode de production, de qualité.

lent vs rapide

vocabulaire recherché vs pauvreté du langage

spontané vs hésitant, difficulté d’élocution, délai de réponse

logorrhéique, soliloque, désinhibé, monotone, mutisme

(C’est la forme du discours. Une analyse au premier degré.

Logorrhéique : Parle sans arrêt, difficile d’intervenir
Soliloque : PArler seul )

85
Q

Expliquez la pensée dans l’estimation de l’état mental.

A

Pensée
Description du contenu de la pensée (logique, processus d’associations d’idées)

cohérent vs incohérent
coq à l’âne
associations relâchées 
fuite des idées
salade de mots
écholalie
néologisme
pensée magique

Idées délirantes
Croyance erronée fondée sur une déduction incorrecte, fermement soutenue en dépit de l’opinion partagée et de tout ce qui consiste une preuve incontestable et évidente du contraire.

De persécution
De référence 
De contrôle 
De grandeur 
Érotomaniaques
86
Q

Expliquez la perception de l’estimation de l’état mental

A

Perception
Façon dont la personne décode l’information pouvant toucher les cinq sens. Description d’une altération de la perception ou de l’état de conscience.

Hallucinations
Perception sensorielle erronée, non associée à un stimulus extérieur
Visuelles, auditives, tactiles, olfactives, gustatives
Cénesthésiques

Illusions

Dissociation : dépersonnalisation, déréalisation

N.B : Cénesthésique : EN lien avec un sentiment d’étrangeté à l’interieur du corpsé
Hallucination = erroné et qui n’a pas de stimulation extérieur.
Illusion : Je vois un ours dans les nuages, elle est basé sur un stimulus existant.

87
Q

Expliquez l’autocritique et le jugement dans l’estimation de l’état mental.

A

Autocritique
Capacité de reconnaître ses difficultés, son besoin d’aide, les conséquences de ses actes. ex : Moi j’appelle jamais mon ex, mais sur son historique d’appel il l’à appeler 45 fois dans les derniers 24h.

Jugement
Capacité d’évaluer sa situation correctement (familiale, professionnelle, financière, etc.) et de prendre les décisions adéquates associées.ex : Quelqu’un pas habiller à -30 degré dehors, mais si je vous dit que c’est pas une bonne idée.

88
Q

Expliquez les fonctions cognitives dans l’estimation de l’état mental.

A

Fonctions cognitives
Mémoire
court terme
long terme

Attention et concentration
Habiletés à se centrer sur une activité durant une période de temps donnée sans être distrait par les stimuli environnants.

Pensée abstraite

L’état de conscience

89
Q

Quelles sont les points importants au sujet de l’estimation de l’état mental ?

A

Grande complexité de l’estimation de l’état mental

Difficulté associée à la subjectivité de la perturbation

Difficulté associée à la fluctuation de l’état mental

Importance de la dégradation

Utilisation de l’environnement

90
Q

Quelles sont les principaux avantages de l’estimation de l’état mental ?

A
Principaux avantages
Donne accès à beaucoup d’informations au sujet
 - De la clientèle
- Du contexte
 - De la dangerosité
Utilisation universelle
 - Tous les types de crise 
 - Toutes les clientèles
 - Tous les contextes
  • Même si la personne n’est pas en crise
    • Même si nous ne sommes pas en intervention