INFECTIONS RESP - PNEUMONIE Flashcards
définir pneumonie
affection du parenchyme pulmonaire qui touche de façon prépondérante les espaces alvéolaires
comment est établit le Dx d’une pneumonie
par Rx pulmonaire (obligatoire) → montre une infiltration alvéolaire ou interstitielle
quelles sont les caractéristiques d’une pneumonie non-infectieuse (2)
- parenchyme affectée par des processus inflammatoires dont la présentation clinique et Rx est difficile a différencier de celle des pneumonie infectieuses
- plus rares
nommer 2 types de pneumonies non infectieuses
pneumonie en organisation cryptogénique (COP)
penumonie éosinophile
physiopathologie de la pneumonie : nommer les 3 mécanismes physiopathologiques usuels impliqués dans la génèse de la pneumonie
- La micro-aspiration de la flore oropharyngée.
- L’inhalation de matériel aérosolisé
- L’essaimage hématogène
physiopathologie de la pneumonie : expliquer le mécanisme de la micro aspiration de la flore orophrayngée
Certains pathogènes colonisent dans un premier temps les voies aériennes supérieures et, par la suite, sont aspirés dans les voies aériennes inférieures.
C’est le cas de la majorité des pneumonies bactériennes.
physiopathologie de la pneumonie - donner des exemples de maladies causées par l’inhalation de matériel aérosolisé (4)
- certaines pneumonies virales
- la tuberculose
- la tularémie
- le légionnaire
- etc.
physiopathologie de la pneumonie : fréquence de l’essaimage hématogène
- bcp plus rare
physiopathologie de la pneumonie : dans quel cas retrouve-t-on de l’essaimage hématogène
On peut le rencontrer par exemple dans l’embolie pulmonaire septique ou l’endocardite du coeur droit qui survient classiquement chez les utilisateurs de drogues intraveineuses
physiopathologie de la pneumonie : utilité des mécanismes de défense naturelle du poumon
généralement efficaces à assurer la stérilité des voies aériennes sous-glottiques
physiopathologie de la pneumonie : quels facteurs atténuent l’efficacité des mécanisme de défense du poumon (4)
- tabagisme
- conditions pulmonaires, neurologiques, musculaires et squelettiques
- troubles neuromusculaires + paralysie d’une corde vocale
- trachéostomie + tube endotrachéal
pshyiopathologie de la pneumonie : pourquoi est-ce que la tabagisme favorise la pneumonie
entrave l’efficacité des mécanismes mucocilliaires chargés de l’élimination
des pathogènes inhalés
pshyiopathologie de la pneumonie : pourquoi est-ce que les conditions pulmonaires, neurologiques, musculaires et squelettiques favorise la pneumonie?
nuisent à l’efficacité du réflexe de toux
pshyiopathologie de la pneumonie : pourquoi est-ce que certaines troubles neuromusculaires + la paralysie d’une corde vocale favorise la pneumonie
rendent l’aspiration du matériel dégluti plus fréquente
pshyiopathologie de la pneumonie : pourquoi est-ce que la trachéostomie et le tube endotrachéal favorisent la pneumonie (2)
- empêchent l’action de la glotte
- donnent un accès direct au tractus respiratoire aux bactéries de la peau et de la sphère ORL
types de pneumonie - comment son classifiées les pneumonies (2)
- en fonction du lieu d’acquisition
- en fonction de la pop chez qui elles surviennent
types de pneumonies - nommer les classes de pneumonie (3)
- La pneumonie acquise en communauté (CAP)
- La pneumonie nosocomiale (HAP)
- La pneumonie acquise sous ventilateur (VAP)
types de pneumonies - qui est affectée par la pneumonie acquise en communauté
individus immunocompétents
types de pneumonies - ou est acquise la pneumonie nosocomiale
en milieu hospitalier
types de pneumonies - définir pneumonie nosocomiale
pneumonie survenant plus que 2 jours après l’admission ou jusqu’à 14 jours après le congé du patient dont le diagnostic d’admission n’était pas une pneumonie, reflétant ainsi l’impact et le cours temporel de la colonisation du patient au contact de la flore hospitalière
types de pneumonie - définir pneumonie acquise sous ventilateur (2 caractéristiques)
- sous-classe de pneumonie nosocomiale acquise après l’intubation endotrachéale chez un patient hospitalisé aux soins intensifs
- elle s’associe à des pathogènes qui profitent de l’immunosuppression relative, de la contamination oropharyngée par une flore multi-résistante, du compromis des barrières mécaniques mises à mal par les tubes endotrachéaux, la sédation et les altérations des mécanismes de déglutition normaux.
quels sont les facteurs de risque de la pneumonie acquise en communauté (9)
- alcoolisme
- utilisation de narcotiques
- maladie pulmonaire chronique (asthme, MPOC, fibrose kystique)
- état d’immunosuppression
- institutionnalisation
- âge ≥ 70 ans
- tabagisme
- diabète
- maladie neurologique ou neuromusculaire
facteur de risque de la pneumonie acquise sous ventilateur
- durée de la ventilation mécanique : le risque de pneumonie ↑ de 2%/jour
décrire l’épidémiologie de la pneumonie (3 faits)
- cause la plus freq d’hospitalisation
- 20% des patients avec pneumonie sont hospitalisés
- 2e cause d’infection nosocomiales
agents étiologiques des pneumonies - vrai ou faux : toutes les pneumonies ont un agent étiologique identifié
faux : on identifiera un agent étiologique définitif dans très peu de pneumonies
agents étiologiques des pneumonies - vrai ou faux : la plupart des pneumonies sont causée par les mêmes agents étiologiques
vrai
agents étiologiques des pneumonies - distinguer la flore pathogène responsable des pneumonies acquises en communauté vs nosocomiales et sous ventilateur
- acquises en communauté : flore pathogène limitée et homogène d’un milieu à l’autre
- nosocomiales/sous ventilateur : varie grandement en fonction des milieux et des caract des patients
agents étiologiques des pneumonies - pourquoi est-ce qu’on recherche avec plus d’insistance a identifier le pathogène causal des pneumonies nosocomiales/sous ventilateurs
car la flore pathogène pouvant etre en cause est plus vairée
agents étiologiques des pneumonies - nommer les agents étiologiques des pneumonies acquises en communauté (5)
- S. penumoniae
- H. influenzae
- autres bactéries
- virus
- pathogènes atypiques
agents étiologiques des pneumonies - caractériser les agents étiologiques des pneumonies nosocomiales
- seule chose à savoir : + de diversité que pneumonies acquises en communauté et + de potentiel de résistance aux Ab*
- principal Ag = pseudomonas aeruginosa*
à titre d’info, les voici :
- fungi
- aucun pathogène
- pseudomonas aeruginosa
- acinetobacter
- stenotrpophomonas
- klebsiella
- E coli
- entérobacters
- haemophilus
- SASM
- SARM
- streptococcus spp
- s penumoniae
- staph. coag -
présentation clinique - nommer les symptomes (6)
- toux
- expectorations colorées
- dyspnée
- hyperthermie (fièvre) > 38C
- douleur thoracique pleurale
- diminution de l’état général
diminution souvent plus atypique chez les personnes âgées et immunosup
présentation clinique - nommer les résultats à l’examen physique (6)
- tachypnée
- hypoxémie
- tachycardie
- souffle tubaire
- râles localisés
- diminution des MV (épanchement pleural)
présentation clinique - décrire la pneumonie typique
- syndrome usuellement associé au S. pneumoniae
- caractérisé par un début brutal, de la toux, des expectorations colorées parfois teintées de sang, des douleurs thoraciques et de la fièvre
- associé a une infiltration alvéolaire lobaire avec bronchogramme aérien a la radio pulmonaire
présentation clinique - décrire la pneumonie atypique
- représente le syndrome assoiée au mycoplasma pneumoniae, chlamydophila pneumonia et Legionelle pneumophilia
- début plus insidieux, moins souvent accompagné de fièvre
- toux sèche intrusive, myalgies céphalées
- Rx montre des infiltrations interstitielles diffuses, prédominantes aux bases et ne respectant pas les structures lobaires
présentation clinique - comment traiter la pneumonie typique vs atypique
- le chevauchement considérable des signes, symptômes et de la présentation clinique des pneumonies typiques et atypiques ne nous permet pas de lier une de ces deux présentations cliniques à un diagnostic étiologique certain
- l’approche empirique recommande généralement de choisir une antibiothérapie offrant une couverture des deux syndromes
présentation clinique - légionellose : qu’est-ce que la légionellose (agent étiologique)
- Legionella pneumophilia
- bactérie de Gram - qui se transmet de l’environnement à l’Hpar inhalation de microgouttelettes contaminées.
- aucune transmission inter-humaine n’a à ce jour été rapportée
présentation clinique - légionellose : ou est l’habitat naturel de la bactérie en cause? ou la retrouve-t-on?
L’habitat naturel de cette bactérie est l’eau douce stagnante où elle est hébergée par des amibes
On la retrouve donc dans les tours de refroidissement, systèmes de climatisation, piscines et étangs.
présentation clinique - légionellose : qui peut en être infecté?
Elle infecte essentiellement les personnes âgées ou médicalement compromises. Toutefois, les quelques 70 sérotypes actuellement connus possèdent des profils d’infectivité très distinct.
présentation clinique - légionellose : comment est fait le Dx?
- Le diagnostic d’infection à Legionella pneumophilia s’établit sur la foi d’une suspicion clinique confirmée par une antigénémie urinaire.
- En l’absence d’une confirmation microbiologique ouimmunologique, il est impossible de confirmer le diagnostic.
présentation clinique - légionellose : pourquoi est-ce que le Dx passe par l’antigénémie urinaire?
- Le pathogène se cultive mal et son identification en milieu décontaminé enrichi de charbon requiert une dizaine de jours, délais longs par les standards actuels.
- L’antigénémie urinaire et autres méthodes basées sur le PCR permettent des diagnostics quasi-instantané.
présentation clinique - légionellose : caractériser la réponse de la bactérie aux Ab (en général)
- insensible aux pénicillines
- requiert des Ab qui pénètrent bien dans le corps cellulaire, car c’est un pathogène intracell obligatoire
présentation clinique - légionellose : quels Ab sont utiles pour son traitement? lesquels sont préférés?
- macrolides
- quinolones
- tétracyclines
en cas d’infection sévère et en attente d’une identification définitive, les quinolones avec leur spectre de couverture élargi ont le plus souvent la préférence du clinicien
investigation clinique - quel est l’examen nécessaire dans un contexte clinique de pneumonie acquise en communauté?
- Rx pulmonaire qui confirme le Dx et différencie la pneumonie des bronchites et autres infections des voies aériennes inférieures
investigation clinique - chez quels patients est-ce qu’il vaut la peine de faire une investigation plus poussé (3)?
- patients dont la présentation clinique est sévère
- qui sont plus vulnérables
- ceux porteurs de pneumonies nosocomiales ou acquises sous ventilateurs
investigation clinique - quels sont les buts de faire une investigation plus poussée chez certains patients (3)
- dépister des conditions ou complications associées a la plenumonie
- stratifier le risque de morbidité et de mortalité
- moduler les décisions thérapeutiques
en gros, cela sert au triage
investigation clinique - définir le triage
processus qui vise à attribuer les ressources appropriées a chaque patient en temps opportun
investigation clinique - des examens peuvent etre faits pour identifier l’agent causal de la pneumonie. qu’est-ce que cela permet-il
- mieux adapter l’antibioTx
- réduire les couts de l’antobioTx
- réduire les effets néfastes de l’antibioTx
investigation clinique - nommer les examens généraux (effectués chez pratiquement tous les patients admis pour pneumonie) (5)
- formule sanguine
- bilan ionique
- fonction rénale
- fonction hépatique
- ECG
investigation clinique - examens généraux : que cherche-t-on a la formule sanguine? (4)
- leucocytose physiologiques
- neutropénie
- hémolyse
- coagulation intra-vasculaire disséminée
investigation clinique - examens généraux : que cherche-t-on au bilan ionique (2)
SIADH
désordres électrolytiques associés
investigation clinique - examens généraux : buts du test de fonction rénale? (2)
modulation de l’antibiothérapie
indez pronostic
investigation clinique - examens généraux : but du test de fonction hépatique (1)
modulation de l’antibiothérapie
investigation clinique - examens généraux : but de L’ECG (2)
recherche de complications associées
modulation de l’antibioTx
recherche étiologique - nommer des méthodes de recherches possible (5)
- coloration de Gram / culture des expectorations
- hémoculture
- thoracentèse
- antigénémie urinaire pour légionella pneumophilia
- autres méthodes
recherche étiologique - coloration de Gram/culture des expectorations : pour quels patients est elle recommandée
pour les patients admis à l’étage, avant l’administration d’un Ab
recherche étiologique - coloration de Gram/culture des expectorations :
vrai ou faux : il faut tjrs attendre le résultats de la coloration de Gram avant d’administrer un Ab
FAUX :
la difficulté d’obtenir un spécimen adéquat ne doit jamais retarder l’initiation du traitement