INESS Herpes Flashcards
Transmission herpès?
- En présence ou en absence de lésions
- Par contact sexuel vaginal, anal ou oro-génital, avec ou sans pénétration
- À la suite d’un contact de muqueuse à muqueuse
- En cas de partage des objets sexuels
- Majoritairement lors des périodes d’excrétion asymptomatique du VHS
Plusieurs personnes ignorent être infectées
Étiologie?
fection par le virus Herpes simplex (VHS) de type 1 ou 2
Étiologie
fection par le virus Herpes simplex (VHS) de type 1 ou 2
Manifestations cliniques?
L’infection au VHS est chronique, avec des périodes d’excrétion asymptomatique et des récidives impossibles
à prédire.
Un épisode récurrent peut survenir longtemps après l’acquisition de l’infection. L’épisode initial peut être
passé inaperçu.
Un antécédent d’herpès buccal ne protège pas d’une infection génitale par le VHS.
Épisode initial vs récurrente?
Analyses de laboratoire?
Analyses de choix:
Écouvillonnage de la lésion et détection du virus par:
* culture (en utilisant un milieu de transport viral) OU
*test d’amplification des acides nucléiques (TAAN) (en utilisant le milieu de transport recommandé)
Le choix du type d’analyse varie en fonction de l’offre du laboratoire local.
En l’absence de lésion au moment de la consultation, on peut demander aux personnes de se présenter à la
clinique lorsqu’elles développeront des lésions actives, afin d’effectuer le prélèvement.
La sérologie spécifique de type (VHS-1 et VHS-2) ne doit pas être utilisée à des fins de dépistage. Elle peut être
utile dans certaines situations cliniques où le diagnostic est impossible à établir par culture ou TAAN
Prise en charge?
Le counseling est une composante importante de la prise en charge des personnes atteintes d’herpès génital puisque l’impact psychologique du diagnostic peut être considérable. Le site masexualite.ca et celui de
l’Agence de la santé publique du Canada sont des sources crédibles d’information pour les patients.
On peut diminuer le risque de transmission de l’herpès génital à une personne non infectée en prenant les
moyens suivants:
* abstinence complète de relations sexuelles dès l’apparition des symptômes prodromiques jusqu’à la
guérison complète des lésions;
* utilisation du condom en tout temps pour les relations sexuelles vaginales, anales ou oro-génitales;
*si indiqué (voir le tableau de traitement pour les indications), suivre un traitement antiviral suppresseur
quotidien afin d’atténuer les lésions récurrentes, l’excrétion virale asymptomatique et la transmission.
Les patients devraient informer leurs partenaires sexuels qu’ils ont l’herpès génital.
Il faut discuter du risque d’infection néonatale avec tous les patients, femmes comme hommes. Il faut mentionner aux femmes enceintes ou qui prévoient le devenir d’aviser les professionnels de la santé, qui les suivent
pendant leur grossesse, de leurs antécédents d’herpès génital ou de ceux de leur conjoint.
Principes de traitement?
L’acyclovir topique ne devrait pas être utilisé, car il n’a qu’une efficacité marginale pour les symptômes
locaux et il ne soulage pas les symptômes systémiques.
La résistance du VHS aux antiviraux est très rare chez les personnes immunocompétentes, mais elle pourrait
expliquer un échec de traitement chez les patients immunosupprimés.
Traitement de l’épisode initial
Commencer la thérapie antivirale le plus rapidement possible après l’apparition des signes et symptômes, soit
dans les 72 premières heures idéalement, ou après, en présence de lésions actives.
Traitement épisodique (maladie récurrente)
Réduit la durée des lésions.
Doit être amorcé le plus tôt possible lors du développement des lésions récurrentes, de préférence moins de
6 heures (famciclovir) à moins de 12 heures (valacyclovir) après l’apparition des premiers symptômes.
Son rendement est optimal lorsque commencé dès l’apparition des symptômes prodromiques:
* les patients devraient avoir les antiviraux à leur disposition et recevoir des renseignements précis sur le
moment de commencer le traitement.
Traitement suppresseur (maladie récurrente)
Diminue la fréquence des récurrences de 70% à 80% et l’intensité de celles-ci chez les patients qui ont des
récurrences fréquentes.
Améliore la qualité de vie.
Une très bonne adhésion au traitement suppresseur pourrait diminuer la transmission du VHS.
Si une récurrence survient lors du traitement suppresseur:
* traiter cette récurrence avec un des schémas thérapeutiques recommandés pour le traitement épisodique;
* réévaluer l’adhésion au traitement suppresseur.
Traitement?
Suivi?
Culture de suivi:
Non indiquée, sauf en présence de symptômes récurrents inhabituels ou lorsqu’on soupçonne la résistance
comme cause d’échec thérapeutique et que l’on souhaite déterminer la sensibilité in vitro.