Industrie Flashcards
Les groupes d’intérêts
Également appelé Stakeholders (BECOCAC F)
Bailleurs de fond/ institutionnels
a. Plus-value supérieure à la moyenne
b. Distributions régulières de bénéfices
c. Aucun investissement risqué
Etat/ Autorités de régulation
a. Bon développement des entreprises
b. Respect des prescriptions
c. Bon contribuables
Clients
a. Couverture d’assurance meilleur marché
b. Règlement arrangeant des sinistres
c. Transparence, fiabilité, confiance
Opinion publique/ médias
a. Création d’emplois
b. Reconnaissance de « bonne gouvernance »
c. Soutien des aspirations de l’opinion publique
Collaborateurs
a. Rémunération conforme au marché
b. Emplois sûrs et intéressants
c. Ambiance de travail agréable
- Analystes / agences de notation
a. Franchise dans leurs rapports
b. Accent mis sur la valeur actionnariale
c. Réalisations de bénéfices à court terme
Concurrents
a. Acteurs loyaux
b. Ouverture d’esprit/ fiabilité
c. Engagement dans des associations/ Fédérations
Fournisseurs
Assurances sociales
1948 : AVS 1960 : AI 1965 : prestations complémentaires 1985 : LPP 1987 : 3eme pilier
Le modèle de management de St-Gall distingue 6 catégories de concepts
- Sphères environnementales (SEET)
- Groupes d’intérêts (stakeholders ou parties prenantes, BECOCAC F)
- Thèmes en interaction
Ce sont les différences d’intérêts de l’entreprise par rapport à ses groupes d’intérêts.
Exemple : Gain en efficacité du fait de la délocalisation des postes de travail à l’étranger contre maintien des emplois. - Processus
a. Les processus de management (régissent les tâches de direction essentielles, conception, conduite, développement d’une organisation).
b. Les processus commerciaux (comprend les activités-clés et sont directement orientés sur les clients).
c. Les processus de soutien (veillent à la fourniture optimale des prestations internes, informatiques, gestion du personnel, etc..). - Moments d’ordre
Pour pouvoir s’imposer face é la concurrence, chaque compagnie doit organiser un grand nombre d’activités de manière efficiente et efficace. Une série de règles génériques facilite cette tâche. Les moments d’ordre d’une organisation instaurent une certaine routine dans le devenir de l’entreprise et réduisent ainsi la complexité tout en accélérant les processus (ex. concentration sur les marchés de base, etc…). - Modes de développement
Etant donné la forte dynamique de l’environnement et du marché, chaque entreprise est amenée à se développer en permanence, Il peut s’agir d’efforts permanents d’optimisation ou d’un renouvellement en profondeur de l’activité de l’entreprise (ex. renforcement du service externe, etc..).
Un problème est considéré comme complexe lorsque
- Les relations et les interférences entre les domaines impliqués ne sont plus appréciable ni appréhendables facilement.
- Ces relations évoluent en permanence, sans qu’il soit vraiment possible de prévoir à l’avance ce qu’il va se passer.
- Ces relations entraînent des résultats qui découlent de l’interaction des réactions de tous les domaines confondus.
Qu'est-ce qu'un modèle ? Son but ? 3 exemples ? 2 fonctions ? 3 niveaux de modélisation ?
Il s’agit d’une image simplifiée d’une réalité et sert à réduire le degré de complexité de départ d’un problème.
Ils permettent la création d’une langue commune au sein de l’entreprise, cela renforce la capacité d’une organisation à pouvoir agir.
Un modèle ne fournit pas de modes d’emploi concrets, ni de recettes.
3 Exemples, ci-dessous :
- Une carte (modélisation) qui représente un paysage (système réel)
- Une maquette qui représente une construction dans un format réduit
- Un bilan qui représente les portefeuilles d’une entreprise sous formes de grandeurs économico-financières.
Les modèles remplissent 2 fonctions suivantes :
- Décrire, expliquer et comprendre
- Concevoir, décider et modifier
Ils se classent en fonction de leur profondeur, de leur étendue et de leur précision. On distingue 3 niveaux de modélisation :
- Les cadres de références (frameworks)
Ils donnent un aperçu général d’une problématique et aident à s’y retrouver lorsque le domaine est vaste.
Exemple : Le modèle de management d’une compagnie d’assurance (voir ci-dessous). - Les modèles mentaux
Au sens strict représente un objet de moindre importance.
Exemple : La chaine de valeur d’une entité et ses facteurs critiques de réussite (voir chapitre 3) - Les modèles formels
Représente les objets sous forme de structure évidente, logique et, la plupart du temps, mathématique.
Ils sont plus précis.
Exemple : Les modèles de gestion des risques (voir chapitre 6)
Les défis d’aujourd’hui découlent de 3 évolutions décisives
- La dérégulation des marchés de l’assurance a entrainé une forte concurrence.
- Les changements de visions en matière de surveillance des compagnies, changement des règles du jeu.
- Les nouvelles technologies de l’information et de communication obligent à repenser les processus commerciaux. Les modèles économiques traditionnels des compagnies se voient ainsi remis en question.
La récolte d’information est devenue nettement plus ardue essentiellement en raison de 2 développements
- L’environnement des entreprises est de plus en plus complexe (environnement concurrentiel au niveau mondial et intensification de la concurrence).
Conséquences : le projet économique doit être complété par des réflexions d’ordre sociétal, technologique, écologique et politique. - L’environnement évolue de plus en plus vite (les innovations technologiques et les mutations sociétales contribuent à cette dynamique environnementale).
Conséquences : les entreprises ayant de moins en moins le temps de réagir aux mutations environnementales, la récolte et l’évaluation les plus en amont possibles des informations essentielles jouent un rôle de plus en plus important.
Différentes étapes de l’analyse environnementale
- Analyse environnementale générale (voir point 2.2)
- Analyse des groupes d’intérêts (voir point 2.3)
- Analyse de branche (voir chapitre 4)
- Analyse de la concurrence (voir chapitre 4)
- Analyse de la clientèle (voir chapitre 7)
Dans l’environnement d’une assurance, on distingue 4 sphères ou niveaux
(mnémotechnique « SEET ») :
- Niveau de l’environnement sociétal.
Également appelé environnement socioculturel, son analyse s’intéresse au rôle de facteurs qui sont applicables à un pays ou un marché en particulier (immigration/émigration, pyramide des âges, croissance de la population, etc..). Les informations ainsi recueillies interfèrent les une avec les autres et influent directement ou indirectement sur les compagnies d’assurances.
- Niveau environnementale écologique.
L’activité implique toujours la destruction de ressources naturelles et une atteinte à l’environnement. Contrairement aux autres secteurs, l’industrie de l’assurance est considérée comme une branche « propre ». Cependant, elle assure des entreprises issues des branches diverses qui polluent
(le sol, l’air et l’eau).
Les impacts écologiques sont de 2 ordres :
- Aspects matériels et énergétiques (exemple : production de déchets, pollution des eaux, impacts écosystèmes, pollution sonore, etc…)
- Aspects socioéconomiques (attentes de la société, priorités politiques, comportement de la demande, etc…).
3. Niveau environnementale économique.
Son analyse porte sur les conditions économiques de base du secteur de l’assurance. Celles-ci se divisent en structures de l’offre et de la demande ainsi qu’en conditions dites macroéconomiques.
Les entreprises disposent d’un grand nombre d’informations sur leur environnement économique. L’office fédéral de la statistique diffuse un grand nombre de données macroéconomiques (croissance, taux d’inflation, taux d’intérêt, taux de change, efficacité des marchés financiers…).
Les infos sur le marché suisse de l’assurance sont disponibles sur le site de la FINMA (autorité fédérale de surveillance des marchés financiers).
- Niveau environnementale technologique.
Son analyse examine les conséquences des évolutions et des innovations technologiques sur l’industrie de l’assurance.
A gagné de l’importance ces dernières années ! Développement de nouveaux matériaux, de nouveaux produits, de nouveaux processus de production, de nouvelles formes de production d’énergie, de nouveaux systèmes de communication, de nouvelles méthodes de diagnostic et thérapeutiques.
L’utilisation des nouvelles technologies affecte le processus de création de valeur des compagnies d’assurances et ont d’importants effets sur l’industrie d’assurance.
Les 4 étapes de l’analyse partenariale
- Identification des groupes d’intérêts
- La matrice d’importance
Détermination de l’importance des groupes d’intérêts par leur classement :
a. Influence des parties prenantes sur l’entreprise
b. La vulnérabilité des parties prenantes face à l’entreprise
4 types de parties prenantes :
- Les meneurs de jeu (ex : clients importants)
Influence la plus importante sur l’entreprise mais également dépendant du marché, c’est-à-dire influençable.
- Les jokers (ex : surveillance, FINMA)
Exercent une force influence mais sont peu influençables
- Les posés (ex : les fournisseurs)
Facile à influencer mais sont peu influençables sur l’entreprise
- Les seconds rôles (pas de rôle décisif)
- Concrétisation des attentes
a. Quelles sont les attentes des groupes d’intérêts ?
b. Comment peut-on répondre à ces attentes ?
- Elaboration d’un plan d’action
Modèle à 4 niveaux de l’influence de l’état
1er niveau : Conditions légales relevant de décrets spéciaux. Exemples : élaboration de la Loi sur la Surveillance des assurances (LSA), réglementation spéciale des relations « assureur-assuré » (LCA), accord sur les assurances Suisse/UE.
2ème niveau : Interventions renforcées de l’Etat. Exemple : Dispositions réglementaires (p.ex. LPP, LAA), RC VM
3ème niveau : Assureurs de droit public en concurrence avec assureurs de droit privé, avec obligation d’assurance, sans obligation d’assurance. Cela pose un problème, les assureurs de droit privé ne bénéficient pas des mêmes conditions pour exercer leurs activités (en terme de subvention de réglementation et de fiscalité).Exemples : Diverses obligations en assurance privée et en assurance sociale, assurance incendie des biens mobiliers dans le canton de Glaris.
4ème niveau : Assureurs de de droit public en situation de monopole. Exemples : assurances sociales (AVS , AI, SUVA), assurance incendie des bâtiments dans plusieurs cantons ECA.
LSA, objectifs et mesures qu’elle impose
Loi publiée en 1885, révisée en 2004 puis mise en vigueur en 2006
Objectifs :
- Protection des assurés contre les risques d’insolvabilité et les abus ainsi que les lésions.
- Garantie d’un bon fonctionnement du marché
Mesures imposées :
- Introduction d’un test de solvabilité
- Désignation d’un actuaire responsable et d’un service de révision interne
- Subordination des intermédiaires en assurance à la surveillance fédérale
FINMA et ses objectifs
Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA).
Elle a été créée en remplacement de la Commission fédérale des banques (CFB), de l’Office fédéral des assurances privées (OFAP) et de l’Autorité de contrôle en matière de lutte contre le blanchiment d’argent (AdC LBA) au 1er janvier 2009.
Ses objectifs :
- Protection du bon fonctionnement des marchés par exemple par le biais du test de solvabilité.
- Protection des individus
- Promotion de la réputation (Place financière Suisse fiable, professionnelle, suivant les règles, etc…)
CICERO, définition et objectifs
Cicero Certified Insurance Competence® est une initiative du secteur suisse de l’assurance prônant le renforcement de la compétence professionnelle de ses conseillers à la clientèle.
Début au 1er janvier 2015, il s’agit d’un registre des différents intermédiaires en assurance en leurs attribuant des points de compétences en matière de conseils.
BREXIT, définition et conséquences
Le “Brexit” est une abréviation de “British Exit”.
Votation britannique du 23 juin 2016. Résultats : 51.9% ont choisi de quitter l’Union européenne.
C’est un processus qui pourrait durer encore deux ans, le temps de négocier de nouveaux accords avec l’UE.
Les conséquences ne sont pas encore certaines mais certains économistes prévoient un maintient des taux monétaires bas en raison de la peur et de la perte de confiance envers l’euro.