IDées principales Flashcards
Définition
L’érythème noueux est une hypodermite septale nodulaire avec apparition brutale de nouures et de nodosités douloureuses.
Intérêt de la question
peu fréquent
mais difficultés dans le diagnostic étiologique
Circonstances de découvertes
2 grandes situations
1) lésion inaugurale
2) attendu et rechercher
Diagnostic positif
il est CLINIQUE
dans la forme typique :
1) Prodromes
2) phase d’état
3) régression des lésion qui évoluent par poussées
PAS de séquelles, PAS de cicatrices, PAS d’ulcérations
Pas d’indication de biopsie cutanée pour le diagnostic sauf formes atypiques
Description de la lésion clinique
Nodules dermo-hypodermiques bien limité, mobiles par rapport aux plans profonds, érythémateux, fermes, sensibles et chauds. Leur distribution est bilatérale et asymétrique touchant principalement la face antérieure des jambes, des genoux et des cuisses. On peut les retrouver parfois au niveau des membres supérieurs.
Il n’y a jamais d’altération de la surface cutanée.
L’orthostatisme augmente les douleurs.
Diagnostic différentiels
Les diagnostics différentiels sont principalement représentés par :
- L’érésipèle (placard bien limité avec une trainée de lymphangite)
- Les phlébites superficielles
- La panniculite aigue fébrile récidivant de Weber-Christian (altération de la surface cutanée)
- Les sarcoïdes sous-cutanés
- Le syndrome de Sweet (ou dermatose aigue fébrile neutrophile (présence d’un infiltrat diffus)
4 étiologies les plus férenquentes
Cette démarche rigoureuse et ciblée permet de diagnostiques les 4 étiologies les plus fréquentes :
1) Premièrement les infections à streptocoque béta-hémolytique.
L’érythème noueux est souvent précédé d’une angine. Un traitement antibiotique par voie générale est indispensable.
2) Sarcoïdose : syndrome de Lofgren EN + ADP médiastinales + T° + arthralgies bilatérales des chevilles
pas de confirmation histologique
3) primo-infection tuberculeuse
précède la positivité IDR
Le diagnostic est radiologique avec mise en évidence d’un nodule pulmonaire associée à une adénopathie hilaire unilatérale.
3) satellite d’une infection au premier rang desquelles la Yersinose. Mais n’oublions pas les
- Infection virales (VIH, VHC, VHB, EBV et Parovirus B19)
- Infections bactériennes (mycobactéries, Campilobacter, Syphilis)
- Et les parasitoses avec la toxoplasmose.
Étiologies plus rares
Les étiologies plus rares à rechercher sont :
- MICI
- Les hémopathies (lymphomes et leucémies)
- Les causes iatrogènes qui est un diagnostic d’élimination, il faudra réaliser une enquête d’imputabilité en recherchant les arguments internes et externes
On citera les AINS, les IPP, la contraception orale et les sulfamides
Si aucune cause n’est retrouvée l’érythème noueux est dit idiopathique (15 à 20% des cas). Cette situation nécessite une surveillance car m’EN peut être la première manifestation d’un tableau clinique plus riche.
Conclusion
Pour le médecin généraliste l’EN représente un challenge diagnostique étiologique. Cette pathologique nécessite en plus d’un traitement spécifique un traitement symptomatique basé notamment sur le repos et les AINS.
démarche du diagnostic étiologique
Interrogatoire Examen Clinique Paraclinique de première intention - BS : NFS, CRP, BH, calcémie, VHB, VHC et VIH - RP de face si angine frottis de gorge si diarrhées : coprocultures avec dosage anti-streptolysine O anti-streptodornase B