I- Préambule (dur) Flashcards
Psychopatho enfant différente/adulte ?
Oui
Faut-il prendre en cpte le contexte relationnel de l’enfant ? (social, culturel..)
Oui
Est-ce que la dimension affective et relationnelle est ipte dans la compréhension/évaluation des troubles enft/ado ?
Oui
Psychopatho enfant différences /adultes : historique
- AVANT, connaissances adultes appliquées aux enfants
- PUIS l’école obligatoire change ça: besoin de connaissances sur le dvpt normal et patho (Binet et Simon, tests pr enfants en difficulté, 1905)
-FREUD: hypothèse d’une étio de certains trbles psychq dans enfance + interactions avec famille. 1905: décrit stades de croissance psychosexuelle.
MAIS s’intéresse + à psychodynamique + génèse troubles adultes
- KLEIN, ANNA, WINNI: travaux sur enfant.
- KANNER: 1er traité de psychiatrie de l’enfant (1935)
- RETICENCE psychiatrie car peur séparation
- AUJ: tjs place réduite ds les classifications, mais plein essor
- EVOLUTION ? Différente/forme adulte (ex: manifs obsessionnelles deviennent pas névrose obsle) car SOUPLESSE PSYCHQ
Enfant et système familial
- DPDCE
“ organisation psychique enfant liée à l’organisation affective et relationnelle du groupe familial” MAZET ET HOUZEL - RECH DE RÉACTIONS DES PARENTS
- Personnalité enfant malléable, mais pas le système
- Iptce de prendre en cpte minutieusement les sentiments de l’enfant, sa façon d’entrer en contact: dimension affective et relationnelle des troubles (IPT) JOURDAN-IONESCU
Normal ou pathologique ?
- question svt posée aux psys/ch
- continuum
- états “pathologiquement normaux” (hypermaturité)
- états “normalement pathologiques” (phobies petite enfance)
- enfant non complètement socialisé dc pas comparable avec l’adulte
- frontière + floue que pour l’adulte
- symptomatologie même bruyante n’est pas suffisante pr distinguer normal / patho (Mazet Houzel) -> évaluer symptômes dans trajectoire maturative = se focaliser sur développement -> référence pronostique essentielle.
-FREUD pense que névrose infantile = moment inévitable du dvpt psychique.
- KLEIN: idem Freud, mais pense que l’ipt est de reconnaître les névroses graves (inhibition curiosité…)
+ = plaisir à jouer, liberté imagination//adaptation réel, attachement mesuré aux parents. - ANNA FREUD: pense que c’est le conflit qui est inhérent au dvpt, pas la névrose.
- Conflit externe= e pulsions exigences ext.
- Conflit interiorisé: e Moi et Surmoi.
- Conflit interne: e Ca et Moi
-ATTENTION: ne pas attribuer systqt troubles au dvpt
5 critères pour différencier normal/patho selon Milkovich
1- INTERFÈRE de façon significative & BE/ EPANOUISSEMENT/ADAPTATION
Même si tempérament des enfants diffère et harmonie + ou - selon milieu.
2- FREQUENCE SEVERITE CHRONICITE DES SYMPTÔ:
- Crise ponctuelle différent trouble oppositionnel (fqce)
- Dire que vie vaut pas vécue diff/ tdce suicidaire
- Tenir cpte de la persistance (+ 6 mois)
3- PB GENERALISE ET ENVAHISSANT
Un seul sympt = pas suffisant pr diagnostic.
Généralisé = hyperactivité ds divers domaines (école..) et avec personnes différentes par ex.
4- COND D OBSERVATION ET SOURCE D INFO INFLUENT BCP SUR LES DONNEES RECUEILLIES/CCL
Variations dues à:
a- CONDITION ENFANT: ex hyperactivité pas repérées par parent (pas de compa) ni psy (attention = eft normal)
b- OBSERVATEUR: certains parents exagèrent ou minimisent
c- CONTEXTE: enseignants vigilants car perturbation classe. Symptômes anx ou dépressifs + inaperçus.
d- CONNAISSANCES ET ORIENTATION DES INFORMATEURS: enseignant qi parle d’hyperactivité alors que juste turbulence. Psys/ orientatio théorique.
5- PHEN DE HALO = TDCE EXAGEREE A CONSIDERER CPTS COMME SYMPTOME.
Psy doit déterminer si réellement symptômes. Problématique est différent d’anormal. . Diag posé ne signifie pas que tous les sympt s’y rattachent (-> autres trbles ou isolés). Ex hyperactif impertinent: pas tble opppo, + qu’hyperactivité.
CRITERES ANNA FREUD (x6)
Adaptation aux exigences extérieures pas suffisant (“trop sage” parfois)
1/ LIGNES DE DVPT
= axes orientés sur lq on peut repérer stades du dvpt. Distingue ligne de dvpt allant de la dpdce à l’autonomie, une allant de l’égocentrisme à la camaraderie, autre du corps aux jouets, du jeu au travail.
Ces lignes permettent de repérer retards, régressions, dysharmonies.
2/ NOTION DE PROGRESSION INÉGALE:
dvpt du Moi + avancé/dvpt pulsionnel
=> Moi intolérant aux pulsions et répression trop forte OU
dvpt prématuré des pulsions/Moi
=> persos impulsives, incap d’intégrer tdces sex et agres
3/ TOLERANCE A FRUSTRATION: indique force du Moi
4/ POUVOIR DE SUBLIMATION
5/ CAP A MAITRISER ANGOISSE
Equilibre pas dpdt du nb d’angoisses ni sa quantité mais la cap du Moi à maîtriser angoisse.
6/ EQ E TDCES PROGRESSIVES ET TDCES REGRESSIVES
Oppose enfants par ex qui devant frustration régressent
// ceux qui plaisir ds nouvelles expériences.
VARIATIONS NORMALES DU DVPT ENFANT/ ADO
Mazet et Houzel /
1/ PAS UNE FACON D E NORMAL PR ENFANT
Dpd de son âge, milieu familial, culturel, facteurs héréditaires, sexe et d’autres non discernables. => gde variabilité des individus dans leurs goûts motivations réactions idéaux… Le psychiatre intervient quand ces variations font que / norme imposée par le milieu, l’écart trop ipt (/ moy statistique) crée une inadaptation.
Ex: QI<80, enfant trop remuant, minorités sociales.
2/ CONFLITS PSYCHQ INEVITABLES ds dvpt, l’enfant y réagit svt en dvpant symptômes transitoires, différents des pathologiques.
Ces conflits sont dits “de développement”:
-> évaluer l’équilibre dynamique de la personnalité.
Ex: -phobies jeune enfant vers 3 ans (noir, recoins…) C’est + leur absence qui alerte les psychiatres d’enfants.
-ado: périodes de repli, attitude antisociale…= symptômes de conquête progressive de l’autonomie, passagers et inhérents à cet âge.
=> “variations de la normale” nécessitent évaluation précise et multidimensionnelle afin de ne pas surpsychiatriser.
APPROCHE DEVELOPEMENTALE DE LA PSYCHOPATHO
- JOURDAN-IONESCU:
- ipt de situer les tbles ds le cadre de la psychopathologie développementale pr repérer trajectoires à risque (futurs tbles mentaux) + ne pas enfermer enfant ds diag précoce.
- Etre en devenir, chgt positif fréquent.
- Cauchemars normaux vers 4=5 ans, pas après.
- Tble psychopatho = s’inscrit ds le temps et entraîne souffrance.
EX1: angoisse/agitation qd séparé des parents = normal sf si excessifs/stade de dvpt.
EX2: autisme: trajectoire typique, sympto pas les mêmes selon adulte ou enfant (chez un même individu)
Problèmes nosographiques de la psychopatho enfant
Mazet et Houzel:
1/ NOSO CLASSIQUE: abandonnée auj. = calquer psychopatho enfant sur celle adulte. Avant 2ème GM.
2/ ANTINOSOGRAPHIQUE: = rejet de tte classification car “chq malade a son histoire et particularités irréductibles à des catégories noso, = danger car singularité est la + ipte. Alerte/ enfermement ds étiquett.
(ex: déficients intellos enfermés ds chiffre QI) + vouloir vérifier à tt prix le diag posé (p ê faux)
MAIS attention aux extrêmes: “l’esprit humain ne fonctionne qu’en reconnaissant des formes stables puis en les comparant les unes aux autres” -> risque de classification implicite arbitraire + empêche communication entre spécialistes
3/ TDCE ACTUELLE:= classer troubles enfants/ados sans adultomorphisme. DSM: description symptômes sans critères étiologiques. Critères structurels (états limites…) absents pr enfants mais pas pr ados.
=> savoir dépasser attitude nosographique
APPROCHE DIMENSIONNELLE EN PSYCHOPATHO
Svt couplée à l’approche catégorielle (= noso)
Ne cherche pas à catégoriser les tbles mais à mesurer les difficultés liées au pb de l’enfant ainsi que ses compétences.
On mesure la fréquence + intensité du pb rencontré
(svt questionnaires et échelles)
Selon Miljkovic et Lajudie, pour cette approche, la dimension la plus ipte est la dimension internalisation-externalisation: internalisant = tbles anx et dépressifs (c’est le sujet qui est le + incommodé). Externalisant= agressivité, opposition…
MAIS manque d eprécision dc la combiner à aproche catégorielle.
LES DIFFÉRENCES ENTRE ENFANTS
1/ INDIVIDUELLES
car dvpt pas synchrone, / sexe: langage, motricité. Dc prudence qd diag/retard de dvpt.
2/ CULTURELLES
ÉTIOLOGIE MULTIFACTORIELLE
JOURDAN IONESCU: “pluri-déterminisme impliquant facteurs de risque individuels (biologiques;.)familiaux (éducatifs…), environnementaux (soutien social, accès aux soins..) qui peuvent ê associés à l’impact d’événements de vie.
HISTOIRE DU CONCEPT D ADOLESCENCE
MAZET, livre “difficultés et troubles à l’adolescence”
- terme popularisé dans les années 40
- latin “adolescere” = “en train de grandir”, existait chez Romains (7 à 30 ans)
- dvpt pdt mvmt + global: création instruction publique, d’asiles pr enfants abandonnés, maisons de correction.
- la tanche d’âge a varié avec le temps (majorité à 18 ans)
SCHMIDT: 3 périodes
1- SOCIETES PRIMITIVES: adolescence pas encore inventée. Rites initiatiques enfant -> adulte directement. Lieu du processus = groupe + qu’individu.
2- ADOLESCENCE ROMANTIQUE: exalte thèmes de l’idéal, de révolte, de déchirement entre le charnel et le spirituel. Lieu du processus = la personne de l’adolesct
3- PERIODE ACTUELLE: famille garante de l’accomplissement de l’ado, “champion de l’idéal familial et ses parents sont ses supporters”. Tentative de passage à l’âge adulte met cet équilibre familial en péril
Lieu processus = famille
ANGEL: cours de psychopatho enfant/ado propose définition temporelle:
“temps psychique, psychologique et socioculturel de la puberté -> travail d’INTEGRATION DE NLLES DONNEES PHYSIQUES ET PSYCHIQUES;
L’adolescence démarre dc à la puberté Mais ses limites terminales sont très controversées: pr certains qd puberté terminée, d’autres majorité pénale et civique, d’autre encore indépendance financière.
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