I. Physiopathologies Des Glucides Flashcards

1
Q

Au niveau de l’alimentation, qu’est-ce que représente à peu près 50% de la ration énergétique ?

A

Les glucides - c’est la principale source pour fournir de l’énergie

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2
Q

Pourquoi les tissus comme les hématies et les neurones dépendent uniquement du glucose?

A

Parce qu’ils n’ont pas de mitochondries (donc pas de chaîne respiratoire) et l’ATP provient donc de la glycolyse.

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3
Q

La consommation de glucose dans les organes

A

Plus de 90% de l’énergie est utilisée par les organes principaux.
- 30% muscles squelettiques
- 25% pour les organes abdominaux (tel que le foie)
- 20% pour le cerveau
- 11% pour le coeur

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4
Q

Glucides complexes

A

Les glucides complexes sont sous forme d’amidon (starch) que l’on retrouve chez les végétaux. A peu près 50% de l’alimentation va apporter ces polysaccharides (amidon), avec des liaisons alpha 1-4 et alpha 1-6 reliant ces molécules du glucose.

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5
Q

Disaccharides (et quels sont les principaux disaccharides retrouvés dans l’alimentation?)

A

L’autre moitié (50%) va correspondre à des disaccharides, qui sont deux monosaccharides reliés par des liaisons osidiques.

  • Le saccharose (sucrose) -> il est composé de fructose + glucose
  • Le lactose -> retrouvé dans les produits laitiers, composé de glucose + galactose
  • Le maltose -> glucose + glucose
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6
Q

La digestion

A

A lieu pour que les molecules puissent passer dans la circulation.

Les glucides complexes et les disaccharides ne peuvent pas entrer à l’intérieur des enterocytes, pour passer dans la circulation sanguine. Il va falloir qu’ils subissent une étape de dégradation - c’est la digestion.

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7
Q

Première étape de la digestion

A

LA PHASE BUCCALE
- les aliments sont mâchés
- production de l’AMYLASE SALIVAIRE grace à des glandes dans la cavité buccale
- l’amylase va venir hydrolyser les liaisons osidiques dans ces glucides complexes, notamment dans l’amidon
- cette amylase salivaire va générer des DEXTRINES (décomplexifie ces molécules d’amidon)
- la phase buccale ne dure pas longtemps
- on commence cette étape de digestion dans la bouche mais rapidement le bol alimentaire va passer dans l’œsophage, puis dans l’estomac, où le pH est tellement bas que cela va inactiver l’amylase salivaire

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8
Q

Combien de glandes salivaires principales existent-elles dans la cavité buccale? Lesquelles?

A
  • Les plus grosses = glandes parotides ! - sont situées juste derrière l’angle de la mâchoire, en avant et au-dessous des oreilles
  • 2 paires plus petites = glandes sublinguales & glands sous-mandibulaires (sont situées en profondeur dans le plancher buccal)
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9
Q

Phase de digestion dans le duodénum

A

On va avoir la libération d’une autre amylase qui va venir continuer la digestion. Cette amylase vient du pancréas

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10
Q

Le pancréas

A

Il a 2 fonctions; une fonction endocrine & exocrine.

1) ENDOCRINE: la libération d’insuline ou glucagon (peptides relâchés dans la circulation sanguine) et qui vont aller réagir via des récepteurs

2) EXOCRINE: le pancréas est capable de synthétiser et de libérer des enzymes qui sont importantes pour la digestion des aliments - AMYLASE PANCRÉATIQUE !

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11
Q

Amylase pancréatique

A

Elle est déversée dans le canal pancréatique, et elle permettra de poursuivre la digestion. Elle permet de couper les dextrines et éventuellement l’amylose qui n’aurait pas été coupé initialement, pour libérer des petites molécules, notamment des molécules de maltose (qui sont des disaccharides composés de 2 glucose et reliees par une liaison alpha1-4)

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12
Q

Rappel sur l’amidon

A

Amidon: constitué à la fois d’amylose et amylopectine.

  • amylose: chaîne linéaire qui est constituée de molecules de glucose reliees par des liaisons alpha 1-4.
  • amylopectine: molecule qui s’apparente au glycogene, car on retrouve des ramifications. Alpha 1-4 et 1-6 liaisons. Plus on a des ramifications, plus on a une molecule complexe qui pourra être dégradée à partir de différentes extrémités non-réductrices.
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13
Q

Dextrines provenant de l’amylose ou amylopectine

A

Vont être dégradées pour générer des molécules de plus en plus simples, de plus en plus petites, jusqu’à arriver à des molécules toutes petites. On va générer du maltose et des dextrines limites avec des liaisons alpha1-6.

Cependant ces molécules sont encore trop grosses pour passer à travers les enterocytes, et l’amylase pancreatique est INCAPABLE DE COUPER DES DISACCHARIDES. Il faut que d’autres enzymes interviennent pour couper d’autres liaisons osidiques. L’intestin possède des villosités/replis afin d’augmenter la surface de contact, ce qui permet de mieux assimiler les nutriments.

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14
Q

Maltase

A

Va reconnaître le maltose et couper/hydrolyser la liaison alpha1-4 qui relie les 2 glucoses. Ces 2 molécules de glucose vont être libérées et entrer à l’intérieur de l‘enterocyte puis assimilées

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15
Q

Isomaltase

A

Qui hydrolyse l’isomaltose, une molécule constituée de 2 glucoses NON reliées par une liaison alpha 1-4 MAIS 1-6.

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16
Q

Dextrinase

A

Qui hydrolyse des oligosaccharides constitués de 3/4 molécules de glucose voire un peu plus, pour libérer le glucose qui pourra être assimilé.

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17
Q

La sucrase

A

Pour hydrolyser le saccharose, ce qui va libérer une molécule de glucose + une molécule de fructose, ces monosaccharides pourront être transportés à l’intérieur de l’entérocyte.

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18
Q

La lactase

A

Qui va hydrolyser du lactose, pour libérer du galactose et glucose. La lactase est une enzyme qui va être fortement exprimée chez les nouveau-nés/enfants, cela s’adapte à la physiologie car leur alimentation est surtout lactée. Puis avec l’âge, cette activité lactase va diminuer, et chez certaines personnes cette activité est tellement faible qu’ils deviennent intolérants au lactose. Si on ne digère pas le lactose, il va être utilisé par les bactéries intestinales, ce qui provoque des ballonnements, des diarrhées.

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19
Q

L’absorption se passe où ? (Capacité d’absorption glucose et fructose?)

A

Digestion par les enzymes en monosaccharides, absorption au niveau du duodénum et jéjunum.
Capacité d’absorption glucose : 5,4 kg/j et fructose: 4,8 kg/j jamais atteinte avec régime normale

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20
Q

Les monosaccharides vont pouvoir entrer à l’intérieur des cellules. Comment?

A

Les monosaccharides sont des composés plutôt polaires (car ils ont des fonctions alcools). La membrane plasmique est une barrière plutôt apolaire, grace aux phospholipides. Donc les monosaccharides ne vont pas pouvoir entrer par simple diffusion à l’intérieur des cellules. Ils vont devoir utiliser des transporteurs.

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21
Q

Quelles sont les deux familles de transporteurs?

A

GLUT & SGLT

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22
Q

Transporteurs GLUT

A

Ce sont des transporteurs simples qui vont faire entrer les monosaccharides à l’intérieur de la cellule par transport facilitée. Ils vont être plus ou moins sensibles à l’insuline.

C’est un échange simple, localisé dans les membranes plasmiques de la plupart des organes: muscles, hématies, tissus adipeux, foie, cerveau etc…
Le transport du glucose se fait du compartiment le plus concentré —> le moins concentré, il peut faire entrer ou sortir du glucose = transport facilité

Les différents membres de la famille GLUT possèdent des affinités différentes pour les monosaccharides.

GLUT-2 a une affinité moins bonne pour le glucose par rapport au GLUT-1. Cela veut dire que GLUT-2 fonctionnera quand la glycémie sera vraiment élevée.

**GLUT-4: se retrouve plutôt au niveau du tissu adipeux et des muscles. C’est le SEUL TRANSPORTEUR SENSIBLE À L’INSULINE.
*GLUT-2: pour passer dans la circulation sanguine, il va falloir que le glucose/galactose puisse sortir de la cellule - il sort au niveau du pôle basal
*GLUT-5: permet l’entrée du fructose dans l’enterocyte par diffusion facilité - puis il ressortira par GLUT-2.

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23
Q

Transporteurs SGLT

A

*SGLT = Sodium Glucose Transporter
Composée de 2 familles (SGLT 1 et 2)

  • pour faire entrer un monosaccharide, on fait entrer simultanément 1 ou 2 ions de sodium; transport actif secondaire (pas d’ATP utilisé)
  • SGLT1: exprimé au niveau intestinal
  • SGLT2: spécifiquement exprimé au niveau du rein (permet la réabsorption du glucose de l’urine primaire)
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24
Q

Na+/K+-ATPase

A

Elle est utilisée pour faire sortir le sodium, car si le sodium s’accumule à l’intérieur de l’enterocyte au bout d’un moment il y en aura trop. Elle fait sortir 3 Na+ ions et fait entrer 2 K+ ions contre leur gradient de concentration, et vu que ceci se fait contre le gradient, on va avoir besoin d’énergie, d’où le terme de TRANSPORT ACTIF SECONDAIRE POUR SGLT2.

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25
Q

Inhibiteurs de SGLT2

A

Sous le nom: -GLIFOZINES
Ils sont utilisés pour le traitement du diabète car ils vont empêcher la réabsorption de glucose dans les urines, afin de favoriser la glucosurie, pour éviter l’hyperglycémie.
De plus, ils ont d’autres rôles bénéfiques au niveau cardiovasculaire, et on sait que pour les patients atteints de diabète de type 2 on a un risque cardiovasculaire majoré.

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26
Q

GLUT en lien avec la glycolyse

A

La première étape de la glycolyse est la phosphorylation du glucose en glucose 6P. Cette étape est primordiale pour séquestrer le glucose6P car une fois il est phosphorylé il ne va plus être reconnu par ces transporteurs, donc il reste à l’intérieur de le cellule pour être utilisé.

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27
Q

Après absorption du fructose, du galactose et du glucose, on a quoi?

A

La captation hépatique

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28
Q

La glycémie c’est quoi?

A

C’est la concentration en glucose circulant dans le sang. Cette concentration en glycémie est maintenue constante (= homéostasie glucidique) dans des valeurs relativement étroites.

À jeun: 3,5 mM < glycémie < 5,5 mM
Après repas: < 7,8 mM (1,26g/l)
Revient au taux de base après 2-3h

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29
Q

L’index glycemique

A

C’est la capacité à produire une augmentation de glucose sur une période de 2h après ingestion quantité définie/référence.
Si IG>70: élevé
Si IG<50: faible

*Limite index glycemique: l’index glycémie ne prévoit pas l’augmentation de la glycémie lors d’un repas complexe.

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30
Q

C’est quoi l’intérêt d’utiliser des aliments à faible IG (index glycemique) ?

A
  • Population diabétique: on sait que les aliments avec un fort IG sont hyperglycémiants -> on peut alors améliorer l’équilibre glycémique (diminution d’HbA1c) quand on utilise des aliments avec un faible IG
  • Permet la diminution de la surcharge pondérale diabétique de type 2 et la diminution des événements cardiovasculaires

Les etudes sur la relation entre obésité et aliments aux forts IG sont contradictoires.

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31
Q

Comment maintenir la glycémie constante?

A

Par regulation hormonale!

Après un repas, la glycémie augmente pour atteindre un maximum, et ensuite diminuer. Cette augmentation est physiologiquement modérée et ne va pas durer trop longtemps, cela dépend de la richesse du repas en sucre. En parallèle de cette augmentation de la glycémie, on a une augmentation d’insuline dans le sang. Cependant le glucagon a un effet opposé car il diminue.

Le glucose est utilisé, et stocké dans le foie et les muscles (glycogenese) ainsi que dans le tissu adipeux.

Juste après manger, la glycémie augmente et il faut limiter cette augmentation. Elle va être limitée par l’effet hypoglycémiant de l’insuline —> hormone régulatrice.

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32
Q

Insuline

A

L’insuline est sécrétée par le pancréas, elle est produite à partir d’un précurseur, d’un propeptide. L’insuline qui est un peptide va être synthétisée avec des liaisons intra-chaines disulfures, et ce précurseur est stocké dans des vésicules et va être ensuite maturé. Ces vésicules vont attendre un signal au niveau du pancréas pour libérer leur contenu et donc libérer l’insuline.

  • L’insuline est synthétisée sous forme de preproinsuline, puis la pro insuline est maturée, et l’insuline est stockée dans des granules intracellulaires de sécrétion.
  • Dans le sang,, l’insuline a une brève demi-vie de 6 min
  • Une fois que l’insuline est libérée, elle va déclencher par le biais de récepteurs à insuline l’utilisation de glucose, stimuler la glycolyse, permettre la consommation de glucose, ca va stimuler aussi la synthèse de la mise en reserve de glucose sous forme de glycogene dans le foie + muscles.
  • L’insuline a des effets au-delà du métabolisme glucidique, car elle joue aussi un rôle sur le métabolisme lipidique. Elle favorise la mise en réserve des acides gras, souvent des triglycérides dans les tissus adipeux.
33
Q

La sécrétion d’insuline

A

A lieu au niveau du pancréas, qui est une glande composée de différents types cellulaires. Les cellules qui vont produire et libérer de l’insuline sont les îlots β de Langerhans - ces cellules sont regroupées pour former des îlots, elles sont dédiées à la synthèse et à la sécrétion de l’insuline.

Le signal qui déclenche la sécrétion de l’insuline est l’augmentation de la glycémie. Au niveau de la surface de la cellule β de Langerhans on a un transporteur du glucose GLUT-2.

Quand la glycémie est normale, on a une production d’insuline de base qui est très faible.

34
Q

Les étapes de la sécrétion de l’insuline

A

1) Une fois que le glucose est entré par GLUT-2 à l’intérieur de la cellule, il va être rapidement phosphorylé par la glucokinase, pour former du glucose-6P. Ce couple GLUT-2 + glucokinase c’est ce que l’on appelle le GLUCOSE SENSOR. => c’est ce qui va ‘sentir’ cette augmentation

2) Le glucose 6P va permettre de produire de l’énergie, parce que le glucose va être dégradé par la glycolyse. Le pyruvate rentre dans la mitochondrie pour donner l’acétyl-CoA, qui sera dégradé par le cycle de Krebs, ce qui donne une reoyxdation des co-facteurs par la mitochondrie -> production ATP. On a une augmentation d’ATP intracellulaire. Lorsque la cellule a bcp d’énergie, le ration ATP/ADP est élevé.

3) Cette augmentation de concentration en ATP va permettre la fermeture de certains canaux ioniques, ce sont des canaux K+ ATP-dépendants. (L’augmentation de la concentration d’ATP va faire que l’ATP va se fixer sur ces canaux en intracellulaires et provoquer leurs fermetures).

4) La sortie du K+ hors de la cellule ne sera plus possible -> accumulation dans la cellule -> cellule dépolarisée par accumulation de charges positives à l’intérieur

5) Quand la cellule/membrane est dépolarisée, ca va activer d’autres canaux ioniques, ce sont des canaux calciques VD. Ces canaux vont laisser entrer le Ca2+

6) Cette entree de Ca2+ dans la cellule va déclencher un mouvement des vésicules qui contiennent notamment de l’insuline, des peptides, etc… ces vésicules vont se rapprocher de la surface de la membrane plasmique, et les membranes des vésicules vont fusionner avec la membrane plasmique.

35
Q

L’effet des acides aminés sur la sécrétion d’insuline

A

Quelques acides aminés vont également favoriser la sécrétion d’insuline. Généralement dans un repas on apporte des protéines, donc des acides aminés qui vont être récupérés par dégradation des protéines alimentaires. Parmi les acide aminés récupérés, il y a le glutamate et la leucine qui vont donc augmenter la sécrétion d’insuline.

36
Q

Le glutamate

A

Va être transformé par une enzyme (la glutamate deshydrogénase) pour générer de l’alpha-cetoglutarate qui est un intermédiaire du cycle du Krebs.

37
Q

La leucine

A

La leucine est un modulateur allostérique de la glutamate deshydrogenase

Donc une augmentation du taux de leucine et glutamate va activer cette glutaramate déshydrogenase -> transformer le glutamate en alpha cetoglutarate et qui va par consequent augmenter les concentrations en ATP. Ce qui favorise la fermeture de ces canaux potassiques ATP dépendants. Et donc va par le biais de plusieurs étapes favoriser la sécrétion d’insuline.

38
Q

Le glibenclamide et les glinides

A

Ce sont tous les deux des médicaments utilisés dans le traitement du diabète, ils vont favoriser la sécrétion d’insuline en favorisant la fermeture de ces canaux calciques ATP dépendants.

39
Q

Glucagon

A

Hormone hyperglycémiant qui va avoir un effet surtout au niveau hépatique pour stimuler la glycogenolyse et la neoglycogenese.

Il va falloir enclencher d’autres mécanismes pour éviter que la glycémie baisse de trop, et produire du glucose. Dans ce cas, on va inhiber la glycolyse, inhiber l’utilisation de glucose comme substrat. On va mobiliser le glycogene qui a été mis en réserve, dans le foie notamment. Ces voies vont être activées par des molécules de signal, notamment des hormones comme le glucagon.

Le glucagon est un peptide de 29 aa, ses effets sont opposés à ceux de l’insuline. Il a une demi-vie breve de 3 min! Ce glucagon va être libéré, non pas à partir des cellules b de Langerhans, mais a partir des cellules alpha!

40
Q

Pourquoi faut éviter que glucagon soit libéré en même temps que insuline?

A

Si ces deux hormones étaient libérées en même temps, on aurait une annulation des effets. Quand l’insuline est libérée, on a aussi un neurotransmetteur inhibiteur qui est libéré: le GABA.

Le GABA libéré par les cellules de beta de Langerhans va agir sur les cellules alpha et empêcher la dépolarisation, et la libération de glucagon. Donc quand il y a une libération de l’insuline, il y a une inhibition du glucagon.

Quand on a une diminution de la libération d’insuline, cela lève l’inhibition, ce qui permet la libération de glucagon.

41
Q

Mécanisme du glucagon

A

Le glucagon va agir par le biais d’un récepteur au glucagon (7 domaines TM). Notamment au niveau hépatique, qui va stimuler la voie d’adenylate cyclise -> activer la PKA -> et la PKA va activer la glycogene phosphorylase -> couper le glycogene -> activer la glycogenolyse -> libérer du glucose à partir du foie. Ce qui va permettre de maintenir la glycémie.

42
Q

Rôle du foie, des tissus adipeux et des muscles

A

Foie: rôle essentiel dans le stockage du glucose (glycogene) et le maintien de la glycémie

Tissus adipeux: contiennent des réserves de glucose en stockant des acides gras et du glycérol

Muscles: contiennent des réserves de glucose en stockant des protéines et des acides aminés

43
Q

Quel est l’effet de l’insuline sur les différents tissus (muscles, surface des cellules musculaires, tissu adipeux, foie)?

A
  • Au niveau du muscle: elle va favoriser l’entrée du glucose dans les cellules, mise en réserve
  • Au niveau de la surface des cellules musculaires: l’insuline favorise l’expression de GLUT-4; donc l’entrée de glucose et elle favorise la mise en réserve du glucose sous forme de glycogene
  • Au niveau du tissu adipeux: l’insuline favorise l’entrée du glucose par GLUT-4 et va stimuler les synthèses de lipides, d’acides gras par la lipogenese.
  • Au niveau hépatique : l’insuline va inhiber la synthèse du glucose par la voie de la neoglucogenese, et va inhiber la dégradation du glycogene par la voie de la glycogenolyse.
44
Q

L’hormone de croissance (GH) et le cortisol

A

Cortisol: hormone hyperglycémiante.

Agissent principalement au niveau hépatique pour favoriser la neoglucogenese et la glycogenolyse. Et l’adrénaline qui agit également au niveau de ces voies hépatiques, mais également au niveau musculaire.

45
Q

Quels sont les différents substrats de la neoglucogenese ?

A

Les glycérols, l’alanine et le lactate !

46
Q

Les glycérols

A
  • Viennent des triglycérides, dans les tissus adipeux.
  • Proviennent du stockage des acides gras, qui vont être libérés quand ces triglycérides seront activés
47
Q

Alanine

A

Libérée lors de la protéolyse musculaire, entre autres. Elle va permettre après la transformation en pyruvate, la synthèse de glucose par la voie de la neoglucogenese.

48
Q

Lactate

A

Formé par la lactate déshydrogenase (LDH) à partir du pyruvate en présence de NADH-H+. Il va être produit notamment dans les muscles, lors d’un effet en métabolisme anaerobie, et peut être récapté par le foie.

49
Q

La neoglucogenese

A

Elle est principalement hépatique ! Si le jeûne se prolonge plusieurs jours, les reins sont capables également de produire du glucose mais bcp plus faiblement que le foie.

Elle est régulée par les hormones! Inhibée par: INSULINE ; Stimulée par: GLUCAGON

Il est important de savoir qu’en cas de diabète, cette voie de la neoglucogenese va être anormalement élevé. Ce qui va participer à l’hyperglycémie.

Dans la voie de la neoglucogenese on a 3 étapes spécifiques, caractéristiques qu’on ne retrouve pas dans la glycolyse. On retrouve aussi des points de régulation.

50
Q

Lactate & neoglucogenese

A

Le lactate provient des muscles, qui vont fonctionner en aérobie lors d’un effort. Et donc ces muscles produisent du lactate. Puis une fois dans la circulation, ce lactate est recapte par le foie afin d’être retransformé en pyruvate par la lactate déshydrogenase.

Ce pyruvate va être utilisé pour la voie de la neoglucogenese, afin de reformer du glucose dans le foie, qui pourra être relargué dans le sang, il pourra alors être utilisé par les muscles. -> c’est ce que l’on appelle le CYCLE DE CORI.

51
Q

Les acides aminés et neoglucogenese

A

Les acides aminés glucoformateurs augmentent la glycémie. Ils favorisent la glycosurie si on les administre en quantité très importante.

Les acides aminés cetoformateurs favorisent la production de corps cétoniques.

La majorité de la neoglucogenese s’effectue à partir d’acides aminés fréquents et de petite taille (Alanine, Serine, Glycine, Proline, Valine, Thréonine)

Seulement la leucine est véritablement cétogène

Isoleucine, thréonine, et phenylalanine sont dits à la fois glucoformateurs et cétogènes.

Tryptophane, Methionine, et Lysine ne sont pas glucoformateurs.

52
Q

Les étapes de régulation de neoglucogenese

A
  • Le ratio ATP/AMP est important. Quand il y a bcp d’ATP, on va activer la voie de la glycolyse. Au contraire quand la cellule n’a plus suffisamment d’énergie on va bloquer la voie de glycolyse, puis bloquer la voie de la neoglucogenese
  • Il existe une régulation opposée au niveau des enzymes clefs, des points clefs sur ces voies métaboliques. La PFK1 pour la voie de la glycolyse, et la Fructose1,6BisPase pour la voie de la neoglucogenese.
  • Cela joue aussi sur la phosphorylation d’une enzyme la PFK2 qui est capable de former du Fructose-2,6bisP. Ce F2,6bP c’est un activateur allostérique de la PFK1, et c’est un inhibiteur allostérique que la Fructose1,6bisPase. -> Donc ca active la glycolyse, et ca inhibe la voie de la neoglucogenese.
  • Lorsque le glucagon est sécrété cela active la PKA -> capable de phosphoryler la PFK2. Cette PFK2 ne va plus pouvoir produire de Fructose2,6bisP, ce qui va bloquer la glycolyse, et activer la voie de la neoglucogenese.
  • Régulation opposée sur 2 enzymes: la PDH et la pyruvate carboxylate qui utilisent toutes les deux le pyruvate. L’acétyl coA par exemple est un activateur de la pyruvate carboxylase.
53
Q

Diabète sucré

A

Un diabète sucré est une maladie du métabolisme qui va être caractérisée par une anomalie de la glycémie (hyperglycémie chronique). Dans le diabète, on va aussi avoir des perturbations au niveau du métabolisme protéique et lipidique et pas seulement une perturbation du métabolisme glucidique.

! Mais la glycémie reste le critère pour faire le diagnostic du diabète !

Le diabète est caractérisé soit par un défaut de production d’insuline (diabète type 1) ou un défaut d’effet de l’insuline c’est-à-dire que l’insuline va être moins efficace (diabète type 2).

54
Q

Comment peut-on diagnostiquer le diabète ?

A

LA GLYCÉMIE (concentration sérique en glucose) reste le critère pour faire le diagnostic du diabète. Lors du diagnostic il n’est pas nécessaire de mesurer la glycosurie (concentration en glucose dans les urines) ou de faire le dosage d’insuline ou de peptide C.

55
Q

La glycosurie en temps normal vs chez les patients présentant une hyperglycémie

A

En temps normal: la glycosurie est nulle car il y a une réabsorption de glucose au niveau de l’urine.

Chez les patients presentant une hyperglycémie (notamment les diabétiques): il va y avoir une glycosurie car le transporteur est saturable et quand il y a trop de glucose, il ne peut pas tout réabsorber donc on se retrouve avec une glycosurie.

Le seuil pour mesurer la glycosurie est d’environ 10-11 mmol/g de glucose.

56
Q

Mesures diagnostiques de glycémie: à jeun

A

Si la glycémie est inférieur à 1g/l donc 5,5mmol/l -> le patient est normaux glycémique

Si la glycémie est supérieur à 1,26g/l (7mmol/l) dans ce cas 2 situations:
- Soit le patient a des symptômes : on conclut directement à un diabète
- Soit-il ne présente pas de symptômes: on fera un 2eme bilan de contrôle

Si la glycémie se trouve entre 5,5 et 7 mmol/l: on a une glycémie qui n’est pas normale mais on ne peut pas parler de diabète on parle alors d’ANOMALIE DE LA GLYCÉMIE A JEUN: état pré-diabétique

57
Q

Mesures diagnostiques de glycémie: a n’importe quel moment de la journée

A

Si la glycémie est supérieure à 2g/l donc 11mmol/l: on conclut directement à un diabète !

58
Q

Test HGOP (hyperglycémie par voie orale)

A

On va faire ingérer une solution glucosée à un patient en fonction de son poids (1,65g de glucose/kg avec un max de 75g). Donc au max on va faire avaler une solution qui contient 75g de glucose dans 300ml. Puis on mesure la glycémie 2h après. Normalement, après 2h la glycémie doit pas être plus élevée que 7,8mmol/l.

  • Si >11mmol/l : diabète
  • Si entre 7,8 et 11mmol/l : intolérance au glucose -> un état pré-diabétique
59
Q

Mesure de l’hémoglobine A1c

A

(Ou hémoglobine glyquee)
En effet elle est le reflet des épisodes hyperglycémiques sur 2-3 mois. Donc plus on va avoir des épisodes d’hyperglycémie fréquents et intenses, plus cette hémoglobine glyquee sera élevée. Si le taux d’hémoglobine glyquee dépasse les 7% -> diabète.

Cette hémoglobine glyquee résulte de l’entrée du glucose dans les globules rouges, qui va provoquer une modification chimique de l’hémoglobine (glycation: liaison covalente du glucose sur l’hémoglobine pour former une hémoglobine A1c).

Utilisée plus pour le suivi des patients diabétiques puisque c’est un indicateur des épisodes hyperglycémiques.

60
Q

Diabète type 1: épidémiologie

A

Ce diabète est minoritaire par rapport au type 2 et représente environ 15% des diabétiques en France. Il va surtout concerner les jeunes patients généralement avant 35 ans.

61
Q

Diabète type 1: physiopathologie

A

Sa physiopathologie est liée à la destruction des cellules beta des îlots de Langerhans par un mécanisme auto-immun. (On va avoir des anticorps qui vont se développer et venir attaquer les cellules beta de Langerhans). Ces anticorps vont permettre un recrutement des LT cytotoxiques au niveau des cellules beta -> engendrer une destruction anormale des cellules beta

Donc au bout d’un moment on va avoir de moins en moins de cellules beta jusqu’à ne plus avoir une sécrétion d’insuline suffisante pour réguler la glycémie (donc une CARENCE ABSOLUE EN INSULINE). On considère qu’il faut 90% des îlots beta de Langerhans soient détruits pour voir apparaître le diabète.

Le traitement est assez simple, il va falloir injecter de l’insuline aux patients.

62
Q

Diabète type 1: predispositions génétiques

A
  • Le risque dans la population générale est de 0,4%
  • Quand on a un apparenté de 1er degré atteint, on a un risque multiplié par 10 de développer un diabète de type 1.
  • Quand les DEUX parents sont atteints —> encore un risque plus important
  • Quand il s’agit des jumeaux monozygotes - le risque est de 50%. Le risque n’est pas 100% meme si un de jumeaux est atteint, le risque reste toujours 50%. Il y a sûrement des facteurs externes qui favorisent ou non ce processus auto-immun
    —— on a notamment à la surface des cellules des complexes majeurs d’histocompatibilité (CMH) qui jouent un rôle dans ce processus auto-immun.
63
Q

Diabète type 1: facteurs environnementaux

A
  • Alimentation
  • Théorie hygiéniste par rapport à certains agents infectieux qui pourrait avoir un tropisme au niveau du pancréas qui pourrait favoriser la destruction des cellules beta de Langerhans.

Le diabète type 1 est donc multifactoriel notamment avec un rôle de certains gènes et un rôle de certains facteurs environnementaux.

64
Q

Diabète type 1: processus auto-immun

A

Au niveau des anticorps retrouvés chez les patients de D type 1 (dans la majorité mais pas tous), ce sont des anticorps anti-insuline, anticorps anti-GAD.
GAD: decarboxylase de l’acide glutamique (c’est l’enzyme qui permet de former du GABA à partir de l’acide glutamique)
On peut aussi avoir des anticorps anti-IA2 et anti-îlots.

Il y a des fois où ces anticorps ne sont pas présents et ils peuvent également s’estomper avec le temps.

65
Q

Diabète type 1: signes cliniques

A
  • Généralement des enfants ou des jeunes adultes
  • Le diagnostic se fait quand la maladie est bruyante donc lors d’un episode de décompensation métabolique
  • Une grosse fatigue se fait car le glucose n’arrive plus a rentrer correctement dans les cellules notamment les cellules musculaires
  • Présence d’un facteur déclenchant généralement une petite infection qui va venir déclencher une insulino-resistance donc le peu d’insuline présent ne va plus pouvoir être efficace.
  • Sur le plan métabolique, on peut également observer une acido-cetose, il n’y a plus suffisamment d’insuline pour inhiber la libération d’acide gras dans les tissus adipeux c’est-à-dire pour empêcher la lipolyse. Une partie des acetyl-CoA seront donc détournés vers la cetogenese -> produire des corps cétoniques
  • Les sujets sont souvent minces
  • Glycémie majeure (>3g/l)

-

66
Q

Diabète type 1: la crise métabolique

A

**Rappel: l’insuline va être capable d’inhiber / de stimuler certaines voies:
- augmente l’entrée de glucose dans les cellules
- augmente la synthèse de glycogene, protéique et de triglycérides
- inhibe la synthèse de glucose par la neoglucogenese
- inhibe la cetogenese, la lipolyse, la proteolyse, et meme la degradation de glycogene par la glycogenolyse **

Chez les patients qui n’ont plus assez d’insuline, on va plus avoir ces effets inhibiteurs donc on aura une augmentation de la lipolyse dans les tissus adipeux -> provoquer une augmentation des acides gras plasmatiques qui seront captés par le foie; on aura une augmentation de la cetogenese -> corps cétoniques.

L’augmentation de corps cétoniques = une augmentation de la cetonemie qui va provoquer une acido-cetose donc on produit bcp d’acétone aussi. L’acétone donne une odeur assez caractéristique à l’haleine qui peut être un signe recherché pour mettre en evidence le diagnostic de décompensation métabolique du diabète type 1.

L’acidose provoque une hyperventilation pour compenser la baisse de pH.
Cette carence en insuline AUGMENTE la proteolyse musculaire -> libération des aa -> utilisés par la voie de la neoglucogenese -> favoriser l’hyperglycémie

Il n’y aura plus de diminution de la glycogenolyse donc le glycogene va être dégradé et utilisé pour augmenter la glycémie.

67
Q

Diabète type 1: prise en charge thérapeutique

A
  • L’hyperglycémie va engendrer une diurèse osmotique avec une perte d’eau et d’ions. Au moment de la décompensation métabolique, on aura une déshydratation importante des sujets. C’est pourquoi l’une des premières choses à faire lors de la prise en charge ce sera une REHYDRATATION pour compenser. Il s’agira d’une rehydratation en sel, en ions et on met de l’insuline
  • Insulinothérapie : à vie!
  • Contrôles pluriquotidiens de la glycémie (faut éviter l’hypoglycémie)
  • L’hémoglobine A1c doit être <7%
  • Cetonemie/cétonurie quand décompensation
68
Q

Diabète type 2: épidémiologie

A

90% des personnes diabétiques en France présentent un diabète de type 2, ce qui représente la majorité, avec une incidence en constante augmentation.

69
Q

Diabète type 2: physiopathologie

A
  • Le pancréas fonctionne correctement mais on va avoir une insulino-resistance (les effets de l’insuline vont être amoindris)
  • Au moment du diagnostic du diabète de type 2, il y aura déjà eu des complications vasculaires. Donc au moment de la prise en charge pour le diabète, il faudra donc voir l’état des différents organes qui peuvent être touchés.
70
Q

Facteurs du diabète type 2

A

L’une des causes principales de l’insulino-resistance va être l’obésité que l’on peut mesurer avec l’index de masse corporelle (IMC). Il y a une correlation entre l’excès de tissus adipeux (obésité) et les troubles de glycémie.

La sédentarité !

71
Q

Diabète type 2: hérédité

A

Un patient atteint de diabète gestationel va être à risque de developper ultérieurement un diabète de type 2 et son enfant aussi à risque de developper un diabète de type 2.

Le diabète de type 2 est une maladie polygénique donc il n’y a pas qu’un seul gène qui va être responsable.

Par contre dans une famille:
- si un apparente de 1er degré a un diabète de type 2 -> ca augmente le risque
- si les 2 parents: ca augmente encore plus
- dans le cas de jumeaux monozygotes : si l’un est atteint, l’autre le sera forcément

Le poids du fond génétique est plus important dans le développement du diabète type 2 que dans le diabète de type 1.

72
Q

Diabète de type 2: chez les hommes (repartition androïde)

A

On a une répartition androïde des graisses plutôt au niveau de la ceinture abdominale. Cette repartition peut être mesurée avec le tour de taille. Il existe des seuils qui nous aident à avoir une idée de la répartition de cette masse abdominale (graisse viscérale) et c’est cette graisse qui aura un impact sur l’insulino-résistance.

73
Q

Diabète de type 2: tissu adipeux

A

Le tissu adipeux n’est pas un organe neutre, ce n’est pas juste un organe de stockage des acides gras sous forme de triglycérides. Il va être capable de sécréter un certain nombre de molécules impliquées dans la signalisation qu’on appelle les ADIPOKINES. Il en existe plusieurs types dont les ADIPOKINES PRO-INFLAMMATOIRES ET LES ADIPONECTINES. Chez les patients atteints d’un diabète de type 2, une augmentation du tissu adipeux s’accompagne:

  • AUGMENTATION DE PRODUCTION DES ADIPOKINES PRO-INFLAMMATOIRES
74
Q

Diabète de type 2: Adipokines pro-inflammatoires

A

Augmentation ! Et c’est cet effet pro-inflammatoire qui va provoquer l’insulino-resistance. Ils vont avoir des effets sur la signalisation des récepteurs à l’insuline et diminuer cet effet de signalisation donc l’insuline pourra se fixer sur ces récepteurs mais sera moins efficace.

75
Q

Diabète type 2: adiponectines

A

Diminution de production des adiponectines qui sécrètent des hormones qui favorisent l’utilisation du glucose donc vont permettre la diminution de la concentration de glucose.

76
Q

Diabète type 2: diagnostic

A

Le diagnostic se fait généralement à partir de plus de 50 ans, certains peuvent developper un état pre-diabétique. On peut suivre ces personnes pré diabétiques pour voir à quel moment elles vont developper un diabète type 2. Si à l’état pre-diabétique on voit qu’ils sont à risque, on peut mettre en place des mesures pour éviter qu’ils ne développent un diabète de type 2. On peut donc jouer sur les graisses, activité physique ou proposer un régime alimentaire afin d’améliorer la sensibilité à l’insuline.

Au bout d’un moment, l’excès de phase hyperglycémie va être toxique pour le pancréas, donc en plus de l’insulinorésistance, on va avoir un épuisement du pancréas qui sécrète normalement de l’insuline. C’est le concept de GLUCO et de LIPO toxicité, l’excès d’acide gras et de glucose sur des périodes longues vont être responsables d’une perte de sécrétion d’insuline par les cellules beta Langerhans

77
Q

Diabète type 2: prise en charge

A

Modification des règles hygieno-dietetiques
On évalue les lésions tissulaires qu’il peut y avoir
Puis on met en place un traitement

78
Q

Diabète type 2: traitements

A

Généralement des traitements qui vont favoriser l’insulino-secretion, on va inhiber la neoglucogenese qui est anormalement élevée chez les patients diabétiques.
Et si ca ne suffit pas au bout des plusieurs années d’évolution, les patients atteints de diabète de type 2 pourront eux aussi être pris en charge par un traitement à base d’insuline.