(I.) 2) Les traces du criminel Flashcards
Qu’est-ce que la dactyloscopie ?
La dactyloscopie est la technique d’identification des individus basée sur l’analyse des empreintes digitales.
Qu’est-ce que la poroscopie et qui l’a développée ?
La poroscopie est l’étude des pores de la peau, développée par Edmond Locard en 1912, qui a démontré que leurs motifs sont aussi uniques que les empreintes digitales.
Qui était Edmond Locard et quelle a été sa contribution à la police scientifique ?
Edmond Locard était un médecin légiste lyonnais, élève d’Alexandre Lacassagne. Il a fondé le premier laboratoire de police scientifique en 1910 et a développé de nombreuses méthodes d’enquête scientifique, notamment en dactyloscopie et en poroscopie.
Quelle affaire célèbre a été résolue grâce à Locard ?
L’affaire du corbeau de Tulle (1917-1922), où Locard a réussi à identifier l’auteur de lettres anonymes signées « L’œil de tigre ».
Quel principe fondamental Locard a-t-il formulé ?
Locard a formulé le « principe d’échange », selon lequel « nul individu ne peut séjourner en un point sans y laisser la marque de son passage », ce qui signifie que tout criminel emporte des traces du lieu du crime et y laisse des indices.
Pourquoi Locard a-t-il renoncé à la graphométrie ?
Il a renoncé à la graphométrie après qu’une de ses conclusions erronées a conduit à la condamnation d’une femme aux travaux forcés à perpétuité.
Comment se forment les empreintes digitales ?
Les empreintes digitales sont formées par les dermatoglyphes, c’est-à-dire les motifs présents sur la face palmaire des mains et des doigts, dessinés par les plis de la peau.
Depuis quand utilise-t-on les empreintes digitales pour identifier des individus ?
L’utilisation des empreintes digitales pour identifier des individus remonte à l’Égypte ancienne, où les scribes s’en servaient pour authentifier des documents.
Qui a eu l’idée d’utiliser les empreintes digitales pour lutter contre la fraude aux pensions militaires ?
L’Anglais William James Herschel a eu cette idée en 1877 pour empêcher les fraudes à la perception des pensions de l’armée.
Quelle contribution Francis Galton a-t-il apportée à l’identification par empreintes digitales ?
En 1888, Francis Galton a étudié l’identification par empreintes et a publié Finger Prints en 1892, où il démontre leur unicité et permanence, et propose un système de classification.
Quelle est la probabilité que deux individus aient les mêmes empreintes digitales, selon Galton ?
Selon Galton, la probabilité que deux individus possèdent les mêmes empreintes digitales est de 1 sur 64 milliards.
Quelle a été la première identification criminelle grâce aux empreintes digitales ?
La première identification criminelle grâce aux empreintes digitales a eu lieu en Argentine et concernait une femme.
Qui a créé le premier fichier d’empreintes digitales ?
Juan Vucetich, un fonctionnaire de police argentin, a créé le premier fichier d’empreintes digitales.
Quel est le « système Henry » et qui l’a mis au point ?
Le « système Henry », mis au point par Edward Henry, est une classification des empreintes digitales en fonction de catégories de papilles (boucles, arches, tourbillons), encore utilisée dans le monde anglophone.
Quel pays a été le premier à se doter d’un fichier d’empreintes digitales en 1901 ?
Les îles britanniques ont été les premières à mettre en place un fichier d’empreintes digitales en 1901.
Quelle affaire judiciaire a validé l’utilisation des empreintes digitales comme preuve aux États-Unis ?
L’affaire People v. Jennings en 1911 a validé l’utilisation des empreintes digitales comme preuve devant la Cour suprême de l’Illinois.
Quelle avancée judiciaire majeure a été réalisée en France en 1910 grâce à Locard ?
En 1910, une condamnation pénale a été prononcée en France sur la base d’une preuve dactyloscopique pour la première fois, lors d’un procès devant la cour d’assises du Rhône.
Pourquoi la police scientifique ne se limite-t-elle pas à l’identification des criminels ?
La police scientifique ne se limite pas à identifier les criminels, elle cherche aussi à prouver leur culpabilité ou leur innocence et à établir les circonstances de la mort des victimes.