Gestion de classe Flashcards

1
Q

Quel conseil phare retiens-tu de la capsule de Bernier?

A

-prévenir les écarts de conduite et un climat positif/préventif
-Savoirs
Savoir-faire
Savoir-être
Manière de faire ou état de la personne peut influencer la gestion de classe : prendre conscience de ses émotions (réagir plutôt qu’agir) (surcharge émotive): limiter l’accès aux savoirs
Conscience de soi: réfléchir sur soi et gestion (se connaître en tant que professionnel) émotion, accumulation? Se questionner, connaître et savoir reconnaître
Autorégulation émotionnelle: gérer ses émotions, moduler et maîtriser son impulsivité, efficacité des interventions peut influencer (tenir compte des besoins, mieux outillé)
Mieux vaut prévenir que guérir: anticiper nos réactions
Moyens:
Présence attentive (moment présent) (état, cause) (introspection) (équipe et accepter sans submerger nos émotions) (temps d’arrêt)
Actions: ralentir, observer, choisir
Dépersonnaliser l’intervention: ne pas interpréter les interventions comme une attaque, décoder les messages, humour
Aller chercher de l’aide: collaboration, soutien social: facteur importante contre l’épuisement professionnel

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2
Q

Quelles différences y a-t-il entre le Plan d’intervention (PI) traditionnel et celui autodéterminé?

A

PI traditionnel : L’élève n’est pas souvent impliqué dans les discussions/décisions
-Souvent la rencontre du PI concerne davantage : les aspects négatifs de la situation, les difficultés de l’élève

Autodirigé : L’élève dirige la rencontre
-La rencontre du PI concerne davantage : les capacités de l’élève, ses intérêts, ses plans futurs

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3
Q

À quoi sert une technique d’impact réalisée en classe?

A

imager pour mieux comprendre
Basé sur cognitive-béhaviorale, avec différents outils, établir des diagnostics
Pro action pour s’autoréguler
Techniques d’impacts: trousse d’intervention
Répétions, rappels, mais avec quelques nouveautés
Objets quotidiens: cartes, dés, interrupteurs, lettres scrabbles,
Adultes:
Avec des illustrations qui représentent l’âge de l’adulte pour aider l’adulte à vouloir persévérer et aller plus loin, espace de travail, modifier quelque chose pour que l’ambiance ressemble et soit chaleureux: interne et externe: touche personnelle
Colère et paroles blessantes:
Tube, papier: analyse des conséquences: collante/ vide, garder le bouchon fermé
Verre d’eau et liquide: selon le degré de l’Action/parole pour réaliser l’impact ou conséquences de leurs actes

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4
Q

Quelles interventions sont à privilégier pour chacune des 7 étapes d’une crise?

A
  1. le calme
  2. l’événement déclencheur : La précorrection peut être une stratégie gagnante qui permet d’outiller le jeune afin qu’il puisse faire face à la situation de manière adéquate. Il peut aussi s’avérer pertinent d’utiliser une démarche d’évaluation fonctionnelle du comportement pour tenter de mieux comprendre l’influence des facteurs internes et externes susceptibles d’affecter l’état d’équilibre du jeune
  3. l’agitation : ex se montrer rassurant, lui donner du temps et de l’espace
  4. l’accélération : ex maintenir une distance raisonnable avec le jeune, bouger lentement pour éviter de faire des gestes brusques qui pourraient être perçu comme des signes d’agressions de la part du jeune. - CALME, RESPECT et DÉTACHEMENT
  5. le sommet: ex superviser les comportements du jeune, ne pas le quitter des yeux, demander de l’aide aux personnes ressources disponibles
  6. La décompression: La phase de décompression débute par une diminution de l’intensité des comportements observés lors du sommet de la crise. À cette étape, il est possible que le jeune manifeste plusieurs types de comportements. Il pourrait être confus, épuisé, découragé, fermé à la discussion, craintif des conséquences ou porté à blâmer les autres pour sa conduite. Néanmoins, ses propos deviennent plus cohérents. Ex transmettre des directives claires et faciles à respecter, proposer dès qu’il se sent prêt un retour réflexif sur la situation
  7. la récupération : retour au calme
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5
Q

Qu’est-ce qu’une règle?

A

Règles: correspondent à des comportements observables se décrivant par leur fréquence, leur durée, leur intensité et leur constance.

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6
Q

Qu’est-ce qu’une procédure ou un comportement attendu?

A

ensemble de comportements liés à un contexte ou à une situation donnée (travail d’équipe, discussion en grand groupe, transition (Classcreen: signal sonore, fermer les lumières, fin du temps). Selon les besoins des élèves.

Les règles et procédures permettent de clarifier des attentes et maximiser le temps d’apprentissage tout en favorisant le développement de l’autonomie des élèves (des élèves plus engagés sont moins dissipés).

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7
Q

Qu’est-ce qu’une routine?

A

Accueil (soigner relation interpersonnelle, établir attentes claires et prendre le pouls du groupe (température de la classe), fin de cours ranger le matériel et retour déroulement de la période (Rappels visuels!!) DOIVENT ÊTRE ENSEIGNÉES AUX ÉLÈVES

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8
Q

Comment formuler des règles de classes/procédures selon l’aide-mémoire?

A

-Solliciter la participation des élèves
-Collaborer en gardant une ouverture à la différenciation
-Limiter à 6 règles générales englobantes
-Formulation positive, ce qui est prescrit
-Expliquer les comportements attendus, détailler, afficher
-Recommencer et moduler selon le groupe (priorités évolutives)

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9
Q

Quels sont les 6C?

A

CLAIRES : La direction et les enseignants doivent clarifier et préciser aux élèves ce qu’ils attendent d’eux.

CONCRÈTES : Les règles doivent mentionner des actions, des comportements précis et observables attendus des élèves. La règle doit faire image dans la tête de l’élève. Éviter surtout les « ne pas ».

CONSTANTES : L’application des règles ne doit pas se faire selon les pulsions et les humeurs de l’adulte. Elles s’appliquent constamment peu importe l’adulte en présence et pas seulement un jour sur deux. Constance = fermeté. Fermeté ni rigidité ni fermeture. La constance sécurise les élèves car ils peuvent prévoir les réactions des adultes.

COHÉRENTES : Les adultes doivent d’abord être des modèles d’identification à travers leurs attitudes, leurs gestes et leurs paroles. Les règles ne doivent pas être contradictoires entre elles.

CONSÉQUENCES : Les enfants fonctionnent selon le principe du plaisir d’où leur propension à transgresser les règles. Il faut donc prévoir les conséquences quand les règles ne sont pas respectées. Les conséquences doivent être directement reliées à l’acte inacceptable. Prévoir les conséquences désagréables mais aussi les conséquences agréables (récompense) Les conséquences sont connues par les élèves.

CONNUES : Les conséquences associées au non-respect des règles sont communiquées dès le début.

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10
Q

C’est quoi les étapes en trois temps de l’enseignement explicite des règles, procédures et routines?

A

Les étapes d’un enseignement explicite en trois temps:
1)Modelage (QUOI, POURQUOI)
2)Pratique guidée (COMMENT, QUAND)
3)Pratique autonome (élèves seuls, on observe

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11
Q

À quoi sert une rétroaction positive et efficace?

A

Favorise le développement de l’estime de soi
Aide à instaurer un climat positif
Enseigne aux élèves comment développer des relations positives avec les autres

Efficacité des rétroactions positives :

Conséquente (en lien avec le comportement)
Spécifique (donner des détails)
Spontanée (au bon moment)
Sur le succès ET sur l’effort (souligner la persévérance)

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12
Q

Quels sont les 5 besoins de la pyramide de Maslow?

A
  1. Physiologiques : Pratique enseignante: rencontre si la situation est alarmante, club petit déjeuner ou implication de la communauté, ses besoins doivent être comblés pour pouvoir apprendre
  2. Sécurité: sensibilisation, philosophie pour enfants, exercice de métacognition sur leur comportement, prog: «vers le pacifique), surveillance
  3. Appartenance : pédagogie par projet, ouverture d’esprit face aux idées des élèves, théorie socioconstructiviste, encourager le partage d’idées/commentaires, réfléchir ensemble
  4. Estime : boite de qualité pour la classe: boite à mots doux, récompenses sans démotiver le reste des élèves
  5. S’épanouir : déléguer les tâches, résolution de problème seul
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13
Q

Énumérer quelques attentes des élèves envers les enseignant.es pour un lien significatif (Que veulent les élèves…) ?

A

Sphère relationnelle et affective
ex: s’assurer que le travail est bien fait, être à leur écoute, traité avec équité, avoir un bon sens de l’humour, s’ouvrir à aider, varier les activités en classe, prendre le temps de bien connaître chacun, etc.

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14
Q

Donner des stratégies concrètes visant à établir des relations entre élèves

A

-Commencer l’année avec une activité brise-glace ou de cohésion
-Varier les équipes
tutorat
projet collaboratif

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15
Q

Donner les définitions de la motivation et de l’engagement?

A

Motivation : ce qui pousse un élève à s’engager dans des cognitions et des comportements délibérés (choix). Le choix est influencé par un «calcul» des conséquences positives et négatives (coûts et bénéfices).

Direction du comportement : choix final en fonction de ce qui est plus «payant» ou intense pour l’élève. Ex. Maxime: étudiant, fait un choix qui le tire vers le positif.

Engagement : c’est une manifestation de la motivation

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16
Q

Expliquer le succès ou l’échec à l’aide de l’attribution causale

A

Le lien entre l’engagement et le succès… ou l’échec

Les attributions causales ! Quand on comprend cela, on arrête de toujours jeter le blâme sur les autres ou de se culpabiliser (selon notre profil).

Les attributions causales inappropriées interfèrent avec le développement cognitif et métacognitif…

17
Q

Associer les théories motivationnelles à leurs explications + donner des exemples

A

Attributions causales​ :
« Les élèves infèrent les causes de leur succès et de leur échec. Ces inférences influencent leur motivation et leur engagement ultérieurs dans des situations semblables. »​

« Les succès et les échecs sont attribués à des facteurs internes ou externes, contrôlables ou incontrôlables, stables ou passagers. Ce sont ces caractéristiques et les émotions qu’elles suscitent qui contribuent à déterminer la motivation et l’engagement. »​

Ex. Bryan a réussi un exercice qui était vraiment facile (externe). C’est son enseignant qui l’avait élaboré (hors contrôle). Il se désintéresse (émotion) de la période.​

Sentiments de compétence et d’efficacité personnelle​ :

« Les élèves se jugent compétents ou non dans divers domaines et leur motivation est influencée par la perception qu’ils ont de leurs compétences. »​

« Le sentiment d’efficacité ou de compétence influence l’engagement : l’élève s’engagera et persévérera davantage dans les tâches qu’il juge être capable de réussir et moins dans les tâches qu’il juge au-delà de ses capacités et aptitudes. »​

Sylvie a bcp de difficulté en math, elle se décourage sans cesse lors des exercices, car elle ce dit incapable de réussir le problème à résoudre.​

Intérêt et utilité​ :
« Les élèves choisissent de s’engager dans une situation d’apprentissage parce qu’ils la jugent intéressante en elle-même, parce qu’ils trouvent la matière digne d’intérêt ou parce qu’ils voient une utilité à la situation d’apprentissage par rapport à des objectifs personnels. »​

« L’intérêt et l’utilité déterminent eux aussi le niveau d’engagement ainsi que la qualité de l’apprentissage et le rendement. »​

George s’intéresse au cours de couture qui permet aux élèves d’apprendre à se connaître, les élèves ont un modèle de sac qu’ils suivent, cependant George adore la couture et souhaite de nouveaux modèles. ​

Autodétermination​ :
« La motivation peut être déterminée par des facteurs extérieurs à la tâche (motivation extrinsèque). Elle peut aussi être déterminée par des facteurs liés spécifiquement à la réalisation de la tâche (motivation intrinsèque). »​

« La motivation intrinsèque [plaisir, satisfaction] suscite davantage l’engagement que la motivation extrinsèque. »​

Lou est passionnée par son chien. Lors d’une présentation orale, les élèves doivent présenter leur animal de compagnie. Lou s’applique dans son support visuel et la qualité du français dans sa présentation. ​

But d’accomplissement​ :
« Les élèves peuvent être orientés vers des buts de maitrise ou des buts de performance : les buts de maitrise visent l’acquisition de connaissances ou de compétences, tandis que les buts de performance sont plutôt liés à l’image sociale qui est projetée. »​

« L’environnement de la classe peut influencer l’orientation vers des buts de maitrise ou de performance. L’accent mis sur des buts de maitrise génère davantage l’engagement et la persévérance des élèves. »​

Félix souhaite obtenir 80% minimum dans tous ses cours, car s’ il passe ses parents vont lui offrir un voyage ce qui le motive grandement à accomplir son but. ​

18
Q

Proposer des pratiques concrètes associées aux dimensions du modèle CLASSE et de la composante 4 de Gaudreau (2017)

A

C​
Conceptions​
« Concevoir la réussite, l’apprentissage et l’enseignement de manière positive permet à l’enseignant d’adopter des attitudes et des comportements propices au soutien de la motivation et de l’engagement des élèves. »​
Perception de la tâche (p.101)​
L​
Latitude​
« Aider les élèves à se fixer des buts et des objectifs, leur donner la possibilité de faire des choix, les aider à planifier leur emploi du temps et à consigner leur progrès contribuent à combler leurs besoins d’autonomie »​
Perception de la tâche (p.101)​
Participation active (p. 102)​
A​
Ambiance​
« Fixer ses attentes par rapport à la conduite des élèves et maintenir dans la classe une ambiance propice à l’apprentissage est une condition essentielle de la motivation et de l’engagement. »​
Composante 2 (attentes) (p.61)​
S​
Situations d’apprentissage​
« Informer les élèves sur les compétences visées par les enseignements, sur leur utilité, s’assurer de proposer des situations d’apprentissage attrayantes et signifiantes contribuent à éveiller et à soutenir leur intérêt. »​
Participation active (p.102)​
S​
Soutien​
« S’assurer que les élèves reçoivent l’aide dont ils ont besoin, les encourager, les féliciter et renforcer leurs efforts est un élément central d’une relation maître-élève de qualité. »​
Différenciation (p.106)​
Composante 3 (relations) (p.79)​
E​
Évaluation​
« Évaluer les progrès individuels des élèves, personnaliser la démarche évaluative, recourir à des pratiques évaluatives variées et non anxiogènes et permettre aux élèves d’améliorer leurs résultats contribuent à évaluer sans décourager. »​
Supervision de la progression des apprentissages (p.108)​

19
Q

Comprendre les principes de la motivation à bien se comporter inspirés des modèles de gestion de classe

A

Selon Adamson (2010) :
Prévention = intervention la plus efficace
Relations positives avec les élèves = outil le plus puissant de gestion de classe
Rien ne peut remplacer un enseignement de qualité
Interventions devraient permettre à l’élève de modifier son comportement EN PRÉSERVANT sa dignité (la discrétion est bien souvent de mise)

20
Q

Connaître des moyens d’intervention dits «de base»

A

Indices non verbaux (avec discrétion), rappel verbal (punition positive), répétition du rappel (technique du disque rayé), intérêt pour les comportements adaptés (commentaires appréciatifs sur le comportement ou tache et renforcement) , distribution sélective de l’attention (ignorance intentionnelle) , renforcements des comportements sociaux, façonnements(petit pas)

21
Q

Appliquer des conséquences logiques-éducatives / des consignes alphas (arbre décisionnel)

A

Seulement après avoir épuisé les moyens d’intervention de base qui sont préventifs et éducatifs

22
Q

Quatre interventions éducatives fréquentes

A

1)Pratique guidée (refaire, reprendre, recommencer). Ex. Je t’ai vu frapper pour régler un problème. Je t’ai inscrit à l’atelier de résolution de problèmes.

2)Comportements incompatibles (contraire). Ex. Je vois que c’est un défi de rester calme durant les transitions. Tu seras responsable du rangement entre les deux activités.

3)Surcorrection ou geste réparateur (réparer, remplacer, nettoyer). Ex. Il est nécessaire de changer les chaussures. Il te revient de nettoyer le plancher et d’être le responsable de la propreté aujourd’hui.

4)Complicité (faire choisir l’élève). Ex. Quel comportement inapproprié as-tu eu? Selon toi, quelle serait la conséquence logique et éducative te permettant d’apprendre à adopter le bon comportement?

23
Q

Exercer un regard critique au sujet des systèmes d’émulation à l’aide de Fortin et al. 2016 et du débat

A

Arguments pour les systèmes d’émulation :

Outil efficace pour gérer les comportements

Bonne source de motivation extrinsèque

Favorise l’autogestion des comportements des élèves

Arguments contres les systèmes d’émulation:

Nuis à la motivation car les élèves s’attendent toujours à une récompense

Affecte l’autonomie

Une même exigence ne convient pas à tous les enfants

Peut être dispendieux en temps et/ou argent

Parfois injuste pour certains élèves

24
Q

Distinguer le trouble de comportement et les problèmes de comportement

A

-Durée : depuis cb de temps les comportements se manifestent-ils?
-Fréquence : À quelle fréquence se manifestent-ils?
-Constance : Dans quels contextes différents?
-Intensité : Quels sont leurs conséquences, leur gravité?
-Comorbidité : Y’a-t-il plusieurs problèmes en présense?

25
Q

Exemplifier les 12 types de problèmes de comportement

A

Syndrome d’échec : pense qu’il ne peut pas faire le travail, abandonne facilement, pense vivre un échec, dit qu’il n’est pas capable.

Perfectionnisme : il est souvent souvent anxieux à l’idée de faire des fautes, critères de réussite élevé et jamais satisfait de leur travail, s’empêche de participer à moins d’être certain

Sous-performance : Il font le minimum pour obtenir la note de passage, n’accorde pas de valeur au travail scolaire, donne pas de valeur au travail scolaire, ne perçoit pas de défi dans le travail scolaire, peu motivé

Faiblesse : il éprouve des difficultés même s’il est prêt à travailler, faible potentiel et manque de préalable, suit difficilement les consignes, progresse lentement, retient peu l’information

Hostilité / agressivité : Se mettre facilement en colère, comportement excessif, utilise l’intimidation et la menace, frappe, pousse, s’oppose, détruit les biens.

Passivité / agressivité : exprime leurs oppositions, résiste, s’oppose, s’obstine de façon subtile, se plie difficilement aux règles, dérange les autres comme si de rien était, se départe du matériel

Provocation : résiste à l’autorité, lutte de pouvoir, souhaite faire à leur façon, « tu ne peux pas me forcer à … » , «tu ne peux pas me dire quoi faire » , rabaisse l’enseignant et l’imite, rie à des moments opportuns, font ce que l’enseignant ne veut pas.

Hyperactivité : Sont presque toujours en mouvements et même assis, dérange les autres par des bruits et des gestes, s’excite facilement, font des commentaires, quitte leurs places, touchent de façon excessive

Inattention : facilement distrait, difficulté à se concentrer, s’adapte difficilement au changement, termine rarement leur travail.

Immaturité : peu développé leur stabilité émotionnelle et leur maîtrise de soi, il peut facilement, adopte les comportements des enfants plus jeune qu’eux, perdre les objets, semblent impuissant et dépendant

Rejet : cherche à interagir avec leurs camarades qui les rejette, forcer à jouer seul, il est souvent l’objet de moquerie, manque d’aptitude sociale

Timidité : évite les interactions, dérange personne. posé et sérieux, ne prend pas d’initiative, cherche à ne pas attirer l’attention, ne réagisse pas bien aux autres.

26
Q

Connaître les causes des problèmes de comportement

A

-compétition malsaine (regard des autres)
-ennui
-manque de pouvoir
-absence de limites
-système de récompenses
-sentiments refoulés
-dignité blessée

27
Q

Donner des solutions à partir de certaines causes, situations

A

L’élève ignore quoi faire.
Fonction: obtenir quelque chose (aide)
Solution: lui rappeler la tâche, le plan de travail, la consigne, fournir une aide opportune (sans dépendance)

L’élève ignore comment faire.
Fonction: obtenir quelque chose (aide)
Solution: lui rappeler les procédures, pratique guidée et pratique autonome

L’élève ignore pourquoi le faire.
Fonction: obtenir quelque chose (aide)
Solution: lui rappeler l’utilité, le sens, le lien avec le vécu immédiat ou à venir…
L’élève n’a rien à faire, attend.
Fonction: réponse à un besoin (accomplissement)
Solution: solliciter la participation active, mettre en action (lire, écrire, aider, réfléchir, créer…)

L’élève a trop de difficultés, refuse.
Fonction: réponse à un besoin (estime), protection
Solution: différencier (flexibilité, adaptation, modification)-

L’élève a trop de facilité, démotivé.
Fonction: gratification, besoin d’accomplissement
Solution: différencier (flexibilité, adaptation, modification)

L’élève n’est pas intéressé, fait autre chose.
Fonction: pouvoir / contrôle
Solution: plan de travail, rôle de leader positif au sein d’une équipe, projet personnel

28
Q

Comprendre les principes de base du « maintenir-rétablir » avec les interventions préventives et réactives du chapitre 7

A

L’exemple d’action à posé est utilisé dans l’exemple qu’un jeune vient nous poser une question à notre bureau et il devient très colérique. Il sort un exacto.

Garde ton calme : Respiration, garde un bon ton de voix. Ne pas le monter, tenter de parler lentement, comme d’habitude. Le tout en restant ferme.

Trouve une intervention écono-efficace : Consigne Alpha, nommer ce que nous souhaitons. Il faut trouver une solution qui va répondre aux besoins de l’élève. Il ne faut pas oublier d’encadrer l’élève.

Garde le focus sur l’apprentissage : Nous ne voulons pas attirer l’attention de tous. Nous pouvons demander à un élève de confiance d’aller chercher de l’aide. On invite les autres élèves à continuer ce qu’ils ont à faire.

Renforce les bons comportements : Certes, il doit savoir que ce n’est pas un comportement accepté. Cependant, nous devons l’aider à apprendre comment il faut demander de l’aide. Chaque fois que l’élève agit correctement. Par exemple ; qu’il demande de l’aide de la bonne façon, il faut le féliciter et lui dire que c’est bien.

Privilège la prise en charge par l’élève : Rappeler régulièrement à l’élève certains signes qui pourraient l’aider. Par exemple, si nous observons que l’élève a besoin d’aide ou qu’il devient en colère. Nous pouvons lui nommer « je vois que tu semble éprouver de la difficulté » , « je vois que tu semble éprouver de la colère » .. et l’aider à trouver une solution. Laisser de l’autonomie et le laisser faire ce qu’il est en mesure de faire.

Comprendre la prévention et la gestion d’une crise, Gaudreau (2019)