Genou Flashcards
Donner les différentes étiologies (générales) des pathologies du genou.
Insertions tendineuses - tendinopathies quadricipitale/patellaire… - instabilité/déchirure ligament fémoro-patellaire médial - syndrome de la bandelette ilion-tibiale
Inflammations - bruites pré-patellaire, bursite infra/suprapatellaire, maladie de Hoffa
Pathologies intra-articulaires - lésion méniscale, plica médiopatellaire - lésion cartilagineuse focale, arthrose fémoro-patellaire - chondromalacie - synovite
Lésions osseuses - ostépchondrote disséquante, dysplasie trochléenne type D, paella bipartite, tumeurs osseuses et exostoses
fx et apophysaires : fx de fatigue, maladie d’Osgood Schlatter, maladie de Sinding-Larsen-Johnson
Douleurs référées : articulation coco-fémorale, lombaire (radiculopathie L2-L3-L4)
syndrome douloureux régional complexe - algoneurodystrophie
Donner les drapeaux rouges de la gonalgie
CRITÈRES D’URGENCE:
- état fébrile
- AEG
- Douleur exquise, non soulagée par le repos, inséminante, permanente
- contexte : toxicomanie, alcoolisme, immunosuppression (sida, cortico-thérapie), cancer, diabète sucré
–> une prise en charge en urgence est nécessaire afin d’exclure une arthrite septique
SITUATIONS À RISQUE APRÈS TRAUMATISME
- Arrêt immédiat après l’activité
- audition d’un bruit intra-articulaire sous forme de craquement pendant l’accident
- gonflement rapide
- impression d’instabilité
- mobilisation active impossible
–> suspecter une lésion intra-articulaire, osseuse ou ligamentaire (fx, luxation, entorse grave, déficit neurologique) : des investigations spécifiques doivent être menées, en adaptant le degré d’urgence et la nécessité d’une prise en charge orthopédique au cas par cas
Situations à risque de gonarthrose
- obésité
- age > 60 ans
- instabilité, faiblesse musculaire
- trouble statique : asymétrie de longueur ou défaut d’axe des membres inférieurs, dysplasie, etc …
- activités professionnelles (port de lourdes charges …)
- antécédents de traumatisme ou d’intervention chirurgicale (ménisectomie) du genou
–> arthrose du genou doit être recherchée et traitée
Combien de types de genou recurvatum distingue-t-on ?
Familial - bénin et corrigible par des exercices simples - peut persister à l’âge adulte
Congénital - associé systématiquement à une arthrogrypose –> tt chirurgical ++
Acquis - fx de la partie inférieure du fémur ou supérieure
Jusqu’à quel âge le genou valgum est-il physiologique et normal ?
10 ans
sinon avant 3 ans possible si l’enfant a les pieds plats
Physio jusqu’à 16 ans chez l’ado en surpoids
Jusqu’à quel âge le genou valgus est-il physiologique et normal ?
jusque 12 à 18 mois
sinon rachitisme probable
–> grave chez l’enfant, au de l’a de 3 ans on a forcément une pathologie sous-jacente
Le genu flexum peut-il être normal ?
Indicatif à tout âge d’une pathologie sous-jacente importante sur le genou lui-même ou sur une autre articulation (hanche, cheville)
Il signe généralement un épanchement de sang = hémarthrose, ou une déformation osseuse inhérente
Cela peut être aussi une simple pathologie musculaire
- En décubitus : pathologie locale du genou
- A la marche : pathologie à distance du genou (le genou compense)
Donner les facteurs de risque de gonarthrose.
Obésité - stress mécanique trop important et augmentation de tissu adipeux et donc d’adipokines (pro-inflammatoires)
HTA - bloque irrigation des chondrocytes
Diabète
manque de stimulation et stress mécanique - inhibition des cytokines anti-inflammatoires
On compte combien de types d’arthrose du genou ?
2 types de gonarthrose
- L’ARTHROSE FÉMORO-TIBIALE : principalement sur le versant interne du condyle fémoral, arthrose majoritairement primaire due à l’âge du patient - interne ou externe mais ++ interne
- L’ARTHROSE FÉMORO-PATELLAIRE, principalement sur le versant externe ++ de la patella, arthrose primaire ou secondaire d’un SYNDROME FÉMORO-PATELLAIRE
Donner la présentation clinique de l’arthrose fémoral-tibiale.
- Les douleurs de gonarthrose se manifestent lors de la mise en charge ou lors de la marche prolongée, ou sur terrain accidenté, ou également en DESCENTE. Mais aussi au relevé d’une position assise prolongée.
- Elles diminuent en position assise, tant que la destruction n’est pas trop massive.
- D’autres signes sont associés, tels que : craquement, blocage, raideur, épanchement (genou gonflé), notion d’instabilité articulaire sont les motifs de consultation ;
- Les douleurs sont d’horaire mécanique, c’est-à-dire accentuées par l’effort, calmées par le repos.
- Elles sont d’abord intermittentes, progressivement croissantes sur plusieurs années pour devenir permanentes, avec bilatéralisation et une diminution du périmètre de marche.
- Elles sont diffuses ou plus localisées, mais il n’y a pas nécessairement de concordance entre les douleurs ressenties et l’origine anatomique externe ou interne des douleurs.
Que rechercher à l’examen clinique lorsque l’on suspecte une arthrose fémoro-tibiale ?
Douleur à la palpation de l’interligne sur un genou fléchi - interne ou externe doit les deux
–> mais dlr diffuse et mal systématisée
- Limitation articulaire pouvant porter sur la flexion, mais plus souvent sur l’extension, avec possible déficit en extension passive et active (genu flexum).
- Éventuel épanchement articulaire (hydarthrose)chronique entraînant une augmentation du volume du genou. En cas de d’hydarthrose sur gonarthrose, il n’y a pas de signe inflammatoire (pas d’augmentation de la chaleur locale), le liquide ponctionné est de type mécanique, c’est à dire pauvre en cellules et en polynucléaires (moins que 2000 cellules/mm3, moins de 50 % de PN).
Poussée congestive fréquente et typique - réponse aux AINS
Que voit-on à la radiographie lors d’une gonarthrose fémoro-tibiale ?
Mise en évidence des signes habituels d’arthrose, cad
- Pincement de l’interligne
- Condensation sous-chondrale
- Ostéophytose marginale
- Ostéophytose des épines tibiales en flammèches ou en oreilles de renard (normalement en oreilles de chat)
- Géodes (kystes) sous-chondrales(aux)
Plus c’est en flammèche plus l’arthrose est importante
Ce sont des signes pouvant concerner :
- l’ensemble de l’articulation fémoro-tibiale,
- soit uniquement la fémoro-tibiale interne,
- soit la fémoro-tibiale externe
Évolution pathologique de l’arthrose fémoro-tibiale ?
Dégénérescence progressive du cartilage entrainant une chondropathie de grade I à IV arthrose fémoro-tibiale touchant ++ le condyle interne, raison pour laquelle les douleurs sont principalement situées sur le versant interne du genou
On peut diagnostiquer grâce à l’IRM une chondropathie fémoro-tibiale avec lésion cartilagineuse, avant apparition d’arthrose radiologique
Quelles sont les caractéristiques du syndrome FP à l’anamnèse ?
- Gonalgie diffuse, antérieure
- Douleur à la descente, montée des escaliers
- Douleur à l’accroupissement, squat, course prolongée
- Douleur au maintien de la station assise prolongée
- Crépitation, accrochage ou pseudo-blocage rotulien
Quelles sont les caractéristiques communes du syndrome FP à l’examen clinique ?
- ADM : non diminuées peu douloureuses
- Appui unipodal avec déviation genou en valgus, et douleur à la réalisation du squat
- Tilt test patellaire à la recherche d’une restriction mobilité patellaire
- Tet de coordination du vastus médialis positif
- Les tests comme le toucher rotulien, signe du rabot, manœuvre du rabot patellaire ne sont plus recommandés par la littérature
- Douleur palpation péri-et retro-patellaire avec crépitation
Quels bilans radios à faire pour la gonarthrose ?
- Les incidences les plus intéressantes sont les incidences axiales/TANGENTIELLE (ou « SUNRISE » view), réalisées à 30° de flexion.
- L’articulation fémoro-patellaire est également bien analysée sur les clichés de profil.
L’examen radiographique vise à
- mettre en évidence de signes d’atteinte du cartilage fémoro-patellaire sous forme d’un pincement débutant de l’interligne (global, interne ou habituellement externe)
- à vérifier la bonne position de la rotule (la crête rotulienne doit coïncider avec le fond de gorge trochléenne) et l’absence de dysplasie fémoro-patellaire : rotule trop plate angle rotulien supérieur à 140° ; gorge trochléenne pas assez profonde (angle trochléen supérieur à 140°, berge externe de la trochlée dépassant la berge interne de moins de 5mm).
Quels sont les signes de la gonarhtrose fémoro-patellaire ?
Dans la gonarthrose fémoro-patellaire, on retrouvera donc les signes suivants :
- Atteinte le plus souvent externe et peri-patellaire
- Un tableau clinique similaire à l’arthrose fémoro-tibiale
L’arthrose fémoro-patellaire peut être isolée ou associée à une arthrose fémoro-tibiale = on parle alors :
- De gonarthrose bipartite (versant interne ou externe + fémoro-patellaire)
- ou tripartite (si l’arthrose touche le versant interne et externe fémoro-tibiale, et fémoro-patellaire)
Quels sont les signes de la gonarhtrose fémoro-patellaire ?
Dans la gonarthrose fémoro-patellaire, on retrouvera donc les signes suivants :
- Atteinte le plus souvent externe et peri-patellaire
- Un tableau clinique similaire à l’arthrose fémoro-tibiale
L’arthrose fémoro-patellaire peut être isolée ou associée à une arthrose fémoro-tibiale = on parle alors :
- De gonarthrose bipartite (versant interne ou externe + fémoro-patellaire)
- ou tripartite (si l’arthrose touche le versant interne et externe fémoro-tibiale, et fémoro-patellaire)
Peut-on conseiller la course à pied pour la gonarthrose ?
Il existe dans la littérature récente quatre études cliniques suggérant un lien entre la course à pied et l’arthrose, ainsi que treize qui réfutent cette relation.
Facteurs prédictifs pouvant léser le cartilage : une vitesse moyenne de course ou d’entraînement élevée (> 15 km/h ?), une distance d’entraînement hebdomadaire importante (> 50 km/semaine ?), une VO2max élevée.
En conclusion, il paraît malgré tout légitime pour le thérapeute de conseiller la course à pied à doses modérées à tous les pratiquants qui le demandent.
OUI PLUS GROS PROTECTEUR
Dans quel cas l’osténécrose condylienne peut-elle être observée ?
Très rare, en comparaison de la nécrose avasculaire de hanche, elle est généralement post-traumatique
L’ostéonécrose condylienne : L’ostéonécrose peut concerner plus particulièrement le condyle interne et provoquer une déformation de ce condyle interne, entraînant par la suite une arthrose fémoro-tibiale interne.
Comment se présente le kyste poplité cliniquement ?
Ce kyste n’est pas dangereux, en particulier il ne peut jamais être cancéreux.
Il est simplement rempli de liquide synovial ce qui explique que son volume peut varier.
Souvent, il est de volume minime et ne gêne pas le fonctionnement du genou.
Il est parfois volumineux, tendu, et peut alors entraîner:
* Des douleurs à type de tension,
* Une difficulté à la marche,
* Une limitation des mouvements de flexion, en particulier lors de l’accroupissement.
Comment faire le diagnostic de kyste poplité ?
Il faut y penser en cas de douleurs derrière le genou, surtout si l’on palpe une « boule » ;
Elle est de volume variable, diminue ou disparaît lorsque le genou est fléchi, elle est plus nette lorsque le genou est allongé.
Suite à un traumatisme ou lésion cartilagineuse, méniscale, synoviale
–> ÉCHOGRAPHIE POUR CONFIRMER
Quel traitement pour le kyste poplité ?
Souvent le kyste poplité évolue spontanément, sans aucun traitement, vers la guérison en se vidangeant dans l’articulation.
Ce kyste étant toujours bénin, il n’y a alors aucun traitement supplémentaire à envisager.
Vu en échographie et IRM généralement pas de pb
Généralement pas de tt, on peut l’infiltrer ou le ponctionner
Quel est le meilleur examen complémentaire pour le genou ?
IRM