Genou Flashcards

1
Q

Donner les différentes étiologies (générales) des pathologies du genou.

A

Insertions tendineuses - tendinopathies quadricipitale/patellaire… - instabilité/déchirure ligament fémoro-patellaire médial - syndrome de la bandelette ilion-tibiale

Inflammations - bruites pré-patellaire, bursite infra/suprapatellaire, maladie de Hoffa

Pathologies intra-articulaires - lésion méniscale, plica médiopatellaire - lésion cartilagineuse focale, arthrose fémoro-patellaire - chondromalacie - synovite

Lésions osseuses - ostépchondrote disséquante, dysplasie trochléenne type D, paella bipartite, tumeurs osseuses et exostoses

fx et apophysaires : fx de fatigue, maladie d’Osgood Schlatter, maladie de Sinding-Larsen-Johnson

Douleurs référées : articulation coco-fémorale, lombaire (radiculopathie L2-L3-L4)

syndrome douloureux régional complexe - algoneurodystrophie

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2
Q

Donner les drapeaux rouges de la gonalgie

A

CRITÈRES D’URGENCE:
- état fébrile
- AEG
- Douleur exquise, non soulagée par le repos, inséminante, permanente
- contexte : toxicomanie, alcoolisme, immunosuppression (sida, cortico-thérapie), cancer, diabète sucré

–> une prise en charge en urgence est nécessaire afin d’exclure une arthrite septique

SITUATIONS À RISQUE APRÈS TRAUMATISME
- Arrêt immédiat après l’activité
- audition d’un bruit intra-articulaire sous forme de craquement pendant l’accident
- gonflement rapide
- impression d’instabilité
- mobilisation active impossible

–> suspecter une lésion intra-articulaire, osseuse ou ligamentaire (fx, luxation, entorse grave, déficit neurologique) : des investigations spécifiques doivent être menées, en adaptant le degré d’urgence et la nécessité d’une prise en charge orthopédique au cas par cas

Situations à risque de gonarthrose
- obésité
- age > 60 ans
- instabilité, faiblesse musculaire
- trouble statique : asymétrie de longueur ou défaut d’axe des membres inférieurs, dysplasie, etc …
- activités professionnelles (port de lourdes charges …)
- antécédents de traumatisme ou d’intervention chirurgicale (ménisectomie) du genou

–> arthrose du genou doit être recherchée et traitée

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3
Q

Combien de types de genou recurvatum distingue-t-on ?

A

Familial - bénin et corrigible par des exercices simples - peut persister à l’âge adulte

Congénital - associé systématiquement à une arthrogrypose –> tt chirurgical ++

Acquis - fx de la partie inférieure du fémur ou supérieure

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4
Q

Jusqu’à quel âge le genou valgum est-il physiologique et normal ?

A

10 ans
sinon avant 3 ans possible si l’enfant a les pieds plats

Physio jusqu’à 16 ans chez l’ado en surpoids

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5
Q

Jusqu’à quel âge le genou valgus est-il physiologique et normal ?

A

jusque 12 à 18 mois
sinon rachitisme probable
–> grave chez l’enfant, au de l’a de 3 ans on a forcément une pathologie sous-jacente

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6
Q

Le genu flexum peut-il être normal ?

A

Indicatif à tout âge d’une pathologie sous-jacente importante sur le genou lui-même ou sur une autre articulation (hanche, cheville)

Il signe généralement un épanchement de sang = hémarthrose, ou une déformation osseuse inhérente

Cela peut être aussi une simple pathologie musculaire
- En décubitus : pathologie locale du genou
- A la marche : pathologie à distance du genou (le genou compense)

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7
Q

Donner les facteurs de risque de gonarthrose.

A

Obésité - stress mécanique trop important et augmentation de tissu adipeux et donc d’adipokines (pro-inflammatoires)

HTA - bloque irrigation des chondrocytes

Diabète

manque de stimulation et stress mécanique - inhibition des cytokines anti-inflammatoires

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8
Q

On compte combien de types d’arthrose du genou ?

A

2 types de gonarthrose

  • L’ARTHROSE FÉMORO-TIBIALE : principalement sur le versant interne du condyle fémoral, arthrose majoritairement primaire due à l’âge du patient - interne ou externe mais ++ interne
  • L’ARTHROSE FÉMORO-PATELLAIRE, principalement sur le versant externe ++ de la patella, arthrose primaire ou secondaire d’un SYNDROME FÉMORO-PATELLAIRE
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9
Q

Donner la présentation clinique de l’arthrose fémoral-tibiale.

A
  • Les douleurs de gonarthrose se manifestent lors de la mise en charge ou lors de la marche prolongée, ou sur terrain accidenté, ou également en DESCENTE. Mais aussi au relevé d’une position assise prolongée.
  • Elles diminuent en position assise, tant que la destruction n’est pas trop massive.
  • D’autres signes sont associés, tels que : craquement, blocage, raideur, épanchement (genou gonflé), notion d’instabilité articulaire sont les motifs de consultation ;
  • Les douleurs sont d’horaire mécanique, c’est-à-dire accentuées par l’effort, calmées par le repos.
  • Elles sont d’abord intermittentes, progressivement croissantes sur plusieurs années pour devenir permanentes, avec bilatéralisation et une diminution du périmètre de marche.
  • Elles sont diffuses ou plus localisées, mais il n’y a pas nécessairement de concordance entre les douleurs ressenties et l’origine anatomique externe ou interne des douleurs.
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10
Q

Que rechercher à l’examen clinique lorsque l’on suspecte une arthrose fémoro-tibiale ?

A

Douleur à la palpation de l’interligne sur un genou fléchi - interne ou externe doit les deux
–> mais dlr diffuse et mal systématisée

  • Limitation articulaire pouvant porter sur la flexion, mais plus souvent sur l’extension, avec possible déficit en extension passive et active (genu flexum).
    • Éventuel épanchement articulaire (hydarthrose)chronique entraînant une augmentation du volume du genou. En cas de d’hydarthrose sur gonarthrose, il n’y a pas de signe inflammatoire (pas d’augmentation de la chaleur locale), le liquide ponctionné est de type mécanique, c’est à dire pauvre en cellules et en polynucléaires (moins que 2000 cellules/mm3, moins de 50 % de PN).

Poussée congestive fréquente et typique - réponse aux AINS

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11
Q

Que voit-on à la radiographie lors d’une gonarthrose fémoro-tibiale ?

A

Mise en évidence des signes habituels d’arthrose, cad
- Pincement de l’interligne
- Condensation sous-chondrale
- Ostéophytose marginale
- Ostéophytose des épines tibiales en flammèches ou en oreilles de renard (normalement en oreilles de chat)
- Géodes (kystes) sous-chondrales(aux)

Plus c’est en flammèche plus l’arthrose est importante

Ce sont des signes pouvant concerner :
- l’ensemble de l’articulation fémoro-tibiale,
- soit uniquement la fémoro-tibiale interne,
- soit la fémoro-tibiale externe

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12
Q

Évolution pathologique de l’arthrose fémoro-tibiale ?

A

Dégénérescence progressive du cartilage entrainant une chondropathie de grade I à IV  arthrose fémoro-tibiale touchant ++ le condyle interne, raison pour laquelle les douleurs sont principalement situées sur le versant interne du genou

On peut diagnostiquer grâce à l’IRM une chondropathie fémoro-tibiale avec lésion cartilagineuse, avant apparition d’arthrose radiologique

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13
Q

Quelles sont les caractéristiques du syndrome FP à l’anamnèse ?

A
  • Gonalgie diffuse, antérieure
  • Douleur à la descente, montée des escaliers
  • Douleur à l’accroupissement, squat, course prolongée
  • Douleur au maintien de la station assise prolongée
  • Crépitation, accrochage ou pseudo-blocage rotulien
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14
Q

Quelles sont les caractéristiques communes du syndrome FP à l’examen clinique ?

A
  • ADM : non diminuées peu douloureuses
  • Appui unipodal avec déviation genou en valgus, et douleur à la réalisation du squat
  • Tilt test patellaire à la recherche d’une restriction mobilité patellaire
  • Tet de coordination du vastus médialis positif
  • Les tests comme le toucher rotulien, signe du rabot, manœuvre du rabot patellaire ne sont plus recommandés par la littérature
  • Douleur palpation péri-et retro-patellaire avec crépitation
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15
Q

Quels bilans radios à faire pour la gonarthrose ?

A
  • Les incidences les plus intéressantes sont les incidences axiales/TANGENTIELLE (ou « SUNRISE » view), réalisées à 30° de flexion.
  • L’articulation fémoro-patellaire est également bien analysée sur les clichés de profil.

L’examen radiographique vise à
- mettre en évidence de signes d’atteinte du cartilage fémoro-patellaire sous forme d’un pincement débutant de l’interligne (global, interne ou habituellement externe)
- à vérifier la bonne position de la rotule (la crête rotulienne doit coïncider avec le fond de gorge trochléenne) et l’absence de dysplasie fémoro-patellaire : rotule trop plate  angle rotulien supérieur à 140° ; gorge trochléenne pas assez profonde (angle trochléen supérieur à 140°, berge externe de la trochlée dépassant la berge interne de moins de 5mm).

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16
Q

Quels sont les signes de la gonarhtrose fémoro-patellaire ?

A

Dans la gonarthrose fémoro-patellaire, on retrouvera donc les signes suivants :
- Atteinte le plus souvent externe et peri-patellaire
- Un tableau clinique similaire à l’arthrose fémoro-tibiale

L’arthrose fémoro-patellaire peut être isolée ou associée à une arthrose fémoro-tibiale = on parle alors :
- De gonarthrose bipartite (versant interne ou externe + fémoro-patellaire)
- ou tripartite (si l’arthrose touche le versant interne et externe fémoro-tibiale, et fémoro-patellaire)

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17
Q

Quels sont les signes de la gonarhtrose fémoro-patellaire ?

A

Dans la gonarthrose fémoro-patellaire, on retrouvera donc les signes suivants :
- Atteinte le plus souvent externe et peri-patellaire
- Un tableau clinique similaire à l’arthrose fémoro-tibiale

L’arthrose fémoro-patellaire peut être isolée ou associée à une arthrose fémoro-tibiale = on parle alors :
- De gonarthrose bipartite (versant interne ou externe + fémoro-patellaire)
- ou tripartite (si l’arthrose touche le versant interne et externe fémoro-tibiale, et fémoro-patellaire)

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18
Q

Peut-on conseiller la course à pied pour la gonarthrose ?

A

Il existe dans la littérature récente quatre études cliniques suggérant un lien entre la course à pied et l’arthrose, ainsi que treize qui réfutent cette relation.

Facteurs prédictifs pouvant léser le cartilage : une vitesse moyenne de course ou d’entraînement élevée (> 15 km/h ?), une distance d’entraînement hebdomadaire importante (> 50 km/semaine ?), une VO2max élevée.

En conclusion, il paraît malgré tout légitime pour le thérapeute de conseiller la course à pied à doses modérées à tous les pratiquants qui le demandent.

OUI PLUS GROS PROTECTEUR

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19
Q

Dans quel cas l’osténécrose condylienne peut-elle être observée ?

A

Très rare, en comparaison de la nécrose avasculaire de hanche, elle est généralement post-traumatique

L’ostéonécrose condylienne : L’ostéonécrose peut concerner plus particulièrement le condyle interne et provoquer une déformation de ce condyle interne, entraînant par la suite une arthrose fémoro-tibiale interne.

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20
Q

Comment se présente le kyste poplité cliniquement ?

A

Ce kyste n’est pas dangereux, en particulier il ne peut jamais être cancéreux.

Il est simplement rempli de liquide synovial ce qui explique que son volume peut varier.
Souvent, il est de volume minime et ne gêne pas le fonctionnement du genou.
Il est parfois volumineux, tendu, et peut alors entraîner:
* Des douleurs à type de tension,
* Une difficulté à la marche,
* Une limitation des mouvements de flexion, en particulier lors de l’accroupissement.

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21
Q

Comment faire le diagnostic de kyste poplité ?

A

Il faut y penser en cas de douleurs derrière le genou, surtout si l’on palpe une « boule » ;

Elle est de volume variable, diminue ou disparaît lorsque le genou est fléchi, elle est plus nette lorsque le genou est allongé.

Suite à un traumatisme ou lésion cartilagineuse, méniscale, synoviale

–> ÉCHOGRAPHIE POUR CONFIRMER

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22
Q

Quel traitement pour le kyste poplité ?

A

Souvent le kyste poplité évolue spontanément, sans aucun traitement, vers la guérison en se vidangeant dans l’articulation.

Ce kyste étant toujours bénin, il n’y a alors aucun traitement supplémentaire à envisager.

Vu en échographie et IRM  généralement pas de pb
Généralement pas de tt, on peut l’infiltrer ou le ponctionner

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23
Q

Quel est le meilleur examen complémentaire pour le genou ?

A

IRM

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24
Q

Qu’est qu’un plica ?

A
  • La synoviale est une poche qui entoure toute l’articulation du genou. Elle présente naturellement des replis.
  • Rarement symptomatiques.
  • La plica synoviale est un repli redondant de la membrane synoviale du genou, s’étendant depuis le paquet (ligament) adipeux (ou Ligament de Hoffa) médialement, sous le tendon quadricipital, supérieurement à la rétinacula externe.
25
Q

Quels sont les symptômes d’une inflammation de plica ?

A

Cette plica peut s’inflammer, s’épaissir et/ou se fibroser après un traumatisme ou une surutilisation, résultant des symptômes cliniques suivants :
* Gonalgie antero-interne lors de la flexion prolongée du genou ;
* Gonalgie proportionnelle avec l’augmentation de l’activité ;
* Claquement ou craquement, lors de la flexion ou de l’extension du genou ;
* Test de medio-plica +

Les patients décrivent souvent une douleur intermittente, sourde et persistante, généralement aggravée par certaines activités comme la montée ou la descente des escaliers ou après une position accroupie prolongée

Cela ressemble à un pincement méniscal mais elle ne présente pas les mêmes caractéristiques cliniques ;

Lorsque la plica est inflammée, une lésion fémoro-patellaire plus importante peut survenir.
Intérêt double de l’arthroscopie : diagnostic et traitement.
L’arthroscopie montre des ménisques intègres donc on en déduit le diagnostic de plica synoviale.

C’est un diagnostic d’exclusion lorsque les ménisques sont intacts, la chondropathie est éliminée, des lésions ligamentaires également non présentes mais que la douleur persiste

26
Q

A quoi correspond la maladie de Hoffa ? Quel type de douleur ?

A

Inflammation du paquet adipeux de Hoffa (boule graisseuse, postérieure au tendon rotulien)

Gonalgie antérieure au regard du tendon rotulien ou de la rotule, avec parfois une sensation d’instabilité ou de blocage

27
Q

Que recherche-t-on à l’examen clinique lorsque l’on suspecte la maladie de Hoffa ?

A

A l’examen clinique : une disparition des deux dépressions situées de chaque côté du ligament rotulien peut être mise en évidence.

L’IRM confirme la suspicion diagnostique

Traitement = similaire à celui d’un syndrome fémoro- patellaire

28
Q

Quel ménisque a la forme d’un C ?

A

Le ménisque interne

  • Il a la forme d’un C.
  • Sa corne postérieure est la plus volumineuse, elle joue un rôle de stabilisateur dans la rotation externe du tibia en flexion. Il s’insère à sa périphérie sur le plan capsulo-ligamentaire interne dont il fait partie.

Le ménisque externe
- Il a une forme en O.
- S’il est plus fermé que le ménisque interne, sa partie antérieure et sa partie postérieure sont à peu près symétriques.

29
Q

Donner les 3 types de lésions méniscales.

A

fissure verticale
Fissure horizontale
Fissure complexe (anse de seau)

30
Q

Quel ménisque est fragilisé lors de quel mouvement d’extension ?

A

Lors de l’extension, ils glissent antérieurement, lors de la flexion, ils glissent postérieurement.
- Lors de la rotation externe  Le ménisque interne part antérieurement, l’externe part postérieurement
- Lors de la rotation interne  Le ménisque interne part postérieurement, l’externe antérieurement

Le ménisque interne sera fragilisé à l’extension brutale et la rotation externe (car projetée antérieurement)
Le ménisque externe sera fragilisé à l’extension brutale et la rotation interne (car projetée antérieurement)

LES MENISQUES ONT EGALEMENT UN ROLE STABILISATEUR AU NIVEAU DU GENOU ET CONTRIBUENT A LA REPARTITION DES CONTRAINTES FEMORO-TIBIALES.

31
Q

Quel mécanisme pour la lésion du ménisque interne ?

A

Lorsque le sujet se relève brutalement, le ménisque présente un retard au glissement antérieur ; l’imposante corne postérieur du ménisque interne est alors pincée et se déchire (mécanisme de relèvement après une position accroupie prolongée).

Le mécanisme le plus caractéristique est le relèvement d’une position accroupie.

Un tel mouvement, brusquement suivi d’un blocage du genou avec perte de l’extension, permet de porter, en effet, un diagnostic quasi-certain de rupture méniscale avec anse de seau.

Certains mouvements de rotation externe peuvent entraîner également un conflit entre le condyle interne et la corne postérieure du ménisque interne, responsables d’une déchirure de celui-ci.

La lésion méniscale interne traumatique se présente comme une fente nette, franche et verticale le plus souvent.

La situation la plus critique est donc la rotation externe sur extension brutale du genou pour le ménisque interne

32
Q

Quel mécanisme pour la lésion du ménisque externe ?

A

Ces lésions sont beaucoup moins systématisées.
Elles se présentent le plus souvent sous forme de fentes radiaires de la corne postérieure, mais elles peuvent également être observées au niveau de la corne antérieure.

Ces lésions peuvent être traumatiques ou dégénératives.

En opposition à la survenue de la lésion du ménisque interne, la lésion du ménisque externe est donc déclenchée généralement par :
- Plutôt une extension brutale (car les 2 ménisques partent antérieurement)
- Une rotation interne brutale et forcée

Et donc pouvant s’associer à une lésion du ligament collatéral externe et croisé postérieur

33
Q

Quelles complications impliquent le ménisque externe discoïde ?

A
  • Ménisque plein entre le condyle et le plateau tibial, souvent bilatéral
  • Apparition d’une fente traumatique – douloureux
  • Il existe aussi des ménisque externes hypermobiles  luxations méniscales et blocages en flexion forcée
34
Q

Quelle est la localisation de prédilection du kyste méniscal ?

A
  • +++ ménisque externe mais possible interne
  • Formation d’une fente transversale au sein du ménisque le séparant en deux
  • La dégénérescence associée  formation de substances d’aspect mucoide qui s’accumulent allant vers la périphérie  kyste
35
Q

Sur quoi se repose le diagnostic du kyste méniscal ?

A
  • BLOCAGE DU GENOU = impossibilité d’extension (flexum)
  • DOULEUR + œdème massif
  • On peut voir une boiterie
  • Ortho : thessaly, cmpression apley, Mc Murray
  • Palpation : interligne articulaire
  • Imagerie : IRM
36
Q

Quel tt pour le kyste meniscal ?

A
  • Ménisectomie
  • La conservation du tissu méniscal doit être tentée à chaque fois que possible : plus de ménisectomie totale
  • Le taux de succès est plus grand lors d’une réparation conjointe du LCA
  • En cas de ménisectomie totale, le remplacement par allogreffe est encore à l’étude
  • On s’abstient désormais de réaliser des arthroscopies sur des genoux arthrosiques. On propose généralement d’emblée une PTG
  • Tt manuel +
37
Q

Dans quelles instances est-ce que le ligament latéral interne est touché ? et qu’est ce qui peut lui être associé ?

A
  • CHOC VALGUS – contre frappe de balle de l’intérieur du pied
    S’associe souvent suite à un choc :
  • Rupture superficielle du ménisque interne
  • Rupture profonde du ménisque int
  • Atteinte de la capsule articulaire
  • Atteinte du ligament croisé antérieur
38
Q

Quels types d’entorse distingue-t-on dans le cas d’une atteinte traumatique du ligament collatéral interne ?

A
  • L’entorse bénigne = grade I, simple élongation, sans rupture qui peut être à l’origine de douleurs, mais pas d’instabilité,
  • L’entorse moyenne = grade II, distension ligamentaire avec déchirure incomplète, continuité ligamentaire
  • Entorse grave = grade III, déchirure complète du ligament et perte de solution de continuité. Au niveau du ligament latéral interne, elle est responsable d’une instabilité latérale du genou
    o Le diagnostic est fait par l’examen clinique qui retrouve un mouvement anormal de latéralité. Attention à ne pas méconnaitre une atteinte associée d’un autre ligament, en particulier du ligament croisé antérieur.
    o Le test clinique de référence est le VALGUS forcé
39
Q

Dans quelles instances peut naitre une atteinte du ligament collatéral externe ?

A
  • CHOC EN VARUS : contre frappe de balle extérieur au foot  varus forcé
40
Q

Que faut-il vérifier impérativement en cas d’atteinte du ligament collatéral externe ?

A
  • Nerfs fibulaires et commun fibulaire
41
Q

Qu’est ce que la triade d’Odonoghue ?

A
  • Association de lésions du LCA avec ménisque interne et lig collatéral interne  trauma important
42
Q

Quelles conséquences de la rupture du LCA ?

A
  • Pas de cons »quences sur les mouvements du genou qui se passent dans l’axe de la flexion-extension – mais genou pas protégé dans le smouvements de rotation, de torsion : c’est en particulier le cas de rotations du corps, pied bloqué au sol
43
Q

Qu’est-ce que le LCA en nourrice ?

A
  • Le bout inférieur du LCA retombe contre le LCP auquel il se fixe par cicatrisation
44
Q

Comment effectuer le diagnostic du LCA ?

A
  • LACHMAN +++
  • Arthro-IRM
45
Q

Quelle instances pour la rupture du LCP ?

A
  • Rare
  • Choc direct antérieur au niveau de la jambe
46
Q

Quelles sont les manifestations cliniques d’une rupture de LCP ?

A
  • Stade aigu = dlr, gonflement, limitation de la mobilité
  • Stae chronique = toléré
  • Parfois dlr, parfois instabilité
  • Répercussions par des douleurs patellaires par compensation
47
Q

Comment faire le diagnostic de la rupture du LCP ?

A
  • Tiroir post
  • Radios systématiques
48
Q

Donner les types de bursite.

A
  • La bursite pré-patellaire ou supra patellaire, infra-patellaire
  • La bursite ansérine
  • La bursite biceps femoris, fibulaire
  • La bursite chronique : c’est un épaississement progressif cutané de l’enveloppe de la bourse qui est chroniquement inflammée
  • La bursite infectieuse
49
Q

A quoi correspond la bursite ansérine ?

A

La bursite de la patte d’oie est très fréquente. Elle est symptomatique dans quasiment toutes les pathologies du genou.

On appelle cette bursite, la bursite ansérine. Elle s’associe souvent à un syndrome fémoro-patellaire.

Associée à une tendinopathie de la patte d’oie, on parle de tendino-bursite de la patte d’oie

Souvent associée lors d’une gonarthrose ou gonarthrite, il faut traiter la bursite pour diminuer la douleur générale de genou.

++ arrachement osseux

50
Q

Donner les types de tendinopathies.

A
  • Les tendinopathies par traction

Ce sont celles que l’on rencontre le plus fréquemment au niveau du genou.

Elles peuvent survenir de manière brutale, sur une impulsion, un mouvement puissant ou, de manière progressive, sur des mouvements répétitifs : freinage, sauts…

  • Les tendinopathies par frottement ou compression

Des frottements ou des balayages répétés, débouchent le plus souvent sur une souffrance de l’enveloppe située autour du tendon (ténosynovite) ou de l’atteinte des structures de glissement (bursite).

Le cas le plus typique est le syndrome de balayage du tenseur du fascia lata (syndrome de la bandelette ilio- tibiale).

  • Les tendinopathies par choc direct

Elles sont beaucoup plus rares, se rencontrent volontiers dans les sports de contact.

On peut rencontrer des lésions péri-tendineuses, intra- tendineuses, au niveau du corps ou de l’insertion du tendon.

La pathologie du tendon est le plus souvent en rapport avec une rupture de quelques fibres tendineuses.

Dès que cette lésion s’est produite, l’organisme met en marche des processus de cicatrisation.

51
Q

Donner les types de tendinopathies.

A
  • Les tendinopathies par traction

Ce sont celles que l’on rencontre le plus fréquemment au niveau du genou.

Elles peuvent survenir de manière brutale, sur une impulsion, un mouvement puissant ou, de manière progressive, sur des mouvements répétitifs : freinage, sauts…

  • Les tendinopathies par frottement ou compression

Des frottements ou des balayages répétés, débouchent le plus souvent sur une souffrance de l’enveloppe située autour du tendon (ténosynovite) ou de l’atteinte des structures de glissement (bursite).

Le cas le plus typique est le syndrome de balayage du tenseur du fascia lata (syndrome de la bandelette ilio- tibiale).

  • Les tendinopathies par choc direct

Elles sont beaucoup plus rares, se rencontrent volontiers dans les sports de contact.

On peut rencontrer des lésions péri-tendineuses, intra- tendineuses, au niveau du corps ou de l’insertion du tendon.

La pathologie du tendon est le plus souvent en rapport avec une rupture de quelques fibres tendineuses.

Dès que cette lésion s’est produite, l’organisme met en marche des processus de cicatrisation.

52
Q

Quelle localisation pour la tendinopathie quadricipitale et quel examen complémentaire ?

A

Cette tendinopathie se rencontre dans les sports qui font appel à des efforts dynamiques en charge, des impulsions brusques ou des blocages en flexion violente : haltérophilie, escrime, volley, basket, patinage.

La localisation est antérieure, plus volontiers située sur la partie externe de la base de la rotule.

Elle retrouve un point douloureux exquis, plus souvent repéré en faisant basculer la rotule.

Le point est souvent médian et superficiel, juste sur le bord de la base de la rotule, voir un peu plus haut.

Il peut déborder au niveau du surtout fibreux péri rotulien.

La localisation externe, un peu au-dessus de la base de la rotule est également fréquente.

On ne retrouve habituellement pas de nodule, mais parfois un empâtement localisé.

Exceptionnellement, une encoche traduit une rupture partielle.

  • Les examens complémentaires

La radiographie standard de profil, recherche un épaississement du tendon et des calcifications qui sont extrêmement fréquentes. Elles sont habituellement en forme d’épine, parfois morcelées.

L’échographie n’est pas très facile car on se situe à proximité de la zone osseuse. On peut retrouver une zone hypoéchogène qui correspond à une rupture partielle, une bursite ou une zone cicatricielle.

L’I.R.M. est utile, principalement en cas de doute, ou en pré-chirurgical.

53
Q

Quelle est la tendinopathie la plus commune du genou ?

A

Tendinopathie rotulienne = tendinopathie infra-patellaire = jumper’s knee

A la palpation, on retrouve une douleur à la pointe de la rotule, qu’il est parfois plus facile de mettre en évidence, en appuyant sur la base de la rotule, pour permettre à la pointe de se soulever et ainsi de mieux se dégager.

Les tests cliniques sont utiles :
- Mise en tension du tendon dans les différentes courses.
- Appui unipodal + sautillement + palpation pointe de la rotule + étirement en flexion

L’échographie est un examen très performant qui permet de visualiser le nodule, l’épaississement, les bursites associées.

L’IRM est un examen très performant, d’autant que l’on bénéficie à la fois de coupes sagittales et horizontales.

54
Q

A quoi correspond la tendinopathie de la patte d’oie ?

A

La douleur est localisée sur le versant interne; au regard de l’insertion de la patte d’oie (sartorius, gracilis, semi- tendineux).

Elle peut s’associer à une bursite ansérine

Attention : c’est une zone douloureuse à la palpation, même chez le sujet sain, examen et palpation à bien réaliser bilatéralement

Sa palpation et sa mise en tension recrée la symptomatologie du patient. L’échographie permet de confirmer le diagnostic

F. Traitement

  • Repos relatif sportif
  • Traitement médicamenteux
  • Infiltrations locales
  • Ondes de choc
  • Kinésithérapie
  • Chiropraxie
55
Q

A quoi correspond le syndrome de la bandelette ilion-tibiale ?

A

Elle «balaie» tout naturellement la zone située en dessous d’elle, le condyle externe, partie basse et externe du fémur : on lui donne le synonyme de « syndrome de l’essuie-glace ».

Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale est une pathologie que l’on rencontre fréquemment lors de certaines activités sportives, telles la course à pied, le vélo, la marche en descente en montagne.

La douleur est située au niveau du compartiment externe du genou, son intensité est variable.

Elle présente quelques particularités : au repos, lors de la marche, lors d’activités sportives qui nécessitent des courses irrégulières, comme le tennis, le basket, ou même lors de certaines activités en charge telle que le ski, il n’existe aucune douleur.

Par contre, lorsque le sujet effectue une course à pied ou du vélo, il constate pour une distance qui est habituellement toujours la même, une douleur importante située au niveau du compartiment externe de son genou, qui le contraint à arrêter sa course (notion de périmètre de marche).

Dès l’arrêt de cette activité, la douleur diminue voire s’estompe totalement.

Elle peut cependant parfois être moins typique et persister en dehors de l’effort.

56
Q

Que retrouve-t-on à l’examen clinique dans le cas du syndrome de la bandelette tibiale ?

A

Lorsque le praticien examine le genou, il est surpris de constater qu’il n’existe aucune douleur particulière (sauf en période douloureuse post-activité sportive)

Pour retrouver la douleur habituelle, il faut alors effectuer des manœuvres spécifiques.

Le test de RENNE, consiste lors d’un appui unipodal du genou incriminé, à effectuer des mouvements de flexion/extension, autour de 30°.

La douleur élective peut être également réveillée par la pression exercée avec les doigts au niveau du condyle externe, 3 cm environ au-dessus de l’interligne, lors de l’extension passive à 30° de flexion : il s’agit du test de NOBLE.

Il est parfois perçu un crissement sous le doigt.

L’examen clinique recherche en outre rétractions, inégalité de longueur, valgus ou varus exagéré, troubles rotatoires, anomalies statiques…

  • Imageries

Les radiographies sont habituellement normales.
L’I.R.M., comme l’échographie, peut mettre en évidence une inflammation à type de bursite située entre la bandelette ilio- tibiale et le condyle externe.

  • Traitement
  • Examen podologique pouvant déboucher sur la prescription de semelles orthopédiques de correction
  • Chiropraxie
  • Kinésithérapie
  • Infiltrations
  • Ondes de choc
  • Chirurgie rarement utilisée
57
Q

Donner la présentation de la maladie de SInding, Larsen et Johansson

A

Il s’agit d’une souffrance de l’insertion haute du tendon rotulien sur la pointe de la rotule : c’est une enthésopathie de l’enfant

Elle a été décrite en 1921 par les docteurs SINDING, LARSEN et JOHANSSON.

Elle est beaucoup moins fréquente que la maladie d’OSGOOD-SCHLATTER.

Cette pathologie survient chez le jeune adolescent autour de 11 ou 12 ans, en règle avant la puberté.

L’enfant

  • Examen clinique

Se plaint d’une douleur en regard de la pointe de la rotule, d’apparition souvent progressive, avec une gêne, lors de la pratique du sport, voire dans la vie courante.

La palpation de la pointe de la rotule retrouve une douleur précise, avec parfois un gonflement.

L’appui unipodal avec flexion à plus de 30° redéclenche la douleur

  • Imageries

Les radiographies sont indispensables, c’est un DIAGNOSTIC RADIOLOGIQUE
Elles sont comparatives, centrées sur la zone douloureuse.

On note un aspect remanié de la pointe de la rotule, au niveau de la zone où le tendon rotulien s’attache sur cette pointe ; la rotule présente un aspect flou et irrégulier.

58
Q

Donner la présentation de la maladie de Osgood Schlatter

A

C’est la souffrance de l’insertion basse du tendon rotulien, au niveau de la tubérosité tibiale antérieure, chez le jeune sportif, en période de croissance.

Elle touche plus volontiers les enfants sportifs qui pratiquent des sports où les impulsions ou la course sont importantes : football, basket, tennis, gymnastique…

La douleur est située au niveau de la partie basse du tendon, à l’endroit où il s’attache sur l’os.

Il existe parfois des douleurs qui diffusent, à partir de cette zone, vers la rotule, ou vers le bas, sur le tibia.

L’enfant est gêné lors de la pratique du sport, de façon plus ou moins intense, parfois le sport peut être impossible à pratiquer.

Il peut également exister un retentissement dans la vie courante : montée des escaliers, accroupissements…

La position à genoux est très souvent pénible, en particulier, s’il existe un appui direct sur la tubérosité tibiale antérieure.

Le praticien recherche des douleurs à la palpation de cette zone qui est souvent gonflée.
Parfois les deux genoux sont atteints.

Lorsque l’enfant est en appui sur le membre touché, la flexion du genou est douloureuse, voire impossible.

Il est important pour le praticien de contrôler la souplesse des muscles situés devant et derrière la cuisse, car, plus l’enfant est raide, plus la traction sur le tendon rotulien est forte, majorant ainsi des risques de déclenchement ou d’entretien de cette maladie.

La radiographie est indispensable.

Comparative, elle permet de voir précisément l’état de cette tubérosité tibiale, qui correspond à la zone précise de l’attache du tendon rotulien sur le tibia.

L’aspect de cette tubérosité tibiale est souvent morcelé, irrégulier.

Parfois, il existe un petit fragment osseux qui semble vouloir s’éloigner de son attache originelle.

59
Q

Quel traitement pour la maladie d’os good Schlatter?

A

La principale difficulté du traitement est la non-acceptation par certains adolescents de l’arrêt temporaire du sport.

Antalgiques, AINS :si douleur aigue
Stretching, exercices à domicile
Les attelles rigides amovibles : non indiquées

Dans quelques cas exceptionnels, lors d’une impulsion violente, le jeune sportif peut être victime d’un arrachement brutal de la tubérosité tibiale antérieure. L’adolescent souffre beaucoup, la marche est impossible, le genou est très gonflé.

La radiographie comparative est indispensable, elle confirme cet arrachement qui nécessite un traitement chirurgical de fixation de la tubérosité. Une immobilisation est nécessaire pour permettre la consolidation.

Arrachement de la tubérosité tibiale antérieure.