French social 20 - Termes clé des événements sur la révolution française Flashcards
Le féodalisme
Un système social, économique et politique qui a dominé une grande partie de l’Europe au Moyen ge, environ du au 15ème siècle. Il était caractérisé par une hiérarchie d’obligations juridiques et militaires réciproques entre les nobles guerriers, autour de trois concepts clés : seigneurs, vassaux et fiefs.
La révolution scientifique
Entre le 16ème et le 18ème siècle, qui a marqué une transformation fondamentale dans la façon dont les gens ont vu le monde naturel et développé la méthode scientifique moderne. Cette époque défiait les croyances traditionnelles et l’autorité du monde classique antique, en particulier les vues d’Aristote et de Ptolémée, et les enseignements de l’Église catholique romaine.
Le siècle des Lumières
Un mouvement intellectuel des 17e et 18e siècles en Europe mettant l’accent sur la raison, l’individualisme et le scepticisme envers l’autorité traditionnelle. Il préconisait l’utilisation de la pensée rationnelle pour réformer la société, la politique et la religion, en promouvant des principes comme la liberté, la démocratie et la séparation de l’Église et de l’État. Les penseurs des Lumières ont influencé divers domaines, y compris la science, l’éthique et la gouvernance, et leurs idées étaient fondamentales pour les révolutions américaine et française.
L’ancien régime
Existant avant la Révolution française en 1789, était un système féodal caractérisé par la division de la société en trois domaines : le clergé (Premier État), la noblesse (Second État) et les roturiers (Troisième État). Il y avait une monarchie forte et une société où le clergé et la noblesse jouissaient de privilèges, y compris des exemptions fiscales, tandis que le Tiers État faisait face à de lourdes taxes et avait peu de pouvoir politique. Ce système d’inégalité, combiné à des pratiques économiques obsolètes, a conduit à un mécontentement généralisé parmi les gens du peuple, préparant le terrain pour la Révolution française.
Les États généraux
Une assemblée en France réunissant des représentants des trois états : le clergé, la noblesse et les roturiers, pour aborder les questions de la nation, principalement à des fins fiscales. Sa réunion de 1789, convoquée par le roi Louis XVI en raison d’une crise financière, a conduit à un moment charnière où le Tiers État, représentant la majorité, a exigé plus de pouvoir et de vote équitable. Leurs demandes étant refusées, ils forment l’Assemblée nationale, marquant le début de la Révolution française.
Le serment du jeu de paume
Événement clé de la Révolution française, le 20 juin 1789, lorsque le Tiers État, représentant les roturiers, est exclu de leur salle de réunion. Ils se sont réunis dans un court de tennis à proximité, promettant de ne pas se dissoudre avant d’avoir écrit une nouvelle constitution pour la France. Cet acte représente un défi important pour l’autorité du roi Louis XVI et un pas décisif vers le renversement du système féodal en France.
La prise de la Bastille
La prise de la Bastille le 14 juillet 1789, La Bastille, forteresse médiévale, fut attaquée par une foule révolutionnaire. Les insurgés cherchaient des munitions et de la poudre pour la défense de la ville, voyant la prison comme un symbole de la tyrannie de la monarchie. La chute de la Bastille marque le début de la Révolution française, marquant la fin du pouvoir absolu du roi et la montée de la souveraineté du peuple.
La Déclaration des droits de l’homme
Adopté le 26 août 1789 par l’Assemblée nationale française, est un document clé de la Révolution française qui décrit les droits fondamentaux tels que la liberté, la propriété et la résistance à l’oppression. Il a établi des principes d’égalité et de souveraineté populaire, influençant le développement de la gouvernance démocratique et des droits de l’homme à l’échelle mondiale.
La Constitution civile du clergé
Adoptée le 12 juillet 1790, pendant la Révolution française, était une loi qui plaçait l’Église catholique en France sous le contrôle de l’État, faisant des employés d’État du clergé et les obligeant à prêter allégeance à l’État. Elle a conduit à l’élection des évêques et des prêtres par les citoyens, créant un fossé au sein du clergé français entre ceux qui obéissaient (clergé constitutionnel) et ceux qui résistaient (clergé non juré). Cette loi a considérablement mis à rude épreuve les relations entre le gouvernement français et l’Église catholique.
Le Comité de la sécurité/salut public
Créé en avril 1793, était le principal organe de la Révolution française pendant le règne de la terreur. Il détenait des pouvoirs dictatoriaux pour défendre la république contre les menaces extérieures et internes, supervisant les efforts militaires et appliquant les lois révolutionnaires. Sous la direction de personnalités comme Robespierre, il était responsable des arrestations massives et des exécutions de ceux qui étaient considérés comme des ennemis de l’État.
Le règne de la Terreur
Une période de septembre 1793 à juillet 1794 pendant la Révolution française marquée par une répression politique extrême et des exécutions de masse. Dirigé par le Comité de sécurité publique, il visait à purger la France des ennemis de la Révolution, entraînant jusqu’à 40000 morts, dont beaucoup par guillotine. La campagne de peur s’est terminée par l’exécution de son chef, Maximilien Robespierre, conduisant à une réduction de la ferveur révolutionnaire et à un mouvement vers la modération.
La loi des suspects
Le 17 septembre 1793 est une mesure du règne de la terreur qui permet l’arrestation d’individus jugés déloyaux à la Révolution française. Il ciblait largement les personnes soupçonnées de s’opposer aux idéaux révolutionnaires, conduisant à des arrestations généralisées et contribuant au climat de peur de l’époque.
La Constitution de 1795
La Constitution de 1795 établit le gouvernement du Directoire de France, mettant fin à la phase radicale de la Révolution. Il a introduit une législature bicamérale et un directoire exécutif de cinq membres, mettant l’accent sur une approche plus conservatrice avec un pouvoir politique limité aux propriétaires fonciers.
Le Code Napoléon
Promulgué en 1804, rationalise le droit civil français sous Napoléon Bonaparte, mettant l’accent sur l’égalité devant la loi, les droits de propriété et la gouvernance laïque, tout en limitant les droits des femmes.
Le Concordat
Le Concordat de 1801 est un traité entre Napoléon Bonaparte et le pape Pie VII, rétablissant l’Église catholique en France après la Révolution. Il permettait au gouvernement de contrôler les nominations d’évêques, reconnaissait le catholicisme comme religion majoritaire, tout en assurant la liberté religieuse pour tous.